" [...] Que le riche ne se réjouisse pas de ses richesses, que le pauvre ne s'afflige pas de sa pauvreté, mais que chacun s'afflige ou se réjouisse selon qu'il se sentira coupable ou innocent, car le riche n'est pas heureux, ni le pauvre misérable; mais celui qui sera jugé digne d'être transporté dans les nues, fût-il le plus indigent des hommes, est heureux et trois fois heureux; comme celui qui est déchu de la grâce, fût-il le plus opulent des mortels, en est aussi le plus misérable et le plus à plaindre. Je parle ainsi, afin que ceux qui vivent dans le péché se pleurent eux-mêmes, et que ceux qui sont pleins de bonnes oeuvres, prennent de l'assurance; ou plutôt, afin que les uns ne prennent pas seulement de l'assurance, mais qu'ils se confirment dans le bien; et que les autres ne se contentent pas de pleurer , mais qu'ils changent, puisque celui qui a vécu dans le vice peut y renoncer, revenir à la vertu, et jouir des mêmes privilège