Les lèvres mensongères font horreur à l'Éternel, tandis que ceux qui agissent avec fidélité lui sont agréables. Proverbes 12:22 «C'est ce qui sort de l'homme qui le rend impur. En effet, c'est de l’intérieur, c'est du cœur des hommes que sortent les mauvaises pensées, les adultères, l'immoralité sexuelle, les meurtres, les vols, la soif de posséder, les méchancetés, la fraude, la débauche, le regard envieux, la calomnie, l'orgueil, la folie. Toutes ces choses mauvaises sortent du dedans et rendent l'homme impur.» Marc 7:20-23 Un témoin fidèle ne ment pas, tandis qu’un faux témoin dit des mensonges. Proverbes 14:5 « Vous, vous avez pour père le diable et vous voulez accomplir les désirs de votre père. Il a été meurtrier dès le commencement et il ne s'est pas tenu dans la vérité parce qu'il n'y a pas de vérité en lui. Lorsqu'il profère le mensonge, il parle de son propre fond, car il est menteur et le père du mensonge. » Jean 8:44 Si les paroles distinguées ne conviennent pas à un fou, les paroles mensongères conviennent d’autant moins à un noble. Proverbes 17:7 « Écarte de ta bouche la fausseté, éloigne de tes lèvres les détours ! Proverbes 4:24 Craindre l'Éternel, c'est détester le mal. L'arrogance, l'orgueil, la voie du mal et la bouche perverse, voilà ce que je déteste. » Proverbes 8:13 « Pierre lui dit : «Ananias, pourquoi Satan a-t-il rempli ton cœur, au point que tu aies menti au Saint-Esprit et gardé une partie du prix du champ? […] Comment as-tu pu former dans ton cœur un projet pareil? Ce n'est pas à des hommes que tu as menti, mais à Dieu.»Actes 5:3-4Mais pour les lâches, les incrédules, les abominables, les meurtriers, les impudiques, les enchanteurs, les idolâtres, et tous les menteurs, leur part sera dans l'étang ardent de feu et de soufre, ce qui est la seconde mort.Apocalypse 21.8

mardi 31 mars 2020

Semaine de St Jean Climaque

sur le Blog orthodomonde.fr



Le quatrième dimanche du Grand Carême, l’Église Orthodoxe commémore saint Jean Climaque. Monseigneur Roman, évêque de Yakoutie et de Léna, nous parle de l’importance de ce saint pour l’Église, de l’actualité de son Echelle et de l’importance, pour les laïcs, de réfléchir à la vie monastique. 

 L’échelle des priorités 


Extrait 


[…] Sans aucun doute, ce sont justement la lucidité et le bon sens de saint Jean qui ont du l’aider à écrire son Echelle, l’un des plus hauts travaux ascétiques de l’histoire de l’église. L’Échelle n’est pas un simplement texte historique. L’Échelle est un guide destiné à l’action. Soit dit en passant, c’est le seul texte qui ne soit pas biblique ou liturgique et qui soit lu pendant les offices. Ce livre est utile à tous les croyants, et non pas seulement aux moines pour lesquels il a été écrit. Il n’a pas perdu en actualité, bien que la dernière traduction remonte à la deuxième moitié du XIXe siècle. Le lecteur contemporain trouvera sans doute le texte un peu lourd, mais il vaut la peine d’être lu ! Comme on le sait, l’«Échelle» est constituée de trente degrés d’ascension vers Dieu par le moyen de l’élimination des passions et l’acquisition des vertus. Etrangement, les premiers degrés ne traitent pas des principes fondamentaux de la morale humaine (ne pas mentir, ne pas voler, ne pas se vanter) ni des exigences ascétiques (contre la gourmandise ou l’excès de sommeil). Ils décrivent plutôt les étapes par lesquelles le moine se détache du monde : de la vie mondaine, des soucis de la vie, de la maison familiale («De l’exil»)... Si nous y réfléchissons, nous comprenons que l’œuvre de Jean Climaque, dès les premières lignes, propose à tout chrétien, et non pas seulement au moine, de mettre de l’ordre dans ses priorités. Se considérer comme faisant partie du monde éternel, et non pas comme le centre du monde, se concentrer sur sa vie intérieure et sa relation à Dieu : c’est la première chose qui arrive à un homme qui entend l’appel de Dieu. Le bienheureux Augustin a dit à ce sujet des paroles remarquables : « Si Dieu est à la première place le reste trouvera sa place de lui-même». Ainsi, le début du chemin spirituel, c’est de mettre Dieu à la première place. […] 


par Mgr Roman, 
Évêque de Yakoutie et de Léna

Pour lire l'intégralité de l'article : Source

PRIÈRE À NOTRE DAME, JOIE DE TOUS LES AFFLIGÉS



Ô Vierge très sainte, Mère du Seigneur des armées d’en Haut, Reine du Ciel et de la terre, toute puissante intercession de notre ville et de notre pays : reçois cette hymne de louange et de remerciement de nous, tes serviteurs indignes, et porte nos prières jusques au trône de Dieu, ton Fils, afin qu'Il puisse être miséricordieux envers notre injustice et étendre sa grâce à ceux qui honorent ton nom entre tous honorables et se prosternent devant ton icône miraculeuse avec foi et amour. Car nous ne sommes pas dignes qu’Il nous prenne en pitié. C'est pourquoi nous accourons vers toi comme vers notre intercession indubitable et prompte: écoute-nous qui te supplions. 

Couvre-nous de l’ombre de ta protection toute puissante, et demande de Dieu ton Fils, zèle et vigilance concernant les âmes de nos pasteurs, sagesse et force pour les autorités civiles, justice et équité pour les juges, connaissance et humilité pour ceux qui enseignent, amour et concorde entre les époux et les épouses, obéissance pour les enfants, patience pour les opprimés, crainte de Dieu pour les oppresseurs; force d'esprit pour les affligés; modération pour ceux qui sont joyeux, et pour nous tous, esprit de compréhension et de piété, esprit de miséricorde et de mansuétude, esprit de pureté et de justice. 

Oui, ô très sainte Dame, prends pitié de ton peuple affligé: rassemble les dispersés, guide vers le droit chemin ceux qui sont égarés, soutiens les vieillards, enseigne aux jeunes gens la sobriété, nourris les nourrissons, et abaisse tes yeux avec ton regard d’aide miséricordieuse sur nous tous. Relève-nous de l'abîme du péché et ouvre les yeux de nos cœurs à la vision du salut. Aie pitié de nous, ici et maintenant - à la fois dans le pays de notre séjour terrestre et au Redoutable Tribunal de ton Fils. Fais que nos pères et nos frères qui ont quitté cet vie dans la foi et la repentance demeurent dans la vie éternelle avec les anges et tous les saints, car toi, ô Vierge, tu es leur gloire dans le ciel et leur espérance sur la terre. Après Dieu, tu es notre espoir et le secours de tous ceux qui accourent vers toi avec foi. C’est pourquoi nous te prions, et comme à une aide toute-puissante, nous nous confions nous-mêmes, les uns les autres et toute notre vie, à toi Mère de Dieu, maintenant et toujours, et dans les siècles des siècles. Amen.

lundi 30 mars 2020

Non, la France n’est pas en guerre !


Par Slobodan Despot − Le 22 mars 2020 − Source antipresse.net



…Enfin, pas celle qu’on lui promet. La France risque de se réveiller demain en comprenant qu’elle était elle-même la cible de la guerre proclamée par M. Macron. Mais il sera trop tard. Avec ou sans virus, elle devra vivre pieds et poings liés.


Le monde qui est entré dans le Coronavirus n’en sortira plus. Ce qui en sortira sera quelque chose de radicalement différent. Nous ne savons pas quelle sera la portée de ce virus sur le corps physique de l’humanité, mais nous voyons déjà son action sur son corps social. L’exemple français est très parlant.
La guerre… contre qui ?

Le 16 mars dernier, M. Macron a solennellement proclamé: «Nous sommes en guerre» et la nation entière lui a emboîté le pas, lui qu’elle détestait hier encore. Depuis les balcons où ils sont confinés, les Français comptent les entorses à la loi martiale et s’empressent de les dénoncer sur les réseaux sociaux voire plus haut. Ils sont si émoustillés par les harangues dont on les bombarde à longueur de journée qu’ils ne remarquent même pas le danger de cet entraînement.
Non, la France n’est pas en guerre. Pour sa sauvegarde en tant que peuple et en tant que démocratie, elle doit s’ôter cette idée de la tête. Elle est en situation de pandémie, une situation que les structures compétentes de l’Etat sont censées savoir affronter. Ce qui l’attaque n’est pas un adversaire humain, c’est une maladie. Lorsque la France était ravagée par la peste, on ne parlait pas de guerre, mais de fléau de Dieu. Lorsque la France entre concrètement en guerre contre quelqu’un, comme lorsqu’elle participa au bombardement de la Serbie ou de la Libye, le président ne va surtout pas dire au peuple qu’il est en guerre.

La guerre dont on parle aujourd’hui n’en est pas une… à moins qu’on ait oublié d’ajouter l’adjectif: guerre civile.

La transmissibilité de cette maladie est un levier de contrôle absolu de la population. S’il ne s’agissait que de notre vie, personne ne pourrait rien nous imposer. Mais par la contagion nous sommes liés par un réseau de responsabilités — et donc de culpabilités — enchaînées. En proclamant que le virus est l’ennemi, les citoyens sont tous des vecteurs potentiels de l’ennemi. Autrement dit, des collabos, et à ce titre potentiellement justiciables comme tels: avec rigueur et de manière expéditive. Par extension de la métaphore, la régulation de leurs conditions de vie et de travail peut dorénavant elle aussi être «militarisée». 1

C’est ainsi qu’avec la «déclaration de guerre» de M. Macron, le collimateur s’est subrepticement déplacé de la maladie vers ses vecteurs potentiels sans même qu’ils aient senti la pastille rouge du pointeur laser se poser sur leur front.
Pour en arriver là, il aura fallu les nouvelles dantesques de Chine, puis ce brusque saut de cavalier vers l’Iran et l’Italie à nos portes. L’Italie où la maladie se déchaîne… avant tout sur ceux qui, hélas, étaient d’emblée les plus exposés 2. Il aura fallu, dès le départ, une surenchère de dramatisation médiatique, souvent inconsciente. Par exemple, le simple fait de parler initialement du Coronavirus au lieu d’un coronavirus, membre d’une famille étudiée depuis les années 1960 et comprenant aussi bien le SARS de 2003 que des «types de coronavirus bénins», naturellement hébergés par l’homme.

En France, le jour où la guerre est officiellement déclarée (16 mars), le COVID_19 a officiellement fait 148 morts sur 6645 cas confirmés. C’est grave et préoccupant, mais on est loin, comme l’explique le Pr Didier Raoult, du pic de mortalité saisonnière associée aux infections virales de 2017 qui avait fait plus de 10 000 morts (et qui correspondrait, pour un même taux de mortalité déclaré de 2,2%, à quelque 500 000 contaminés).
Devoir de pessimisme, congé de la raison

«Certes», nous dit-on, «mais attendez de voir!» En effet, nous ne savons rien de ce qu’il arrivera demain. Les courbes de progression du virus peuvent frôler la verticale, il peut soudain muter et tuer 60% des contaminés comme le H5N1. Tout peut arriver — y compris un dégonflement de la menace comme ce fut le cas avec H1N1. Mais on a comme l’impression que personne n’a envie d’entendre les hypothèses intermédiaires. Seule l’option du pire a pignon sur rue, car l’incertitude en matière de santé publique ne profite qu’aux pessimistes. Ce devoir de pessimisme, c’est l’avantage stratégique d’une épidémie en termes de contrôle des masses. On n’en voudra à personne d’en avoir fait trop; on lynchera celui qui sera suspecté de n’en avoir pas fait assez.3

C’est une véritable crémaillère vers la dictature, un mur de confinement auquel chacun, depuis le simple pékin psychosé jusqu’au ministre qui ne peut «faire moins» que ne lui enjoignent les médias, ajoute de bon cœur sa petite brique — tout en se privant d’une part de raison et de libre arbitre.

Si l’État français se considérait réellement en guerre avec le virus, il réquisitionnerait des usines pour fabriquer des masques au lieu de bloquer celles qui peuvent en procurer rapidement 4. Il mettrait immédiatement à profit les résultats encourageants de la chloroquine 5 plutôt que de les noyer dans des débats cauteleux. Il desserrerait l’étau psychologique dévastateur que représente le confinement à domicile, mesure carcérale qui génère déjà des conflits graves et des effondrements psychologiques. La résistance morale de la population est un facteur clef de toutes les guerres, autant que les forces armées, et c’est ce facteur dont les mesures extrêmes sont en train de priver le pays.

L’état de guerre, c’est l’abolition de la vie parlementaire et des libertés, le gouvernement par décret-loi, le droit d’ingérence du pouvoir dans toutes les sphères de la vie privée et le monopole de l’État et de ses relais sur les fake news. C’est sans doute à quoi M. Macron rêvait de parvenir — et que le virus lui a offert sur un plateau. Reste à savoir combien de temps la peur, chez les Français, fera passer la pilule de l’oppression.

  1. Ainsi, la nuit du 20 au 21 mars, le Sénat a pris des mesures d’exception à vocation sanitaire impliquant des modifications du droit du travail qui seront non temporaires. En outre ces mesures permettront au parlement de légiférer sans contrôle pour sauver l’économie. 
  2. Voir les statistiques de l’Institut de santé publique italien du 17 mars. 
  3. On a beaucoup reproché à Roselyne Bachelot d’avoir accepté un très important stock de vaccins et de masques. Aujourd’hui les journalistes la réhabilitent en disant qu’on ne peut jamais en faire trop, justifiant ainsi les mesures les plus draconiennes! Forts de l’idée que l’épidémie progresse en France parce que M. Macron n’en n’aurait pas assez fait au début, les médias nous martèlent qu’il faut désormais accepter les mesures les plus contraignantes, même pour longtemps. 
  4. On apprend en dernière minute que LVMH va «se mobiliser» pour produire les masques dont la France a besoin. Quel Etat attend le geste de bonne volonté d’une multinationale pour se procurer un article d’importance vitale? 
  5. Essai clinique mené par le Pr Raoult sur 24 patients. «Au bout de six jours de traitement au Plaquénil (le nom commercial de la molécule, ndlr), 75% des porteurs ont une charge virale négative.» Les États-Unis et la Chine ont immédiatement compris l’intérêt de cette molécule. 

dimanche 29 mars 2020

PRIÈRE POUR LE PERSONNEL SOIGNANT qui lutte contre Coronavirus


Prière en français  venue d'Ukraine ( source) pour les membres du corps médical qui luttent avec abnégation et infatigablement contre la propagation de la contagion et sauvent les vies humaines ». La demande à introduire dans l’ecténie est la suivante :
« Maître Ami des hommes, tourne Ton regard sur l’exploit sacrificiel de nos médecins, envoie-leur une santé inébranlable, la force et la fermeté de l’esprit, la sagesse dans l’accomplissement de leurs labeurs pour le bien de notre peuple, et procède par eux à la guérison de Tes serviteurs souffrants, nous Te prions avec instance, écoute-nous promptement et aie pitié de nous ! »

NOSTALGIE DES OFFICES MONASTIQUES

vendredi 27 mars 2020

SI NOUS N'AVONS PAS PÂQUES DANS L'ÉGLISE…

   Sur la pandémie


Parole de réconfort par le starets Zacharie

(P. Zacharias, disciple du saint Starets Sophrony, du monastère patriarcal et stavropégique de Saint-Jean-Baptiste, Tolleshunt Knights de Maldon, Essex, Angleterre.)

  sur le site du monastère de Tikhon de Zadonsk 

« […] S'ils nous demandent d'arrêter nos offices religieux, abandonnons et bénissons simplement la Providence de Dieu. D'ailleurs, cela nous rappelle une vieille tradition que les Pères avaient en Palestine : au Grand Carême, le dimanche des laitages, après le pardon mutuel, ils partaient dans le désert pendant quarante jours sans liturgie; ils ne continuaient que le jeûne et la prière afin de se préparer et revenir le dimanche des Rameaux pour célébrer d'une manière pieuse la Passion et la Résurrection du Seigneur. 

Et ainsi, nos circonstances actuelles nous obligent à revivre ce qui existait jadis au sein de l'Église. C'est-à-dire qu'ils nous forcent à vivre une vie plus hésychaste, avec plus de prière, de sorte que soit compensé le manque de la Divine Liturgie et nous prépare à célébrer avec plus de désir et d'inspiration la Passion et la Résurrection du Seigneur Jésus. Ainsi, nous transformerons ce fléau en triomphe de l'hésychasme. 

En tout cas, tout ce que Dieu permet dans notre vie ressort de sa bonté pour le bien-être de l'homme, car Il ne veut jamais que sa créature soit blessée de quelque façon que ce soit. Certes, si nous sommes privés de la Divine Liturgie pendant une plus longue période de temps, nous pouvons le supporter. 
Que recevons-nous dans la liturgie ? Nous participons au Corps et au Sang de Christ, qui sont remplis de Sa grâce. C'est un grand honneur et un grand avantage pour nous, mais nous recevons également la grâce de Dieu de bien d'autres façons. Lorsque nous pratiquons la prière hésychaste, nous demeurons dans la Présence de Dieu avec l'esprit dans le cœur invoquant le Saint Nom du Christ. Le Nom Divin nous apporte la grâce du Christ car il est inséparable de sa personne et nous conduit dans sa présence. Cette Présence du Christ qui nous purifie, nous purifie de nos transgressions et de nos péchés, elle renouvelle et illumine notre cœur afin que l'image de Dieu notre Sauveur, le Christ, puisse s'y former.

 Si nous n'avons pas Pâques dans l'Église, souvenons-nous que tout contact avec le Christ est Pâques. Nous recevons la grâce dans la Divine Liturgie parce que le Seigneur Jésus y est présent, Il accomplit la Sainte Cène et Il est Celui qui est donné aux fidèles. Cependant, lorsque nous invoquons Son Nom, nous entrons dans la même Présence du Christ et recevons la même grâce. Par conséquent, si nous sommes privés de la liturgie, nous avons toujours son nom, nous ne sommes pas privés du Seigneur. De plus, nous avons aussi sa parole, en particulier son évangile. Si sa parole demeure continuellement dans notre cœur, si nous l'étudions et la prions, si elle devient notre langue avec laquelle nous parlons à Dieu comme il nous a parlé, alors nous aurons à nouveau la grâce du Seigneur. Car ses paroles sont des paroles de vie éternelle (Jean 6:68), et le même mystère est accompli, nous recevons sa grâce et nous sommes sanctifiés. De plus, chaque fois que nous montrons de la bonté à nos frères, le Seigneur l’agrée, il considère que nous l'avons fait en son nom et il nous récompense. Nous faisons preuve de bonté envers nos frères et le Seigneur nous récompense de sa grâce. C'est une autre façon dont nous pouvons vivre dans la Présence du Seigneur. 

Nous pouvons avoir la grâce du Seigneur par le jeûne, l'aumône et chaque bonne action. Ainsi, si nous sommes contraints d'éviter de nous rassembler dans l'Église, nous pouvons aussi être unis en esprit dans ces saintes vertus qui sont connues au sein du Corps du Christ, la sainte Église, et qui préservent l'unité des fidèles avec le Christ et avec les autres membres de son corps. Tout ce que nous faisons pour Dieu est une liturgie, car cela sert à notre salut. La liturgie est le grand événement de la vie de l'Église, où les fidèles ont la possibilité d'échanger leur petite vie avec la vie illimitée de Dieu. Cependant, la puissance de cet événement dépend de la préparation que nous effectuons avant, à travers toutes les choses que nous avons mentionnées, à travers la prière, les bonnes actions, le jeûne, l'amour du prochain, le repentir. 

 Par conséquent, mes chers frères, il n'est pas nécessaire de faire des déclarations héroïques contre le gouvernement pour les mesures prophylactiques qu'il prend pour le bien de tous. Nous ne devons pas non plus désespérer, mais seulement rechercher sagement les moyens de ne pas perdre notre communication vivante avec la Personne du Christ. Rien ne peut nous nuire, nous devons simplement être patients pendant un certain temps et Dieu verra notre patience, enlèvera chaque obstacle, chaque tentation et nous verrons à nouveau l'aube des jours joyeux, et nous célébrerons notre espoir et notre amour communs que nous avons en Jésus-Christ. » (version en français par Maxime Martinez de la source)

mercredi 25 mars 2020

On ne peut que conseiller à ce gouvernement de se confiner totalement et définitivement… AILLEURS ! et le plus loin possible pour ne plus nuire à notre pays !

sur le site Hashtable


Confinement : forcément, ça va bien se passer

Tout ce qui pouvait aller mal est donc allé mal, et de mal en pis. 
On l’a vu, on l’a lu, on l’a maintenant compris : le stock stratégique de masques et de protections diverses qui s’était constitué après la crise dégonflée du H1N1 a été progressivement éparpillé, délité et oublié depuis pour ne plus laisser qu’un goût de trop peu dans le gosier sec (et coronaviré) de nos équipes soignantes. 
La suite, si elle est logique, est affligeante et tout à fait en rapport avec la nullité chimiquement pure de notre gouvernement et des clowns qui le composent : comme nous n’avons pas plus de masques que de protections, que les tests semblent hors d’atteinte au commun des mortels occidentaux (les Asiatiques savent faire mais c’est apparemment un secret ancestral bien gardé), comme nous avons encore moins de stratégie claire et comme tout semble avoir été scripté par Sibeth N’Diaye pour une série Netflix de superhéros adolescents en moule-burnes roses, ce qui devait arriver arriva : le gouvernement se retranche derrière la seule option qui lui permette un affichage de fermeté en carton, à savoir le confinement total. 


Magie de la pensée macronienne toute en dentelle de subtilités et de paradoxes amoureusement imbriqués les uns dans les autres, ce confinement qui n’a jamais reçu ce nom n’a d’ailleurs été total que de façon très partielle (« en même temps ») et, à mesure que sa totalité devenait moins partielle, a entraîné quelques désagréments de plus en plus gênants pour nos gouvernants décidément pas totalement au clair avec ce qu’il convient de faire. 
Car après avoir exhorté tout le monde à rentrer chez soi vite fait et à se déclarer en chômage technique, notre fine équipe gouvernementale s’est très progressivement rendu compte que finalement, à sa plus grande surprise, le pays ne tourne pas grâce aux intermittents du spectacle, aux troubadours télévisés, aux syndicalistes merguezophages et autres pousseurs de cerfas compulsifs qui semblent composer l’intégralité de leur public : zut alors, il semble que les récoltes et les productions ne se font pas sans agriculteurs, les camions ne se conduisent pas sans chauffeur, les étals ne se remplissent pas en toute autonomie et que tout ceci nécessite pleins de bras, de jambes et de têtes qu’on vient pourtant de congédier en espérant que ça suffirait à camoufler la totale impéritie du gouvernement.
Pire encore, l’Occupant Intérieur commence maintenant à voir les sources de financement de ses petites sauteries se tarir rapidement. La TVA, assise sur des ventes effectives, ne rentre pas (et pour cause, à l’exception du popcorn et du PQ, les ventes s’effondrent). Les cotisations ne rentrent pas plus, tout ce petit monde étant sagement à l’arrêt. 
Ça ne va pas pouvoir le faire : si la République aime vivre avec l’argent des autres et celui des générations futures, la réalité, elle, est un restaurant où on trouve à boire et à manger mais qui ne fait jamais crédit, même pas en rêve, même pas pour une minute. Les bêtises se payent cash, immédiatement.
Autrement dit, l’économie est en train de s’effondrer de tous les côtés. 
Or, quand on est nul en période normale, il semble illusoire de devenir soudainement compétent dans des situations aussi inédites que tendues. En plus, si c’est seulement un peu plus compliqué pour nos parasites, ça devient franchement dur pour les entreprises, les classes moyennes et ceux dont la subsistance au quotidien dépend étroitement de la vie économique normale du pays. 
Quant aux classes les plus modestes, l’enfer s’installe très vite. 
C’est d’autant plus visible dans ces cités qu’on qualifiait jusqu’alors de sensibleset qui deviennent maintenant des quartiers populaires, ce dernier adjectif camouflant laborieusement l’état de déliquescence avancé de ces zones où la République n’est même plus une vague notion. 
Avec l’arrêt de toutes les activités, les tensions y atteignent de nouveaux sommets, au point que la presse ne puisse camoufler le phénomène. Les articles se multiplient qui ne font aucun doute sur l’explosivité de la situation
En somme, alors que le « drôle de confinement » français n’est en place que depuis cinq jours, on comprend qu’il sera difficile de tenir une semaine de plus. On a alors bien du mal à imaginer prolonger au-delà jusque fin avril (vue l’allure des chiffres de contamination et de décès – tant en France qu’en Italie ou en Espagne) avec ce niveau de nervosité dans ces quartiers, dans les forces de l’ordre et au gouvernement. 
En outre, un autre problème se pose au gouvernement : si le confinement semblait « la » solution idéale pour camoufler sa nullité, rien n’a été indiqué pour expliquer comment et quand en sortir ou sur quels critères il comptait le faire. 


Autrement dit, sanitairement, même si cette solution était la seule d’un gouvernement sans aucun plan, sans stock, sans courage et sans vergogne, elle ne résoudra pas grand-chose : décidé trop tard, de façon trop vague, encadré n’importe comment, ce confinement n’apportera très probablement pas le répit attendu par le système de soins français comme l’indiquent bien malheureusement les courbes de l’Espagne et de l’Italie. 
Économiquement, c’est déjà la catastrophe, et il ne fait aucun doute qu’elle va s’aggraver chaque jour.
Enfin, il semble que cette non-solution va aussi provoquer son lot de problèmes sociologiques et politiques, rendant ce confinement impossible à tenir. 
Ce gouvernement, qui a amplement démontré sa totale incompétence de bout en bout tant à gérer les affaires de la France en temps normal qu’en temps agité (Gilets Jaunes), se montre évidemment parfaitement incompétent et maintenant directement criminel dans ses agissements en temps de crise. 
Et si c’est logique, attendu même, cela reste toujours aussi douloureux pour un pays dont l’Etat obèse ponctionne largement plus de la moitié des richesses produites. 
Les temps sont vraiment durs : maintenant, pour 1000 milliards d’euros par an, t’as plus rien.

L'hydroxychloroquine… et le professeur Raoult


Pr Didier Raoult, Directeur de l'IHU Méditerranée Infection

mardi 24 mars 2020

LES CRÉTINS ACADÉMIQUES au pouvoir… des criminels !

sur le blog de Claude : Prière d’intercession pendant l’épidémie de Coronavirus

Prière d’intercession pendant l’épidémie de Coronavirus



(Cet office se fait en l’absence de prêtre, un membre de la famille faisant office de lecteur, devant le coin d’icônes)

« Quelqu'un parmi vous est-il dans la souffrance ? Qu'il prie. Quelqu'un est-il dans la joie ? Qu'il chante des cantiques. Quelqu'un parmi vous est-il malade ? Qu'il appelle les anciens de l'Église, et que les anciens prient pour lui, en l'oignant d'huile au nom du Seigneur ; la prière de la foi sauvera le malade, et le Seigneur le relèvera ; et s'il a commis des péchés, il lui sera pardonné. Confessez donc vos péchés les uns aux autres, et priez les uns pour les autres, afin que vous soyez guéris. La prière fervente du juste a une grande efficace. » (Jacques 5 :13-16)


Tous : Ô Dieu, purifie-moi, pécheur, et aie pitié de moi ! (3 fois)

Lecteur : Par les prières de nos saints Pères, Seigneur Jésus-Christ notre Dieu, aie pitié de nous.

Tous : Saint Dieu, Saint Fort, Saint Immortel, aie pitié de nous. (3 fois)
Gloire au Père, et au Fils et au Saint-Esprit, et maintenant et toujours, et dans les siècles des siècles. Amen.

Très Sainte Trinité, aie pitié de nous. Seigneur, purifie-nous de nos péchés. Maître, pardonne nos iniquités. Saint, visite et guéris nos infirmités, à cause de Ton Nom.

Kyrie eleison ! Kyrie eleison ! Kyrie eleison !

Gloire au Père, et au Fils et au Saint-Esprit, et maintenant et toujours, et dans les siècles des siècles. Amen.

Notre Père Qui es aux cieux, que Ton Nom soit sanctifié. Que Ton règne vienne. Que Ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Donne-nous aujourd'hui notre pain substantiel. Pardonne-nous nos offenses, comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés; et ne nous soumets pas à la tentation, mais nous délivre-nous du Malin.

Lecteur : Par les prières de nos saints Pères, Seigneur Jésus-Christ notre Dieu, aie pitié de nous.

Tous : Amen. Kyrie eleison ! (12 fois)

Gloire au Père, et au Fils et au Saint-Esprit, et maintenant et toujours, et dans les siècles des siècles. Amen.

Venez, adorons notre Roi Dieu !
Venez, adorons et prosternons-nous devant le Christ notre Roi et notre Dieu !
Venez, adorons et prosternons-nous devant le Christ Lui-même, notre Roi et notre Dieu !

Tropaire (ton 4)
Toi seul peux nous aider, ô Christ ! Visite Tes serviteurs qui souffrent ! Délivre-les de la maladie et de l'affliction ! Ô Ami de l'homme, relève-les pour qu'ils chantent Ta louange, par les prières de la Génitrice de Dieu.

Gloire au Père, et au Fils et au Saint-Esprit, et maintenant et toujours, et dans les siècles des siècles. Amen.

Kondakion (ton 2)

O Sauveur, Tu as guéri le paralytique que l’on T’amena ! Tu relevas la belle-mère de Pierre de ses infirmités ! Aie pitié de Tes serviteurs ! Guéris leurs maladies et pardonne tous leurs péchés ! Tu supportas nos afflictions, ô Seigneur tout-puissant. Tu portas toutes nos peines, ô Ami de l'homme !

Ecténie ardente

Lecteur : Aie pitié de nous, ô Dieu, selon Ta grande bonté, nous t’en prions écoute et prends pitié.

Tous : Kyrie eleison (3 fois)

Lecteur : Nous prions à nouveau pour notre Métropolite N…, notre Archevêque …, les prêtres, les diacres et tous les autres membres du clergé, ainsi que tous nos frères en Christ.

Tous : Kyrie eleison. (3 fois)

Lecteur : Nous prions à nouveau pour [le président/ le souverain] de notre pays, pour toutes les autorités civiles et pour les forces armées.

Tous : Kyrie eleison (3 fois)

Lecteur : Nous prions à nouveau pour la miséricorde, la vie, la paix, la santé, le salut, la visitation et le pardon et la rémission des péchés pour les serviteurs de Dieu (noms de ceux pour qui nous souhaitons prier), qui sont sous la menace imminente du Coronavirus, pour ceux qui souffrent et pour ceux qui se remettent de ce malheur.

Tous : Kyrie eleison (3 fois)

Lecteur : Nous prions à nouveau pour qu'Il protège cette maison, cette ville et chaque ville
et la campagne du Coronavirus, de la peste, du tremblement de terre, de l'inondation, de l'incendie, de l'invasion des ennemis, et de la guerre civile ; et que notre Dieu bon détourne
loin de nous toute la colère qui s'est levée contre nous, et nous délivre-nous de tout son juste châtiment qui nous est imposé, et qu’il ait pitié de nous.

Tous : Kyrie eleison (3 fois)

Lecteur : Nous prions à nouveau pour que le Seigneur Dieu écoute la voix de la prière
de nous pécheurs, et qu’il ait pitié de nous.

Tous : Kyrie eleison ! (3 fois)

Lecteur : Par les prières de nos saints Pères, Seigneur Jésus-Christ notre Dieu, aie  pitié de nous.

Tous : Amen.

Lecteur : Prions le Seigneur.

Tous : Kyrie eleison.

Lecteur : O Dieu tout-puissant, Seigneur du Ciel et de la terre, et de toute la création visible et invisible, dans Ta bonté ineffable, regarde-nous, Ton peuple réuni en Ton Saint Nom. Sois notre aide et notre défenseur en ce jour d'affliction. Tu connais notre faiblesse. Tu entends notre cri de repentance et la contrition de notre cœur. Ô Seigneur ami de l’homme, délivre-nous de la menace imminente du Coronavirus. Envoie Ton ange pour veiller sur nous et nous protéger. Accorde la santé et le rétablissement à ceux qui souffrent de ce virus. Guide les mains des médecins et des infirmières, et préserve ceux qui sont en bonne santé afin que nous puissions continuer à servir nos frères et sœurs qui souffrent dans la paix, afin qu'ensemble nous puissions glorifier Ton très honorable et majestueux Nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit, maintenant et toujours et dans les siècles des siècles.

Tous : Amen.

Tous : Gloire au Père, et au Fils et au Saint-Esprit, et maintenant et toujours et dans des siècles des siècles . Amen. Kyrie eleison, Kyrie eleison, Kyrie eleison !  Bénis-nous Seigneur !

Lecteur : Par les prières de nos saints Pères, par les prières de la  Très Sainte Génitrice de Dieu et toujours Vierge Marie, par la puissance de la précieuse et vivifiante Croix, par la protection des honorables Puissances Incorporelles, par les prières du saint et glorieux prophète, précurseur et baptiste Jean, par les prières des saints apôtres, glorieux et dignes de louange, par les prières de tous les saints qui se sont manifestés en Amérique du Nord [ou indiquez votre pays…], par les prières de tous les Médecins anargyres, des saints (Noms) que nous commémorons aujourd'hui, des saints et justes Ancêtres de Dieu Joachim et
Anne, et de tous les Saints, Seigneur Jésus-Christ notre Dieu, aie pitié de nous et sauve-nous.

Tous : Amen.

(Les membres de la famille viennent vénérer la précieuse croix et les icônes de notre coin d’icônes)

Lecteur : Par les prières de nos saints Pères, Seigneur Jésus-Christ notre Dieu, aie
pitié de nous et sauve-nous.

Tous : Amen.   Kyrie eleison ! Kyrie eleison ! Kyrie eleison !

(Version française Claude Lopez-Ginisty
d’après la version de l’archidiocèse de Pensylvanie occidentale)

lundi 23 mars 2020

PARACLÈSE À ST NICÉPHORE LE LÉPREUX


texte en grec de la Paraklisis
ICI (pdf en bas de page)



Παρακλητικός Κανών εις τον Όσιον Νικηφόρον τον λεπρόν



Τον παρακάτω Παράκλητικό Κανόνα, τον παρουσιάζουμε κυρίως για μελέτη και όχι για λειτουργική χρήση αφού δεν γνωρίζουμε αν είναι εγκεκριμένος ή όχι. Όποιος αναγνώστης μπορεί να βοηθήσει σε αυτό, μην διστάσει να επικοινωνήσε ιμαζί μας....


Τῌ Δ´ ΤΟΥ ΜΗΝΟΣ ΙΑΝΟΥΑΡΙΟΥ

Μνήμη τοῦ Ὁσίου καὶ θεοφόρου Πατρὸς ἡμῶν Νικηφόρου τοῦ λεπροῦ, τοῦ ἐν Χίῳ ἐπ᾿ ἐσχάτων τῇ καρτερίᾳ ἀθλήσαντος καὶ ἐν ἀσκήσει διαπρέψαντος.

Εὐλογήσαντος τοῦ ἱερέως, τὸ Κύριε εἰσάκουσον, μεθ’ ὃ τὸ Θεὸς Κύριος ὡς συνήθως καὶ τὰ ἑξῆς τροπάρια.

Ἧχος δ΄. Ὁ Ὑψωθεὶς ἐν τῷ Σταυρῷ.
Τῆς καρτερίας τὸν σεπτὸν ἀθληφόρον, τὸν συννοσήσαντα λεπροῖς Νικηφόρον, πνευματικαῖς ὑμνήσωμεν ᾠδαῖς οἱ πιστοί, ὅτι θεῖον ἐγκαλλώπισμα ἐν ἐσχάτοις τοῖς χρόνοις, οὗτος ἀναδέδεικται, καὶ κλέος μοναζόντων, καὶ τῶν Ὁσίων σύσκηνος ὁμοῦ, καὶ τῶν νοσούντων ὑπέρμαχος ἄληκτος.

Δόξα. Ἐν σοὶ πάτερ ἀκριβῶς.

Καὶ νῦν. Θεοτοκίον.
Οὐ σιωπήσωμεν ποτὲ Θεοτόκε, τὰς δυναστείας σου λαλεῖν οἱ ἀνάξιοι, εἰ μὴ γὰρ σὺ προΐστασο πρεσβεύουσα, τίς ὑμᾶς ἐρρύσατο ἐκ τοσούτων κινδύνων, τίς δὲ διεφύλαξεν ἕως νῦν ἐλευθέρους; οὐκ ἀποστῶμεν Δέσποινα ἐκ σοῦ· σοὺς γὰρ δούλους σώζεις ἀεὶ ἐκ παντοίων δεινῶν.

Ὁ Ν΄ Ψαλμὸς καὶ ὁ κανών, οὗ ἡ ἀκροστιχίς:

ΝΙΚΗΝ ΦΕΡΕΙΣ, ΟΣΙΕ, ΤΗΝ ΝΙΚΗΣΑΣΑ ΚΟΣΜΟΝ.

Στίχος: Ὅσιε τοῦ Θεοῦ, πρέσβευε ὑπὲρ ἡμῶν.

ᾨδὴ α΄. Ἦχος πλ. δ΄. Ὑγρὰν διοδεύσας.
Νοσήσας ἐν σώματι ἀθλητά, ὑγιὴς εὑρέθης, τὴν καρδίαν ὡς καὶ τὸν νοῦν, ὅτι ἀπὸ λέπρας ἁμαρτίας, μοναστικοῖς ἐκαθάρθης παλαίσμασιν.

Ἰάσεις μὴ παύσῃ παντοδαπάς, παρέχειν ἀσμένως, τοῖς προστρέχουσιν εὐλαβῶς, τῇ σορῷ τῶν θείων σου λειψάνων, καὶ ἀνιάτως νοσοῦσιν πανόλβιε.

Καλλίμορφος ὤφθης τῇ σῇ ψυχῇ, ὅτι ταύτην κόσμῳ, κατελάμπρυνας ἀρετῶν, ὅθεν ὑπὲρ κόσμου τὸν Νυμφίον, τὸν ὡραιότατον κάλλει ἱκέτευε.

Θεοτοκίον.
Ἡδύοινος ἄμπελος Ἀγαθή, ὑπάρχεις καρδίας, ἡ εὐφραίνουσα μυστικῶς, πέπειρον ἡ φέρουσα τὸν βότρυν, οὗ γλυκασμὸν σοῖς ἱκέταις κατάπεμψον.

ᾨδὴ γ΄. Οὐρανίας ἀψίδος.
Νικηφόρος ἐδείχθης, ἐν τῷ σφοδρῷ Ὅσιε, μετὰ τοῦ βελίαρ πολέμῳ, ὅτε ἐπάταξας, τῇ ταπεινώσει σου, τὰς μηχανὰς τῶν δαιμόνων, καὶ τὸν ἀμαράντινον, εἴληφας στέφανον.

Φθίσει τῶν ὀφθαλμῶν σου, πνευματικὰ ἤνοιξας, ὅμματα πρὸς θέαν ἀκτίστου, φωτὸς τρισόλβιε, διὸ αἰτοῦμέν σε, φώτισον φέγγει ἀκτίστῳ, τῷ σὲ καταυγάσαντι, τοὺς ἀνυμνοῦντάς σε.

Εὐμενείας ἐνθέου, παρὰ Χριστοῦ ἔτυχας, καίπερ ἐν τῷ σώματι πόνων, πλῆθος ὑπήνεγκας, Θεοῦ γὰρ δύναμις, ἐτελειώθη παμμάκαρ, Νικηφόρε Ὅσιε, ἐν ἀσθενείᾳ σου.

Θεοτοκίον
Ῥῶσιν δίδου Παρθένε, ψυχῆς καὶ τοῦ σώματος, πᾶσι τοῖς πιστοῖς Νικηφόρου, εὐχαῖς δεόμεθα· οὐδὲν ἀδύνατον, ἐν σοὶ Ἁγνὴ Θεοτόκε, ὅτι ἐν τῷ θέλειν σε, ἅμα τὸ γίγνεσθαι.

Διάσωσον, ἀπὸ τῆς λέπρας τρισμάκαρ τῆς ἁμαρτίας, Νικηφόρε καὶ τῶν ἀλγίστων πόνων τοῦ σώματος, τοὺς ὕμνον προσάγοντάς σοι θεόφρον.

Ἐπίβλεψον, ἐν εὐμενείᾳ Πανύμνητε Θεοτόκε, ἐπὶ τὴν ἐμὴν χαλεπὴν τοῦ σώματος κάκωσιν, καὶ ἴασαι τῆς ψυχῆς μου τὸ ἄλγος.

Αἴτησις καὶ τὸ Κάθισμα.

Ἦχος β΄. Τὰ ἄνω ζητῶν.
Φλογμὸν τῶν παθῶν, πρεσβείᾳ σου ἀπόσβεσον, καὶ νόσους πικράς, θαυματουργῶς θεράπευσον, Νικηφόρε Ὅσιε, ὁ πιστὸς λαὸς ἀνακράζει σοι, ὅτι ἐκ σοῦ προσμένει ταχινήν, βοήθειαν πάτερ καὶ ἀντίληψιν.

ᾨδὴ δ΄. Εἰσακήκοα Κύριε.
Ἐξαπόστειλον Ὅσιε, δύναμιν ἐξ ὕψους τοῖς δεομένοις σου, ὡς ἂν νίκας κατορθώσωμεν, κατὰ τῆς μανίας τοῦ ἀλάστορος.

Ἰταμὸν ἀντικείμενον, ἔχθραν καθ’ ἡμῶν πάτερ τὸν φερόμενον, τοὺς τιμῶντάς σε ἀξίωσον, λίθῳ καταλεῦσαι τῷ τῆς πίστεως.

Σαρκοφθόρα νοσήματα, ἀπ’ ἐμοῦ ἀπέλασον πάτερ κλίνης με, ἐξεγείρων ἀρρωστίας μου, καὶ στρωμνῆς μου ἅγιε κακώσεως.

Θεοτοκίον.
Ὀφθαλμοὺς τῆς καρδίας μου, ἄνοιξον φωτὶ τῷ ἐκ σοῦ πηγάσαντι, φαεσφόρε Ἀειπάρθενε, ὅπως κατοπτεύσω φῶς τὸ ἄϋλον.

ᾨδὴ ε΄. Φώτισον ἡμᾶς.
Σῆψιν τῶν μελῶν, τῶν ἐν γῇ καὶ τούτων νέκρωσιν, καθὰ κελεύει Παῦλος ὁ τῶν ἐθνῶν, ὦ Νικηφόρε πρεσβείαις σου κατορθώσαιμεν.

Ἴαμα ψυχῶν, καὶ σωμάτων τὰ σὰ λείψανα, τὰ ἱερὰ ὑπάρχουσιν ἀληθῶς, δι’ ὧν θεράπευε ἅγιε τοὺς ἱκέτας σου.

Ἔξω τῶν θυρῶν, οἰκτιρμῶν Χριστοῦ ἱστάμενος, καὶ καρτερίᾳ κρούων πάτερ ζητῶ, ἵνα ἀνοίξῃς μοι ταύτας κλείθρῳ πρεσβείας σου.

Θεοτοκίον.
Τέθριππον Ἁγνή, ὁδηγεῖσαι καταξίωσον, ἐξ ἀρετῶν τεσσάρων τὸν νοῦν πιστῶν, ἐγκρατείας προσευχῆς ἀγάπης πίστεως.

ᾨδὴ στ΄. Τὴν δέησιν.
Ἠσθένησα, ἀνιάτως ὅσιε, ἀπὸ φαύλης ἀρρωστίας καὶ νόσου, φέρων πταισμάτων τὰ στίγματα ὅλως, ἐν τῇ σαρκί μου καὶ οὕτως σοῦ δέομαι, δός μοι ἀντίδοτον ζωῆς, ἐκπηγάζον ἐκ θείων λειψάνων σου.

Νεόφυτον, ἐφυτεύθης ἅγιε, ἄνθος πάτερ τὸ μυρίπνοον κήπῳ, τοῦ Παραδείσου ὀσμὴν ὅθεν πέμψον, καὶ τὴν λεπτὴν εὐωδίαν τοῦ Πνεύματος, τοῖς ἐν δυσώδει τῶν παθῶν, καθημένοις βορβόρῳ, πανόλβιε.

Νηφάλιον, σεαυτὸν ἐφύλαξας, ὑπομείνας πολυώδυνον νόσον, ἐν ᾧ γὰρ πέπονθας δύνασαι πάτερ, ὡς συμπαθὴς βοηθῆσαι τοῖς πάσχουσιν, διὸ ἐπάκουσον ἡμῶν, αἰτουμένων ἐκ σοῦ τὴν ἀντίληψιν.

Θεοτοκίον.
Ἱμάτιον, τῆς ψυχῆς ἐσπίλωσα, ἀπὸ ῥύπου ἁμαρτίας τὸ σῶμα, καὶ σοὶ κραυγάζω ἐκ βάθους καρδίας, Ἁγνὴ Παρθένε ταχέως μὲ κάθαρον, ὅπως εἰσέλθω οὖν κἀγώ, εἰς Νυμφῶνα Οὐράνιον Δέσποινα.

Διάσωσον, ἀπὸ τῆς λέπρας τρισμάκαρ τῆς ἁμαρτίας, Νικηφόρε καὶ τῶν ἀλγίστων πόνων τοῦ σώματος, τοὺς ὕμνον προσάγοντάς σοι θεόφρον.

Ἄχραντε, ἡ διὰ λόγου τὸν Λόγον ἀνερμηνεύτως, ἐπ’ ἐσχάτων τῶν ἡμερῶν τεκοῦσα δυσώπησον, ὡς ἔχουσα μητρικὴν παρρησίαν.

Αἴτησις καὶ τὸ Κοντάκιον.

Ἦχος γ΄. Ἐπεφάνης σήμερον.
Νικηφόρε Ὅσιε, ὡς ὁ εὐγνώμων, τῶν λεπρῶν ὁ δέκατος, τῷ σὲ τιμήσαντι καλῶς, ἐν παρρησίᾳ παρίστασαι, διὸ σὲ πάντες ἀξίως γεραίρομεν.

Προκείμενον καὶ στίχος τῶν Ὁσίων.

Εὐαγγέλιον: ΙΒ΄ Λουκᾶ (Δέκα λεπρῶν).

Δόξα.
Ταῖς τοῦ Σοῦ Ὁσίου, πρεσβείαις Ἐλεῆμον, ἐξάλειψον τὰ πλήθη, τῶν ἐμῶν ἐγκλημάτων.

Καὶ νῦν.
Ταῖς τῆς Θεοτόκου, πρεσβείαις Ἐλεῆμον, ἐξάλειψον τὰ πλήθη, τῶν ἐμῶν ἐγκλημάτων.

Στίχος. Ἐλέησόν με ὁ Θεὸς κατὰ τὸ μέγα ἔλεός Σου, καὶ κατὰ τὸ πλῆθος τῶν οἰκτιρμῶν Σου ἐξάλειψον τὸ ἀνόμημά μου.

Εἶτα τὸ παρὸν τροπάριον.

Ἦχος πλ. β΄. Ὅλην ἀποθέμενοι.
Νίκης τὸν φερώνυμον, ἀνευφημήσωμεν πάντες, τῶν λεπρῶν τὸ καύχημα, τούτων δὲ ὑπόδειγμα ὡραιότατον, προσευχῆς ἀνθρωπον, μοναστῶν τὸν τύπον, ἐραστὴν τῆς ταπεινώσεως, καὶ ἐγκρατείας τε, καὶ ὑπομονῆς καὶ τῆς πίστεως, τὸν ὡς ἀστέρα λάμποντα, ἀγλαοφανῶς στερεώματι, τῷ ἐπουρανίῳ, καὶ οὕτως Νικηφόρον τὸν λεπρόν, καθικετεύσωμεν· πρέσβευε, ὑπὲρ κόσμου Ὅσιε.

Σῶσον, ὁ Θεός, τὸν λαόν Σου.

Ἐλέει καὶ οἰκτιρμοῖς.

ᾨδὴ ζ ΄. Οἱ ἐκ τῆς Ἰουδαίας.
Κρυφηδὸν ἡγιάσθης, λάθρᾳ πάτερ βιώσας ὡς ἀληθὴς ἀσκητῶν, καὶ μοναζόντων τύπος καὶ πλοῦτον ἀρετῶν σου, εὐλαβῶς σὺ ἀπέκρυψας, ἀλλὰ πιστοῖς εὐκρινῶς, φανέρωσον σὴν χάριν.

Ἡδονὰς ἐν τῷ βίῳ, δυσαλγεῖς δ’ ἀπολαύσεις ἐγκαταλείψας σοφέ, καὶ ἄλγος προτιμήσας, τῆς λέπρας ἐν ὀδύνῃ, Παραδείσου ἀπήλαυσας, ἐν ᾧ βοήθει ἡμῖν, οἰκῆσαι Νικηφόρε.

Σηρικάρι καυχᾶται, ἐν Θεῷ οὗπερ γόνος ὑπῆρξας πάτερ λαμπρός, διὸ καὶ τῆς ὑγείας, τῶν τούτου οἰκητόρων, ἐπιμέλου ἑκάστοτε, ὡς εὐγενὴς ἀληθῶς, ὁσίων συμπολίτης.

Θεοτοκίον.
Ἀνακούφισον ὅλως, ἀπὸ θλίψεως πάσης ὀδυνομένην ψυχήν, τοῦ δούλου σου Πάρθένε, καὶ χάρισαί μοι Κόρη, εὐφροσύνην οὐράνιον, ἵνα Ἁγνὴ εὐσεβῶς, ὕμνοις σὲ μεγαλύνω.

ᾨδὴ η ΄. Τὸν Βασιλέα.
Σκόλοψ ἐδόθη, ἐν τῇ σαρκὶ Νικηφόρε, πολυστένακτος λέπρας ἡ νόσος, ἥν γενναιοφρόνως, ὑπήνεγκας θεόφρον.

Ἀδιαλείπτως, σὺν τοῖς ἐνδόξοις ἁγίοις, Ζωτικῷ καὶ Ἀνθίμῳ ἐν Χίῳ, πάτερ Νικηφόρε, εὔχου ὑπὲρ τοῦ κόσμου.

Νίπτρῳ πταισμάτων, τοῖς σοῖς εὐκάρποις δακρύοις, τὴν ψυχήν σου ἐλεύκανας πάτερ, ὅθεν μετανοίας, καρποὺς ποιεῖν με δεῖξον.

Κακοπαθείας, ἀπάλλαξόν με ἐν τάχει, καὶ δεινῆς ἀρρωστίας μὲ ῥῦσαι, τῇ συμπαθεστάτῃ, πρεσβείᾳ σου, Παρθένε.

ᾨδὴ θ ΄. Κυρίως Θεοτόκον.
Οἰμώγματος καὶ θρήνου, τοῦ ἐμοῦ ἀκούσας, ὑπὲρ ἐμοῦ ἱκετεύων μὴ παύσῃ Χριστῷ, ὅτι δειναῖς ἁμαρτίαις, πάτερ ἀπόλλυμαι.

Σαγήνῃ ἄγρευσόν με, τοῦ Χριστοῦ καὶ ῥῦσαι, ἐπαπειλοῦντός με κήτους ψυχήν μου σεμνέ, εἰς σωτηρίας ὀλκάδα, ἐπιβιβάσας με.

Μὴ παύσῃ Νικηφόρε, τῷ Χριστῷ πρεσβεύων, ὑπὲρ ἡμῶν τῶν ἐπαίνοις τιμώντων τὴν σήν, ἀσκητικὴν πολιτείαν, τὴν πολυζήλωτον.

Δόξα.
Ὀχλώδη ἀρρωστίαν, ἴασαι καὶ λέπραν, τῶν ἐφαμάρτων παθῶν μου πρεσβείαις ταῖς σαῖς, καὶ Παραδείσου τυχεῖν με, πάτερ ἀξίωσον.

Καὶ νῦν.
Νεφέλη φαεσφόρε, Μῆτερ τοῦ Σωτῆρος, ἀπὸ σκοταίας ἐρήμου ὁδήγει ἡμᾶς, εἰς τὴν Ἐδὲμ θεοπτίας, τοὺς σὲ γεραίροντας.

Ἄξιόν ἐστιν ὡς ἀληθῶς καὶ τὰ παρόντα μεγαλυνάρια.

Ὕμνοις μεγαλύνωμεν ἐκτενῶς, θεῖον Νικηφόρον, τὸν συμπάσχοντα τοῖς λεπροῖς, τὸν ἐν ταπεινώσει, καὶ ὅπλῳ μετανοίας, ἐκσπάσαντα δαιμόνων, τὰ μηχανήματα.

Λέπραν ὑπομείνας σωματικήν, ἐλυτρώθης πάτερ, τῇ ψυχῇ σου καὶ γοερῶς, ἐν ταῖς προσευχαῖς σου, θρηνήσας ἁμαρτίας, ἐν μετανοίᾳ εὗρες, χαρὰν οὐράνιον.

Νικηφόρε Ὅσιε ἀσκητά, μὴ ἐπιλανθάνου, παραλύτων πνευματικῶς, ἀλλ’ ἀπὸ τῆς κλίνης, ἀθλίας ὀκνηρίας, καὶ φαύλης ἁμαρτίας, τούτους ἀνάστησον.

Πᾶσαι τῶν ἀγγέλων αἱ στρατιαί, Πρόδρομε Κυρίου Ἀποστόλων ἡ δωδεκάς, οἱ Ἅγιοι πάντες, μετὰ τῆς Θεοτόκου, ποιήσατε πρεσβείαν, εἰς τὸ σωθῆναι ἡμᾶς.

Τρισάγιον καὶ τὸ παρὸν Ἀπολυτίκιον.

Ἀπολυτίκιον: Ἐν σοὶ, πάτερ, ἀκριβῶς.

Εἶτα ἐκτενὴς καὶ ἐν τῇ ἀπολύσει τὸ παρόν.

Ἦχος β΄. Ὅτε ἐκ τοῦ ξύλου.
Δεῦτε Νικηφόρον τὸν λεπρόν, πάντες οἱ πιστοὶ γηθοσύνως, ἀνευφημήσωμεν, οὗτος γὰρ τὸ φρόνημα ἐγκαταλείψας σαρκός, ὡς ἐπίγειος ἄγγελος, ἐφάνη ἐν κόσμῳ, πάντοτε δεόμενος ἀδιαλείπτῳ εὐχῇ, τοῦ ἠγαπημένου Σωτῆρος, καὶ ὑπομονῆς τῷ σταδίῳ, στέφος ἐκομίσατο ἀμάραντον.

Δέσποινα πρόσδεξαι, τὰς δεήσεις τῶν δούλων σου, καὶ λύτρωσαι ἡμᾶς, ἀπὸ πάσης ἀνάγκης καὶ θλίψεως.

Τὴν πᾶσαν ἐλπίδα μου, εἰς σὲ ἀνατίθημι, Μῆτερ τοῦ Θεοῦ, φύλαξόν με ὑπὸ τὴν σκέπην σου.

Δι’ εὐχῶν τῶν ἁγίων πατέρων ἡμῶν, Κύριε Ἰησοῦ Χριστὲ ὁ Θεός,

ἐλέησον ἡμᾶς. Αμήν.

Coronavirus en Corée

rtl.be



Dépistage "drive-in" du coronavirus: La Corée du Sud invente une procédure rapide et originale

RTL Newmedia

En Corée du Sud, la ville de Goyang vient de mettre en place un centre de dépistage original, qui permet aux citoyens et aux équipes médicales d'éviter un maximum le contact, tout en accélérant les procédures. L'idée pourrait bien être multipliée ailleurs dans le pays.

A la manière d'un drive-in de fast-food, les équipes médicales auscultent et testent les patients, qui restent sagement assis derrière leur volant. Depuis l'intérieur de sa voiture, le chauffeur est contrôlé pour toute fièvre ou difficulté respiratoire par le personnel médical, qui porte des vêtements de protection et des lunettes.
"Ils peuvent rester dans leur propre voiture du début à la fin"
Kim An-hyun, chef du centre de santé publique Deokyang-gu de la ville de Goyang explique à l'AFP: "Le principal avantage de la station de test automobile est que les personnes présentant des symptômes suspects peuvent être testées sans avoir à se rendre dans des points de contrôle où les procédures peuvent être compliquées ou où il existe une possibilité d'être infecté. Elles peuvent rester dans leur propre voiture du début à la fin. Les personnes et le personnel médical peuvent également être protégés contre le danger d'être infectés par d'autres personnes. En outre, de nombreuses personnes peuvent être testées en peu de temps."
10 minutes VS 1 heure de procédure
La procédure entière du test prendrait moins de 10 minutes. "Je suis d'abord allé dans un centre de santé communautaire et j'ai dû attendre plus d'une heure, donc c'est plus facile et plus rapide", a expliqué le premier chauffeur à la chaîne locale YTN.
Le centre de test temporaire de Goyang, se situe à environ 16 km au nord-ouest de la capitale Séoul. Il a été ouvert mercredi sur un parking public alors que plus de 100 habitants cherchent à se faire tester chaque jour, a indiqué la ville dans un communiqué.
"Les citoyens sont de plus en plus inquiets à mesure que le nombre de patients infectés et de personnes qui ont été en contact avec eux augmente", ajoute le chef du centre de santé publique Deokyang-gu. "De nombreux citoyens se rendent dans les centres de dépistage pour le moindre symptôme, ce qui entraîne une forte augmentation du nombre de tests. Nous avons mis ça en place en tant qu'alternative permettant à de nombreuses personnes de se faire tester en peu de temps."

Coronavirus : UNE MAGNIFIQUE HOMÉLIE DE PÈRE ÉLIE du monastère de Terrasson

SOURCE

Au Feu !


Dans le monde, en ce moment, un seul sujet alimente toutes les conversations : le coronavirus. Il retient l’attention au point de faire oublier d’autres fléaux aussi dramatiques et d’en occulter d’autres, tels que la nouvelle crise économique dans laquelle nous sombrons, ou l’invasion des émigrés que le président Turc veut lancer à l’assaut de l’Europe .

N’ayez pas peur, je ne vais pas aboyer moi aussi avec les loups, et vous refaire le couplet des recommandations, ni vous prêcher l’angélisme. Je voudrais au contraire que nous sortions de ce cercle infernal.

Je dis bien infernal, ou plus exactement satanique ! Il est déjà loin dans nos esprits, le temps où brûlait Notre-Dame de Paris. Nous avions remarqué alors, à la manière spectaculaire dont se propageait l’incendie, que l’on percevait le doigt du diable qui intelligemment poussait le feu où il voulait, même contre les éléments naturels.

Si j’évoque la destruction de Notre-Dame, c’est parce que je vois à l’œuvre le même doigt diabolique dans le phénomène de la pandémie qui nous atteint, conjointement à la crise économique dans laquelle nous plongeons ainsi que des drames humanitaires dont l’un des buts et de créer la victoire d’Allah sur notre Dieu Père-Fils et Esprit-Saint. Un combat titanesque se déroule sous nos yeux ! Les temps sont durs, certes, mais spirituellement parlant ils sont passionnants : l’Apocalypse, la Grande Révélation, se déroule sous nos yeux. Je ne peux ici relire pour vous tout le chapitre 13 du Livre de l’Apocalypse selon saint Jean où l’on voit le dragon se déchaîner contre la femme qui avait enfanté (La Mère de Dieu, l’Église) et le combat que lui livre l’Archange Michel. La bête immonde s’acharne désespérément sur le monde, elle rode cherchant qui et comment dévorer : persécutions, guerres, génocides, infanticides de masse, destruction des temples, emprisonnement et réduction au silence des « dissidents », encouragement à l’apostasie, tout y est : Mt 24,15+ « Quand vous verrez l’abomination de la désolation établie dans le lieu saint… Malheur… il y aura grande tribulation telle qu’il n’y en a point eu depuis le commencement du monde jusqu’à présent… Si ces jours n’étaient abrégés, nulle chair ne serait sauvée ; mais à cause des élus, ces jours seront abrégés… » et « Dans le monde vous aurez à souffrir, mais ayez confiance, j’ai vaincu le monde » (Jn 16,33). L’Apocalypse de Jean nous montre aussi la victoire finale du Christ sur la Bête et sur les faux prophètes au chapitre 19, et le Diable, le Satan enchaîné et définitivement vaincu. Donc ne perdons pas courage, ce sont les derniers temps du règne du Mauvais !

Regardez le résultat de la manœuvre diabolique : elle révèle l’absence de foi non seulement des États – mais ce n’est pas le rôle des Républiques démocratiques de promouvoir ou d’entretenir la foi en un Dieu vivant, bon, miséricordieux, proche des hommes et s’intéressant à eux ! Si nous avions la foi en Lui, nous nous dépêcherions de l’invoquer, nous courrions pour Le rencontrer avec la certitude d’être sauvés, et guéris. Loin de cela, les républiques athées et plus encore anti-chrétiennes, profitent (ou suscitent ?) de la psychose générale pour séparer les croyants de leurs Églises et de leurs saints. Des autorités ecclésiastiques elles-mêmes leur emboîtent le pas servilement. C’est une trahison, c’est une apostasie ! On croirait revivre l’épisode des « sans-culottes » qui adoraient la prostituée qui trônait pour tenir lieu d’icône de la Déesse Raison et devant laquelle officiait le « diable boiteux » qui lui rendait un culte blasphématoire, comme du temps de Néron ou de Caligula ! Les Chrétiens se laissaient alors égorger, brûler, écarteler, crucifier pour ne pas participer à ce culte impie !

Ben quoi, ce sont les États qui transfigurent le monde ou bien c’est l’Esprit-Saint dans l’Église qui illumine les habitants des États ? C’est la paille qui allume le feu ou la flamme qui illumine la paille ? C’est la lumière qui engendre la réaction chlorophyllienne ou la chlorophylle qui crée la lumière ? Le monde est à l’envers aujourd’hui ! « L’ange des ténèbres se déguise en ange de lumière (2 Cor 11,14) ». On entend, on lit, « N’allez pas à l’église c’est dangereux ». « Attention à la communion ; il y a des risques importants ». « Regardez la messe ou la Liturgie à la télévision… mais n’allez pas dans les paroisses pour la messe dominicale (on tolère encore les monastères, mais pour combien de temps, mais conjointement, on déconseille, voire on interdit aux fidèles de s’y rendre !). D’accord, pour la télévision, mais alors que l’on serve en guise de nourriture à la table de ces prêcheurs de bonnes solutions humaines des images de mets succulents comme la presse nous en sert en permanence, au lieu des repas consistants auxquels notre monde occidental s’est habitué et repus, oubliant d’ailleurs que ce n’est pas le cas de la grande majorité des populations de continents entiers. Vous croyez que les images de hamburgers, de rôtis et de sorbets vont nourrir la population ? Non bien sûr ! Alors qui pourrait nous faire accroire que le spectacle télévisé d’une Liturgie ou d’une messe va nous unir au Christ, nous manifester Sa gloire et celle de Son Père et réaliser l’unité de charité entre tous les membres du Corps pour nous conduire dans le Royaume que le Seigneur nous a promis ? Il faudrait être tombé bien bas dans l’athéisme pragmatique pour le prétendre !!! Bien sûr, ce sont les discours officiels que la « bien-pensance » et le ralliement au siècle forcent de prononcer ; heureusement il y a des voix discordantes, surtout chez les hommes de foi simple, droite et libre, les « pauvres selon Dieu ». Nous avons pourtant foi que Dieu sauve le monde, même au-delà de la mort !

Pourtant combien de fois Dieu n’a-t-Il pas protégé les hommes à travers la foi qu’ils manifestaient ? Car, nous le savons par les Évangiles, avant d’intervenir pour guérir des hommes, Jésus demande toujours un acte de foi « Crois tu que je puisse te guérir ? » … « Va, ta foi t’a sauvé », etc. Regardez par exemple : depuis les apparitions de la Vierge à Lourdes, chaque demi-journée, dans l’eau des piscines qui recueillent l’eau miraculeuse de la source jaillie sur les ordres de l’Apparition de centaines de malades atteints de toutes sortes d’affections parfois contagieuses sont plongés sans changer l’eau, certains même en boivent (il fut un temps, c’était même généralisé) et personne n’a jamais été contaminé. C’était un miracle permanent. Aujourd’hui, par mesure de précaution on ferme les piscines sur ordre de la hiérarchie ecclésiastique. Et même les sanctuaires !

De nombreux prêtres pourraient témoigner avoir donné la sainte communion par le moyen de la « Petite cuiller » liturgique à des malades graves, atteints du sida ou de l’hépatite B pourtant mortelle et n’ont pas été contaminés. La communion donne la Vie, pas la mort si elle est reçue avec humilité et foi !

Pourtant, Jésus a donné aux hommes de foi des moyens de subvenir aux détresses et aux maladies qui les accablent. Mais il faut au moins avoir la foi et Le rencontrer là où Il se manifeste. Nous avons le Sacrement de l’Huile Sainte, appelé aussi sacrement des malades. Beaucoup ont guéri de leurs maladies, beaucoup sont revenus à la vie grâce à Dieu par son intermédiaire. Nous venons de chanter il y a quelques minutes pendant la Divine Liturgie : « Déposons tout souci de cette vie pour recevoir le Roi de la gloire ». N’est-ce pas le moment de faire taire nos peurs rationnelles et scientifiques pour nous confier en Dieu ? La vraie partie de notre vie, le vrai niveau de notre existence ne se situe pas sur terre, mais « au ciel », dès maintenant, en même temps que notre enveloppe charnelle, elle, est sur terre. « Déposons tout souci de cette vie », avons-nous chanté, « pour recevoir le Roi de la Gloire » ici et maintenant pourrions-nous ajouter. Nous sommes bien censés croire que Dieu veut notre bien et qu’Il peut nous l’accorder. Évidemment, si on ne le croit pas, c’est qu’on ne croit pas en Dieu et alors, effectivement autant rester chez soi… où d’ailleurs toutes sortes de virus sauront quand même bien nous trouver.

Voyez combien le Seigneur est bon et nous propose le bien, même lorsque nous sommes tentés de ne plus y croire. Il ne nous abandonne jamais lors des épreuves que nous affrontons. Je vais vous raconter une histoire toute récente. Elle se passe ces jours-ci en Grèce, pays terriblement éprouvé aussi par l’athéisme, par une gouvernance « Bruxellienne », par une invasion d’immigrés, par une économie désastreuse depuis des années, et par la maladie actuelle. Donc en 1890 un certain Tzanakakis est né à côté de Chania, en Crête et devint coiffeur. Mais il contracta la terrible maladie de Hansen, autrement dit la lèpre. Les lépreux à cette époque étaient isolés dans l’île de Spinalonga par crainte de contagion. (Ça vous évoque peut-être d’autres situations analogues ?) Pour échapper au confinement, il partit pour Alexandrie où il reprit sa profession. Là, la maladie s’amplifiant, un prêtre orthodoxe l’aida à gagner l’île de Chios où il y avait une léproserie. Il avait 24 ans lorsqu’il y parvint. Là, dans une chapelle, il y avait une icône de la Mère-de-Dieu appelée « L’obéissante » qu’il affectionnait particulièrement. Il devint moine sous le nom de Nicéphore. Il vivait dans l’obéissance absolue à son père spirituel et la maladie ne cessait de se répandre dans tout son corps. Il avait pour obédience le jardin, mais priait beaucoup la nuit, avec force métanies. Il était aussi premier chantre dans la chapelle, et, la maladie l’ayant presque rendu aveugle, il chantait par cœur les offices.

En 1957 il arriva dans une clinique d’Athènes, parce que l’établissement de Chios venait de fermer. Jamais il ne se plaignait, alors qu’il était couvert de plaies et qu’il souffrait beaucoup ; il consolait même et rendait joyeux les autres malades qui souffraient, charisme dont Dieu le dota en réponse à sa patience et à sa foi. Il répétait toujours « Que le saint nom du Seigneur soit béni ». À 74 ans, le 4 janvier 1964, il remit son âme à Dieu. Depuis, il a accompli de nombreux miracles. Il a été canonisé le 3 décembre 2012 et on garde sa mémoire sous le nom de saint Nicéphore-le-lépreux.

Et voilà maintenant où je veux en venir en vous racontant brièvement son histoire : il y a quelques jours, saint Nicéphore le Lépreux est apparu à quelqu’un en Grèce et lui a dit : « Tous ceux qui, atteints du coronavirus, s’adresseront à moi avec foi, je les guérirai » ! Alors, craindrons – nous ? Dieu ne nous montre-t-Il pas qu’Il ne nous abandonne pas ?

Nous avons aussi exposé à votre vénération l’icône du saint chirurgien et évêque Luc de Simféropol en Crimée. Saint Luc, qui vécut sous le joug bolchevique qui le persécuta tout au long de sa vie, est mort en 1961, c’est un contemporain de notre saint Nicéphore. Il opère encore aujourd’hui des croyants qui lui demandent son intercession lorsque les chirurgiens ne peuvent plus rien. Nous en avons le témoignage direct par un ami du monastère qui a bénéficié de l’intervention du saint. Alors, faut-il fuir la présence de Dieu, le « Donateur de Vie » va-t-il nous communiquer la maladie et la mort si nous nous approchons de Lui par la communion et par notre « assemblée » (je rappelle que le mot grec « Ekklesia » qui a donné « Eglise » signifie « Assemblée » et qu’elle est le signe visible du Corps du Christ, et le lieu de la manifestation de Ses charismes !

Au contraire de ce qui se fait, nous devrions affluer en masse dans les églises par millions, et implorer notre Créateur et Seigneur de nous épargner et de nous aider à surmonter les épreuves qui nous attendent. Il le ferait !

Ces choses dites, je voudrais encore apporter quelques précisions :

D’une part : Dieu « sait » ce qu’Il fait ou ce qu’Il permet ou tolère ; rien ne Lui échappe et rien ne Lui est étranger. Aussi, TOUT ce qui advient, nous le savons et nous le croyons, sert à Dieu pour le salut des hommes, pour « l’avènement de Son Royaume », qui, nous devons le rappeler, « n’est pas de ce monde ». C’est Lui qui l’a dit ! La situation d’aujourd’hui ne fait pas exception. Dieu n’envoie pas le mal ni la souffrance, mais le Malin veut détruire les hommes en les séparant de Dieu pour leur mort. La résistance au mal et à la souffrance passe par la résistance au Malin, dont nous demandons à être délivrés dans la prière du Seigneur, le « Notre Père… » Donc la délivrance du mal est conditionnée par notre repentir, notre détermination à nous déclarer pour Dieu, à suivre l’ordre de la création telle qu’Il l’a organisée pour notre déification. Comment un monde qui exclut Dieu, où le meurtre de millions d’innocents, de victimes de guerres, d’esclavages de tous ordres sont montrés en idéaux, comment un tel monde pourrait-il apporter harmonie et bonheur ? Nous appelons par là le fléau sur nos têtes, non comme une punition divine, mais comme la conséquence de nos actes, le résultat de notre autodéification, notre recherche de satisfaction uniquement dans les « choses de ce monde », en faisant fi du bonheur de l’autre ! Notre crise actuelle, fut-elle provoquée par l’activité humaine, est peut-être une ultime chance qui nous est donnée de revenir vers le Père, après nous être nourris stérilement des caroubes réservées aux porcs dans notre dramatique exil où nous dilapidons notre héritage !

La sollicitation de l’intercession de saint Nicéphore ou de saint Luc, le recours aux Liturgies au cours desquelles nous sommes témoins du resplendissement sur terre, sur nous et en nous de la Gloire de Dieu, et non confrontés à la maladie, à la souffrance et à la mort, l’arme de la prière et du jeûne en église, la requête du pardon divin par notre intime conversion et notre confession d’une foi vraie conjointement à celle de notre péché, sont le remède à nos maux physiques, psychiques et économiques. N’ayons pas peur, mais courons vers le Seigneur ! Et anathème à ceux qui pensent trouver leur refuge dans les moyens de ce monde ou dans le seul progrès scientifique !

De toute façon, notre salut est dans l’accession à l’Autre niveau d’existence, l’entrée dans le Royaume des Cieux dans lequel nous introduit la seconde naissance de la mort. Alors, somme toute, s’il n’est pas question de hâter la venue de notre dernier jour dans notre enveloppe corporelle, le moment de la quitter ne sera pas une catastrophe, mais bien une libération. Ce jour-là nous connaîtrons une joie indicible, celle que nous promet l’Évangile. Alors, si ce moment est provoqué par le « karcher à septuagénaires » que le Covid 19 semble être aux dires de certains, ce n’est pas un cataclysme. C’est peut-être le moment providentiel de remettre la mort à sa juste place dans notre vie, et de reconsidérer notre manière d’assumer cette dernière !

D’autre part, autant Dieu met à notre disposition le recours à l’intercession des saints par notre prière, par la vénération de leurs saintes icônes, par les cierges que l’on allume devant elles, car la lumière est l’image de la « Lumière du monde » qui est le Christ, il ne faut cependant pas utiliser les saints et leurs icônes ou leurs Reliques comme des amulettes. Ce ne sont pas des fétiches, des gris-gris ou des porte-bonheurs qui agiraient magiquement. La vénération des saints et des icônes n’a rien à voir avec la superstition ! Il doit y avoir une part de foi à la mesure de chacun, mais réelle. Voilà pourquoi saint Nicéphore ajoute « ceux qui s’adresseront à moi avec foi », c’est un rapport de cœur à cœur, une communion vivante et une communication vitale, même si elle est psychiquement peu consciente.

Enfin : des évêques orthodoxes en Tchéquie, en Slovaquie et en Crête refusent courageusement, et avec foi, d’obtempérer aux ordres athées d’interdire la participation des fidèles aux Liturgies et de communier selon le mode normal chez les Orthodoxes. (Suivant ces ordres, certains vont jusqu’à conseiller que chacun amène sa cuiller jetable à usage unique ; et où la jette-t-on après avoir communié ? J’ai vu à Paris vider l’eau théoriquement sanctifiée d’un bénitier, dans l’égout le plus proche sur la chaussée publique ! On peut se demander ce que croit celui qui fait cela du caractère sacramentel de cette eau dite « bénite » !). Nous sommes solidaires avec ces hiérarques dissidents et nous espérons que beaucoup suivront leur exemple, jusqu’aux plus hautes sphères hiérarchiques de nos Églises. Ils sont menacés de prison, mais ils sont déterminés à en assumer le risque. Ils sont courageux ; ils se déterminent « pour le Christ. » On peut aussi se poser la question de l’enjeu réel de cette crise au point que l’on doive menacer de prison les contrevenants !!! L’unanimité des autorités et leur détermination laissent à penser à des desseins cachés. L’avenir nous répondra vite – et trop tard !

Je dois encore conclure que, par juste précaution autant que par obéissance, on doit aussi prendre les mesures d’hygiène recommandées par les autorités, sur lesquelles je n’ai pas besoin de m’étendre, car toutes les radios, tous les journaux, tous les magazines, toutes les « autorités » civiles et religieuses, tous les hommes et toutes les femmes politiques de quelque bord que ce soit en font état, « en boucle », à chaque heure qui passe. Puissent-ils être entendus, mais puisse aussi la voix des saints et de Dieu-Le Verbe être écoutée !

Car à Lui reviennent l’adoration et la gloire, dans les siècles des siècles !

N.B. Dans cette homélie, je ne remets pas en cause la réalité de la pandémie à laquelle nous faisons face, ni ne m’oppose aux mesures de protections hygiéniques recommandées, et, bien entendu, tout ce que je vous ai dit ne juge en aucun cas les personnes qui, en conscience, ne peuvent se rendre à l’église parce que leur santé, leur âge ou leurs infirmités ne le leur permettent pas. Je m’insurge seulement contre le manque de foi de ceux qui ne nous laissent pas la liberté de conscience de trouver réconfort et salut dans les Saints Mystères, et la célébration commune du Jour du Seigneur Lequel est donateur de vie, même à ceux qui l’ignorent. Si le virus n’est pas éradiqué d’ici Pâques, que fera-t-on pour fêter la Résurrection, sans laquelle « notre foi est vaine » ??? On parle d’un confinement de 40 jours, Pâques est dans cinq semaines : 35 jours !

Archimandrite Elie

Dimanche 15 mars 2020
Dimanche de Saint Grégoire Palamas