Les lèvres mensongères font horreur à l'Éternel, tandis que ceux qui agissent avec fidélité lui sont agréables. Proverbes 12:22 «C'est ce qui sort de l'homme qui le rend impur. En effet, c'est de l’intérieur, c'est du cœur des hommes que sortent les mauvaises pensées, les adultères, l'immoralité sexuelle, les meurtres, les vols, la soif de posséder, les méchancetés, la fraude, la débauche, le regard envieux, la calomnie, l'orgueil, la folie. Toutes ces choses mauvaises sortent du dedans et rendent l'homme impur.» Marc 7:20-23 Un témoin fidèle ne ment pas, tandis qu’un faux témoin dit des mensonges. Proverbes 14:5 « Vous, vous avez pour père le diable et vous voulez accomplir les désirs de votre père. Il a été meurtrier dès le commencement et il ne s'est pas tenu dans la vérité parce qu'il n'y a pas de vérité en lui. Lorsqu'il profère le mensonge, il parle de son propre fond, car il est menteur et le père du mensonge. » Jean 8:44 Si les paroles distinguées ne conviennent pas à un fou, les paroles mensongères conviennent d’autant moins à un noble. Proverbes 17:7 « Écarte de ta bouche la fausseté, éloigne de tes lèvres les détours ! Proverbes 4:24 Craindre l'Éternel, c'est détester le mal. L'arrogance, l'orgueil, la voie du mal et la bouche perverse, voilà ce que je déteste. » Proverbes 8:13 « Pierre lui dit : «Ananias, pourquoi Satan a-t-il rempli ton cœur, au point que tu aies menti au Saint-Esprit et gardé une partie du prix du champ? […] Comment as-tu pu former dans ton cœur un projet pareil? Ce n'est pas à des hommes que tu as menti, mais à Dieu.»Actes 5:3-4Mais pour les lâches, les incrédules, les abominables, les meurtriers, les impudiques, les enchanteurs, les idolâtres, et tous les menteurs, leur part sera dans l'étang ardent de feu et de soufre, ce qui est la seconde mort.Apocalypse 21.8

mercredi 20 août 2014

Une mère exemplaire


Murdered by militants: US journalist James Foley. Photo: Nicole Tung


Diane Foley mère du journaliste américain James Foley ;
"Nous remercions Jim pour toute la joie qu'il nous a donnée;
Il a été un fils, un frère, un journaliste et une personne extraordinaire."

Sur sa page Facebook, suite à l'enlèvement de son fils, le 22 Novembre 2012, Diane Foley sachant que toute personne enlevée par les djihadistes n'avait que très peu de chances de rester en vie longtemps, écrivait qu'elle avait la conviction que son fils était donc mort et elle déclarait :

"Nous n'avons jamais été aussi fiers de notre fils Jim.
 Il a donné sa vie
 à essayer d'exposer au monde
 la souffrance du peuple syrien"


Sur son compte Twitter, la sœur de Foley, Kelly, le 19 Août, 2014  exhorté les gens à ne pas regarder ou partager la vidéo de la mort de son frère, et a également rendu hommage à son frère.

La prétendue vidéo de son exécution par décapitation avec menace de celle d'un autre journaliste américain, Steven Sotloff, n'a pas été officiellement authentifiée.  (source)

Bien chanter ou prier ?

Dans l'ermitage de Sainte-Anne, le moine Procope de la hutte de l’ « Entrée au Temple de la Mère de Dieu » avait grand désir d’apprendre à chanter pour glorifier Dieu, lui aussi, comme ses autres frères. Mais comme il n’avait pas une très belle voix les Pères évitaient de lui apprendre à chanter. Ce frère Procope avait reçu le don divin de dire sans cesse la prière « Seigneur Jésus Christ, fils de Dieu, aie pitié de moi pécheur » et de sa main gauche il tenait toujours son chapelet dont il ne se séparait jamais. Cependant il avait le plus grand désir de chanter et il était très triste de n'avoir encore trouvé personne qui le lui apprenne si bien que dans sa tristesse, il avait cessé de dire la prière. Soudain, se présente devant lui un vénérable Père qui lui était cependant inconnu …  LIRE LA SUITE ICI

mardi 19 août 2014

LA "DÉMOCRATIE" UKRAINIENNE

SUR LE SITE GIZMODO




Quelques mois à peine après la révolution pro-européenne de la place Maïdan, au cœur de Kiev, et l'accession au pouvoir de Petro Porochenko, le parlement Ukrainien veut adopter un projet de loi particulièrement anti-démocratique autorisant la censure du web ukrainien et de nombreux médias.

 Rendu public le 09 août dernier, le projet de loi est déjà passé en première lecture à la Rada, le parlement Ukrainien, ce mardi 12 Août. Il devrait être définitivement adopté cette semaine pour une mise en application dans les prochains jours. Si les parlementaires ne le modifient pas, le texte prévoit rien de moins que le filtrage des principaux réseaux de télécommunication, le blocage de contenus internet ou audiovisuels menaçant les « intérêts nationaux et sécuritaires » de l’Ukraine et prévoit même la fermeture de journaux, de chaînes de télévision ou de sites internet, n’allant pas dans le sens du gouvernement ukrainien. 

 Contesté par les médias ukrainiens russophiles favorables aux séparatistes qui en seront les premières victimes, le projet de loi est également vertement citiqué par l’association Reporters Sans Frontières qui milite traditionnellement pour la liberté d’expression et la pluralité des médias. « Le projet de loi donne au Conseil national de sécurité et de défense des pouvoirs exorbitants pour ordonner toute forme de censure à partir de critères extrêmement vagues. Les principaux défis auxquels font face les autorités ukrainiennes ne doivent, en aucun cas, justifier une telle offense au droit constitutionnel et à la liberté d’expression. L’adoption définitive de cette loi représenterait une régression majeure de la liberté d’information en Ukraine. » explique l’association dans un communiqué. Un texte qui permettra peut être au gouvernement ukrainien de masquer ses exactions contre ses propres concitoyens. Ces dernières heures, plusieurs dizaines de civils ont été tués à Lougansk et Donetsk par l’artillerie de l’Armée Ukranienne. Un carnage qui a lieu au cœur de l’Europe et dans l’indifférence générale, avec ou sans censure… 

dimanche 17 août 2014

Avec le socialisme la justice sociale …Ouais, quelque chose comme ça !…

La baisse du taux du Livret A : un cadeau de 400 millions d'euros pour les banques



Le 1er aout, le taux du livret A est passé de 1,25% à 1%. Soit le taux le plus faible depuis... 1818 ! Une décision liée à la faiblesse de l'inflation, dont le taux du livret est indexé. Rien de politique dans cette décision donc. Sauf que les 63 millions de détenteur du Livret A seront contents d'apprendre que cette baisse est aussi un petit cadeau pour les banques comme l'a expliqué Le Canard enchaîné : "Cette épargne, qui à l'origine devait servir à financer le logement social, et que gérait presque intégralement la Caisse des dépôts et consignations, échappe de plus en plus à cette dernière : pour complaire aux banques, alléchés par le pactole, l'Europe leur avait, dès 2008, permis d'en récupérer une bonne part. C'est près de 40% de cette épargne qu'ils captent aujourd'hui", précise l'hebdomadaire.
Résultat ? Avec une baisse de 0,25% du taux de livret A, le montant des intérêts versés par les banques va diminuer. Soit un cadeau de 400 millions d'euros pour les banques. Qui a dit pendant la campagne "mon adversaire, c'est la finance" ? (source)
Tout de même on voit bien là qu'on avait un avantage certain à se débarrasser du système charitable à la chrétienne. Pouah! Quelle tare c'était ! Maintenant oui, on a une vraie répartition socialiste des richesses et les pauvres ne sont plus assistés par les riches dans une abjecte aliénation. N'est-ce pas camarade ?


Sa Sainteté le Patriarche Cyrille de Moscou et de toute la Russie s’est adressée aux Primats des Églises orthodoxes locales à propos de la situation dans l’est de l’Ukraine où une guerre civile fratricide se poursuit depuis plusieurs mois, leur demandant de prier pour la paix en Ukraine. Le Primat de l’Église orthodoxe russe a aussi appelé à élever la voix pour la défense des chrétiens orthodoxes de l’est de l’Ukraine qui, dans un contexte de violence accrue de la part des gréco-catholiques et des schismatiques, craignent chaque jour pour leur vie et celle de leurs proches.
La lettre à Sa Sainteté le Patriarche Bartholomée de Constantinople dit notamment :



"Sainteté, bien-aimé dans le Seigneur Confrère et Concélébrant,
Je vous adresse mes cordiales salutations, y joignant mes vœux de paix et d’affermissement des forces physiques. Que Dieu vous aide dans Votre ministère primatial.
Un sentiment de profonde douleur et d’extrême inquiétude pour les fidèles de notre Église dans l’est de l’Ukraine, où une guerre civile fratricide se poursuit depuis plusieurs mois, m’incite à vous adresser la présente.
Dès l’automne dernier, au début de la crise politique en Ukraine, les représentants de l’église gréco-catholique et des communautés schismatiques qui prenaient la parole au Maïdan de Kiev, prêchaient ouvertement la haine contre l’Église orthodoxe, appelant à confisquer les sanctuaires orthodoxes et à éradiquer l’Orthodoxie du sol de l’Ukraine. Dès le commencement des opérations militaires, les uniates et les schismatiques, une fois armés, se sont livrés à des actes d’agression directe contre le clergé de l’Église orthodoxe ukrainienne canonique dans l’est du pays, sous prétexte d’opérations anti-terroristes.
Dans le même temps, l’Église orthodoxe ukrainienne, au contraire des gréco-catholiques et des schismatiques, se garde de tout engagement politique. Elle continue à remplir sa mission spirituelle auprès de ses nombreux fidèles, dont des personnes engagées d’un côté ou de l’autre ; elle s’efforce de les réconcilier et des appelle inlassablement au dialogue.
Ces dernières semaines, les évêques locaux nous signalent des cas d’outrages au clergé de l’Église canonique orthodoxe ukrainienne, systématiquement persécuté. Voici quelques exemples.
* > Le 17 juillet de l’année en cours, pendant la célébration de la Divine liturgie à l’église de la Résurrection de Slaviansk, un groupe d’hommes en armes commandés par un aumônier militaire gréco-catholique s’est introduit dans l’église et a menacé le recteur de l’église, l’archiprêtre Vitaly Vessioly. Le représentant de l’église gréco-catholique ukrainienne a déclaré que le Patriarcat de Moscou n’avait pas sa place en Ukraine et s’est indigné de ce que le président ne permît pas aux uniates de confisquer la laure des Grottes de Kiev.
* > Le 19 juillet, l’archiprêtre André Tchitcherine, chef du doyenné Saint-Nicolas du diocèse de Gorlovka a été insulté, menotté, interrogé et menacé de mort.
* > Le 20 juillet, près de Slaviansk, des hommes armés de mitraillettes ont forcé l’archiprêtre Vadim Iablonovovski à se creuser une tombe. Le même jour, l’archiprêtre Victor Stratovitch a été menotté et emmené dans la forêt, la tête couverte d’un sac ; forcé de s’agenouiller, il a subi un interrogatoire dans cette position.
* > Le 30 juillet, au village de Krasnoarmeïsk, dans la région de Donetsk, un groupe d’hommes en armes a procédé à une perquisition illégale dans la maison de l’archiprêtre Igor Serguienko, recteur de l’église Saint-Alexandre-Nevski. Le prêtre a été outragé, accusé de faire partie d’organisations clandestines, menacé de tortures, tandis qu’on exigeait qu’il quittât le territoire de l’Ukraine et remît les titres de propriété de l’église.
Le même jour, dans l’arrondissement d’Ambrossievka (région de Donetsk), les militaires ukrainiens ont arrêté l’archiprêtre Evgueny Podgorny, qu’ils ont insulté de mots orduriers, ligoté et jeté à terre avant de le frapper à coups de pied et de crosses. Après avoir tiré au-dessus de sa tête, on a exigé qu’il reconnût aider les insurgés. On a exigé que l’archiprêtre de Donetsk retirât sa croix pectorale : elle lui a été arrachée après son refus. Un sac lui a été mis sur la tête, on l’a jeté dans une fosse, avant de menacer de tuer son fils. Sa maison a été pillée. Le prêtre n’a été libéré que grâce à l’intervention des paroissiens.
Nous ne pouvons nier le fait que le conflit en Ukraine a une connotation nettement religieuse. Les uniates, et les schismatiques qui les suivent, s’efforcent de prendre le pas sur l’Orthodoxie canonique en Ukraine, tandis que l’Église orthodoxe ukrainienne continue à assurer la pastorale de ses fidèles en détresse avec patience et courage. Les prêtres desservant les régions où se déroulent les opérations militaires restent majoritairement avec leurs ouailles, partageant avec elles toutes les horreurs de la guerre civile. Leurs familles souffrent d’attaques, du manque d’eau et de provisions, périssent sous les obus pendant les tirs d’artillerie. 
* > Ainsi, le 31 juillet, des tirs visant un quartier d’habitation de Lougansk ont touché l’archiprêtre Vladimir Kreslianski, bientôt décédé de ses blessures. Le prêtre défunt laisse une femme et cinq enfants.
L’est de l’Ukraine, terre prospère, peuplée de millions de chrétiens orthodoxes laborieux, se transforme en terre brûlée. 
* > La résidence du métropolite Hilarion de Donetsk et de Marioupol a été détruite par un bombardement. 
* > Des tirs d’artillerie ont endommagé la direction diocésaine de Gorlovka. 
* > Le monastère féminin de la Vierge d’Iveron, au diocèse de Donetsk, gît en ruines, il a brûlé pendant les opérations militaires. Mais l’Église orthodoxe ukrainienne, Église martyre, malgré ces conditions extrêmement difficiles, reste avec ses fidèles, faisant son possible pour aider les gens qui vivent les temps les plus terribles de l’histoire contemporaine de l’Ukraine. Dans le feu de la guerre civile, des centaines de milliers de personnes ont perdu leur toit et fui. Beaucoup d’entre eux, fuyant les horreurs de la guerre, trouvent refuge dans les églises et les monastères, notamment à la laure de la Dormition de Sviatogorsk, qui déborde de réfugiés. A Donetsk, Gorlovka, Lougansk, les populations civiles, espérant se sauver des bombardements et des tirs, passent la nuit dans les églises, y reçoivent un toit et de la nourriture gratuite. D’autres monastères, les paroisses et les diocèses de l’Église orthodoxe ukrainienne s’emploient à aider activement les réfugiés et, plus généralement, les civils.
Le Patriarcat de Moscou se saisit de toute occasion d’assurer une aide humanitaire à la population civile des arrondissements où se déroulent les opérations militaires. Dans les paroisses de l’Église orthodoxe russe, une prière spéciale pour la paix en Ukraine et pour la fin de la guerre civile en Ukraine est récitée quotidiennement. L’Église a soin de plusieurs milliers de réfugiés d’Ukraine de l’est, logés dans des camps, sous des tentes et répartis ensuite dans des locaux spécialement préparés à leur intention dans différentes régions de Russie. L’aide est accordée à tous, indépendamment de la nationalité et de la confession religieuse. Parmi ceux qui cherchent refuge en Russie, on trouve de nombreux militaires de l’armée ukrainienne, qui n’ont pas souhaité tirer sur leur peuple.
En ces jours, difficiles pour toute l’Église orthodoxe russe, et plus spécialement pour ses fidèles d’Ukraine, je demande les prières de Votre Sainteté, des éminents archipasteurs, pasteurs, moines et fidèles de la sainte Église de Constantinople, pour la paix en terre d’Ukraine, pour la cessation de l’effusion de sang et pour tous nos frères dans le Seigneur qui souffrent, particulièrement pour les hiérarques et les prêtres qui, dans les conditions extrêmement difficiles de la guerre civile continuent à remplir courageusement leur devoir, à célébrer les offices liturgiques et à défendre la Sainte Orthodoxie.
Je prie Votre Sainteté de saisir toute possibilité pour faire entendre Sa voix en faveur des chrétiens orthodoxes de l’est de l’Ukraine, qui, dans un contexte de violence accrue de la part des gréco-catholiques et des schismatiques craignent quotidiennement pour leur vie et celle de leurs proches, dans la peur que, si les persécuteurs prennent le pouvoir, les orthodoxes devront renoncer à leur foi ou faire l’objet de cruelles discriminations.
Avec mon affection fraternelle dans le Seigneur,
+ CYRILLE
PATRIARCHE DE MOSCOU ET DE TOUTE LA RUSSIE"
Source : Mospat.ru

samedi 16 août 2014

Toute Sainte Souveraine, sauve-nous !




Ne me laisse pas me fier
à la protection des hommes,
Toute Sainte Souveraine,
mais reçois l’imploration de ton serviteur ; car je suis affligé,
je ne peux plus supporter
les amères flèches des démons ;
sans abri, je ne sais
où me réfugier, moi le malheureux ; combattu de toutes parts,
ma consolation unique c’est Toi. Souveraine du monde,
espoir et protectrice des fidèles,
n’ignore pas mon imploration,
le nécessaire accorde-moi.

Nul homme accourant auprès de Toi ne se retire confondu, loin de Toi,
ô pure Vierge Déipare ;
mais il implore ta grâce

et, selon ses nécessités, reçoit le don sollicité.
Réconfort de ceux qui souffrent, Délivrance des infirmes étant vraiment, ô Vierge Déipare,
sauve le peuple et sa cité,
Toi, la paix de ceux que l’on attaque,
la sérénité de ceux que l’on tourmente, des fidèles l’unique protection.



Tropaires
Ton 2 
Très Bonne, tu protèges toujours ceux qui, sous ta main puissante, / se réfugient avec foi. / En effet, dans les périls et afflictions, nous pécheurs, nous n’avons pas auprès de Dieu \ d’autre médiatrice, / étant toujours accablés par nos multiples péchés. Mère de notre Dieu suprême, / prosternés, nous te prions : Délivre / de toute tribulation tes serviteurs.
Tu es joie de tous les affligés, des affamés la nourricière, / protection des innocents, / consolation des étrangers, le guide des non voyants, des malades le réconfort, \ de tous ceux qui souffrent, / abri sûr et protection, le secours des orphelins, Mère de notre Dieu suprême. / Nous te supplions, Toute Pure, / hâte-toi de délivrer tes serviteurs.  
(Extraits de la Petite Paraclisis de la Toute Sainte que l'on récite avant et après la fête de la Dormition - version Sts Anargyres)

vendredi 15 août 2014

Sur le Monde (2007 !) : Petit rappel historique - l’Organisation des nationalistes ukrainiens

Vous pouvez toujours vous réjouir de l'avancée de l'armée ukrainienne contre ceux que vous voyez comme les suppôts de Poutine mais prenez connaissance de ces quelques "détails" historiques ; ce ne sera pas long et vous saurez peut-être qui vous soutenez…

Emblème de l'OUN

L’OUN, l’Allemagne nazie et le génocide   par Jean-Marie Chauvier, août 2007 

On connaît désormais mieux la guerre d’anéantissement menée contre l’URSS par l’Allemagne nazie et ses alliés en Europe de l’Est : nouvelles archives, relectures des anciennes, enquêtes de terrain affluent. Parmi les « tabous » levés figure le rôle joué par les nationalistes locaux, notamment baltes et ukrainiens, longtemps dissimulé par les Soviétiques, honteux de cette « collaboration », comme par ceux qui les réhabilitent désormais. Après la première guerre mondiale, l’Ukraine est partagée entre l’URSS (Centre et Est), la Pologne (Galicie et Volhynie), la Roumanie (Bucovine) et la Tchécoslovaquie (Ruthénie ou Ukraine subcarpathique). C’est en Galicie orientale, sous le régime polonais et contre lui, que se forment successivement l’Organisation militaire ukrainienne (UVo) en 1920, puis l’Organisation des nationalistes ukrainiens (OUN) en 1929. Leur fondateur, Evhen Konovaletz, compagnon de Simon Petlioura, prend contact avec Adolf Hitler dès 1922. Et leur idéologue Dmitri Dontsov professe un « nationalisme intégral ». Il oppose le caractère « européen » de l’Ukraine à celui, « asiatique », de la Russie. Le stratège nazi Alfred Rosenberg – et avec lui, dès 1933, l’Abwher, le renseignement militaire – soutient l’OUN. Cet Allemand de la Baltique promet l’autonomie aux nationalistes baltes, ukrainiens, géorgiens, musulmans du Caucase, etc., afin de démanteler l’URSS et d’isoler la Russie. Mais l’alliance entre Berlin et l’OUN sera tumultueuse. Konovaletz est tué en 1938 par un agent soviétique. Andriy Melnik lui succède à la tête de l’OUN, avec le soutien d’Andriy Cheptytskyi, métropolite de l’Eglise gréco-catholique (uniate), « leader spirituel » de la Galicie, passée en 1939 sous régime soviétique. Puis c’est le radical Stepan Bandera qui fait dissidence en 1940 : son OUN-b forme deux bataillons de la Wehrmacht, Nachtigall et Roland, pour prendre part à l’agression menée par l’Allemagne et ses alliés contre l’URSS, le 22 juin 1941. Immédiatement déferle une vague de pogroms. …
(suite de l'article réservée aux abonnés à l'offre d'archives du Monde)

                              Attention Clergé uniate (et non orthodoxe malgré les apparences)
                                                     vénérant "st"(?)Andriy   Cheptytskyi

                              Peu de chances qu'on ait fait lire au "bon pape" un dossier conforme
                              à la réalité  historique des uniates ukrainiens…

mercredi 13 août 2014

Une "idée simple" (mais bienvenue) de Charles Aznavour pour les réfugiés chrétiens du Moyen Orient

Sur

VOX MONDE

L'appel de Charles Aznavour pour les persécutés du Moyen-Orient
Par Charles Aznavour
Publié le 13/08/2014 à 05:01



Crédits photo : JEAN CHRISTIAN BOURCART/Le Figaro Magazine

FIGAROVOX/TRIBUNE - L'artiste, d'origine arménienne, propose que la France accueille les minorités menacées en Irak et en Syrie et qu'elle les aide à faire revivre nos anciens villages. Charles Aznavour est chanteur, compositeur et diplomate franco-arménien. Il réside à Genève, en Suisse, où il est l'ambassadeur de l'Arménie et représentant permanent de ce pays auprès de l'ONU. Il est aussi, depuis 1995, représentant permanent de l'Arménie auprès de l'Unesco. 

Dans la guerre de religions qui est en train d'embraser l'Irak et la Syrie, , il est essentiel, certes, de se préoccuper du sort des chrétiens d'Orient 3, des Kurdes, des yazidis et des autres. Mais dans cette énumération, il ne faut pas oublier une communauté chère à mon cœur, les Arméniens. On n'en parle jamais, et pourtant, en Syrie, hier encore, ils étaient quelque deux cent mille. Je suis bouleversé par les drames qui se jouent là-bas au quotidien. Notre devoir n'est-il pas d'aider moralement, et concrètement, ces populations, le plus vite possible? 

Je ne veux donner de leçons à personne. Je ne suis pas quelqu'un qui croit avoir raison sur tout. Je propose seulement une idée simple. 

Dans la situation actuelle, ces chrétiens, ces Kurdes, ces yazidis, ces musulmans et ces Arméniens doivent, comme tant d'autres, quitter ce pays le plus vite possible. Oui, mais pour aller où? Et pourquoi pas en France 4? Mes tournées et mes voyages les plus récents à travers l'Hexagone m'ont permis de découvrir de charmants villages, aujourd'hui totalement à l'abandon. Les terres sont en friche. Il y a des écoles, des bureaux de Poste, mais personne n'y a sans doute mis les pieds depuis quelques années. C'est aussi le cas des églises. Je viens d'ailleurs de traiter le sujet dans un couplet d'une chanson de mon prochain album: «Et Dieu même a quitté l'église dont les cloches ne sonnent plus.» 
Pourquoi ne pas confier ces « villages fantômes » à ces chrétiens, ces Kurdes, ces yazidis, ces Arméniens ?
 Puisque celles et ceux qui devraient y vivre sont partis, pourquoi ne pas les remplacer par celles et ceux qui en ont besoin? Pourquoi ne pas confier ces «villages fantômes» à ces chrétiens, ces Kurdes, ces yazidis, ces Arméniens? Ils auraient pour obligation de les reconstruire, de les faire revivre, de labourer à nouveaudes terres dont la fertilité ne fait aucun doute. Ils pourraient ainsi vivre en paix, quasiment en autarcie. Je réponds, en particulier, de mes compatriotes. Je sais qu'ils sont très travailleurs. 

Dans ces populations, il y a des agriculteurs, des maçons, des peintres, mais aussi des boulangers, des bouchers, des médecins, des dentistes, des mécaniciens, dont le professionnalisme mérite des louanges. En ce qui concerne leur intégration, je ne suis pas inquiet. Je les soupçonne de parler très bien notre langue, couramment enseignée dans leurs écoles. 

Et l'argent, me direz-vous? Il ne s'agit pas de mettre en place un comité caritatif avec des noms prestigieux qui organisera, dans les mois à venir, de grandes soirées afin de recueillir des fonds pour aider ces réfugiés à survivre plutôt qu'à vivre. Ma proposition est plus sûre, plus rapide, et sans doute beaucoup plus économique. Il suffirait de dégager des sommes, relativement modestes, pour acheter le matériel dont ils ont besoin pour se mettre au travail. C'est tout. Mes fonctions d'ambassadeur d'Arménie en Suisse5 m'ont déjà permis de solliciter les autorités helvètes. Elles ont aussitôt agi avec une discrétionqui est la marque de fabrique de ce pays. La France doit faire de même, en confiant ce dossier, le plus rapidement possible, à un chargé de mission officiel. Je suis prêt à soutenir personnellement et physiquement,s'il le faut, une action qui se veut résolument apolitique. J'ai déjà chanté en Syrie. Je peux y retourner, mais, cette fois-ci, seulement pour parler. Pour aider toute forme de négociation avec les communautés. C'est ce que nous devons et allons faire. C'est cela, la véritable aide humanitaire. 

Liens: 
1 http://plus.lefigaro.fr/tag/irak 
2 http://plus.lefigaro.fr/tag/syrie 
3http://plus.lefigaro.fr/tag/france 

mardi 12 août 2014

ANTHROPOLOGIE CHRÉTIENNE par Vladimir LOSSKY

Saint Maxime le Confesseur a décrit avec une puissance et une ampleur incomparables la mission dévolue à 1’homme.
Aux divisions successives qui constituent la création devaient correspondre des unions ou synthèses accomplies par l’homme, grâce à la «synergie » de la liberté et de la grâce.

La division fondamentale où s’enracine la réalité même de l’être créé est celle de Dieu et de l’ensemble des créatures, du créé et de l'incréé.
La nature créée se divise ensuite en céleste et terrestre, en intelligible et sensible. 
Dans l'univers sensible le ciel est séparé de la terre.
A la surface de celle-ci le Paradis est mis à part.
Enfin, l'habitant du Paradis, l’hommeest lui-même divisé en deux sexes, le masculin et le féminin

Adam devait surmonter ces divisions par une action consciente, pour réunir en lui l'ensemble du cosmos créé et se déifier avec lui.
Il fallait d’abord qu’il dépassât la séparation sexuelle par une vie chaste, par une union plus totale que l’union extérieure des sexes, par une «intégrité » qui fût intégration.
Dans une deuxième étape, il devait réunir le Paradis au reste du cosmos terrestre, par un amour pour Dieu qui à la fois le détachât de tout et lui permît de tout embraser : portant toujours le Paradis en lui-même, il eût transformé la terre entière en Paradis.
En troisième lieu, son esprit et son corps lui-même auraient triomphé de l’espace en unifiant l’ensemble du monde sensible, la terre et son firmament.
A l’étape suivante, il devait pénétrer dans le cosmos céleste, vivre la vie des anges, assimiler leur intelligence et réunir en lui le monde intelligible au monde sensible.
Enfin, l’Adam cosmique, en se donnant sans retour à Dieu, lui aurait remis toute sa création, et aurait reçu de lui, par la réciprocité de l’amour, c’est-à-dire par grâce, tout ce que Dieu possède par nature : ainsi dans le dépassement de la séparation primordiale du créé et de l'incréé, se serait accomplie la déification de l’homme et, par lui, de tout l’univers.

La chute a rendu l’homme inférieur à sa vocation.
Mais le plan divin n’a pas changé.
La mission du premier Adam sera donc remplie par l’Adam céleste, le Christ ; non qu’il se substitue à l’homme, car l’amour infini de Dieu ne saurait remplacer l'adhésion de la liberté humaine, mais pour rendre à l’homme la possibilité d’accomplir son œuvre, pour lui ouvrir à nouveau la voie de la déification, cette suprême synthèse, à travers l’homme, de Dieu et du cosmos créé, qui reste le sens de toute anthropologie chrétienne.
Ainsi, à cause du péché, pour que l’homme puisse devenir Dieu, il a fallu que Dieu se fasse homme, et que le second Adam inaugure la « nouvelle création » en surmontant toutes les divisions de l’ancienne.
Par sa naissance virginale, en effet, le Christ dépasse la division des sexes et ouvre à la rédemption de « l’éros » deux voies, unies, seulement dans ma êrsonne de Marie, à la fois vierge et mère : celle du mariage chrétien et celle du monachisme.
Sur la croix le Christ réunit l'ensemble du cosmos terrestre au Paradis: car lorsqu’il laisse entrer la mort en lui pour la consumer au contact de sa divinité, le lieu le plus sombre de la terre devient rayonnant, il n’y a plus de lieu maudit. 
Après la Résurrection, le corps même du Christ se joue des limitations spatiales, et, dans une intégration de tout le sensible, unifie la terre et le ciel. 
Par l’Ascension, le Christ réunit les mondes céleste et terrestre, les chœurs angélique au genre humain. 
Enfin, la session à la droite du Père introduit l’humanité, au-dessus des ordres angéliques, dans la Trinité elle-même, et ce sont les prémices de la déification cosmique. 

Ainsi nous ne pouvons retrouver la plénitude de la nature adamique que dans le Christ, second Adam. Mais pour mieux comprendre cette nature, nous devons poser deux difficiles problèmes, d’ailleurs connexes: celui du sexe et celui de la mort.

La condition biologique où nous nous trouvons aujourd’hui était-elle celle de l’homme avant la chute ? Cette condition, liée à la dialectique tragique de l’amour et de la mort, s’enracine-t-elle dans l’état paradisiaque? Ici la pensée des Pères, justement parce qu’elle ne peut évoquer la terre—paradis qu’à travers la terre maudite, risque de devenir partielle, et par là de s’ouvrir à des influences non chrétiennes qui la feront partiale. Un dilemme se dessine : ou bien une sexualité biologique existe au Paradis, comme le laisse entendre l’ordre divin de multiplication. Mais n’est-ce pas alors, dans la condition première de l’homme, comme un affaiblissement de l'image divine par la présence d’une animalité impliquant à la fois la multiplicité et la mort ? Ou bien la condition paradisiaque est pure de toute animalité, mais alors le péché consiste dans le fait même de notre vie biologique, et nous tombons dans une sorte de manichéisme. Certes, les Pères ont rejeté, avec l’origénisme, cette seconde solution. Mais ils ont difficilement réussi à élucider la première. Partant de l'irrécusable liaison, dans le monde déchu, du sexe et de la mort, de l’animalité et de la mortalité, ils se demandent si la création de la femme, suscitant une condition biologique liée à la finitude, n’aurait pas menacé dès le Paradis l’immortalité potentielle de l’homme. Ce côté négatif de la division des sexes introduisant une certaine faillibilité, la nature humaine serait désormais vulnérable, la chute inévitable... 

Grégoire de Nysse, repris sur ce point par Maxime le Confesseur, a récusé cet enchaînement nécessaire de la division des sexes et de la chute. Pour lui, la sexualité aurait été créée par Dieu en prévision du péché, pour préserver l’humanité après la chute, mais simplement comme une possibilité. La polarisation sexuelle dotait la nature humaine d’une sauvegarde qui n’impliquait 
nulle contrainte; tel le passager qui se voit attribuer une ceinture de sauvetage, mais n’est nullement incité pour autant à se jeter à la mer. Cette possibilité ne pourra s’actualiser qu’au moment où, par le péché qui n’a rien à voir avec le sexe, la nature humaine s’effondrera et se fermera à la grâce. C’est seulement dans cet état déchu, où la mort est le salaire du péché, que la possibilité deviendra nécessité. Ici intervient l’exégèse, qui date de Philon, des «tuniques de peaux >> dont Dieu revêtit l’homme après la chute: ces tuniques représenteraient notre nature actuelle, notre état biologique grossier, bien différent de la corporalité transparente du Paradis. Un cosmos nouveau se forme, qui se défend contre la finitude par le sexe, instaurant ainsi la loi des naissances et des morts. Dans ce contexte le sexe apparaît non comme la cause de la mortalité, mais comme son relatif andidote. 

On ne peut suivre cependant Grégoire lorsque, arguant de ce caractère « préventif » de la sexualité, il affirme que la division en mâle et femelle est << surajoutée » à Pimage. Ce n’est pas elle seule en effet, mais toutes les divisions du créé qui ont acquis, par suite du péché, un caractère de séparation et de mort. Et l’amour humain, la passion d’absolu des amants, n’a jamais cessé de receler, dans la fatalité même de son échec, une nostalgie paradisiaque où Phéroïsme et l’art s’enracinent. La sexualité paradisiaque, toute d’intériorité consubstantielle et dont la merveilleuse multiplication, qui devait tout remplir, n’aurait certainement exigé ni la multiplicité ni la mort, nous est presque entière-ment inconnue; car le péché objectivant les corps («ils virent qu’ils étaient nus »), fit des deux
premières personnes humaines deux natures séparées, deux êtres individuels, ayant entre eux des rapports extérieurs. Mais la nouvelle création en Christ, second Adam, nous permet d’entrevoir le sens profond d’une division qui certes n’eut rien de « surajouté » : la mariologie, l’amour du Christ et de l’Eglise et le sacre-ment de mariage mettent en lumière une plénitude qui s’origine dans la création de la femme. Plénitude seulement entrevue cependant, sinon dans l’unique personne de la Vierge, car notre condition déchue subsiste toujours, exigeant, pour l’accomplissement de notre vocation humaine, non seulement la chasteté intégrante du mariage, mais aussi et peut-être d’abord, la chasteté sublimante du monachisme. 

Peut-on dire qu’Adam, dans sa condition paradisiaque, était vraiment immortel ? « Dieu n’a pas créé la mort», dit le livre de la Sagesse. Pour la théologie archaïque, saint Irénée par exemple, Adam n’était ni nécessairement mortel, ni nécessairement immortel : sa nature riche de possibilités, malléable, pouvait être constamment nourrie par la grâce et transformée par elle au point de surmonter tous les risques de vieillissement et de mort. Les possibilités de mortalité existaient mais pour être rendues impossibles. Telle était l’épreuve de la liberté d’Adam. L’arbre de vie au centre du Paradis et sa nourriture d’immortalité offraient donc une possibilité : ainsi, dans nos réalités christo-ecclésiastiques, 1’Eucharistie, qui nous guérit, nourrit et fortifie, spirituellement et corporellement. Il faut se nourrir de Dieu pour atteindre librement la déification. Et c’est dans cet effort personnel qu’Adam a failli. v Quant à 1’interdiction divine, elle pose un double problème : celui de la connaissance du bien et du mal, et celui de l’interdit lui-même. Ni la connaissance en soi, ni celle du bien et du mal ne sont mauvaises. Mais le recours à ce discernement implique une infériorité existentielle, un état déchu. Dans la condition de péché, il nous est certes nécessaire de connaître le bien et le mal pour faire l’un et éviter l’autre. Mais pour Adam au Paradis cette connaissance n’était pas utile. L’existence même du mal implique une séparation volontaire de Dieu, un refus de Dieu. Tant qu’Adam restait uni à Dieu, et accomplissait sa volonté, tant qu’il se nourrissait de sa présence, une telle distinction était inutile. 

C’est pourquoi 1’interdiction divine était moins de connaître le bien et le mal (puisque le mal n’existait pas, sinon comme un risque, celui de la transgression même d’Adam) qu’une épreuve voulue, destinée à rendre consciente la liberté du premier homme. Adam devait sortir d’une inconscience enfantine en acceptant par amour d’obéir à Dieu. Non que 1’interdit fût arbitraire : car l’amour pour Dieu, s’il était librement consenti par l'homme, devait l’envahir tout entier, et rendre par lui l’univers transparent à la grâce. Comment alors aurait-il pu désirer autre chose, isoler un aspect, un fruit, de cet univers transparent pour l’engluer dans un désir égocentrique et, d’un même mouvement le rendre opaque et se rendre opaque à la toute présence divine ? «Ne mange pas... », « Ne touche pas... » : c’est la possibilité même d’un amour vraiment conscient, d’un amour toujours grandissant qui enlèverait l’homme à la jouissance autonome non d’un arbre mais de tous les arbres, non d’un fruit mais de tout le sensible, pour l'embraser, et tout l’univers avec lui, de la seule jouissance de Dieu. Vladimir LOSSKY

VOULEZ-VOUS VRAIMENT D''UNE GUERRE contre la RUSSIE ?


Dans les années 1950, aux États Unis, des programmes ont été lancés pour délivrer des plaques d'identité pour les enfants. Il était à craindre que, dans le cas d'une attaque atomique surprise, il serait difficile d'identifier les millions d'enfants tués à l'école.



Abri anti atomique romantique ?



lundi 11 août 2014

C'est tellement beau les cimetières militaires... QUELLE PAIX !

Tellement propres, tellement paisibles, tellement ordonnés, tellement verts (la couleur de l'espoir
n'est ce pas ?) Les stèles et les croix sont si blanches, si pures, pas de bruit, pas de désordre, aucun mouvement, pas la moindre saleté, pas de bâtiments détruits, pas de blessés ensanglantés... 
On se prend à rêver un peu... Ah pourquoi n'y en a-t-il pas plus...? Enfin pour une paix il faut la guerre, ben oui.  Quoique... On nous en prépare quelques uns de plus là haut à l'est... Pas si loin d'ailleurs… avec un peu de chance nous aussi on en aura d'autres ... 

Quelle chance N'EST-CE PAS ? !



Le petit cochon du manège d'Istres etc.




"Je me méfie toujours des informations qui circulent sur la toile, et qui sont souvent déformées ou de pure invention, dans le but de polémiquer. Mais l’information que je viens de recevoir me semble tout à fait exacte, même si je n’ai pas réussi à trouver la date précise du fait qu’elle rapporte.L’ancien maire de la ville d’Istres, pour répondre à la demande de l’imam de la ville, a fait enlever et remplacer le petit cochon d’un manège par un taureau pour ne pas choquer les enfants musulmans !!!…
Vraiment, on est en plein délire !!! Dans notre pays de tradition chrétienne, l’islam devient roi. Il y avait déjà les noms de nos fêtes chrétiennes – Noël, Pâques – retirés des calendriers ; il y avait l’interdiction, dans certaines écoles, de faire des sapins de Noël, et voilà maintenant que les imams s’en prennent aux animaux de nos manèges ! Mes petits-enfants aimaient l’histoire des « Trois petits cochons ». Je vais devoir brûler ce livre qui faisait leur bonheur !!! (...)
Et nos élus de dire amen, de faire le dos rond devant tous ces abus ! Et pendant ce temps, en Irak, nos frères chrétiens paient de leur vie leur fidélité à la religion qui est la leur depuis deux mille ans !  Jusqu’où ira-t-on dans la flagornerie et dans la servilité ?!…"



La conversion, la dhimmitude ou la mort : règle appliquée en Irak, diffusée à l'Institut du Monde 
Arabe.


Dans l'ouvrage Les Statuts gouvernementaux du juriste sunnite El-Mawerdi (972-1058) dont la traduction française est à la bibliothèque de l'Institut du Monde Arabe, l'ouvrage étant une référence, on lit : "ils ne peuvent élever en pays d'islam de nouvelles synagogues ou églises, qui sont, le cas échéant démolies à leur détriment" page 308, édité par les Editions du patrimoine Arabe et Islamique...non par d'obscurs extrémistes minoritaires.

Le refus du statut de Dhimma comprenant vexations et impôt (jizya) a pour conséquence l'extermination des Chrétiens, la loi islamique est très claire. Page 31 des Statuts Gouvernementaux ont lit effectivement: "Combattre ceux qui, après y avoir été invités, se refusent à embrasser l'islam, jusqu'à ce qu'ils se convertissent ou deviennent tributaires"

Voir les divers ouvrages rappelant cette règle de Charia à L'Institut du Monde Arabe :



La littérature djihadiste de l'Institut du... par joachimv

Version YouTube HD

La Risâla (L'Epître), d’Ibn Abî Zayd Al-Qayrawânî (922-996), est l’épître de référence chez les sunnites de rite malékite. Le rite malékite est officiel au Maroc et en Algérie, majoritaire en Tunisie et au Sénégal. Le rite malékite a été choisi par l’Institut de théologie de la Grande Mosquée de Paris, et les milliers de pratiquants en France, issus du Maghreb, suivent les prescriptions des « Savants » de cette école juridique.

Concernant le jîhâd voici le scan du chapitre 30, page 85, issu de l’exemplaire de l’Institut du Monde Arabe édité par l’Office des Publications Universitaires, Alger (code bibliothèque 244.221 IBN A).

Si les "infidèles" refusent l' "invitation" (le fameux appel) à embrasser l'islam, ou le statut de dhimmi, ils doivent être combattus par les armes :


LA FOI, L'ESPÉRANCE et L'HUMILITÉ - un dialogue entre P. Teofil (Paraian) et P. Arsenie (Papacioc)

P. Teofil Părăian

Voici une conversation entre deux starets roumains à propos de la Miséricorde de Dieu et du Salut 

Ce dialogue est paru dans The Orthodox Word 272 (2010) 148-51. Je suis loin d'être un expert, mais il me semble qu'elle rend magnifiquement compte de la complexité de la sotériologie orthodoxe. Il y a toujours cette tension entre la foi et l'humilité, qui est telle qu'il est presque impossible de l'exprimer sans une apparente contradiction. 

En 1996, deux pères spirituels contemporains, Fr. Teofil (Paraian) et P. Arsenie (Papacioc), se sont réunis au monastère Techirghiol en Roumanie. P. Arsenie a été un fils spirituel de l’Ancien Cleopa (Ilie). Il a été emprisonné à plusieurs reprises par les autorités, et parfois a vécu dans le désert pour éviter une nouvelle arrestation. Bien qu'ascète lui-même, il est connu pour ses conseils sur la modération conjuguée à la vigilance continuelle. Aujourd'hui, à l'âge de 95 ans, il continue d'être le père spirituel du monastère de femmes Techirghiol. P. Teofil a été hiéromoine du monastère de Transylvanie de Simbata de Sus. Né aveugle, il a néanmoins terminé ses études de théologie, a appris trois langues, et a étudié les textes patristiques enregistrés sur cassettes. Il est devenu l'une des grandes lumières de l'Église roumaine du XXe siècle. Devenu archimandrite il repose dans le Seigneur depuis le 29 Octobre 2009. Voici une partie de cette conversation:

 
P. Arsenie Papacioc
P. Teofil : Es-tu certain que tout ira bien pour toi dans l'éternité? 

P. A: Je ne pourrais pas dire cela, très vénérable Père! S'il te plaît, crois-moi quand je dis, «Je suis le seul qui ne sera pas sauvé!»

P. T: Le crois-tu donc?

P. A: Oui, mais j'ai une grande espérance!

P. T: Si tu as une grande espérance, pourquoi t’exprimes-tu comme ça ?

P. A: L'esprit en enfer et l'espérance en Dieu! Sans la grâce de Dieu, nos actes ne nous sauvent en aucune façon.

P. T: Bien. . . mais il est impossible à Dieu de ne pas vouloir nous sauver!

P. A: Oui, mais je ne peux pas Lui imposer de conditions!

P. T: Bien, sans imposer de conditions, Dieu étant amour. . .

P. R: Très vénérable Père, en toute honnêteté, j'ai dit, d’une certaine façon, à un confesseur : je serai sauvé parce que j'ai souffert. . .

P. T: Je te le dis honnêtement que j'ai la certitude que j’irai vers le bien, mais pas pour mes actes!

P. A: J'espère seulement!

P. T: Eh bien, je peux dire que j'ai la certitude que si je l'espère. . .

P. R: Ce n'est pas une position orthodoxe!

P. T: Peut-être que je ne suis pas orthodoxe?

P. A: La vérité est que nos actes ne nous sauvent en aucune façon sans la miséricorde de Dieu!

P. T: Sais-tu ce que je vais dire à Dieu quand je me tiendrai devant Lui? Seigneur Jésus-Christ, Fils de Dieu, aie pitié de moi, pécheur! Je ne vais pas lui dire autre chose !

P. R: Je me suis fait une croix [pour ma sépulture] au monastère Zamfira, où je me confesse au Père Gavril (Stoica), et c'est ce que j'ai écrit sur ​​la croix: «Jésus, Jésus, Jésus, pardonne-moi!»

P. T: Je ne peux pas imaginer que Dieu dise : «Je ne veux pas de toi » après que j'ai vécu avec Lui toute ma vie.

P. A: Il nous aime tellement, et cela me donne l'espérance!

P. T: Père, si nous comptons sur la miséricorde de Dieu, nous n'avons pas à hésiter!

P. A: Je ne veux pas compter sur la miséricorde de Dieu, sans tenir compte de notre vie et nos actes. Le processus de salut implique non seulement la grâce de Dieu, mais aussi nos actes. Si seulement Il pouvait nous trouver sur le chemin. La lutte est d'être sur le chemin et d'être honnête avec le combat!

P. T: Je ne m’inquiète pas, parce que j'ai confiance en la bonté de Dieu!

P. A: Je m'inquiète, mais je suis aussi plein d’espérance !

P. T: C'est extraordinaire que tu dises cela, puisque Dieu est notre Père!

P. A: Oui, mais je ne peux pas dire que j'ai la certitude du salut!

P. T: Mais pourquoi ne peux-tu pas le dire?

P. A: Si Dieu me le permet, je vais dire cela sur mon lit de mort: «Dieu, je te rends grâces de ce que je meurs en étant moine » Mais j'ai l'idée que mes actions me conduisent vers l'enfer. Si Dieu veut me sauver, Il peut le faire! Mais je ne peux pas dire à coup sûr qu'Il me pardonnera.

P. T: Mais je suis sûr qu'Il nous pardonne!

P. A: J'ai aussi mon espérance dans le Seigneur! Il a même dit à Saint Silouane, «Garde ton esprit en enfer et ne désespère pas!» Le monde ne sait cependant pas combien Dieu nous aime, comment Dieu,"passionnément amoureux", est avec nous!

P. T: Tu vois comme tu le dis admirablement.

P. A: Mais je ne peux pas dire que j'en ai la certitude. Seuls les protestants disent qu'ils ont la certitude du salut. Car nos actes ne nous sauvent pas sans la grâce de Dieu; et la grâce de Dieu ne vient que s'il y a humilité authentique. Puis-je dire que je suis humble?
(version française par Maxime le minime de la source)

dimanche 10 août 2014

SUR LE BLOG "PRIÈRE ORTHODOXE" : Signification et utilisation du Komboskini par l'Ancien Païssios


Geronda que signifie le komboskini [κομποσκοίνι] ? 

- Le komboskini est un héritage, une bénédiction, qui nous a été légué par les Saints Pères. Et rien que pour cela, il a une grande valeur. Vous voyez, quand le grand-père de quelqu'un lui laisse en héritage un objet même insignifiant, il le conserve comme si c’était un talisman, alors combien plus devons-nous conserver le komboskini en héritage des Saints Pères.
Dans les temps anciens, quand il n'y avait pas d'horloges, les moines comptaient le temps de la prière avec le komboskini, mais les nœuds du komboskini étaient simples. Un jour…              LIRE LA SUITE ICI

SUR LE BLOG de CLAUDE : "aider exclusivement par la prière." ? Une réponse de Vladyka Marc


- Comment les chrétiens devraient-ils réagir à la terrible épidémie du génocide de nos frères et sœurs en Christ en Syrie, en Métochie, au Kosovo et en Serbie? Est-ce une islamisation active ou les actions d’extrémistes radicaux, de bandits qui ne font que prendre les habits de l'Islam? Sa Sainteté le Patriarche Cyrille de Moscou et de toute la Russie, au cours d'une Liturgie dans la cathédrale du Christ Sauveur à Moscou, a lu à son troupeau de Russie l'épître du patriarche d'Antioche, dans laquelle il appelle douloureusement le monde entier à l'aide, soulignant que la situation est à un stade horrible que l'aide est nécessaire, non seulement par des prières à Dieu, mais dans l'action. Mais dans la société chrétienne, l'opinion dominante est que nous ne pouvons aider exclusivement que par la prière.

"[…] Que nous les chrétiens ne sommes capables seulement de prier est une idée fausse. Bien sûr, la prière est notre fondation et notre plus grande force. Mais si nous pensons que tout ce que nous pouvons faire est de prier, nous nous égarons."[…] LIRE LA SUITE ICI