D'où provient ce sourire de toute éternité de l’Ancien Joseph ?

Notre foi ne peut se fonder sur des miracles, et de toute façon les miracles n'ont pas souvent suffi à convertir les incroyants. Il n'empêche, ils réconfor-tent et embellissent notre vie de chré-tiens... alors transmettons-nous en les récits les uns aux autres sans rechigner...


Elder Jeseph









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Honorable M. Papanicolaou,

"Quelques heures après l'inhumation de l’Ancien Joseph, vous avez publié dans votre site Web un article avec le titre «les funérailles du bienheureux Ancien Joseph de Vatopedi " - "Sourire de l'éternité" avec peu de mots décrivant l'événement accompagnés de quelques photos. La photographie du trépassé, souriant, non seulement avec ses lèvres, mais avec la pleine expression de son visage, a beaucoup impressionné le monde au vu des articles et des commentaires dans de nombreux sites Web. En fait, on pourrait rencontrer des personnes qui viennent juste de décéder avec un visage lumineux, ou une expression apaisée, ou reposant dans une posture de tranquillité profonde, mais... avec un tel sourire? D'un côté, les pères spirituels disent que l'heure de la mort est effroyable pour l'homme, de l'autre nous avons lu dans le "Gerontika" (La littérature des Pères) que même les plus avancés dans la vie spirituelle grâce à l'humilité, ne perdraient pas leur courage avant de passer à l'autre vie, où il n'y a plus de danger. En outre, l’Ancien Joseph a souffert du cœur et a été très tourmenté par la maladie, alors comment a-t-il trouvé le sourire?

Voilà la réponse : NON, il n’a pas trépassé avec le sourire, mais IL A SOURI APRÈS avoir décédé !

Après conversations avec certains pères du monastère, nous pouvons vous rapporter les faits de l'événement.

Les deux moines qui étaient avec lui jusqu'au dernier moment, ont couru informer l’Ancien Ephraïm et le reste des pères sans prêter attention au trépassé, qui avait en fait en partie la bouche ouverte.

Ils sont donc venus le préparer conformément aux règles monastiques. L’Ancien Ephraïm a ordonné de ne pas couvrir son visage. Les pères ont essayé de fermer sa bouche, mais il était trop tard, la bouche demeurait ouverte, en fait, ils ont entouré sa tête de gaze pour lui tenir la bouche fermée, mais après qu’ils l'ont enlevée, sa bouche s’est rouverte. Environ quarante cinq minutes se sont écoulées après son décès.

"Geronda, il sera laid ainsi, avec sa bouche ouverte, que devons-nous faire?

Laissez-le comme il est, ne couvrez pas son visage!

Ils ont cousu la mandya monastique, comme c'est la coutume.


Mettre la mandya et la coudre a pris quelque quarante cinq minutes de plus en tout. Ils ont ensuite sur ordre découpé le tissu autour de son visage, et ils ont trouvé l’Ancien comme tous ont pu le voir à la fin, souriant.

Les a-t-il entendu et leur a-t-il accordé cette petite faveur, afin qu’ils ne soient pas attristés ? Ou voulait-il nous donner une idée de ce qu'il a vu et de l'état dans lequel il est, après son départ de la vie actuelle?
Le sourire de l’Ancien Joseph est le premier événement surnaturel après son décès, et est devenue une grande consolation pour nous tous."

Panagiotis Koutsou

Commentaires

lydie a dit…
Bonjour

Une question me vient à l'esprit en voyant les photos de l'Ancien Joseph est ce la coutume dans les monasteres de photographier les morts ? Qu'on le photographie souriant soit mais pourquoi et dans quel but ces photos "avant"?
Merci de bien vouloir répondre
Lydie Leonardelli
Maxime le minime a dit…
Bonjour Lydie,
Je crois bien avoir écrit en introduction de l'article - en guise d'avertissement - qu'on ne peut fonder sa foi sur des miracles. Il en était ainsi du temps de Notre Seigneur en sa divine présence même et c'est, et ce sera toujours valable. Pourquoi ? Parce que notre raison humaine s'exercera toujours dans le même sens, celui du doute et légitimement certes. Mais notre mental ratiocinant ne travaille pas toujours pour nous et comme il est prompt à se mettre en marche, il nous fait échafauder toutes sortes de plans, d'interprétations, de constructions de l'esprit, imaginer toutes sortes de complots auxquels nous sommes prêts à accorder du crédit avec la même pulsion, somme toute, que celle qui fait croire à tout ce qui paraît miraculeux, spontanément pour certains... Et nous retombons alors dans ce que nous voulions éviter de toute la force de notre intellect.

Personnellement ma foi et ma conversion ne sont pas fondées sur quelque apparition spectaculaire que ce soit, c'est une expérience d'un autre ordre dont j'ai fait le récit ailleurs.

Je crois qu'il y a toujours lieu de distinguer foi - totalement d'un autre ordre que la raison - et croyances - toujours mises en doute - mais il n'est pas nécessaire d'exclure fièrement celles-ci pour la raison que tout se relaie et que quand l'une fait défaut, les autres viennent en aide, quelquefois, pour ceux qui en besoin... pour un temps.