Les lèvres mensongères font horreur à l'Éternel, tandis que ceux qui agissent avec fidélité lui sont agréables. Proverbes 12:22 «C'est ce qui sort de l'homme qui le rend impur. En effet, c'est de l’intérieur, c'est du cœur des hommes que sortent les mauvaises pensées, les adultères, l'immoralité sexuelle, les meurtres, les vols, la soif de posséder, les méchancetés, la fraude, la débauche, le regard envieux, la calomnie, l'orgueil, la folie. Toutes ces choses mauvaises sortent du dedans et rendent l'homme impur.» Marc 7:20-23 Un témoin fidèle ne ment pas, tandis qu’un faux témoin dit des mensonges. Proverbes 14:5 « Vous, vous avez pour père le diable et vous voulez accomplir les désirs de votre père. Il a été meurtrier dès le commencement et il ne s'est pas tenu dans la vérité parce qu'il n'y a pas de vérité en lui. Lorsqu'il profère le mensonge, il parle de son propre fond, car il est menteur et le père du mensonge. » Jean 8:44 Si les paroles distinguées ne conviennent pas à un fou, les paroles mensongères conviennent d’autant moins à un noble. Proverbes 17:7 « Écarte de ta bouche la fausseté, éloigne de tes lèvres les détours ! Proverbes 4:24 Craindre l'Éternel, c'est détester le mal. L'arrogance, l'orgueil, la voie du mal et la bouche perverse, voilà ce que je déteste. » Proverbes 8:13 « Pierre lui dit : «Ananias, pourquoi Satan a-t-il rempli ton cœur, au point que tu aies menti au Saint-Esprit et gardé une partie du prix du champ? […] Comment as-tu pu former dans ton cœur un projet pareil? Ce n'est pas à des hommes que tu as menti, mais à Dieu.»Actes 5:3-4Mais pour les lâches, les incrédules, les abominables, les meurtriers, les impudiques, les enchanteurs, les idolâtres, et tous les menteurs, leur part sera dans l'étang ardent de feu et de soufre, ce qui est la seconde mort.Apocalypse 21.8

jeudi 30 mai 2019

« Le pouvoir tend à corrompre, le pouvoir absolu corrompt absolument…

… Les grands hommes sont presque toujours des hommes mauvais. »  

(John Emerich Edward Dalberg-Acton)

sauf les Saints !


Eugène III, modèle de hiérarque

Eugène III,  certes pape (mais peu après le schisme), fut de ceux-là. Fils spirituel de Bernard de Clairvaux, moine cistercien (comme le fut Père Placide de bienheureuse mémoire avant son entrée dans l'Orthodoxie ) qui s'appelait Frère Bernard et qui après avoir quitté Clairvaux était devenu abbé du monastère de St Anastase près de Rome, fut élu Pape le 27 février 1145. Dès qu'il connut cette élection Saint Bernard de Clairvaux écrivit tant au nouvel élu qu'aux cardinaux de la Curie. Il laissa à la fois s'exprimer sa joie dans sa lettre à son fils spirituel, mais également ses craintes auprès  de lui comme auprès de la Curie romaine.  Cependant, portant le cilice, couchant sur une pauvre paillasse, le nouveau Pape Eugène, malgré son nouvel état, continua de vivre comme le moine Frère Bernard qu'il était auparavant. En butte à divers complots qui voulaient restreindre ses prérogatives, il fut obligé de s'exiler deux fois. 

De
      Bernard de Clairvaux 

Lettre CCXXXVII (adressée à la Curie romaine)

« À tous les Seigneurs et Révérends Pères faisant partie de la cour romaine, celui qu’il n’est que l’enfant de leur sainteté. 

Ô vous qui avez fait cela, que Dieu vous pardonne ! Un homme était enseveli, et vous l’avez rappelé parmi les hommes ; un homme a fui le tracas des affaires et le bruit du monde, et voici que, de nouveau, vous l’avez empêtré dans les affaires et mêlé au monde. Vous avez pris cet homme au dernier rang pour le placer au premier, et voici que son dernier état présente plus de danger pour lui que son état antérieur. Cet homme était crucifié au monde et voici que, par vous, il renaît au monde ; cet homme avait choisi d’être compté pour rien dans la maison de son Dieu, et c’est lui précisément dont vous avez fait choix pour lui donner pouvoir sur toutes choses. Pourquoi avoir troublé la résolution de cet humble ? Pourquoi avoir contrarié la volonté de cet homme pauvre, de cet homme misérable, et dont le cœur est plein de componction ? Sa carrière était heureuse. Quelle idée avez-vous eu de lui barrer la route, de détourner ses voies, d’embarrasser sa marche ? Plutôt que de monter de Jéricho, ne semble-t-il pas qu’il descendait de Jérusalem pour être ainsi tombé parmi les voleurs ? Il avait eu la force de s’arracher à ces mains cruelles et diaboliques que sont les séductions de la chair, les vanités du monde ; pourtant il n’a pas évité vos propres mains ! A-t-il donc quitté Pise pour recevoir Rome ? A-t-il donc résigné les fonctions de vidame dans une seule église afin de réclamer pouvoir surtout de l’Église ?

Pour quelle raison, dans quel dessein, après la mort du pape, vous êtes-vous soudain jeté sur un homme de la terre, vous êtes-vous saisi de lui dans sa retraite, et, ayant arraché de ses mains la hache, la pioche ou le hoyau, l’avez-vous traîné dans un palais élevé dans la chaire pontificale, revêtu de pourpre et de lin, l’avez-vous enfin armé du glaive pour châtier les nations et corriger les peuples, pour enchaîner leurs rois et leurs puissants dans des menottes de fer ? Ainsi il n’y avait parmi vous aucun homme sage et expérimenté à qui ces tâches-là eussent mieux convenu ? N’est-ce pas dérision, à moins que ce ne soit miracle ? 

[…] Mais cependant, puisque le fait est accompli, et, comme beaucoup le prétendent, accompli par la volonté de Dieu, c’est à vous qu’il appartient, mes très chers frères, d’entretenir avec sollicitude, par votre zèle ardent et votre  obéissance fidèle, l’œuvre qui de toute évidence, a été élaborée par vos mains. S’il est donc en votre pouvoir de consoler ; s’il est donc en vous quelque vertu de charité dans le Christ ; s’il est en vous quelques sentiments de piété ; s’il y a un peu de compassion dans vos entrailles, tenez-vous auprès de lui, assistez-le dans la tâche à laquelle il a été appelé à travers vous par le Seigneur. Conseillez-lui tout ce qui est vrai, tout ce qui est honnête, tout ce qui est juste, tout ce qui est saint, tout ce qui peut le faire aimer, tout ce qui peut servir sa renommée ; suggérez-lui toutes ces choses, persuadez-le de leur prix, poursuivez vous-même leur mise en œuvre, et le Dieu de la paix sera avec vous.»

mardi 28 mai 2019

L'antichristianisme fondamental du projet européen


par Roland Hureaux

L’entreprise européenne a longtemps porté avec elle, surtout dans le monde catholique, un fumet de bien-pensance. De manière corollaire planait sur ceux qui s’y opposaient le soupçon d’être de mauvais chrétiens.
Bien-pensance : les Églises ont pris parti pour le oui, chaque fois qu’il y a eu des référendums sur le projet européen (1992, 2005), croyant faire entendre la voix de la raison. Cela est vrai de la Conférence des Églises européennes mais aussi de la Conférence des évêques de France. La presse catholique du courant principal est à l’avenant. C’est dans cette ligne que, le 14 mai dernier, le CECEF (Conseil des Églises chrétiennes en France) a publié un communiqué appelant à soutenir l’entreprise européenne aux prochaines élections.
On invoque les pères fondateurs, démocrates-chrétiens (et catholiques) tous les trois ; Adenauer, De Gasperi et Schuman. Le drapeau européen frappé des douze étoiles d’or rappelle celles qui nimbent la Vierge de l’Apocalypse. De ce fait, un homme comme Charles de Gaulle, quoique catholique pratiquant, se trouvait être un chrétien suspect du fait son opposition à Bruxelles. Pour les mêmes raisons, beaucoup de laïcistes se sont méfiés de la construction européenne.
Il est clair que ceux qu’inspirent encore ces vieilles lunes n’ont pas encore pris la mesure de la véritable inversion des signes qui s’est produite au cours des quarante dernières années : tout se passe, en effet, comme si Bruxelles était devenue, au contraire, le centre nerveux de l’antichristianisme en Europe.
On s’est longtemps contenté de dire que l’Europe des Six issue du traité de Rome (lieu significatif) était dominée par les forces catholiques et que l’élargissement y avait seulement accru le poids du monde protestant et donc anglo-saxon. Mais aujourd’hui, la mutation est allée bien plus loin. En témoignent le refus d’inscrire les racines chrétiennes de l'Europe dans les textes constitutifs, la propagande active en faveur des évolutions libertaires les plus débridées, tant de la Commission que du Parlement européens, où la majorité social-démocrate et populaire est toujours prête à toutes les surenchères, le harcèlement des pays qui leur résistent.
Si cela était nécessaire, on en verra la confirmation dans la récente réunion électorale qui s’est tenue à l’université de Varsovie en présence de Donald Tusk, président du Conseil européen en faveur de l’opposition européiste au gouvernement polonais. Leszek Jażdżewski, rédacteur en chef du journal Liberté, y a prononcé, sans que Tusk les désavoue, un discours d’une grossièreté et d’une violence inimaginables à l’encontre de l’Église catholique, laissant loin derrière tout ce qui pouvait se dire en France au temps du petit père Combes.
Il faudrait de longs développements pour approfondir les raisons de cette mutation qu’a connue l’idée européenne au point d’être, désormais, associée à l’antichristianisme le plus virulent. Mais il est assez clair qu’elle est inséparable de la dérive idéologique de la construction européenne. Loin d’être un projet de coopération naturel entre pays libres désireux de travailler ensemble, le projet européen est conçu, aujourd’hui, par ses partisans comme un projet messianique d’abolition des frontières et d’arasement du fait national. Il n’est pas seulement une réalité politique mais une révolution destinée à remettre en cause cette réalité anthropologue fondamentale qu’est le fait national.
L’expérience du siècle dernier a montré que le fait idéologique, que ce soit le communisme ou le socialisme national (dit nazisme), est toujours allé vers une hostilité radicale au fait religieux, ce qui est normal dès lors qu’il se pose comme une Église de substitution. Comment s’étonner qu’il en aille de même avec la troisième des grandes utopies, l’utopie mondialiste, dont le projet européen n’est, de l’aveu de Jean Monnet lui-même, qu’une étape ?
Il est temps que ce qui reste de croyants en France et en Europe ouvrent les yeux devant ce qui n’est pas seulement un affadissement des convictions chrétiennes des pères fondateurs mais une véritable inversion du rapport du projet européen à la civilisation chrétienne pour laquelle il est devenu une véritable machine de destruction. (source)

lundi 27 mai 2019

LA DISPARITION VOLONTAIRE PROGRAMMÉE DE LA RACE HUMAINE

Même les Nazis , qui recyclaient les cadavres des Juifs dans les abominables et impensables camps de la mort n'y avaient pas pensé… On n'arrête pas le progrès de la "conscientisation" écologiste ! Ni la cupidité sans scrupule de start-up "innovantes"…


Lisez plutôt cet article tiré du site Futura Sciences

Être transformé en compost après sa mort devient légal dans l'État de Washington

Les habitants de l'État de Washington (États-Unis) ont désormais un autre choix que l'enterrement classique ou la crémation : une loi va permettre aux défunts d'être transformés en « compost humain », et ainsi retourner littéralement à la terre. Adoptée fin avril par le parlement local, une première aux États-Unis, elle a été promulguée ce 21 mai par Jay Inslee, gouverneur démocrate très progressiste et candidat à l'élection présidentielle de 2020. La mesure doit entrer en vigueur en mai 2020. La société Recompose qui a mis au point le processus de compostage humain prévoit de facturer cet enterrement alternatif 5.500 dollars.
« La recomposition est naturelle, sûre, durable et permet des économies importantes en matière d'émissions de CO2 et d'utilisation des terres », plaide Katrina Spade, fondatrice de la société Recompose. Il s'agit d'accélérer le processus naturel de décomposition du corps en le plaçant avec de la paille, des copeaux de bois et de la luzerne dans un conteneur, où sont créées les conditions idéales d'humidité et d'oxygénation pour que les bactéries fassent leur travail. Au bout de trente jours, la méthode produit environ un mètre cube d'humus, que les familles pourraient répandre dans leur jardin, voire utiliser pour faire pousser un arbre à la mémoire du défunt. Le procédé est semblable à celui déjà en usage depuis des décennies dans l'agriculture pour transformer les carcasses d'animaux. Il a été testé scientifiquement en 2018 avec l'université de l'État de Washington à l'aide de six corps légués par des volontaires.




Une loi autorisant la transformation en compost humain après sa mort vient d'être promulguée dans l'État de Washington, une décision sans précédent aux États-Unis. © DP  

Être transformé en compost après sa mort, bientôt possible dans l'État de Washington ?

Article de Floriane Boyer, publié le 08/01/2019
Les Américains de l'État de Washington pourraient s'offrir une nouvelle vie après la mort. Le sénateur démocrate Jamie Pedersen entend soutenir dès ce mois-ci une proposition de loi autorisant la transformation des corps en compost. Si elle est adoptée, Washington sera le premier État à autoriser cette pratique. La société Recompose, fondée par Katrina Spade, se chargera des obsèques. D'après Jamie Pedersen, cité par NCC News, ses concitoyens se seraient dits « très enthousiasmés à l'idée de de devenir un arbre ou de disposer d'une autre alternative » après leur mort.
Le choix du compost humain serait plus abordable et plus écologique que l'inhumation et la crémation, selon le sénateur. Les obsèques conventionnelles « occupent des terres arables de valeur, polluent l'air et le sol, et contribuent au changement climatique » en émettant dans l'atmosphère des gaz à effet de serre, explique Recompose. Au lieu de cela, les corps seront placés dans des cercueils spéciaux aérés périodiquement et contenant de la terre riche en matière organique, afin de favoriser la décomposition. Le compost obtenu pourra être restitué en partie aux familles et servir d'engrais.

dimanche 26 mai 2019

Dimanche de la Samaritaine - Ars orandi, ars credendi !

Est-ce que tous les chemins mènent au salut ?



Une homélie du P. James Guirguis :
En ce dimanche, nous entendons l'histoire de la Samaritaine au puits. C'est un long et fascinant passage qui mérite d'être étudié avec soin et je vous encourage à le faire. Je voudrais me concentrer sur certaines des choses difficiles que notre Seigneur Jésus-Christ dit à la femme au puits. Dans notre société, nous sommes conditionnés pour ne pas faire de vagues avec ce que nous disons. On nous apprend à être politiquement correct dans tous nos discours. On nous apprend qu'il n'y a pas de vérités absolues et de réalités objectives, mais que les opinions et les sentiments se valent.

Notre Seigneur Jésus-Christ est le grand guérisseur et pourtant, il peut aussi diviser en cela que sa parole est une épée à deux tranchants. Elle impose ses contraintes dans nos vies et cette parole a le pouvoir d’unir, cependant qu’elle peut très bien nous diviser et nous mettre en contradiction avec les autres. Dans de tels moments, nous ne devrions pas être surpris que des gens nous lancent des accusations. Ils peuvent nous traiter de haineux et de cruel et bien d’autres choses, mais nous sommes en paix si nous suivons le roi de la paix. Nous voulons que les autres connaissent la vérité d'une vie avec le Christ et en Christ.

Dans le passage d’aujourd’hui, notre Seigneur dit à la Samaritaine : «Vous adorez ce que vous ne connaissez pas ; nous, nous adorons ce que nous connaissons, car le salut vient des Juifs.». C’est vraiment une déclaration extraordinaire qui rompt toutes nos conventions et règles en matière de discours poli et prévenant. La prévenance  est une bonne chose, mais jamais au détriment de la vérité.
Les Samaritains étaient un rejeton de la foi juive. Ils croyaient au même Dieu. Ils avaient la Torah de Moïse comme leurs saintes écritures. Ils étaient très semblables dans leurs croyances et pourtant le Seigneur déclara hardiment qu'ils adoraient ce qu'ils ne connaissaient pas! Il alla encore plus loin en leur disant que leur culte et leur pratique de la religion n'étaient pas salvifiques. Cela signifie que la manière dont ils pratiquaient leur foi ne les conduiraient pas au salut. Tout cela nous fait vraiment réfléchir et nous interroger sur les voies de Dieu. Ce ne sont pas nos voies. Ses pensées ne sont pas nos pensées.
De nos jours, j’entends souvent dire: «Nous prions tous le même Dieu.» Mais en réalité ce n’est pas vrai, n’est-ce pas ? Nous ne prions pas tous le même Dieu. Mais si nous allons plus loin, selon le Seigneur, même adorer le même Dieu de la mauvaise manière signifie que nous ne comprenons pas notre culte et qui nous adorons, ce qui signifie que notre salut même est en en péril. Cette opinion ne vient pas de moi, ce sont les mots même du Christ  qu’Il a prêchés.
Selon le Seigneur Jésus, le salut vient des Juifs. Cela est certainement vrai puisque nous savons que notre Seigneur Lui-même est né dans le peuple juif et qu'Il est notre salut. Mais cette parole nous apprend beaucoup sur la connaissance et le culte de Dieu. Tout n'est pas simplement une question de sentiments ou d'opinions. Certaines questions très importantes nécessitent une définition, une précision et une dose salutaire de réalité. Notre Seigneur nous dit que notre culte et nos pratiques religieuses dépendent de tels sujets.
Il continue dans le passage d'aujourd'hui en disant: « Dieu est esprit, et ceux qui l'adorent doivent adorer en esprit et en vérité. » Saint Basile le grand, commentant ce verset dit ceci: « Adorer dans l'Esprit implique que notre intelligence ait été illuminée. Considérez les paroles prononcées à la Samaritaine. Selon la coutume locale, on l’a trompée en lui faisant croire que le culte ne pouvait être offert que dans un lieu spécifique. Mais le Seigneur, dans l’objectif de la corriger, lui a dit que le culte devrait être offert en esprit et en vérité. Par vérité, c’est de Lui-même qu’il parlait. »
La façon dont nous adorons est un signe de notre façon de croire et de ce que nous croyons. En tant que chrétiens orthodoxes, nous croyons qu'il existe de bonnes manières d'adorer Dieu et de mauvaises manières d'adorer Dieu. Il y a aussi de bonnes manières de parler de Dieu et de mauvaises manières de parler de Dieu. Il y a finalement de bonnes manières de connaître Dieu et de mauvaises façons de connaître Dieu. Sans croyance juste, nous n'aurons pas un culte juste et sans culte juste, nous n'entrerons pas dans une foi juste et dans une pratique qui nous amène dans une relation juste avec le Seigneur. C'est la relation juste avec le Seigneur qui nous conduit au salut.
C’est tout ce constitue l’Église orthodoxe; Tenir les doctrines et les pratiques qui nous ont été transmises, avec amour et respect, afin de les partager avec l'humanité. Le christianisme orthodoxe parle d'êtres humains qui acquièrent une connaissance juste de Dieu et établissent une relation juste avec Lui par le biais d'une pratique authentique de la foi et d'un culte approprié.
Pourquoi est-ce que je vous raconte tout cela aujourd'hui ? Parce que je veux que nous comprenions que l'Église n'est pas un musée mais un temple vivant pour Dieu. L’Église est une institution de l’Amour de Dieu pour l’humanité. Ce que nous faisons et ce que nous croyons sont étroitement liés et ils comptent autant l’un que l’autre ! Faire partie de la communauté des chrétiens orthodoxes n’est pas simplement pour nous une question de préférence, mais bien une question de salut. Vous avez peut-être eu diverses raisons de revenir à l'ancienne foi apostolique, mais Dieu a, dans son abondante miséricorde, vous a intégrer dans l'Église pour vous guérir et vous sauver.
Ne soyons pas inconsistants et indécis comme beaucoup de cette génération, mais soyons comme la femme au puits qui a fermement saisi la vérité quand elle lui a été révélée. Elle s'appelle Ste Photini et nous célébrons sa fête le 26 février. Sa rencontre avec le Christ a changé sa vie et elle a voyagé partout pour répandre l'Évangile de Jésus-Christ. Elle a même donné sa vie en martyre à Rome. C’est cela changer de vie. C’est cela un culte en esprit et en vérité… et ce type d’amour pour le Christ et son Église est ce que le Seigneur désire pour nos vies.
(version en français de Maxime le minime de la source

samedi 25 mai 2019

Même aujourd'hui nous avons suffisamment de saints parmi nous




Nous avons à apprendre aussi des saints d’aujourd’hui, de ceux qui sont encore en vie.
Dieu a béni notre pays avec de grands saints.
Nous n'avons pas besoin d'aller jusqu’aux confins de la terre pour trouver une sainte personne. 
Le Seigneur a tout prévu pour que, même de nos jours
Nous ayons tellement de saints qui sont encore en vie même si certains sont partis récemment.
Regardez! Saint Silouane l'Athonite, quand a-t-il vécu?
Combien d'années se sont écoulées depuis? Et il est devenu un saint!
Citons également Saint Nectaire d'Égine! Combien d'années ont passé?
Tant de gens se souviennent encore de sa présence!
Amphilochios Makris de Patmos: un saint!
Ses reliques dégagent non seulement un doux parfum odorant, mais elles réalisent également des miracles.
Nous avons cependant vécu avec lui et nous savons qu'il est un saint.
Il était déjà un saint! Il n'est pas devenu un saint seulement maintenant.
S'il n'avait pas été saint pendant sa vie, il ne l'aurait pas été maintenant.
Cela signifie que ceux qui, demain, deviendront des saints, ce sont maintenant des saints qui vivent parmi nous.
Donnons un autre exemple: Philothée Zervakos de Paros.
Un saint homme, un géant qui a réconforté et embrassé des milliards de personnes.
Savez-vous combien de saints existent?
Combien d’ascètes, pauvres, humbles, connus, inconnus,
pécheurs repentants, des gens qui étaient des saints dès leur enfance?
Donc, partout il y a des saints vivants!
Peut-être que nous ne les connaissons pas,
mais si nous avons de l'humilité, nous trouverons des gens dans nos pays ou ailleurs
nous pouvons rencontrer ces gens, les écouter, leur demander conseil,
afin que nous puissions aussi bénéficier de leur sainteté

vendredi 24 mai 2019

France : ces libertés civiles qui disparaissent silencieusement


Sur le site http://h16free.com/


Alors que les élections européennes se rapprochent à grands pas et que sont louangées dans les chœurs baroques de listes électorales bigarrées les Grandes Valeurs Humanistes de nos démocraties occidentales, deux faits divers récents entrent vigoureusement en collision l’un dans l’autre et nous fournissent ainsi une excellente illustration de l’état de déliquescence avancé de plusieurs piliers régulièrement mis en avant par la République Française.
Le premier fait divers est celui qui agite actuellement une bonne partie des réseaux sociaux ainsi que cette frange la plus agaçante de la classe politique jacassante dont le niveau de décibels est largement supérieur à sa capacité d’action réelle : un facétieux rappeur, au talent visiblement très surestimé, a trouvé un habile moyen de faire parler de lui en multipliant les provocations d’adolescent faussement rebelle dans ses dernières productions sonores et vidéos. 
Nick Conrad (attention aux typos dans la dernière syllabe, l’impair est vite arrivé) a décidé cette fois-ci de « baiser la France jusqu’à l’agonie », ce qui n’a pas manqué de faire partir en émois outrés plusieurs politiciens, comme Castaner ou Bellamy, dont la solidité argumentative permet d’immédiatement relever le niveau. 
Par retour de flammes, cela a évidemment entraîné la contre-réaction d’une partie des médias et d’autres politiciens du bord politique opposé, candidats malheureux et inaudibles à une élection sans intérêt, qui se sont trouvés trop heureux d’utiliser cette polémique grotesque pour enfin faire parler d’eux, entre l’ingurgitation d’un ou deux kebabs festifs. 
L’indignation devant les textes pourtant indigents du rappeur ne vient pas de nulle part : ce dernier était auparavant l’auteur d’une autre bouillie artistique où il recommandait chaudement de « pendre les Blancs » dans ce qu’on pourrait aisément qualifier de tentative désespérée d’enfin sortir d’un anonymat aussi minable que peu rémunérateur. Cette tentative lui vaudra d’ailleurs des poursuites en justice qui se traduiront par une amende de 5000 euros avec sursis. 
Il n’est donc pas étonnant que nos habituels outrés en viennent à réclamer, d’urgence, l’intervention de la justice pour enfin faire fermer son clapet au piètre prosateur.
Parallèlement et dans un tout autre domaine, on apprend que la CGT a trouvé intelligent d’empêcher cette semaine la parution de plusieurs hebdomadaires, dont le Point, dans les kiosques du pays. Bien que le syndicat s’en défende officiellement, beaucoup ont vu dans cette démarche une façon sinon subtile au moins efficace de saboter la couverture médiatique fournie par le magazine au dirigeant italien, Matteo Salvini. S’ensuivent les inévitables démentis des uns et des autres, finement fact-checkés par la fine troupe de journalistes de terrain que la presse, pas du tout acquise aux thèses gauchistes, produit avec une cadence et une précision quasi-industrielle.

Il n’en reste pas moins que la CGT a bel et bien empêché la parution de plusieurs hebdomadaires. Que ce soit pour des raisons éditoriales ou pour une lutte prétendue contre une réforme dans la distribution de la presse, le résultat reste le même : la liberté de la presse plie devant celle d’un syndicat que rien ni personne ne semble pouvoir empêcher de nuire
Comme je le laissais entrevoir en introduction, la juxtaposition de ces deux faits divers franco-français donne, dans cette collision amusante de l’actualité, une idée assez précise de ce que valent vraiment « Les Valeurs de la République », ou ces fondements démocratiques des sociétés modernes dont on nous tympanise régulièrement sur toutes les ondes, notamment à l’approche d’un défouloir électoral.
cgt macron humanité
Ainsi, parmi ces valeurs, on trouve assez naturellement cette notion d’égalité qui a bien vite tourné à l’aigre de l’égalitarisme et causé tant de mal dans le pays. Ici, cependant, pas question d’en avoir trop : si, bien sûr, on s’offusque bruyamment des saillies de Conrad, rares sont les pépiements outrés contre la CGT. Encore une fois, la CGT bénéficie ici d’une mansuétude typique des régimes corrompus qui s’accommodent fort bien de traitements privilégiés pour certains des siens dont ils savent qu’ils ne sont pas dangereux (au contraire, même).
Les valeurs démocratiques encensaient jadis la liberté d’expression. On se gardera bien de rappeler ce principe lorsqu’il s’agira de faire taire le mauvais artiste. Et si Benoît Hamon en appellera quand même à des comparaisons franchement hardies entre Conrad et Brassens, c’est pour tenter de camoufler son nanisme politique et grappiller ainsi quelques secondes d’attention médiatique dans une campagne qui l’en a lourdement dépourvu. La notion même de liberté d’expression n’est pas évoquée. Quant à la liberté d’expression du Point ou des autres magazines interdits de fait par la CGT, on pourra s’asseoir dessus.
Dans ce fatras, on ne s’étonnera pas non plus du silence compact de toute la joyeuse troupe des féministes de combat qui sont pourtant toujours promptes à monter au combat lorsqu’un mâle blanc cis de 40 ans vient à déraper malencontreusement dans l’un ou l’autre de ses propos. Las. Le rappeur, malgré sa mise en scène de viol et de meurtre, semble échapper à toute rodomontade des hordes habituelles. Le CRAN, la LICRA ou les myriades d’associations lucratives sans but papillonnant autour de ces thèmes comme des lucioles autour de l’argent du contribuable cramé dans un grand feu de joie ne sont semble-t-il pas du tout concernées par la question. Peut-être Nick Conrad n’est-il pas de la bonne couleur ? 
Au passage, notons encore une fois la magnifique illustration de l’effet Streisand par la droite et l’extrême-droite, qui, croyant faire pour quelques politiciens pas trop malins un bel affichage vertuel bien démagogique, fournit surtout à ce médiocre rappeur une visibilité démesurée : l’intelligence n’a jamais fait officiellement partie des piliers d’une démocratie moderne, mais sa disparition n’est jamais bon signe et on peut garantir avec ce genre d’excitations populistes qu’elle ne reviendra pas de sitôt. 
Enfin, un pays ne serait pas vraiment foutu s’il avait, quoi qu’il arrive, un système de Justice fort, solide et équitable. Rassurez-vous : ce n’est plus le cas depuis un moment en France et là encore, ces deux tristes affaires le montrent au-delà de tout doute raisonnable : les écarts à la liberté d’expression, maintenant fort (trop ?) encadrée, ne semblent pas conduire à la moindre peine ferme ou au moins dissuasive ; la liberté de la presse est normalement bien fixée, mais personne ne saisira la justice pour les exactions syndicales. Syndicalisme qui, lui aussi, s’entend pourtant dans un cadre bien défini qui semble lui aussi être passé par la fenêtre dans l’indifférence générale.
Jamais dans le monde occidental les libertés civiles n’ont été à ce point attaquées, tant par ceux qui prétendent les représenter et les protéger que par ceux qui font leur commerce de leur cracher au visage. Dans ces attaques, la France ne semble plus du tout à l’arrière, observatrice, mais a pris une place active, au premier rang.
Sans l’ombre d’un doute, ce pays est foutu.

mercredi 22 mai 2019

Les ailes de la création

L'art cinétique des étourneaux sansonnets



Court métrage sur les «murmures» : les mystérieux vols de l'étourneau sansonnet. On ignore encore comment des milliers d'oiseaux peuvent voler dans des essaims aussi denses sans se heurter. Chaque nuit, les étourneaux se rassemblent au crépuscule pour présenter leur spectacle aérien époustouflant.

En raison de l'hiver relativement chaud de 2014/2015, les étourneaux sont restés aux Pays-Bas au lieu de migrer vers le sud. Cela a donné au cinéaste Jan van IJken l’opportunité de filmer l’un des phénomènes naturels les plus spectaculaires et les plus étonnants de la planète.

L'art de voler a été projeté sur plus de 50 festivals de films, galeries, etc. internationaux et a remporté le prix du meilleur film d'art au Festival international du film documentaire Pärnu, en Estonie, en 2016. En 2017, une version abrégée du film a été publiée sur National Geographic Short. Film Showcase et a été récompensé en tant que choix du personnel Vimeo. Le film a été visionné par de nombreuses personnes en ligne.

Voir aussi l'album "A touch of Divinity" du photographe cinéaste

Apprendre à aimer l'échec pour aimer toutes les difficultés par Geronda Basile d'Iviron



Nous devons apprendre à aimer l'échec pour surmonter toutes les difficultés ...
C'est ce que le Seigneur dit dans son Évangile: « En vérité, en vérité, je vous le dis, si le grain de blé qui est tombé en terre ne meurt, il reste seul; mais, s'il meurt, il porte beaucoup de fruit. » [Jean 12:24]
En tant qu'humains, nous n'avons qu'une possibilité :
Nous pouvons mourir!
Nous pouvons passer à travers la mort qui donne la vie!
Et ainsi ne pas expérimenter la mort qui apporte la mort!
Quand on met le grain de blé dans le sol, il meurt et puis il surgit !
C'est cela la mort qui donne la vie.
Si nous le faisons bouillir, cependant, il meurt et ne ressuscite jamais!
Nous devons donc mourir pour vivre ...
l'heure de notre mort doit venir ...
Certaines personnes ont essayé de prendre le Christ par la force et de faire de lui un roi, mais lI s'est enfui ...
ils voulaient le lapider, mais il s'est enfui,
mais quand l'heure est venue, Il est mort seul.
Il dit dans la prière bien connue: « Mon Père, s'il est possible, que cette coupe s'éloigne de moi ! Toutefois, non pas ce que je veux, mais ce que tu veux »[Matthieu 26:39]
Après que le Christ a dit cette prière trois fois,
l'heure est venue et Il est mort.
Quand ceux qui sont venus le prendre ont appris qu'Il était celui qu'ils cherchaient,
ils sont tombés à terre, ce qui était une bénédiction pour eux. [Jean 18: 6]
Le Seigneur a dit: « C’est moi » ils ont reculé et sont tombés à terre.
«C’est moi, celui qui a dit: que ta volonté soit faite. »
Il est devenu libre, est entré dans l'espace de la liberté ...
Nous nous battons dans nos vies, nous faisons tout ce que nous pouvons,
mais l'heure vient où nous devons tout laisser dans la main de Dieu ...
Nous comprenons que cet abandon dans sa main est une mort qui donne la vie!
Ce que je ne peux faire qu'avec mon pouvoir est quelque chose de temporaire.
Ce qui s'élève en moi par mon abandon et mon acceptation de la mort ne passera jamais.
En fin de compte, la recherche n'est pas comment réussir, humainement parlant,
parce que même si vous me donnez le monde entier, cela ne me satisfera toujours pas.
Mais ce qui va ressusciter de la mort de mon moi (volontairement) est sans fin!

samedi 18 mai 2019

QUI VOUDRAIT ENCORE NOUS FAIRE CROIRE que les Églises sont HOMOPHOBES ?

À l'Est comme l'Ouest on est maintenant au courant : au plus haut niveau de la hiérarchie comme au plus bas du clergé, l'homosexualité est la chose la mieux partagée du monde religieux. Ce n'est, pour différencier un clergé d'un autre, qu'une question de timing dans le coming out. Alors…


CATHOLIQUES

 

ORTHODOXES (?)
(SOURCE : en grec  1, 2, 3 + en français 4)
En fait, pas encore de coming out, juste des ragots donc…mais…


re-CATHOLIQUES



ÉPISCOPALIENS



ANGLICANS

  

Non, vraiment, on ne peut plus désormais accuser les Églises  d'homophobie.

Mais le Judaïsme, figurez-vous, n'échappe pas non plus
au coming out : 

RABBINS



pas moins que l'Islam :
IMAMS





pas moins que les Bouddhistes


LAMAS BOUDDHISTES






Quid des ragots sur l’Épiscopat de Constantinople ?

Interview de Père Andrew  Phillips :

Q: Que pensez-vous des allégations effroyables contre certains membres de l'épiscopat de Constantinople, que l’on rencontre sur internet ce temps-ci ? Est-ce que ce sont des fake news ? Ou, si c’est vrai, est-il temps pour nous d'avoir un Épiscopat marié?

R: Quand j'ai vu pour la première fois ces allégations, (apparemment pas des informations fallacieuses), je me suis demandé de quoi  il s'agissait : ces histoires sont bien connues depuis des décennies, cependant, ce qui est vrai, c’est qu’elles n’avaient jamais été publiées sur Internet. La corruption des évêques orthodoxes de la diaspora est bien connue. Il y a eu cet évêque russe à Paris, qui a été envoyé en Sibérie lorsque Moscou s’est effectivement rendu compte que c’était avéré, cet évêque serbe qui a dû « prendre sa retraite », cet Épiscopat d'un certain groupe aux États-Unis appelé « la mafia gay », qui pour cette raison s'était vu manipulé 'un certain prêtre connaissant tout de leur boue, ces évêques grecs et russes en Europe avec leurs petits amis ou plusieurs maîtresses, celui qu'ils appelaient « Johnny Walker » (nous savons comment il est mort), ces évêques du Moyen-Orient qui fumaient cigarette sur cigarette et ces Slaves alcooliques. Tout cela était bien connu depuis des décennies et des générations. Cependant, les dernières nouvelles concernant les montres Rolex d’une valeur de 400 000 euros et tous les détails sordides dignes uniquement des tabloïds britanniques de caniveau font descendre tout cela à un niveau de profondeur bien différent.

Bien sûr, les esprits protestants réclament immédiatement des évêques mariés. Je suis complètement opposé à cela. Tout d'abord, ce serait complètement injuste pour leurs femmes. Il est déjà assez difficile pour la femme d'un prêtre d'avoir son mari à la maison. La femme d'un évêque ne le verrait jamais. Ensuite, cela introduirait un lamentable carriérisme parmi le clergé marié. Il est déjà assez inquiétant chez certains hiéromoines et archimandrites pour qu’on en préserve le clergé marié.

Il n'y a qu'une solution: ne plus élire d’évêques parmi les candidats qui sont candidats simplement parce qu'ils ne sont pas mariés. Sinon, on risque de se retrouver tout simplement, au pire, avec des pédophiles et des homosexuels qui méprisent les prêtres mariés, femmes et enfants (comme chez les catholiques) ou, au mieux (?), avec des célibataires professionnels narcissiques qui n’aiment personne sauf eux-mêmes et leurs favoris et organisent une mafia contre les pasteurs authentiques. Nous en avons assez vu et souffert assez pendant 40 ans. Ils sont seulement des ennemis de l'Église et l'ont toujours été. Ils détruisent des diocèses et ruinent des vies. Il n'y a qu'une solution : le renouveau monastique. Si vous ne vivez pas une vie monastique dans un monastère et que vous n'avez aucune expérience pastorale, ni n’avez aucun amour pour les gens, vous ne pouvez pas devenir évêque.

Quant aux évêques de Constantinople dont on a parlé, ils doivent tous être défroqués au plus vite. Nous en avons assez. Tout ce qu’ils font c’est discréditer l'Église, et inquiéter et persécuter de sincères prêtres de paroisse et de pieux fidèles. Et, surtout, ils peuvent être corrompus par le département d'État américain qui sait tout de leur vie dissolue et peut donc les faire chanter - tout comme le KGB l'a fait à l'époque de l'Union soviétique, tout comme la CIA en Ukraine aujourd'hui. .

Q: Que pensez-vous de la nomination du Métropolite Elpidophoros en tant que nouvel archevêque grec d'Amérique?

R : Son nom signifie «porteur d’espoir». Cependant, il est le porteur du désespoir. Attendez-vous à des schismes dans l'Église grecque aux États-Unis, en Australie et en Grande-Bretagne. Et en effet, ils ont déjà commencé, des prêtres et des paroisses les quittant pour l'Orthodoxie canonique. C'est le début de la fin du règne de Constantinople. Aussi triste que ce soit, c'est inévitable et, au final, ce sera un événement positif. On ne se moque pas de Dieu. Nous devons vivre pour l'avenir, pas pour le passé corrompu. Tout sera providentiel. Et la Providence est l’Amour de Dieu dans l’histoire.

vendredi 17 mai 2019

Pour ne plus faire de mal à personne…

Mr Holmes 

un beau film de Bill Condon


"Il y avait une femme une fois
Que j’ai connue moins d’une journée
Nous avons parlé un quart d’heure.
Elle avait besoin de mon aide.
Elle attendait désespérément une explication de moi.
Je lui exposais les détails de son affaire comme je les voyais.
Elle semblait satisfaite.
Je l’ai regardée s’éloigner.
Dans l’heure qui suivait elle se suicidait.

En ayant clairement identifié son désespoir,
Je lui donnais carte blanche
Pour faire ce dont elle avait l’intention .
J’aurais dû tout faire pour la sauver.
Lui mentir, lui inventer une histoire.

La prendre dans mes bras
alors qu’elle pleurait et lui dire :
« Venez vivre avec moi. »
« Soyons seuls ensemble. »

Mais j’ai été lâche.
Égoïste.


Elle est la raison
De ma présence ici, avec mes abeilles .
Pour ne plus faire de mal à personne."

(extrait de dialogues du film)