dimanche 28 février 2021
Vous avez dit "complotiste" ? Réflexions passagères d'un O.o.🤔
Libido mortifère, revancharde, vengeresse, ressentimentale, terroriste, à prétention de justice.
Ce sont les autres, consensuellement désignés comme boucs émissaires adéquats avec discours pseudo rationnels, d'analyse à l'emporte pièce, sous forme de slogans.
Aucun rêve d'avenir sinon la purification, l'écrasement des "méchants", ceux qui à l'évidence portent la responsabilité d'une condition humaine vécue comme victime misérable, dépossédée de toute autonomie, de tout libre-arbitre, d'un auto dénigrement insupportable donc reporté sur des coupables commodément désignés dans le temps, l'espace, la race. Seulement la recherche hargneuse de coupables dans le passé dont on serait les injustes victimes…
Vous avez dit "complotiste" ? Réflexions passagères d'un O.o.🤔
Libido mortifère, revancharde, vengeresse, ressentimentale, terroriste, à prétention de justice.
Ce sont les autres, consensuellement désignés comme boucs émissaires adéquats avec discours pseudo rationnels, d'analyse à l'emporte pièce, sous forme de slogans.
Aucun rêve d'avenir sinon la purification, l'écrasement des "méchants", ceux qui à l'évidence portent la responsabilité d'une condition humaine vécue comme victime misérable, dépossédée de toute autonomie, de tout libre-arbitre, d'un auto dénigrement insupportable donc reporté sur des coupables commodément désignés dans le temps, l'espace, la race. Seulement la recherche hargneuse de coupables dans le passé dont on serait les injustes victimes…
mardi 23 février 2021
Comment fabriquer un protocole "scientifique" infaillible pour manipuler les populations et perpétuer des profits monstrueux- sur ARTE
Comment fabriquer un protocole "scientifique" infaillible pour manipuler les populations et perpétuer des profits monstrueux- sur ARTE
TRÈS BELLE HOMÉLIE DE P. Marc Antoine COSTA DE BEAUREGARD sur les prétendus défis du monde
À propos de prétendus défis du monde que le chrétien devrait relever… Père Marc Antoine rappelle magnifiquement que le défi auquel nous devons répondre est celui de l'Esprit Saint de Dieu, que le Christ est au milieu de nous, que le Royaume c'est ici et maintenant quelle que soit l'horreur croissante de l'époque que nous vivons… Merci Père, fidèle à votre beau nom, de célébrer cette beauté divine et dont témoignent à toutes les époques les saints, Beauté qui ne nous abandonne pas, qui est le cœur de notre vie à travers toutes les épreuves. Merci aussi pour cet hommage à notre cher et irremplaçable Geronda Placide de bienheureuse mémoire !
TRÈS BELLE HOMÉLIE DE P. Marc Antoine COSTA DE BEAUREGARD sur les prétendus défis du monde
À propos de prétendus défis du monde que le chrétien devrait relever… Père Marc Antoine rappelle magnifiquement que le défi auquel nous devons répondre est celui de l'Esprit Saint de Dieu, que le Christ est au milieu de nous, que le Royaume c'est ici et maintenant quelle que soit l'horreur croissante de l'époque que nous vivons… Merci Père, fidèle à votre beau nom, de célébrer cette beauté divine et dont témoignent à toutes les époques les saints, Beauté qui ne nous abandonne pas, qui est le cœur de notre vie à travers toutes les épreuves. Merci aussi pour cet hommage à notre cher et irremplaçable Geronda Placide de bienheureuse mémoire !
MONOPOLE DES GRAINES, brevets anti-nature, dictature mondiale, déséquilibre écologique, mépris de la création…et des hommes
Nous espérons que ce dessin animé sera un outil supplémentaire pour la défense des semences paysannes et natives et nous vous invitons à le partager, à le faire circuler et à en faire usage au cours de vos formations. Nous vous invitons également à nous faire part de vos questions et de vos commentaires.
Parce que les semences sont le cœur de la souveraineté alimentaire
MONOPOLE DES GRAINES, brevets anti-nature, dictature mondiale, déséquilibre écologique, mépris de la création…et des hommes
Nous espérons que ce dessin animé sera un outil supplémentaire pour la défense des semences paysannes et natives et nous vous invitons à le partager, à le faire circuler et à en faire usage au cours de vos formations. Nous vous invitons également à nous faire part de vos questions et de vos commentaires.
Parce que les semences sont le cœur de la souveraineté alimentaire
dimanche 21 février 2021
La merveilleuse apparition de Ste Euphémie et de la Toute Sainte à St Païssios par le Métropolite Athanasios de Limassol
Lorsque je lui ai rendu visite en 1977, je suis resté plusieurs jours,
au cours desquels a eu lieu la fête de la Sainte Croix.
C'était le 14 septembre selon l'ancien calendrier, utilisé par le mont Athos.
Il a dit : « Nous aurons une agrypnie toute la nuit ce soir,
et le matin, un prêtre viendra et servira la Divine Liturgie. » (J'étais alors diacre.)
J'y suis ainsi resté, et à partir de 4h00 de l'après-midi
il m'a dit de faire les vêpres en disant la prière de Jésus, avec le Komboskini.
Nous avons prié pendant environ une heure et demie à deux heures avec le Komboskini. Ensuite, à 6 heures du matin, il m'a appelé, m'a fait une tasse de thé, et immédiatement après,
nous nous sommes séparés, chacun dans notre propre cellule,
qui était tout petite, là dans le désert.
Il a dit : « Nous prierons avec le Komboskini. »
Il m'a montré comment dire la prière de Jésus, avec quelles paroles, puis il a dit :
« Et je t’appellerai vers 6 heures », selon l'heure byzantine,
(c'est-à-dire vers minuit - 1h00 du matin)
pour lire l’office de prières de préparation à la Sainte Communion
et puis, nous continuerons jusqu'à ce que le prêtre vienne au matin.
Alors, j'ai essayé de faire ce qu'il m'a dit.
J'ai entendu l'Ancien, qui, toute la nuit, était à côté de moi, en train de prier.
Je l'ai entendu alors qu'il marchait de haut en bas, poussant des soupirs.
C'était vraiment une expérience émouvante,
parce que dans cet affreux désert complètement déserté, qui au vrai méritait bien son nom,
j'avais peur, mais l'Ancien était, disons comme un pilier inébranlable, qui priait à côté de moi.
Toutes les deux heures, il frappait sur le mur qui n'était pas vraiment un mur, car il se serait écroulé sous la moindre poussée supplémentaire.
Nous sommes allés à l'église.
Sa chapelle était une chapelle étroite et tout en long avec cinq icônes sur l'iconostase,
mais ne possédant qu’une seule stalle (plutôt un tabouret, à vrai dire).
Il m'a mis dans la stalle et s'est tenu à côté de moi.
Nous avons commencé à lire l’office de prières de préparation à la Sainte Communion. Quand nous avons atteint le verset qui dit :
« Marie, Mère de Dieu, précieux tabernacle embaumé de parfums »,
(Théotokion de la cinquième ode)
l'Ancien répondit avec le verset : « Gloire à toi, ô Dieu, gloire à toi… »
ou, pour les tropes de la Mère de Dieu, « Toute-Sainte Mère de Dieu sauve-nous ».
Chaque fois qu'il disait un verset, il faisait également une profonde prosternation.
Je me tenais à côté de lui, tenant la bougie, le regardant et lisant les odes.
Quand l'Ancien dit : « Toute-Sainte Mère de Dieu sauve-nous », il le dit d'une manière très angoissée.
J'ai directement commencé à lire : « Marie, Mère de Dieu… »
mais soudain, tout a changé…
Je ne peux pas comprendre ce que c'était exactement,
mais soudain, toute la cellule s'est illuminée…
comme un air subtil, pour ainsi dire, était entré dans la chapelle.
La veilleuse devant l'icône de la Vierge a commencé à osciller d'elle-même.
Alors qu'il y avait cinq kandilia sur l'iconostase, seule celle-là se balançait constamment.
Alors, je me suis tourné vers l'Ancien.
L'Ancien m'a fait signe de me taire,
et il s'est penché et est resté courbé pendant un certain temps
et je suis resté, la bougie à la main,
mais je n'en avais plus besoin car tout était illuminé.
En fait c'était une abondance de lumière, comme si le jour s'était soudainement levé.
J'ai attendu pendant un certain temps.
Ce phénomène ne s'est pas arrêté, et l'Ancien ne disait toujours rien. Après une demi-heure, je pense, à peu près aussi longtemps, j'ai commencé à lire seul, puisque l'Ancien ne voulait pas continuer ; il ne pouvait pas non plus me dire quoi que ce soit.
Je lisais donc l’office moi-même … jusqu'à ce que nous ayons atteint la septième prière de Saint Syméon le Théologien C’est alors que, très calmement, la veilleuse s'est arrêtée de bouger,
et les ténèbres de la nuit sont revenues, et j'ai eu encore une fois besoin de la bougie pour lire.
Quand l'office fut terminé, nous nous sommes assis dans la petite ruelle à l'extérieur de la cellule des Anciens.
Et je lui ai demandé : « Geronda, qu'est-ce que c'était ? »
Il a répondu : « Quelle chose ?
J'ai dit : « Cet incident dans l'église. Que s'est-il passé ?
Il a demandé : "Qu'est-ce que tu as vu ? »
J'ai répondu : « J'ai vu la veilleuse de la Toute Sainte se balancer d'avant en arrière
et toute la cellule était éclairée.
Il a demandé : « As-tu vu autre chose ?
J'ai répondu : « Non, je n'ai rien vu d'autre.
J'ai demandé « Que s’est passé ? Que penses-tu que c'était ?
Au fait, je dois vous dire que pendant ce temps-là,
mon esprit ne fonctionnait pas. Je n'avais ni peur, ni joie, ni…
pouvais-je y comprendre quelque chose ?
J'ai simplement vu ces choses en tant que spectateur.
Il a dit : « Rien, oh mon enfant, qu'est-ce que c'était ?
Ne sais-tu pas qu'ici, sur le mont Athos, la Toute Sainte
fait le tour de tous les monastères et cellules pour voir ce que nous faisons ?
Elle est venue ici aussi, y a vu deux imbéciles,
et a secoué la veilleuse, pour nous dire qu'elle est passée par ici. » Et ... il a ri.
Après cet incident de cette nuit
il m'a lui-même parlé de nombreux événements de ce genre dans sa vie,
parce qu'il était très ému.
C'était peut-être la raison pour laquelle l'Ancien et moi avions développé une relation si étroite
et qu'il m'avait confié beaucoup de choses qui le concernaient.
Cette nuit-là, il a également raconté l'événement de la visite que lui a faite la Sainte Grande Martyre Euphémie, ce que je pense devoir raconter parce que je l'ai entendu de la part de l'Ancien lui-même.
Pour faire court, bien sûr, voici ce qui s'était passé :
Je n’en connais pas la date exacte, il ne m'a pas dit quelle année, mais je suppose que c’était il y a quelques années.
Quand une nuit, après le retour de l'Ancien de Thessalonique où il avait eu un problème avec un évêque.Sainte Euphémie, la martyre, lui rendit visite, avec la Toute Sainte Mère de Dieu et Saint Jean le Théologien.
Vers 22h00, on frappa à la porte de sa cellule, là, dans ce désert !
L'Ancien a crié: « Qui est-ce? »
Elle a répondu : «Je suis Euphémie, ouvre-moi.
Il refusa d'ouvrir la porte, se demandant : « De quelle Euphémie s’agit-il ?
Il ne répondit donc pas, se disant que c'était une sorte de tentation.
Elle a frappé à la porte une seconde fois,
en lui disant : « Ouvre, Geronda. Je suis Euphémie. »
Il a répondu : « Je n’ouvrirai pas la porte », puis il se dit :
« Ce pourrait être une femme qui, juste par provocation, est venue au mont Athos,
déguisé en homme. Et la voici, maintenant ! Que dois-je faire ? »
Il m'a dit qu'il était englouti par des pensées sur ce qui se passerait si c'était quelque chose comme ça.
La troisième fois, elle a frappé à la porte - et sans qu'il l'ouvre - sont entrés aussitôt dans sa cellule, d'abord la Toute Sainte, vers qui l'Ancien a immédiatement couru dès qu'il l'a vue.
Il lui a baisé la main et elle a caressé sa tête. Puis derrière la Vierge Marie se trouvait saint Jean le Théologien, que l'Ancien embrassa également.
Sans rien lui dire, tous deux entrèrent dans la chapelle, laissant derrière eux
l'Ancien seul avec sainte Euphémie.

L'Ancien a demandé : « Qui êtes-vous ? »
Elle a répondu : « Je suis la martyre, Euphémie. »
L’Ancien déclara alors : «Pour voir si c'est la vérité, nous ferons trois prosternations, pour vénérer la Sainte Trinité.
Et en effet, il lui dit : « Quoi que je fasse, tu le feras aussi. »
Il fit le signe de la croix et dit :
« Dieu saint, Père et Dieu sans origine » etc. , que le Saint a répété. Ensuite, elle s'est assise avec lui pendant environ 7 à 8 heures.
Pour commencer, elle lui a raconté toute sa vie, à propos de laquelle l'Ancien nota qu'il ne connaissait pas Sainte Euphémie.
Il savait juste qu'il y avait une sainte appelée Euphémie, mais il ne savait rien de sa vie ni n'avait jamais rien lu sur elle.
Mais, comme il me l'a dit, pendant que la sainte lui racontait sa vie, qui elle était, où et quand elle était née, etc., son martyre, il voyait simultanément tout se dérouler devant lui.
En d'autres termes, comme s'il regardait un film, il a vu la vie de la sainte.
Et en fait, à la vision de son martyre, il ne cessait de soupirer et dans l’effroi, s'est exclamé
« Vraiment, n'est-ce pas, tant de souffrance pour une si jeune fille ?
Elle a répondu : « Que sont ces choses, père, par rapport au Royaume de Dieu ?
Si j'avais su alors ce que ces choses signifiaient pour Dieu, j'aurais désiré souffrir bien davantage. »
Comme vous le savez, les païens ont infligé un horrible martyre à Sainte Euphémie.
Quoi qu'il en soit, de nombreuses heures s'étaient écoulées, pendant lesquelles elle avait résolu les problèmes qu'il avait avec l'évêque tant et si bien que Sainte Euphémie est partie après avoir passé environ huit heures avec lui.
Il s’en est suivi en tout état de cause que sa cellule a dégagé un parfum surnaturel pendant plus de dix jours.
Et l'Ancien, pendant à peu près autant de jours, n'a accepté aucun visiteur.
Il ne mangeait ni ne dormait, mais était dans un état constant de contemplation (θεωρία) de Dieu,
car il avait reçu une grâce immense de cette sainte.
C'est pourquoi il avait une si grande vénération pour sainte Euphémie.
C'est pourquoi, plus tôt, le médecin avait dit qu’il croyait que l'Ancien s'endormirait dans le Seigneur ce jour-là, parce que l'Ancien célébrait toujours la fête de sainte Euphémie.
La merveilleuse apparition de Ste Euphémie et de la Toute Sainte à St Païssios par le Métropolite Athanasios de Limassol
Lorsque je lui ai rendu visite en 1977, je suis resté plusieurs jours,
au cours desquels a eu lieu la fête de la Sainte Croix.
C'était le 14 septembre selon l'ancien calendrier, utilisé par le mont Athos.
Il a dit : « Nous aurons une agrypnie toute la nuit ce soir,
et le matin, un prêtre viendra et servira la Divine Liturgie. » (J'étais alors diacre.)
J'y suis ainsi resté, et à partir de 4h00 de l'après-midi
il m'a dit de faire les vêpres en disant la prière de Jésus, avec le Komboskini.
Nous avons prié pendant environ une heure et demie à deux heures avec le Komboskini. Ensuite, à 6 heures du matin, il m'a appelé, m'a fait une tasse de thé, et immédiatement après,
nous nous sommes séparés, chacun dans notre propre cellule,
qui était tout petite, là dans le désert.
Il a dit : « Nous prierons avec le Komboskini. »
Il m'a montré comment dire la prière de Jésus, avec quelles paroles, puis il a dit :
« Et je t’appellerai vers 6 heures », selon l'heure byzantine,
(c'est-à-dire vers minuit - 1h00 du matin)
pour lire l’office de prières de préparation à la Sainte Communion
et puis, nous continuerons jusqu'à ce que le prêtre vienne au matin.
Alors, j'ai essayé de faire ce qu'il m'a dit.
J'ai entendu l'Ancien, qui, toute la nuit, était à côté de moi, en train de prier.
Je l'ai entendu alors qu'il marchait de haut en bas, poussant des soupirs.
C'était vraiment une expérience émouvante,
parce que dans cet affreux désert complètement déserté, qui au vrai méritait bien son nom,
j'avais peur, mais l'Ancien était, disons comme un pilier inébranlable, qui priait à côté de moi.
Toutes les deux heures, il frappait sur le mur qui n'était pas vraiment un mur, car il se serait écroulé sous la moindre poussée supplémentaire.
Nous sommes allés à l'église.
Sa chapelle était une chapelle étroite et tout en long avec cinq icônes sur l'iconostase,
mais ne possédant qu’une seule stalle (plutôt un tabouret, à vrai dire).
Il m'a mis dans la stalle et s'est tenu à côté de moi.
Nous avons commencé à lire l’office de prières de préparation à la Sainte Communion. Quand nous avons atteint le verset qui dit :
« Marie, Mère de Dieu, précieux tabernacle embaumé de parfums »,
(Théotokion de la cinquième ode)
l'Ancien répondit avec le verset : « Gloire à toi, ô Dieu, gloire à toi… »
ou, pour les tropes de la Mère de Dieu, « Toute-Sainte Mère de Dieu sauve-nous ».
Chaque fois qu'il disait un verset, il faisait également une profonde prosternation.
Je me tenais à côté de lui, tenant la bougie, le regardant et lisant les odes.
Quand l'Ancien dit : « Toute-Sainte Mère de Dieu sauve-nous », il le dit d'une manière très angoissée.
J'ai directement commencé à lire : « Marie, Mère de Dieu… »
mais soudain, tout a changé…
Je ne peux pas comprendre ce que c'était exactement,
mais soudain, toute la cellule s'est illuminée…
comme un air subtil, pour ainsi dire, était entré dans la chapelle.
La veilleuse devant l'icône de la Vierge a commencé à osciller d'elle-même.
Alors qu'il y avait cinq kandilia sur l'iconostase, seule celle-là se balançait constamment.
Alors, je me suis tourné vers l'Ancien.
L'Ancien m'a fait signe de me taire,
et il s'est penché et est resté courbé pendant un certain temps
et je suis resté, la bougie à la main,
mais je n'en avais plus besoin car tout était illuminé.
En fait c'était une abondance de lumière, comme si le jour s'était soudainement levé.
J'ai attendu pendant un certain temps.
Ce phénomène ne s'est pas arrêté, et l'Ancien ne disait toujours rien. Après une demi-heure, je pense, à peu près aussi longtemps, j'ai commencé à lire seul, puisque l'Ancien ne voulait pas continuer ; il ne pouvait pas non plus me dire quoi que ce soit.
Je lisais donc l’office moi-même … jusqu'à ce que nous ayons atteint la septième prière de Saint Syméon le Théologien C’est alors que, très calmement, la veilleuse s'est arrêtée de bouger,
et les ténèbres de la nuit sont revenues, et j'ai eu encore une fois besoin de la bougie pour lire.
Quand l'office fut terminé, nous nous sommes assis dans la petite ruelle à l'extérieur de la cellule des Anciens.
Et je lui ai demandé : « Geronda, qu'est-ce que c'était ? »
Il a répondu : « Quelle chose ?
J'ai dit : « Cet incident dans l'église. Que s'est-il passé ?
Il a demandé : "Qu'est-ce que tu as vu ? »
J'ai répondu : « J'ai vu la veilleuse de la Toute Sainte se balancer d'avant en arrière
et toute la cellule était éclairée.
Il a demandé : « As-tu vu autre chose ?
J'ai répondu : « Non, je n'ai rien vu d'autre.
J'ai demandé « Que s’est passé ? Que penses-tu que c'était ?
Au fait, je dois vous dire que pendant ce temps-là,
mon esprit ne fonctionnait pas. Je n'avais ni peur, ni joie, ni…
pouvais-je y comprendre quelque chose ?
J'ai simplement vu ces choses en tant que spectateur.
Il a dit : « Rien, oh mon enfant, qu'est-ce que c'était ?
Ne sais-tu pas qu'ici, sur le mont Athos, la Toute Sainte
fait le tour de tous les monastères et cellules pour voir ce que nous faisons ?
Elle est venue ici aussi, y a vu deux imbéciles,
et a secoué la veilleuse, pour nous dire qu'elle est passée par ici. » Et ... il a ri.
Après cet incident de cette nuit
il m'a lui-même parlé de nombreux événements de ce genre dans sa vie,
parce qu'il était très ému.
C'était peut-être la raison pour laquelle l'Ancien et moi avions développé une relation si étroite
et qu'il m'avait confié beaucoup de choses qui le concernaient.
Cette nuit-là, il a également raconté l'événement de la visite que lui a faite la Sainte Grande Martyre Euphémie, ce que je pense devoir raconter parce que je l'ai entendu de la part de l'Ancien lui-même.
Pour faire court, bien sûr, voici ce qui s'était passé :
Je n’en connais pas la date exacte, il ne m'a pas dit quelle année, mais je suppose que c’était il y a quelques années.
Quand une nuit, après le retour de l'Ancien de Thessalonique où il avait eu un problème avec un évêque.Sainte Euphémie, la martyre, lui rendit visite, avec la Toute Sainte Mère de Dieu et Saint Jean le Théologien.
Vers 22h00, on frappa à la porte de sa cellule, là, dans ce désert !
L'Ancien a crié: « Qui est-ce? »
Elle a répondu : «Je suis Euphémie, ouvre-moi.
Il refusa d'ouvrir la porte, se demandant : « De quelle Euphémie s’agit-il ?
Il ne répondit donc pas, se disant que c'était une sorte de tentation.
Elle a frappé à la porte une seconde fois,
en lui disant : « Ouvre, Geronda. Je suis Euphémie. »
Il a répondu : « Je n’ouvrirai pas la porte », puis il se dit :
« Ce pourrait être une femme qui, juste par provocation, est venue au mont Athos,
déguisé en homme. Et la voici, maintenant ! Que dois-je faire ? »
Il m'a dit qu'il était englouti par des pensées sur ce qui se passerait si c'était quelque chose comme ça.
La troisième fois, elle a frappé à la porte - et sans qu'il l'ouvre - sont entrés aussitôt dans sa cellule, d'abord la Toute Sainte, vers qui l'Ancien a immédiatement couru dès qu'il l'a vue.
Il lui a baisé la main et elle a caressé sa tête. Puis derrière la Vierge Marie se trouvait saint Jean le Théologien, que l'Ancien embrassa également.
Sans rien lui dire, tous deux entrèrent dans la chapelle, laissant derrière eux
l'Ancien seul avec sainte Euphémie.

L'Ancien a demandé : « Qui êtes-vous ? »
Elle a répondu : « Je suis la martyre, Euphémie. »
L’Ancien déclara alors : «Pour voir si c'est la vérité, nous ferons trois prosternations, pour vénérer la Sainte Trinité.
Et en effet, il lui dit : « Quoi que je fasse, tu le feras aussi. »
Il fit le signe de la croix et dit :
« Dieu saint, Père et Dieu sans origine » etc. , que le Saint a répété. Ensuite, elle s'est assise avec lui pendant environ 7 à 8 heures.
Pour commencer, elle lui a raconté toute sa vie, à propos de laquelle l'Ancien nota qu'il ne connaissait pas Sainte Euphémie.
Il savait juste qu'il y avait une sainte appelée Euphémie, mais il ne savait rien de sa vie ni n'avait jamais rien lu sur elle.
Mais, comme il me l'a dit, pendant que la sainte lui racontait sa vie, qui elle était, où et quand elle était née, etc., son martyre, il voyait simultanément tout se dérouler devant lui.
En d'autres termes, comme s'il regardait un film, il a vu la vie de la sainte.
Et en fait, à la vision de son martyre, il ne cessait de soupirer et dans l’effroi, s'est exclamé
« Vraiment, n'est-ce pas, tant de souffrance pour une si jeune fille ?
Elle a répondu : « Que sont ces choses, père, par rapport au Royaume de Dieu ?
Si j'avais su alors ce que ces choses signifiaient pour Dieu, j'aurais désiré souffrir bien davantage. »
Comme vous le savez, les païens ont infligé un horrible martyre à Sainte Euphémie.
Quoi qu'il en soit, de nombreuses heures s'étaient écoulées, pendant lesquelles elle avait résolu les problèmes qu'il avait avec l'évêque tant et si bien que Sainte Euphémie est partie après avoir passé environ huit heures avec lui.
Il s’en est suivi en tout état de cause que sa cellule a dégagé un parfum surnaturel pendant plus de dix jours.
Et l'Ancien, pendant à peu près autant de jours, n'a accepté aucun visiteur.
Il ne mangeait ni ne dormait, mais était dans un état constant de contemplation (θεωρία) de Dieu,
car il avait reçu une grâce immense de cette sainte.
C'est pourquoi il avait une si grande vénération pour sainte Euphémie.
C'est pourquoi, plus tôt, le médecin avait dit qu’il croyait que l'Ancien s'endormirait dans le Seigneur ce jour-là, parce que l'Ancien célébrait toujours la fête de sainte Euphémie.
mardi 16 février 2021
jeudi 11 février 2021
SIMPLE, CLAIR, LUMINEUX, pas besoin de soulever de lièvre : le projet de gouvernement mondial s'est déjà annoncé lui-même…depuis un moment !
SIMPLE, CLAIR, LUMINEUX, pas besoin de soulever de lièvre : le projet de gouvernement mondial s'est déjà annoncé lui-même…depuis un moment !
lundi 8 février 2021
ENSEMBLE DANS LA VIE, ENSEMBLE DANS LE CIEL
Dix questions et réponses sur le martyre de la famille impériale russe
par père Andrew
— Qui a ordonné le meurtre de la famille impériale russe en 1918?
Les sept membres de la famille impériale et leurs quatre fidèles serviteurs ont été fusillés et achevés à la baïonnette très tôt le matin, probablement juste avant 1 heure du matin, le 17 juillet 1918. Cela a eu lieu dans la maison réquisitionnée d'un ingénieur militaire appelé Nikolai N. Ipatiev dans la ville d'Ekaterinbourg dans l'Oural aux confins de l'Europe et de l'Asie. Cette maison avait été construite sur l'emplacement de l'église de l'Ascension, qui s'y trouvait au XVIIIe siècle.
D'après les études menées en Russie post-soviétique, par exemple celles de l'enquêteur officiel principal, VN Soloviov, il semble que le meurtre de la famille impériale n'ait été commis qu'à l'initiative du Soviet régional de l'Oural. Les bolcheviques de la ville industrielle de «Ekaterinbourg rouge» étaient particulièrement militants, haineux et assez puissants pour avoir une grande indépendance vis-à-vis de Moscou. Quoi qu’il en soit, aucune preuve n'a été trouvée de la coordination entre les bolcheviques locaux d'Ekaterinbourg et Lénine à Moscou ou qui que ce soit d'autre.
Cependant, il est clair que Lénine aurait fait assassiner la famille impériale de toute façon et avec le soutien de ses sponsors financiers et politiques à l'étranger, par exemple à New York. Cependant, Lénine avait d'abord voulu une sorte de procès-spectacle. Il est également clair que les dirigeants soviétiques et les bolcheviques ordinaires qui n'ont pas réellement ordonné le meurtre n'ont pas été contrariés quand il s'est produit. Ainsi, bien qu'ils ne l'aient pas commandé, ils étaient tout à fait capables de le faire et l'auraient fait de toute façon à temps. Ils se sont probablement même sentis soulagés que d'autres aient fait le sale boulot pour eux si tôt.
— Leurs meurtriers étaient-ils juifs?
Bien que l'élite bolchevique supérieure en 1917 fût à 90% juive de race (mais militants athées par religion, se moquant de leur religion ancestrale et massacrant sans pitié les juifs non bolcheviques), les bolcheviques ordinaires étaient majoritairement russes. Comme les vieux bolchéviques, en grande partie juifs, étaient morts (Lénine n'était qu'un quart juif) ou avaient été assassinés (comme Trotsky), ils furent remplacés par des Russes ou d'autres nationalités, comme les Géorgiens Staline et Beria, ou plus tard l'Ukrainien Khushchov. Sur les dix meurtriers (et non les «bourreaux», comme l’Occident laïque les appelle) de la famille impériale, huit étaient russes, un était probablement letton et un seul était juif, bien qu’il soit responsable des autres tueurs. Cependant, ce dernier, Yankel Yurovsky, était un juif qui avait été longtemps auparavant baptisé protestant et n'avait rien à voir avec sa famille ou sa religion juive. Par conséquent, il n'était juif que de race.
En effet, plusieurs soldats étrangers, peut-être des Lettons ou des Austro-Hongrois, avaient catégoriquement refusé d'appuyer sur la gâchette et d'assassiner la Famille, en particulier les enfants. Le fait – si terrible soit-il – est que les dix meurtriers étaient tous baptisés chrétiens, dont huit Russes. Leurs noms étaient : Yurovsky, Kabanov, M. Medvedev, P. Medvedev, Netrebin, Nikulin, Strekotin, Tselms (probablement et probablement letton), Vaganov et Yermakov. Le fait qu'ils étaient tous officiellement chrétiens invite à la réflexion.
C'est aussi la raison pour laquelle l'Église hors de Russie a canonisé la famille impériale et ses serviteurs comme martyrs, alors qu'en 2000, l'Église en Russie n'a canonisé que la famille en tant que porteurs de passion. La différence ici est seulement que le terme «porteur de passion» est utilisé uniquement lorsque les meurtriers sont des chrétiens nominaux et non des païens. Cependant, en réalité, les termes sont largement interchangeables.
— Leur meurtre était-il un meurtre rituel?
Il n’existe pas de «meurtre rituel». Tout ce mythe non orthodoxe a été inventé au Moyen Âge catholique romain. Cela a commencé en Angleterre normande, avec le cas notoire du meurtre de «Guillaume de Norwich» en 1144, le premier cas de ce genre. Le mythe, fondé en grande partie sur la jalousie envers la richesse de certains Juifs liés à l'élite, ne s'est finalement propagé de la Pologne catholique à l'Ukraine occidentale qu'à la fin du XIXe siècle. En lisant ce qui a été écrit sur le chaos des meurtres à la Maison Ipatiev, commis par des militants athées et non-juifs, on peut voir qu'il n'y avait pas de système (les rituels sont par définition toujours systématiques) et n'avait aucun lien avec quelque religion. Le mythe des «meurtres rituels» est de l’antisémitisme pur, tout comme le mythe des signes «kabbalistiques» sur un mur intérieur de la maison Ipatiev. C'étaient de simples gribouillis.
— Pourquoi beaucoup n'ont-ils pas cru que les restes des neuf victimes, retrouvés en 1979, et ceux des deux victimes, Alexei et Maria, retrouvés en 2007, étaient ceux de la famille impériale et de leurs serviteurs?`
Le deuxième des plus anciens enquêteurs sur le meurtre, N.A. Sokolov, (bien avant lui, le premier enquêteur, I.A. Sergiev, avait fait presque tout le travail) fut nommé par l'armée blanche en 1919. Il n'a pas pu trouver les restes de la famille impériale et donc a conclu que les corps des victimes avaient été consumés par le feu, le pétrole et l'acide sulfurique. En réalité, seuls les vêtements et les chaussures des martyrs avaient été brûlés sur des feux de joie. Sa «conclusion» - même si en toute honnêteté ce n’était qu’une conclusion préliminaire car il n’avait pas eu le temps de terminer son enquête – est venue simplement parce qu’il n’avait pas pu trouver les restes, même s’il était passé par leur site. Beaucoup, sinon tous, à l'époque et longtemps après, ont cru en ses conclusions / suppositions faute de toute autre information, et quelques-uns croient encore en lui aujourd'hui.
Sokolov n'était pas un chimiste ou un scientifique médico-légal, juste un homme de droit - et aussi un antisémite convaincu - et ne se rendait pas compte qu'il fallait des températures très élevées - environ 1000° C - et d'énormes quantités d'acide sulfurique pour détruire onze corps humains. Produits qui n’étaient pas disponibles. D'autres ont répété aveuglément ses suppositions, ajoutant même la spéculation que les corps avaient été réduits en cendres et que leurs têtes avaient été envoyées à Moscou. Cette dernière spéculation sauvage et sans preuve a été faite uniquement parce que les enquêteurs n'avaient trouvé aucune dent – de loin la partie la plus difficile d'un corps humain à détruire. En réalité, il n'y avait pas de dents, simplement parce que les corps avec leur tête et donc leurs dents n'avaient pas été retrouvés. Cependant, il y en a encore quelques-uns qui croient à ces suppositions, même aujourd'hui, probablement pour des raisons idéologiques (antisémites) ou par vanité personnelle et désir de publicité.
— Comment pouvons-nous être sûrs que «les restes d’Ekaterinbourg» sont bien les reliques de la famille impériale?
Nous en sommes sûrs à 99,999999% uniquement grâce aux deux séries d'études génétiques extrêmement approfondies sur les restes uniques, menées au niveau international. Si vous ajoutez à cela les emplacements et le nombre de corps (onze), la période post-révolutionnaire où ils ont été tués, leur âge, la façon dont ils ont été tués, le type de balles et autres fragments trouvés avec eux, ainsi que des dossiers dentaires montrant très clairement que les dents des victimes avaient été traitées par des dentistes de classe mondiale, je ne vois aucune manière rationnelle de douter de leur identité.
— Dans ce cas, pourquoi les autorités de l’Église ont-elles été si lentes à reconnaître les restes comme les reliques de la famille impériale ?
Les premiers tests génétiques ont été effectués dans les années 1990 sous le gouvernement Eltsine, auquel bien sûr personne ne faisait confiance, car il était célèbre pour ses mensonges, tout comme tous les gouvernements communistes l’avaient été avant lui. Après tout, Eltsine lui-même avait ordonné la destruction de la maison Ipatiev moins de vingt ans plus tôt, en septembre 1977, pour le soixantième anniversaire de la révolution bolchevique. Étant donné que les restes pourraient éventuellement être vénérés comme des reliques sacrées, les autorités de l'Église, se méfiant également d'Eltsine, devaient être absolument certaines de leur identité. Vous ne pouvez pas vous tromper si vous allez présenter des restes comme des reliques. C'est pourquoi une deuxième suite de tests génétiques a été réalisée sur la base d'une science de l'ADN encore plus avancée, leurs résultats étant publiés à l'occasion du centenaire du martyre en 2018. Les résultats coïncidaient avec les premiers.
Deuxièmement, ce qui est peut-être plus important encore, les autorités de l'Église ont dû faire face à l'opposition d'éléments sectaires en Russie, qui sont en grande partie antisémites. Ce n'est que maintenant que les autorités de l'Église s'occupent d'eux. Les évêques ont toujours craint un schisme, même minime, au sujet de l'identification des restes.
Troisièmement, les autorités ecclésiastiques savent que dans la Russie post-soviétique il y a ceux de l'autre extrême, opposés aux antisémites d'extrême droite. Ce sont les éléments libéraux et athées opposés à la consécration des reliques, tout comme ils étaient – et sont – opposés à la canonisation même des martyrs impériaux. En effet, à l'intérieur même de la Russie, les autorités de l'Église n'ont toujours pas canonisé trois des quatre serviteurs des sept martyrs impériaux (voir ci-dessous).
En dehors de la Russie, nous ne devrions pas être surpris de cela ou, pire encore, nous sentir satisfaits. Même l'Église hors de Russie (ROCOR), soi-disant libre, n'a décidé de canoniser les martyrs impériaux et quatre de leurs serviteurs qu'en 1981, avec 63 ans de retard ! C'est scandaleux. Et même ici, il y avait des membres de l'Église hors de Russie qui se sont opposés à la canonisation, je m'en souviens bien. quiconque se souvient des réactions très hostiles à la canonisation de 1981 en dehors de l'Église hors de Russie, de la part de la juridiction libérale russe de Paris (fondée par les aristocrates même de Saint-Pétersbourg qui avaient renversé le tsar) et de l'OCA d'influence parisienne, sans parler des réactions moqueuses des médias laïques se rappellera à quel point l'opposition à la canonisation était virulente.
— Pourquoi n'y a-t-il pas de miracles provenant des reliques, qui ne dégagent ni myrrhe ni parfum?
Je pense qu'il y a beaucoup de miracles de leur part. La chute de l'Union soviétique n'a été que la première.
En ce qui concerne les reliques proprement dites, toutes les reliques ne dégagent pas de parfum ou de myrrhe. Dans tous les cas, les reliques ont besoin de la foi pour faire des miracles. C'est ce que nous pouvons voir à maintes reprises à partir des paroles du Christ dans les Évangiles - «Qu'il vous soit fait selon votre foi. (Matt. 9, 29). Le Christ lui-même ne pouvait pas faire de miracles à Nazareth, où il avait passé la majeure partie de sa vie, précisément à cause de l'infidélité des habitants (Matthieu 13, 58 et Marc 6, 5-6). Dans les Évangiles, le Christ dit à maintes reprises: "Ta foi t'a guéri". En d'autres termes, il n'y a pas de guérison sans foi. En ce moment, neuf ensembles de reliques, qui se trouvent dans la chapelle Sainte-Catherine de l’église Saint-Pierre-et-Paul dans sa forteresse de Saint-Pétersbourg, sont fermés et ne peuvent être vénérés par les fidèles. Honteusement, les reliques de St Alexei et Ste Maria ne sont même pas enchâssées dans l'église. Nous ne pouvons même pas vénérer ces reliques physiquement.
A Moscou, le patriarcat orthodoxe russe n'a pas canonisé trois des serviteurs de la famille, bien qu'il ait récemment canonisé l'un d'entre eux, le docteur Eugène Botkin. Beaucoup disent qu'il ne peut en aucun cas les canoniser tous, car l'un était catholique romain et l'autre protestant.
Ces quatre serviteurs ont tous été canonisés par l'Église hors de Russie en 1981 avec la famille impériale. J'ai interrogé le très conservateur Mgr Antony de Los Angeles à ce sujet, lorsque je l'ai accompagné pour rendre visite au Grand-Duc Vladimir Kirillovich à Paris à l'automne 1991. Il m'a expliqué que cette question avait été discutée par le Synode ROCOR à New York bien avant la Canonisation de 1981. Le Synode avait accepté la pratique séculaire de l'Église selon laquelle quiconque était martyrisé pour la foi, même s'il n'était pas baptisé, était considéré comme ayant été baptisé dans son sang.
Il existe de nombreux exemples de baptême de sang dans l'histoire de l'Église. Le fait que de deux martyrs orthodoxes, l'un était catholique romain et l'autre protestant, doit sûrement être considéré comme providentiel : c'est un appel au monde non orthodoxe à suivre les traces des serviteurs impériaux, comme c’est de le cas d'ailleurs pour la canonisation de la tsarine convertie Alexandra elle-même, bien qu'elle ait été chrismée dans la foi orthodoxe avant son mariage en 1894. Nous sommes tous appelés à être des serviteurs impériaux, des serviteurs de l'empire chrétien, de l'empire du Christ.
— Si les restes sont finalement acceptés par toute l'Église comme des reliques saintes, les reliques devraient-elles être conservées à Porosionkov Log, où elles ont été trouvées?
La zone à quelques kilomètres au nord d'Ekaterinbourg où les reliques ont été trouvées en 1979 et, à 67 mètres, en 2007, a été rebaptisée Porosionkov Log (``Ravin du Porcelet '') seulement au XIXe siècle, en raison de la quantité de boue en cet endroit qui attirait les porcs. À l'origine, il y avait ici un grand lac, mais lorsque le chemin de fer a été construit à travers cette zone, le terrain autour du grand étang est devenu très tourbeux sans drainage. Il ne serait pas possible de construire une grande église en pierre ici, mais seulement une petite église en bois sur pilotis. C'est le cas à quatre milles et demi de là, à Ganina Yama («la fosse de Gabriel»), où les meurtriers ont brûlé les vêtements et les effets personnels des victimes et ont d'abord tenté sans succès de se débarrasser des reliques au petit matin du 17 juillet 1918. Ici il y a maintenant des églises en bois dédiées à chacun des martyrs impériaux.
— À votre avis, qu'arrivera-t-il aux reliques maintenant?
Le tsar Nicolas II a répété à plusieurs reprises qu'il voulait être enterré à Saint-Pétersbourg. Il a passé la majeure partie de sa vie en tant que tsar à Tsarskoe Selo («Le village du tsar»), juste à l'extérieur de Saint-Pétersbourg. Ici, toute la famille était heureuse, plutôt que parmi les commérages mesquins, les calomnies criminelles et les intrigues et trahisons des aristocrates jaloux de Saint-Pétersbourg. C'est sûrement ici, dans le vaste parc de Tsarskoe Selo, où la famille a passé tant de moments heureux ensemble, qu'une immense cathédrale dédiée aux martyrs impériaux pourrait être élevée, avec les reliques de tous enfin réunies et enchâssées à l'intérieur. Cela deviendrait un centre de pèlerinage pour les orthodoxes du monde entier. La famille impériale : ensemble dans la vie, ensemble au paradis. De là, de minuscules fragments de reliques pourraient être envoyées partout dans le monde, afin que leur vénération puisse être confirmée dans le monde entier, comme c'est déjà le cas, et pour le repentir de tous. Alors des miracles clairement visibles commenceraient, y compris la transfiguration de la Russie post-soviétique en Russie orthodoxe et le début de la prise de conscience dans les pays occidentaux qu'ils ne peuvent pas continuer comme ils le sont maintenant, dans leur état d'apostasie du Christ.
Saints martyrs impériaux, priez Dieu pour nous!
Archiprêtre Andrew Phillips
Église Saint-Jean de Shanghai, Colchester, Angleterre
Fête de la Bienheureuse Xenia de Saint-Pétersbourg