SAINT AMBROISE D’OPTINA SUR L'ÉGLISE CATHOLIQUE & commentaire par P.Constantine J. Simones [2]
Il fut transfiguré devant eux; son visage resplendit comme le soleil, et ses vêtements devinrent blancs comme la lumière. Matthieu 17:2
"Je suis le cep, vous êtes les sarments. Celui qui demeure en moi et en qui je demeure porte beaucoup de fruit, car sans moi vous ne pouvez rien faire. " Jean 15:5
Dostoïevski a déclaré à propos de Saint Ambroise d'Optina que chez le starets Ambroise il avait trouvé « un exemple vivant de l'idéal chrétien. » Le staretz Nectaire des Frères Karamazov parlait d’Ambroise comme d’ « un ange terrestre et d’un homme céleste. » On dit que St Ambroise a été vu entouré par la Lumière incréée plus d'une fois. Dans la tradition chrétienne orthodoxe, être enveloppé de la lumière incréée est le signe définitif de la transfiguration de notre humanité du terrestre au céleste. C’est également le signe d'une personne qui acquiert la citoyenneté dans le Royaume des Cieux à venir, tout en restant dans la chair. Beaucoup de saints orthodoxes ont acquis la bénédiction de la Lumière incréée pendant leur vie terrestre. + P. Constantin J. Simones
"Je suis le cep, vous êtes les sarments. Celui qui demeure en moi et en qui je demeure porte beaucoup de fruit, car sans moi vous ne pouvez rien faire. " Jean 15:5
Saint Ambroise dit :
«L'Église orthodoxe orientale, depuis les temps apostoliques jusqu'à maintenant, continue d'être inchangée et non contaminée par des innovations concernant non seulement les Évangiles mais les enseignements apostoliques, ainsi que les Traditions des saints Pères et les résolutions des Conciles Œcuméniques. Ces Conciles ont réuni des hommes de Dieu venant de partout dans le monde, dans une assemblée de foi où ils ont composé le Credo de Nicée de l'Église Orthodoxe. Ils l’ont proclamé à haute voix à l'univers entier comme parfait et complet à tous égards. Ces saints Pères interdisent également tout ajout qu’on pourrait y effectuer, toute modification, voire même le moindre ajout d'un iota. L'Église catholique romaine s’est départie de cette injonction il y a longtemps pour finir par tomber dans l'hérésie et l'innovation. Déjà du temps de saint Basile le Grand (4ème siècle) certains évêques de Rome avaient été condamnés par lui dans sa lettre à Eusèbe de Samosate par ces mots : «Ils ne savent pas et ne veulent pas connaître la vérité; ils débattent avec ceux qui leur proclament la vérité, et font valoir leur hérésie. »
L'apôtre Paul nous ordonne de nous séparer de ceux qui sont égarés par l'hérésie et de ne pas chercher l'union avec eux, quand il dit : « Éloigne de toi, après un premier et un second avertissement, d’un hérétique qui provoque des divisions, sachant qu'un homme de cette espèce est perverti, et qu'il pèche, en se condamnant lui-même. » (Tite 3:10-11). Ce n’est pas seulement deux fois mais plusieurs fois, que l'Église orthodoxe universelle, a essayé de ramener l'Église romaine à la raison ; mais, en dépit de toutes les tentatives de la convaincre de revenir à la Tradition, celle-là a persisté dans sa façon erronée de penser et d'agir. Déjà au septième siècle l’enseignement erroné qui dit que le Saint-Esprit procède du Fils a été conçu et répandu dans l'Église occidentale. Au début, certains papes se sont élevés contre cette nouvelle théologie, l'appelant hérétique. Le Pape Damase proclame dans une résolution du Conseil: «Celui qui pense correctement sur le Père et le Fils, mais mal sur le Saint-Esprit est un hérétique." (Encyclique 5) D’autres papes, comme Léon II et Jean VIII, ont également affirmé la même chose. Mais la plupart de leurs successeurs, ayant été égarés par la préoccupation de la domination et de la poursuite des avantages du monde pour eux-mêmes, ont osé modifier le dogme orthodoxe sur la procession du Saint Esprit, contre les décisions des sept premiers conciles œcuméniques, et également contraire aux termes clairs du Seigneur Lui-même qui a dit: " L'Esprit Saint procède du Père" (Jean 15:26). Mais tout comme quand une personne fait une erreur – qui n'est pas considérée comme une erreur – en engendre toujours une autre, et un mal en engendre un autre, c’est ainsi que cela s’est produit avec l'Église catholique romaine. Ce faux enseignement que le Saint Esprit procède aussi du Fils, étant à peine apparu à l'Ouest, a donné naissance déjà à l'époque à d'autres faux enseignements similaires, et a mis en place peu à peu d'autres nouveautés, pour la plupart en contradiction avec les commandements de notre Sauveur pourtant clairement décrits dans l'Évangile, tels que : l’aspersion au lieu de l'immersion dans le mystère du Baptême, l'exclusion des laïcs du Calice lors de la Communion et l'utilisation de pains sans levain au lieu de pain au levain dans l'Eucharistie, et la suppression de l'invocation du Saint et vivifiant Esprit de la Divine Liturgie. Elle a également introduit des nouveautés qui ont violé les anciens rites apostoliques de l'Église orthodoxe, tels que : l'exclusion des enfants baptisés de la chrismation et de la réception de la sainte communion le jour de leur baptême, l'interdiction de la prêtrise pour les hommes mariés, la déclaration du Pape comme "infaillible" et "vicaire du Christ" sur la terre, et ainsi de suite. De cette façon, il a annulé la totalité de l’antique charge apostolique concernant les sacrements et toutes les institutions ecclésiastiques - charge qui avait pourtant été conservée par l'ancienne Sainte Église orthodoxe de Rome avant le grand schisme de 1054.» (à suivre)
«L'Église orthodoxe orientale, depuis les temps apostoliques jusqu'à maintenant, continue d'être inchangée et non contaminée par des innovations concernant non seulement les Évangiles mais les enseignements apostoliques, ainsi que les Traditions des saints Pères et les résolutions des Conciles Œcuméniques. Ces Conciles ont réuni des hommes de Dieu venant de partout dans le monde, dans une assemblée de foi où ils ont composé le Credo de Nicée de l'Église Orthodoxe. Ils l’ont proclamé à haute voix à l'univers entier comme parfait et complet à tous égards. Ces saints Pères interdisent également tout ajout qu’on pourrait y effectuer, toute modification, voire même le moindre ajout d'un iota. L'Église catholique romaine s’est départie de cette injonction il y a longtemps pour finir par tomber dans l'hérésie et l'innovation. Déjà du temps de saint Basile le Grand (4ème siècle) certains évêques de Rome avaient été condamnés par lui dans sa lettre à Eusèbe de Samosate par ces mots : «Ils ne savent pas et ne veulent pas connaître la vérité; ils débattent avec ceux qui leur proclament la vérité, et font valoir leur hérésie. »
L'apôtre Paul nous ordonne de nous séparer de ceux qui sont égarés par l'hérésie et de ne pas chercher l'union avec eux, quand il dit : « Éloigne de toi, après un premier et un second avertissement, d’un hérétique qui provoque des divisions, sachant qu'un homme de cette espèce est perverti, et qu'il pèche, en se condamnant lui-même. » (Tite 3:10-11). Ce n’est pas seulement deux fois mais plusieurs fois, que l'Église orthodoxe universelle, a essayé de ramener l'Église romaine à la raison ; mais, en dépit de toutes les tentatives de la convaincre de revenir à la Tradition, celle-là a persisté dans sa façon erronée de penser et d'agir. Déjà au septième siècle l’enseignement erroné qui dit que le Saint-Esprit procède du Fils a été conçu et répandu dans l'Église occidentale. Au début, certains papes se sont élevés contre cette nouvelle théologie, l'appelant hérétique. Le Pape Damase proclame dans une résolution du Conseil: «Celui qui pense correctement sur le Père et le Fils, mais mal sur le Saint-Esprit est un hérétique." (Encyclique 5) D’autres papes, comme Léon II et Jean VIII, ont également affirmé la même chose. Mais la plupart de leurs successeurs, ayant été égarés par la préoccupation de la domination et de la poursuite des avantages du monde pour eux-mêmes, ont osé modifier le dogme orthodoxe sur la procession du Saint Esprit, contre les décisions des sept premiers conciles œcuméniques, et également contraire aux termes clairs du Seigneur Lui-même qui a dit: " L'Esprit Saint procède du Père" (Jean 15:26). Mais tout comme quand une personne fait une erreur – qui n'est pas considérée comme une erreur – en engendre toujours une autre, et un mal en engendre un autre, c’est ainsi que cela s’est produit avec l'Église catholique romaine. Ce faux enseignement que le Saint Esprit procède aussi du Fils, étant à peine apparu à l'Ouest, a donné naissance déjà à l'époque à d'autres faux enseignements similaires, et a mis en place peu à peu d'autres nouveautés, pour la plupart en contradiction avec les commandements de notre Sauveur pourtant clairement décrits dans l'Évangile, tels que : l’aspersion au lieu de l'immersion dans le mystère du Baptême, l'exclusion des laïcs du Calice lors de la Communion et l'utilisation de pains sans levain au lieu de pain au levain dans l'Eucharistie, et la suppression de l'invocation du Saint et vivifiant Esprit de la Divine Liturgie. Elle a également introduit des nouveautés qui ont violé les anciens rites apostoliques de l'Église orthodoxe, tels que : l'exclusion des enfants baptisés de la chrismation et de la réception de la sainte communion le jour de leur baptême, l'interdiction de la prêtrise pour les hommes mariés, la déclaration du Pape comme "infaillible" et "vicaire du Christ" sur la terre, et ainsi de suite. De cette façon, il a annulé la totalité de l’antique charge apostolique concernant les sacrements et toutes les institutions ecclésiastiques - charge qui avait pourtant été conservée par l'ancienne Sainte Église orthodoxe de Rome avant le grand schisme de 1054.» (à suivre)
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