[…] Notre pensée créerait, même indépendamment de notre vouloir […] Notre pensée, au sens large, notre conscience, nos désirs, nos craintes, nos haines sont déjà des créations. Par nos sentiments nous créons sans cesse, et dès ce monde-ci, des forces, des courants d'ondes, des flux, qui, une fois produits, vont continuer leur course, indéfiniment, comme des ondes radio émises dans l'espace. Pierre Monnier , l'officier français tombé pendant la Première Guerre mondiale, parlait à sa mère par écriture automatique, de la forme que pouvaient prendre nos sentiments et nos pensées (1) Il précise peu à peu : « Je t'ai dit que vos pensées se prolongent en ondes vibrantes et animées, or ces effluves ont une composition analogue à celle de la matière, elle aussi, vibrante et animée ; ils agissent et se comportent de la même façon, ils contiennent la vie immanente. De ceci résulte, que vos pensées vivent et propagent la vie. Il en est de même, je te l'ai dit,