LA PRIÈRE DANS NOTRE VIE SPIRITUELLE par Geronda MOÏSE [8/8]

[8ème et dernière partie]

REMARQUES DE CONCLUSION SUR LA PRIÈRE

par Geronda MOÏSE l'Agiorite de bienheureuse mémoire

Ο γέροντας Μωυσής Αγιορείτη
Chers amis, que notre prière soit régulière, mais ni par coutume ni par devoir ; qu’elle soit accompagnée d’un programme, mais pas pour magnifier le programme. De cette façon, on peut s'attendre à ce que notre prière produise une douce chaleur et des variations et des grâces inspirantes. D'une manière mystique mais déterminée, Dieu nous informera si notre prière est vraie et si elle lui est agréable par la joie et la paix qui rempliront notre âme. Pour beaucoup, les tentations, les difficultés, les malheurs, les dangers, les décès, les pertes ont été des stimuli qui les ont conduits à l'art de la prière. Ces difficultés les ont aidés à faire des prières plus ardentes et plus fortes, telles qu’elles n'avaient pas été réalisées auparavant, même avec un effort persévérant, parce qu'elles n'étaient pas totalement engagées ou manquaient de sincérité.

Le véritable art de la prière est enseigné à la personne qui prie par Dieu Lui-même. La prière coutumière, sans un esprit de contrition, de componction n'est pas agréable à Dieu. Une âme qui aime Dieu ne peut vivre sans prière. Dieu attire l'âme à Lui-même par la prière. Dieu donnera seulement à l'humble le goût de la douceur de la prière. Seule la prière de l'humble peut être pure.

En dernière analyse, mes chers frères et sœurs, que vous soyez forts ou faibles, chauds ou froids, jeunes ou vieux, instruits ou sans instruction, riches ou pauvres, ecclésiastiques ou laïcs sachez que pas même une seule parole de nos prières est inutile. Elles sont toutes entendues, toutes. Pour cette raison n'oubliez pas, pendant ces heures sacrées, de mentionner mon indigne personne, puisque Dieu aime aussi les prières pour les autres, en particulier pour ceux qui en ont tellement besoin

(Version française de Maxime le minime de la source )
Fin

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