Les lèvres mensongères font horreur à l'Éternel, tandis que ceux qui agissent avec fidélité lui sont agréables. Proverbes 12:22 «C'est ce qui sort de l'homme qui le rend impur. En effet, c'est de l’intérieur, c'est du cœur des hommes que sortent les mauvaises pensées, les adultères, l'immoralité sexuelle, les meurtres, les vols, la soif de posséder, les méchancetés, la fraude, la débauche, le regard envieux, la calomnie, l'orgueil, la folie. Toutes ces choses mauvaises sortent du dedans et rendent l'homme impur.» Marc 7:20-23 Un témoin fidèle ne ment pas, tandis qu’un faux témoin dit des mensonges. Proverbes 14:5 « Vous, vous avez pour père le diable et vous voulez accomplir les désirs de votre père. Il a été meurtrier dès le commencement et il ne s'est pas tenu dans la vérité parce qu'il n'y a pas de vérité en lui. Lorsqu'il profère le mensonge, il parle de son propre fond, car il est menteur et le père du mensonge. » Jean 8:44 Si les paroles distinguées ne conviennent pas à un fou, les paroles mensongères conviennent d’autant moins à un noble. Proverbes 17:7 « Écarte de ta bouche la fausseté, éloigne de tes lèvres les détours ! Proverbes 4:24 Craindre l'Éternel, c'est détester le mal. L'arrogance, l'orgueil, la voie du mal et la bouche perverse, voilà ce que je déteste. » Proverbes 8:13 « Pierre lui dit : «Ananias, pourquoi Satan a-t-il rempli ton cœur, au point que tu aies menti au Saint-Esprit et gardé une partie du prix du champ? […] Comment as-tu pu former dans ton cœur un projet pareil? Ce n'est pas à des hommes que tu as menti, mais à Dieu.»Actes 5:3-4Mais pour les lâches, les incrédules, les abominables, les meurtriers, les impudiques, les enchanteurs, les idolâtres, et tous les menteurs, leur part sera dans l'étang ardent de feu et de soufre, ce qui est la seconde mort.Apocalypse 21.8

mercredi 18 décembre 2013

La Civilisation occidentale sécularisée conduit à l'extinction


Metropolite Hilarion (Alfeyev) deVolokolamsk
"Plus de 25 000 églises ont été restaurées dans le dernier quart de siècle en Russie. En fait, trois églises ouvrent tous les jours dans le pays. En 1988, il y avait vingt monastères de Russie ; maintenant il y en a 805. Derrière chacun d'eux se trouvent des personnes qui ont renoncé aux modes de vie traditionnels et à la création de familles afin de se consacrer à la prière. Un tel taux de renaissance de la vie religieuse serait certainement comparable à la période de l'édit de Milan en 313, si nous avions des statistiques de l'époque. 
Tout cela se déroule dans une époque en Occident qu'on appelle postchrétienne, ce qui suggère, à tort, que la religion est un phénomène du passé et que l'humanité est en train de s'éloigner des valeurs religieuses. L'Occident a l'intention de bannir les thèses religieuses de la place publique. Il en existe de nombreux exemples. En Norvège, une présentatrice a été renvoyée pour avoir porté une croix sur sa poitrine : il a été décidé que la croix pourrait devenir un symbole de discorde. Quand le maire d'une ville française a refusé d'enregistrer les mariages de même sexe, il a été légalement poursuivi. Dans l’UE, les politiciens n'ont pas le droit d'être motivés dans leurs actions par des considérations religieuses. 

L'Europe est dominée par le relativisme moral : tout le monde peut mettre en avant sa propre échelle de valeurs morales, qui ne correspond pas nécessairement à des valeurs humaines universelles. Un démantèlement des valeurs familiales est en cours. Et si, dans la vision religieuse du monde, l'union conjugale a toujours une nature divinement instituée, aujourd'hui en Occident n’importe quelle union peut être déclarée matrimoniale - de plus, chacun est en droit d'adopter des enfants. 
 L'idéologie occidentale laïque insiste sur le fait qu'il n'y a pas de valeurs morales absolues. Elle affirme que, si quelqu'un ne viole pas les droits d'autrui, alors il peut prêcher ce qu'il veut et vivre comme il veut. Ce principe est intégré dans le système éducatif. Les élèves doivent se débarrasser de toutes les formes de déterminisme : le ministre français de l'Éducation nationale a déclaré cela. Là, les mots « garçon » et « fille » sont remplacés par les mots «amis» et «enfants». On croit que «garçon» et «fille» sont de simples rôles que les enfants choisissent eux-mêmes, et donc qu’ils peuvent modifier selon leur choix. Il en est de même avec «maman » et « papa », et tout cela dans le temps sera tout de même appelé «famille». 

De tels jugements de valeur similaires s’introduisent, et vont se répandre chez nous. Tout rapprochement avec l'Europe sera rattaché à l'imposition de ces jugements. Nous savons déjà que l'une des conditions d'entrée dans l'UE est la légalisation des unions de même sexe. La Russie est critiquée pour son manque de démocratie. Un certain nombre de dirigeants européens parlent de boycotter nos manifestations sportives et les Jeux olympiques de Sotchi, en invoquant le fait que nous faisons de la discrimination à l’encontre les minorités sexuelles. Il est étrange, cependant, qu'aucun de ces dirigeants ne proteste contre l'anéantissement des Chrétiens au Moyen-Orient : ils ne sont pas intéressés par le sujet ; ils n'en disent pas un mot. Dommage pour les personnes qui sont piégées dans cette politique satanique ! 
La civilisation laïque occidentale conduit à l'extinction des nations ; cette idéologie est littéralement suicidaire. Dans le même temps, l'orientation morale de la religion promeut la vie des personnes, favorisant leur descendance. Le fait que la situation démographique a changé dans le pays [la Russie], et qu'il y a plus de naissances que de décès est sans aucun doute une conséquence de la politique gouvernementale. Mais c’est aussi une conséquence de la situation consolidée des confessions religieuses." Extrait de l'intervention du Metropolite Hilarion (Alfeyev) deVolokolamsk au  Forum international sur la coexistence de l'état et de l'Eglise. (Version française par Maxime le minime de la source)


lundi 16 décembre 2013

BOB DYLAN un raciste ? Ben voyons ! Il a plutôt bonne mémoire...


Bob Dylan et les délateurs-informateurs zélotes du milieu politico-médiatique nul
Puisque (mais c'était prévisible)  la clique du pouvoir médiatique a rapidement zappé sur sa bévue, vu qu'elle n'a pas l'intention de faire de mea culpa à propos de sa calomnie pas plus qu'à propos de son soutien aveugle, inconditionnel, autant que parfaitement inique aux Croates, aux Bosniaques non serbes et aux Kosovars non serbes, accompagné de son dénigrement déshonorant, et de son acharnement mortifère sytématiques contre tout ce qui est serbe, il n'est pas inutile de revenir sur le sujet. 

Incroyablement, les "merdias" ont d'abord - comme il se doit pour être politiquement correct - commencé à dénoncer Bob Dylan, dans le plus pur style "dénonciation collabo", avec le projet de jeter à la vindicte du peuple de gauche des "bos" quartiers, la star de la scène rock en tant que crypto raciste enfin mis à jour. 
Car c'est une espèce de sport, très prisé dans les salons, et qui vaut reconnaisssance et médailles dans le spectacle politico-médiatique propagandiste, de prétendre dévoiler enfin la vérité scandaleusement occultée sur les respectables personnalités connues. C'est à dire évidemment leurs mauvais penchants "nauséabonds" cachés. Il y a tellement de gens héroïques qui ont envie de vomir depuis quelques temps qu'il n'est pas déconseillé de porter un ciré quand on s'expose aux flux médiatiques.
Bref je me rappelle très bien le style de la présentation des premières nouvelles à propos de la plainte pour racisme portée contre Bob Dylan... Et puis ça s'est étrangement et assez rapidement calmé. Il faut dire que c'était tellement gros et tellement clair que c'était colporté par des gens à la petite cervelle, robotiquement conditionnés et incultes (ignorant  même les dernières décennies de l'histoire récente) que l'on a fini par ne plus en parler. Mais pas de rectification réelle pour cela, bien sûr, avec éventuellement un mea culpa. Inutile, car ils peuvent s'en dispenser, ils sont de toute façon et 'pour les siècles' étiquetés du bon côté eux ! Non ! Simplement on a fait comme si l'on n'avait rien dit, et d'ailleurs même comme si Dylan n'avait lui-même  rien dit finalement. Aucune suite.

C'était pourtant clair : «Si vous avez du Ku Klux Klan dans le sang, les Noirs peuvent le sentir, même encore aujourd'hui. Tout comme les Juifs peuvent sentir le sang nazi et les Serbes le sang croate.»

Mais c'était trop dérangeant de rappeler que les méchants Serbes bien connus avaient été d'abord des victimes d'extermination au même titre que les Juifs et aussi maltraités que les Noirs. Non, c'était impossible! Les méchants on les connaît, ce sont les Serbes ! Pas même les communistes serbes ! Non ! Tout simplement les Serbes ! Stigmatisés pour toujours... et ça, ce n'est pas du racisme par exemple !?
Maxime le minime
A propos de martyrs voici l'icône de ceux de Jasenovac

dimanche 15 décembre 2013

TEMOIGNAGE ET MARTYRE

 
« Vous êtes témoins de ces choses »
« Vous (les disciples), vous êtes les témoins dignes de foi qui prêcherez et affirmerez tout ce que vous avez vu et entendu venant de moi. »
C’est le 48ème verset du 24ème chapitre de l’Évangile selon Luc 

Ces paroles ont été adressées par Notre Seigneur Jésus Christ à ses disciples lors de sa dernière apparition en leur présence après sa résurrection et peu de temps avant son ascension aux cieux.
Le Christ a demandé à ses disciples d’être ses témoins, de rendre témoignage du Christ dans le monde.
De même par extension, dans Mat. 10,32, Il demande à tout homme qui croit en Lui, la même chose : « quiconque se déclarera publiquement pour moi, je me déclarerai moi aussi pour lui, devant mon Père qui est dans les cieux. »
Mais quelle est la manière par laquelle le croyant rend témoignage du Christ dans le monde ?
En premier lieu, le témoignage est rendu par la vie du croyant. Le Christ lui-même a mis l’accent sur cette vérité lorsqu’Il disait à ses disciples dans Jean 13,35 « À ceci tous connaîtront et croiront que vous êtes mes disciples : si vous avez de l’amour les uns pour les autres »
D’un autre côté sermonnant ceux qui se disent chrétiens et le sont seulement « de nom », dont la vie est tout sauf le témoignage du Christ, Il dit avec sévérité dans Rm 2,24 « A cause de vous le nom de Dieu est blasphémé dans toutes les nations »
La meilleure manière par laquelle nous rendons témoignage au Christ c’est donc notre vie de sainteté. Et ici nous pouvons citer la parole évangélique suivante qui se trouve dans Jacques 2:17 : « la foi sans les œuvres est une foi morte » car si l’homme ne vit pas en accord avec sa foi, quelle valeur peut avoir une telle foi, et à quel point peut-elle influencer ?
Outre cette vie de sainteté, le témoignage du Christ peut se donner par la parole. Ce qui est important bien sûr, c’est que notre parole soit une parole incarnée, c'est-à-dire non pas une parole qui sort uniquement de la bouche mais qui vient du cœur. A ce moment-là le témoignage devient une nécessité. Nous le voyons chez l’Apôtre Paul qui dit de façon caractéristique dans 1Cor. 9,16 : « Malheur à moi si je ne prêche pas l’Évangile ! » Nous le voyons chez l’Évangéliste Jean qui devant les menaces du Sanhédrin qui interdisait de prêcher le Christ, donne la réponse suivante dans 1 Jn 1, 1 « Avec ce que nous avons vu de nos yeux, ce que nous avons entendu de nos oreilles, ce que nous avons palpé de nos mains, ce n’est pas possible que nous ne parlions pas de Lui »
Bien sûr, ce témoignage par la parole n’est pas un vain bavardage. C’est un témoignage de notre espérance intérieure et de notre foi qui est donné avec tenue, sans provocation, sans aucune disposition à vaincre l’autre, quelles que soient les circonstances.
Cependant, afin que puisse exister un vrai témoignage du Christ il y a un présupposé fondamental. Ce présupposé c’est l’expérience.
Ne peut parler celui qui n’a pas connu le Christ, celui qui n’a pas l’expérience de la présence du Christ dans sa vie. Par connaissance de Dieu nous n’entendons pas une information extérieure au Christ, mais la relation vivante avec Lui par le moyen des Saints Mystères.
La réelle expérience du Christ n’est pas un sentimentalisme malsain, elle s’acquiert par la participation du croyant à l’Église et par la purification de l’âme des passions qui l’encombrent.
Lorsque l’expérience du Christ est absente de notre vie, lorsque manque également le repentir, alors, au lieu de témoignage, l’on voit certaines personnes narcissiques pleines de feinte empathie qui utilisent la foi comme une idéologie, qui blâment toujours les autres, sans aimer qui que ce soit, mais qui , de ce fait, portent une énorme responsabilité dans cette repoussante représentation de la foi. Le Christ n’a pas besoin de défenseurs, Il a besoin de témoins.
Le témoignage du Christ est toujours lié au martyre. Il y a deux sortes de martyre.
Le martyre de la conscience que nous vivons au quotidien et le martyre du sang lorsque Dieu le permet.
Le martyre de la conscience c’est la croix que chaque croyant est appelé à porter pour suivre le Christ. A cet effet l’Apôtre Paul conseille à Timothée de « souffrir avec lui pour l’Évangile » Le martyr de la conscience est la coupure de notre volonté personnelle, la nécrose du moi, l’extirpation des passions, le combat spirituel continuel en Christ. C’est également l’acceptation de la tristesse conséquente au mépris des hommes pour notre foi.
Parfois le martyre de la conscience est scellé avec le martyre du sang, comme cela s’est produit pour des millions de martyrs de notre Église qui ont arrosé avec leur sang l’arbre de l’Église chrétienne et sont sacrifiés sur l’autel de la foi pour le Christ.
Peut-être le martyr du sang est-il réservé à certains mais le martyre de la conscience concerne tous les croyants et demeure le présupposé fondamental d’un authentique témoignage du Christ. Amen.
(version en français par Maxime le minime d'une homélie de P. Παναγιωτης Β.)
Άγιος Ελευθέριος ο Ιερομάρτυρας

samedi 14 décembre 2013

Dialogues des Carmélites, martyres de la Révolution française

Le baptême du sang est le seul Mystère, le plus terrible et le plus sacré qui peut faire fi de l’idéologie œcuméniste et qui unit les croyants entre eux, directement, immédiatement et intimement, quelle que soit leur Eglise, car le martyre les unit d’abord au Dieu-Homme au moment même où ils offrent leur vie pour l’Amour du Christ.(Lisez l'article de Claude qu'il vient de faire paraître sur les saints martyrs)


Toutes les Révolutions et les régimes qui en sont issus sont sans aucun doute du diable, car systématiquement, ils ont versé abondamment le sang innocent des Chrétiens :
Révolution française, révolution bolchévique, révolution islamique, etc.


Les Carmélites de Compiègne sont les soeurs de toutes les moniales
persécutées et martyrisées de toutes les époques et de tous les lieux

 Extrait des Dialogues des Carmélites, Le Salve Regina dans une version antérieure
avec l'orchestre Amazonas Filarmonica, dirigé par Marcelo de Jésus
  et magnifiquement mis en scène par  William Pereira. Costumes par Marcelo Marques.


Une nouvelle version du chef d'oeuvre sera donnée
du 10 au 21 décembre 2013 au Théâtre des Champs-Elysées à Paris
Par le Philharmonia Orchestra, direction Jérémie Rhorer
Chœur du Théâtre des Champs-Elysées

"Une nouvelle production avec Jérémie Rhorer à la direction musicale dans une mise en scène d'Olivier Py.
Basé sur une histoire vraie des Carmélites de Compiègne guillotinées au temps de la Terreur, le chef-d’œuvre de Francis Poulenc s’appuie sur un scénario de Georges Bernanos, lui-même inspiré d’une nouvelle La Dernière à l'échafaud de Gertrud von Le Fort publiée en 1931 . La création de Bernanos bien que se distinguant par certains points de l'histoire des vraies Carmélites est un un chef d'oeuvre de la littérature et un profonde nourriture spirituelle.
Un film franco italien de Philippe Agostini et Raymond Leopold Bruckberger est sorti sur les écrans en 1960.



L’ouvrage du compositeur, non moins préoccupé par la vie spirituelle que les écrivains fut un immense succès lors de sa création (en italien avec un livret du dramaturge italien Flavio Testi) à La Scala, (qui l'avait commandée à Poulenc) en janvier 1957, puis celle de sa première française à l’Opéra Garnier six mois plus tard (notamment par la présence scénique et vocale de Denise Duval et Régine Crespin). Il était pourtant risqué de faire des mystères de la foi un sujet d’opéra, qui plus est majoritairement servi par des voix de femmes. Mais la puissance émotionnelle du texte de Bernanos dont Poulenc conserva l’essentiel, la rigueur dramaturgique et la richesse du langage musical (Poulenc excelle magnifiquement dans l’art de la voix, la faisant passer du récitatif le plus intimiste au lyrisme le plus intense) en font l’un des sommets de l’opéra français du XXe siècle.
Cette évocation profonde et bouleversante du martyre, servie ici pour cette nouvelle production par un plateau de rêve, propose bien deux conceptions du monde qui s’opposent : celui qui croit au ciel et celui qui n’y croit pas… ou plus. Poulenc, à la fois homme profondément « religieux » et compositeur « moderne », a su rendre dans ces Dialogues l’enjeu historique de la foi et du mystère sans en nier les tourments de l’âme et de la chair dans lesquels se mêlent orgueil et humilité, folie et réflexion, peur et don de soi.
Une telle œuvre ne pouvait que littéralement passionner le metteur en scène Olivier Py, dramaturge surdoué, flamboyant et mystique revendiqué."
Opéra en trois actes (1957) de Francis Poulenc
Texte de la pièce de Georges Bernanos avec l'autorisation de Emmet Lavery d'après une nouvelle de Gertrude Von Le Fort et un scénario du R.P. Brückberger et de Philippe Agostini (source)


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mercredi 11 décembre 2013

Débuts de la construction de l'église orthodoxe de Tous les Saints à Strasbourg

 

Le samedi 7 Décembre 2013,  jour de fête de la Sainte Megalo Martyr Catherine, sur la parcelle de terrain attribuée par la ville de Strasbourg à l'Eglise orthodoxe russe, rue Boussingault sur ​​la rive du canal de la Marne au quartier des 15 (non loin du Conseil de l’Europe et du siège du parlement européen) a eu lieu un office de prière pour le début des travaux de construction. La bénédiction a été présidée par le Père Philippe Riampich, porte-parole du Patriarcat de Moscou du Conseil de l'Europe.
Ont également assisté à l'office le maire de Strasbourg Roland Rice, Alexandre Orlov, le consul grec à Strasbourg Alberta Rosenstiel, le consul de l'Ukraine et le consul de Russie. Etaient également présents des membres de la Cour européenne des droits de l'homme et le Conseil de l'Europe.
 
"Les chrétiens orthodoxes de Strasbourg ont longtemps attendu ce moment. Travailler à obtenir une autorisation administrative a duré plusieurs années  " rapporte le site Romfea
Une croix de marbre de 2,5 mètres de haut a été érigée et bénie. Les croyants pourront prier devant elle pour le succès de la construction de l'église. Cette croix se situera en face de la future église comme signe de la bénédiction du Seigneur après l'achèvement de la construction. 
Une recherche intensive de ressources financières est en cours, des fonds sont nécessaires pour commencer les travaux de construction et sont obtenus exclusivement à partir de sources privées, rapporte le site de la représentation de l'Eglise orthodoxe russe à Strasbourg.

image virtuelle de la future église

L'auteur du projet est l'architecte français Nicolas Berst, rapporte Romphea . Il y aura de la place pour 300 personnes dans l'église. Elle aura 42 mètres de hauteur. 4 millions d'euros seront consacrés à la construction. Le projet de construction d'une église à Strasbourg a été béni dès 2006 par Sa Sainteté le Patriarche Alexis II .(source)
Un site web (pas toujours en très bon français) est consacré à la construction de cette église.

lundi 9 décembre 2013

Humilité ou mépris de soi ? Le destin de l'homme par St Séraphim de Sarov

Plus que jamais, en ces temps critiques au point que beaucoup les voient comme les derniers avant la Révélation, où les fortunes se défont et les destins se brisent,  les uns tentent d'échapper au chaos qui les environne et à la crainte de perdre le « paradis terrestre » de leur éphémère vie mondaine  (tant que leur niveau de vie le leur permet encore) par toutes sortes de moyens et comportements illusoires.  Les autres, qui ont tout perdu, pour lesquels « No future » est l’horizon, vont jusqu'à choisir, dans le désespoir, de se supprimer, (avec l'ultime illusion que seront par là supprimées toutes leurs terribles épreuves) ou de s'emparer d'une arme et de la tourner contre les autres soit pour s'approprier ce qu'ils  pensent ne plus pouvoir acquérir de façon honnête soit bien pire encore pour entraîner dans leur propre mort le plus possible de leurs semblables. 
Le fondement de toutes réactions mortifères et illusoires est l'aveuglement, l'ignorance, et le mensonge disséminés par le père du mensonge et ses collaborateurs. Car ce sont les "collabos" du menteur meurtrier qui permettent à toute cette mort de se développer et de se répandre parmi les hommes.

Si vous n'êtes pas parvenus à devenir ces dieux que le menteur  vous a promis et assuré de devenir, alors vous n'êtes plus rien !

Ainsi se voient les hommes d'aujourd'hui.
L’homme ne serait donc qu'une sorte de petite tache accidentelle, insignifiante et éphémère dans une impitoyable marche du temps dénuée de sens.
Toute l’idéologie dominante dans cette absolue confusion qui la caractérise n’est pas gênée par les contradictions :
 D’abord elle rabaisse l’homme et le présente, dès qu’elle le peut, comme peu de choses.
Par exemple au milieu du cosmos qui est, sans aucun doute, très habité par d’autres êtres, certainement d’ailleurs au moins égaux si ce n’est plus probablement bien supérieurs à l'homme qui a tort de croire qu’il est au centre d’un univers qui aurait été fait pour lui.
Par exemple encore au milieu de la nature au centre de laquelle il serait ridiculement vain qu’il se crût, pas plus qu’il n’est supérieur à tous les autres animaux, dont il n’est qu’une espèce aléatoirement apparue ou bien directement descendue de singes qui, les expériences le prouvent, sont quasiment aussi intelligents que lui.
En même temps l’homme est constamment célébré, adulé, idolâtré et démesurément rémunéré pour ses prestations spectaculaires dans les domaines de la politique, du show-business, du sport, du cinéma, de la presse, de la télévision, du comique etc… Et ceci concurrement à la presse-people qui cherche constamment à faire descendre de leur piédestal toutes ces idoles aux pieds d’argile en suggérant de façon calomnieuse ou en exhibant de façon indécente leurs travers, leurs vices, leurs défauts, leurs faiblesses voire leurs malheurs.
Par ailleurs, systématiquement, les reality-shows exhibent à l'envi, sous forme de feuilleton, les comportements les plus bas, les plus vils et les plus minables de l'homme,  ce qui confirme bien que l'homme ne vaut pas grand chose et qu'il n'a pas tort de se supprimer ou qu'on n'a pas tort de supprimer...


 Certes tout ce qui redonne à l’homme le sens des proportions et lui « rabat son caquet » n’est pas forcément mauvais. Certes notre foi nous engage même à rechercher l’humilité. Le psalmiste ne dit-il pas :
« Qu’est-ce que l’homme pour que Tu t’en souviennes ? »
 mais tout de suite après il dit aussi :
 « Tu l’as abaissé un peu au-dessus des anges Puis Tu l’as couronné de gloire et d’honneur» 
 Certes l’homme n’est rien par rapport à Dieu mais en même temps il est aussi tout pour Dieu. Voilà bien la différence entre la vision pessimiste de l’homme contemporain par lui-même qui mène jusqu’à l’auto-destruction et la mort et la vision de la foi chrétienne qui ne vise l’humilité que pour mieux s’élever vers la Gloire de Dieu et la Vie éternelle. Il est temps de se rappeler et de rappeler à ceux qui ignorent notre foi des textes comme celui de St Séraphim :

"Adam ne fut pas créé mort, mais créature animale agissante, semblable aux autres créatures vivant sur terre et animées par Dieu. Mais voilà qui est important. Si Dieu n'avait pas insufflé ensuite dans la face d'Adam ce souffle de vie, c'est-à-dire la grâce du Saint-Esprit procédant du Père et reposant sur le Fils et envoyé dans le monde à cause de Lui, tout parfait qu'il était et supérieur aux autres créatures, Adam serait resté privé de l'Esprit déifiant et serait semblable à toutes les créatures ayant chair, âme et esprit conformément à leur espèce, mais privées à l’intérieur, de l'Esprit-Saint qui apparente à Dieu. A partir du moment où Dieu lui donna le souffle de vie, Adam devint, d'après Moïse : "une âme vivante" , c'est-à-dire en tout semblable à Dieu, éternellement immortel. Adam avait été créé invulnérable. Aucun des éléments n'avait pouvoir sur lui. L'eau ne pouvait pas le noyer, le feu ne pouvait pas le brûler, la terre ne pouvait pas l'engloutir et l'air ne pouvait pas lui nuire. Tout lui était soumis comme au préféré de Dieu, comme au propriétaire et roi des créatures. Il était la perfection même, la couronne des œuvres de Dieu et admiré comme tel. Le souffle de vie qu'Adam reçut du Créateur le remplit de sagesse au point que jamais il n'y eut sur terre et que probablement jamais il n'y aura un homme aussi rempli de connaissance et de savoir que lui. Quand Dieu lui ordonna de donner des noms à toutes les créatures, il les nomma selon les qualités, les forces et les propriétés de chacune conférées par Dieu. Ce don de la grâce divine supranaturelle, venant du souffle de vie qu'il avait reçu, permettait à Adam de voir Dieu se promenant dans le paradis et de comprendre Ses paroles, ainsi que la conversation des saints anges et le langage de toutes les créatures, des oiseaux, des reptiles vivant sur terre, tout ce qui nous est dissimulé, à nous pécheurs, depuis la chute mais qui, avant la chute, était tout à fait clair pour Adam.(in L'entretien avec Motovilov)

dimanche 8 décembre 2013

La Reine des Neiges : Un très beau dessin animé qui fait chaud au coeur


LA VICTOIRE DE L'AMOUR
Un bel exemple de notre culture toujours vivante bienheureusement .
Un enseignement spirituel sous forme de conte comme seule notre culture peut en produire !

vendredi 6 décembre 2013

Les maçons mènent une guerre cachée ; c'est ce qui les rend dangereux



Nous sommes bien heureux d'avoir eu ce démenti catégorique de Sa Sainteté Bartholomée, Pariarche de Constantinople sur les allégations faites depuis si longtemps à son égard quant à sa présumée appartenance à la Franc-Maçonnerie car voici ce qu'en pense notre Ancien Porphyrios récemment glorifié par Sa Sainteté :

Je m'entretenais, un jour, avec l'Ancien, des hérésies, et lui, il me raconta :

« Un jour est venue me voir une bonne jeune fille, cultivée, d'une bonne famille, chrétienne ; elle fréquentait même une organisation chrétienne. Elle me dit qu'on lui proposait en mariage un monsieur, tris bon, sérieux, riche, cultivé; seulement, il était franc-maçon. Elle m'a demandé ce qu'elle devait faire. Je lui ai dit de ne pas accepter, puisqu'il était maçon. Elle s'est mise à me dire qu'il avait très bon caractère et que, pour cette raison, elle pourrait l'attirer vers le Christ. Je lui ai dit qu'elle ne pourrait jamais parvenir à aucun résultat. Elle ne m'a pas écouté; elle s'est mariée. Elle n'est plus venue pendant de nombreuses années. Puis, un jour, elle est revenue, avec son mari et son enfant. Elle est entrée seule dans ma cellule. Je lui demandai :

« Comment est ta vie?
— Bien, m'a-t-elle dit.
— Tous les combien vas-tu te confesser et communier?
— À peu près tous les ans.
— Tous les combien vas-tu à l'église ?
— De temps à autre, d'une manière espacée."

Je lui posai quelques autres questions et je reçus des réponses analogues. Je lui dis : "Appelle ton mari." Son mari vint, avec leur enfant. Je dis à son mari: "Tu sais, ta femme, avant votre mariage m'assure qu'elle ferait de toi un chrétien. Mais je vois que c'est toi qui en as fait une franc-maçonne." »
« Géronda, demandai-je, comment cette femme a-t-elle pu croire qu'elle ferait de ce franc-maçon un chrétien, puisque la franc-maçonnerie combat ouvertement le christianisme ? » Il m'a répondu : « Non, cette guerre-là ce sont d'autres qui la font. Les maçons mènent une guerre secrète ; c'est ce qui les rend dangereux. Ils ne te disent pas: "Ne fais pas ton signe de croix ; ne va pas prier á l'église ; ne va pas te confesser.» Ils te disent : « Vas-y mais viens aussi chez nous. » Ils t'influencent petit à petit d'une manière telle que tu ne puisses pas te rendre compte que, à partir d'un certain moment, tu as, en réalité, cessé d'être chrétien et tu es devenu franc-maçon. »
L'Ancien connaissait non seulement le contenu des hérésies mais aussi « les procédés du diable » ; aussi attirait-il l'attention des chrétiens, de façon à leur éviter d'être pris au piège et vaincus dans leur lutte contre « les autorités, les pouvoirs, contre les maîtres du monde de l'obscurité du siècle présent, contre les êtres spirituels du mal dans les régions célestes. » [G 272 p.].
extrait de Père PORPHYRE • ANTHOLOGIE DE CONSEILS

mardi 3 décembre 2013

Syriens djihadistes à Maaloula, extrémistes juifs de Yeshiva Diaspora à Jerusalem même combat !

18 Si le monde vous hait, sachez qu'il m'a haï avant vous. 19 Si vous étiez du monde, le monde aimerait ce qui est à lui; mais parce que vous n'êtes pas du monde, et que je vous ai choisis du milieu du monde, à cause de cela le monde vous hait. 20 Souvenez-vous de la parole que je vous ai dite: Le serviteur n'est pas plus grand que son maître. S'ils m'ont persécuté, ils vous persécuteront aussi; s'ils ont gardé ma parole, ils garderont aussi la vôtre. 21 Mais ils vous feront toutes ces choses à cause de mon nom, parce qu'ils ne connaissent pas celui qui m'a envoyé. 22 Si je n'étais pas venu et que je ne leur eusse point parlé, ils n'auraient pas de péché; mais maintenant ils n'ont aucune excuse de leur péché. 23 Celui qui me hait, hait aussi mon Père. 24 Si je n'avais pas fait parmi eux des oeuvres que nul autre n'a faites, ils n'auraient pas de péché; mais maintenant ils les ont vues, et ils ont haï et moi et mon Père. 25 Mais cela est arrivé afin que s'accomplît la parole qui est écrite dans leur loi: Ils m'ont haï sans cause. (Jean 15:18-25)


dimanche 1 décembre 2013

Un miracle de St PORPHYRIOS


Saint Porphyrios de Kavsokalyvia
(icône de la chapelle du monastère Kovil, Serbie ) (source )

Dans le livre , " Ταξιδεύοντας στα τείχη της πόλης" ( " Voyage à travers les murs de la ville " ), La moniale  Porphyria mentionne un aspect merveilleux et un grand miracle de  Saint Porphyrios, qui nous montre que la vie continue après la mort, et nous apprend que nous ne devrions jamais perdre espoir, car Dieu est Toute Bonté et Toute Puissance.

Moniale Porphyria
« Il était 14 heures, et j'étais sur la place " Agion Anargyron " d'Athènes.
J'étais arrêté à un feu en direction du centre. Un homme s'est approché de moi  et m'a demandé : « Pouvez-vous m’emmener à Menidi ?
– Non, ai-je répondu, je ne peux pas. » Je ne pouvais pas, car à 15 heures je devais prendre un taxi pour aller au Pirée.»
L'homme se tenait devant moi, et attendait le passage d’un taxi. Quelque chose en moi me disait que je devais l'aider. Je lui ai fait signe de venir. Dès qu'il est entré dans la voiture, il s'est écrié: « C'est impossible! » et  il a pris la photo de l’Ancien Porphyrios [que j'avais dans la voiture] dans ses mains, et l'a embrassé. A cet instant, le feu est passé au vert et j’ai fait demi-tour pour me diriger vers Menidi. Je voulais reprendre la photo, mais quand j'ai vu comment il la regardait avec nostalgie, j’y ai renoncé.

Il m'a demandé : « – Vous le connaissez ?
– Non, ai-je répondu, mais c’est par ses livres que j'ai appris à le connaître et à l'aimer beaucoup.
– Voulez-vous, madame, savoir comment je l'ai connu ?
– Bien sûr, ai-je dit, avec joie !
– J'ai appris que ma femme était gravement malade du cancer. Les médecins lui ont donné trois mois à vivre. Pendant ce temps, mon fils aîné finissait ses études de l'école secondaire. Il a nous annoncé qu'il s’était arrangé pour aller avec dix de ses camarades au Mont Athos pour une semaine. Nous avons dit que c’était très bien et les enfants sont partis.
Dans le même temps, l’état de santé de ma femme a empiré. Le médecin qui la suivait nous a dit que sa fin était proche. Nous lui avons demandé dans l'angoisse «  Docteur, que pouvons-nous faire pour prolonger un peu plus sa vie ? » Il a répondu : «Nous pouvons faire une opération chirurgicale, avec l’aide de Dieu ! » a-t-il répondu. J'ai accepté, et ma femme y a consenti, parce qu'elle voulait rester en vie jusqu'à ce que notre fils soit revenu.
Mon fils est revenu heureux et tout joyeux, nous ne l'avions jamais vu ainsi auparavant. Il nous a raconté comme c’était beau là-bas, et comment les moines les avaient reçus chaleureusement et combien il avait senti la paix dans son âme. Il a dit qu'il avait senti la présence de Dieu à tel point qu'il avait oublié que sa mère était malade. Il s’est souvenu d’elle quand l’Ancien Porphyrios  lui est apparu. il nous a dit des choses merveilleuses sur Père Porphyrios, qui nous semblaient incroyables.

– Excusez-moi, suis-je intervenu, quand est-ce arrivé ?
– C’est arrivé en 1996.
Tous les enfants étaient assis sous un arbre, bavardant et riant, quand tout à coup un moine s'est approché d'eux. Ils se sont levés  et lui ont baisé la main, et l'Ancien a commencé à dire le nom de chaque enfant. Comme vous pouvez l'imaginer, les enfants étaient surpris qu’il connaisse leurs noms et leurs familles.  À mon fils, il a déclaré : 
« Dis à ta mère de ne pas subir d’intervention chirurgicale, elle va tout à fait mieux!
– Vous la connaissez ? a-t-il demandé.
– Je la connais, je sais tout de vous !
– Qui êtes-vous ? ont-ils demandé.
– Je suis Père Porphyrios » a-t-il dit, et il est parti.

Lors de leur retour de la Sainte Montagne , ils se sont arrêtés à Ouranoupolis et sont allés dans une pharmacie pour acheter un médicament contre le mal de mer et la nausée. En entrant dans la pharmacie, ils ont vu une photographie de l'Ancien Porphyrios et ont dit: « C’est le Père Porphyrios que nous avons vu sur la Sainte Montagne! » dès que le pharmacien a vu cela, il a été troublé.

«Je suis désolé, les enfants, vous avez vu ce moine sur le mont Athos ? Etes-vous sûr ?
– Bien sûr, nous en sommes sûrs, ont-ils  répondu, nous avons tous parlé avec lui. Et bien sûr, nous avons été surpris qu'il connaisse nos noms et nos familles. Lorsque nous lui avons demandé qui il était, il a répondu qu'il était l’Ancien Porphyrios.
– Les enfants, je suis sûr que vous l'avez vu, mais ... Ne vous inquiétez pas si je vous dis ... L’Ancien est mort depuis cinq ans ! »
Les enfants ont été abasourdis ! «  Impossible ! ont-ils dit, nous venons de lui parler !»

Et ma femme et moi croyions qu’ils avaient vu quelqu'un d'autre qui lui ressemblait et s’appelait aussi Porphyre. En effet tous les moines se ressemblent.

«Vous ne me croyez pas, hein ? En tout cas, il a dit que vous ne devriez pas faire d’opération parce que tu vas bien maintenant » a dit l'enfant à sa mère. Deux jours plus tard, nous sommes allés à l’hôpital. Le matin suivant, l'opération devait avoir lieu. Le moment venu, j'attendais avec angoisse à l'extérieur de la salle d'opération, et tout à coup, j'ai vu ma femme sortir, j'ai couru après elle et lui ai demandé : «Qu'est-ce qui s'est passé ?
– Je ne serai pas opérée, je vais bien ! »
Le docteur est sorti  après elle.
« – Qu'est-il arrivé, docteur ?
– Je ne sais pas, elle ne veut pas de l'opération !
– Je vous l'ai dit, a-t-elle dit,  je vais mieux!
– Chérie, es-tu devenue folle ?»
 Je l'ai prise dans mes bras et j'ai essayé de la convaincre qu'elle avait besoin de la chirurgie, elle a répondu   « Je vous ai dit que je me sens mieux. Faires des analyses et vous verrez que je vais mieux, je le sens.
– Très bien !  dit le docteur, il ne faut pas la forcer si elle se sent bien.
–Vous ne croyez pas ? Très bien ! Faites des analyses pour le confirmer. »
En réalité, les analyses ont été effectuées. Le lendemain, les résultats sont revenus, et le médecin avait une expression grave.
« Qu'est-ce que montrent les tests? » nous lui avons demandé. « C'était comme si la maladie ne l'avait jamais touchée !» Les médecins ont examiné les anciennes analyses en les comparant aux nouvelles, ils devenaient fous ! « C’est impossible » ont-ils dit abasourdis et ils ont ajouté qu'il  leur fallait en commander de nouvelles le lendemain..
Quand mon fils est venu, et qu’il a vu les médecins commander plus d’analyses, il m'a dit : « Pourquoi ne croyez-vous pas  ce qu’a dit Père Porphyrios sur ​​le Mont Athos ?
– Bon, alors, a dit le médecin, qu'avez-vous dit ? Vous avez mentionné l’Ancien Porphyrios ?
– Oui et il a dit que ma mère allait  bien et ne devait pas subir d’opération chirugicale ! »

Le médecin a sorti une photo de Père Porphyrios de sa poche et lui a demandé : 
« Tu l'as vu, mon garçon, sur le mont Athos ?
– Oui, c’est bien lui!
– Les analyses sont impeccables ! Votre femme va tout à fait bien, et vous pouvez partir
dès à présent, aucun problème ! Allez vous préparer !»
Les médecins avaient donné trois mois à ma femme. Deux ans se sont écoulés depuis, et elle va beaucoup mieux que ce qu'elle était avant sa maladie. C’est pour cette raison que j'aime tant l’Ancien Porphyrios. Nous sommes allés au monastère de nombreuses fois. Et chaque fois que nous avons des difficultés, il nous donne de la force. »

Le récit de cet homme d'un autre miracle de notre Ancien, m'a donné une grande joie. La seule chose que j’ai murmuré quand l'homme est parti a été : « Je vous remercie. »
( Traduction amateur du texte à partir de: source)
Par les prières de nos saints Pères , Seigneur Jésus-Christ , notre Dieu , aie pitié de nous et sauve-nous  ! Amen ! (version française par Maxime le minime de la source)

samedi 30 novembre 2013

UN ÉMOUVANT DOCUMENT INÉDIT : une causerie sur l’iconographie par LYDIA ALEXANDROVNA OUSPENSKY (1907-2006)

Leonid Alexandrovich Ouspensky
Un dimanche après-midi autour d’une tasse de thé, Père Elie (Shmaïn) et sa Matushka avait réuni des paroissiens de l’église de La Dormition à Ste Geneviève des Bois pour écouter Lydia Alexandrovna. C’était dans les années 90, beaucoup de ceux qui étaient là ne sont plus de ce monde. вечная память, Mémoire éternelle pour tous ceux qui ont disparu. C’était une belle période, remplie autant d’épreuves très dures dans ma vie familiale que de grâces dans ma vie ecclésiale, beaucoup d’amitié, beaucoup de chaleur humaine, beaucoup de chant, beaucoup de vodka souvent aussi, mais beaucoup de prière sans contradiction, beaucoup de beaucoup… A la russe quoi ! Gloire à Dieu pour cette période de vie très précieuse. J’avais mon enregistreur de poche ce jour-là et comme j’enregistrais tous les dimanches les homélies du regretté Batiushka Ilya avec la traduction simultanée de la poétesse Tatiana, j’ai enregistré cette causerie. Ce n’est pas une conférence bien sûr, pas plus qu’un cours, tout simplement une causerie mais comme c’est émouvant et intéressant d’écouter la veuve de notre grand iconographe Leonid Alexandrovich. Que ceux qui étaient là et qui se reconnaîtront reçoivent toute la chaleureuse amitié de Maxime. 
Voici l'enregistrement :

mercredi 27 novembre 2013

L'Ancien Porphyrios sera canonisé le 1° décembre 2013


Le Saint et sacré Synode du Patriarcat œcuménique, lors de sa réunion d'aujourd'hui, a proposé de canoniser l'Ancien Porphyrios, sous le patriarche œcuménique Bartholomée.

La canonisation du frère aura lieu le 1er Décembre 2013 à Hesychasterion des Saintes Femmes "Metamorphosis tou Soteros" ("La Transfiguration du Sauveur") [Milesi, Attique]
(source en anglais / source en grec)

 Quelle grâce de pouvoir enfin prier ce saint homme officiellement !
Par les prières de notre Saint Père Porphyrios  
SeigneurNotre Dieu accorde-nous ta miséricorde !



Apolytikion du saint

mardi 26 novembre 2013

Qu’est-ce que la véritable iconographie [3/3] par Saint Jean de Shanghai et San Francisco

"C'est ce pour quoi nos iconographes montraient du zèle – ces iconographes anciens de l'époque avant la conversion de la Russie, qui étaient en grand nombre, et nos iconographes russes, aussi, à commencer par le Vénérable Alypius des Grottes de Kiev, qui a peint un certain nombre d' icônes de la Mère de Dieu, dont certains subsistent encore. Ces icônes merveilleuses, qui ont continué la tradition byzantine de la peinture d'icônes qui inspirent de la componction, ne sont pas nécessairement peints dans des couleurs sombres, souvent elles ont été faites dans des couleurs vives, mais ces couleurs faisaient naître le désir de prier devant ces icônes. Le saint hiérarque Pierre, originaire de Galice qui est devenu plus tard métropolite de Kiev et de toute la Russie, peignait des icônes, dont certaines ont été retrouvées récemment dans la cathédrale de la Dormition de Moscou. Une école entière d'iconographie a été créée à Novgorod sous la direction du saint hiérarque Alexis de Novgorod, dont des séries complètes d'icônes ont été conservées. Le Vénérable André Roublev a peint une icône de la Sainte Trinité qui est désormais célèbre non seulement dans le monde chrétien, mais également dans le monde entier à moitié chrétien. 

Malheureusement, ce mouvement orthodoxe dans son ensemble a commencé à s'effondrer lorsque la Russie a commencé à être infiltrée par l'influence occidentale. À certains égards, la rencontre de la Russie avec l'Occident européen a été très bénéfique. Beaucoup de sciences et techniques et beaucoup d'autres connaissances utiles sont venues de l'Ouest. Nous savons que le Christianisme n'a jamais eu aucune aversion pour la connaissance de ce qui provient de l'extérieur lui-même. Basile le Grand, Grégoire le Théologien et Jean Chrysostome ont étudié dans les universités païennes, et de nombreux écrivains, parmi lesquels se trouvaient nos auteurs spirituels et beaucoup des meilleurs théologiens connaissaient bien les écrivains païens. L'apôtre Paul lui-même a fait des citations de poètes païens, même dans les Saintes Écritures. Néanmoins, tout ce qui était occidental n'était pas bon pour la Russie. Cela a également produit un préjudice moral terrible à cette époque, car les Russes ont commencé à accepter, en même temps que des connaissances utiles, ce qui était étranger à notre mode de vie orthodoxe, à notre foi orthodoxe. La partie instruite de la société s’est rapidement détachée de la vie du peuple et de l'Église orthodoxe, dans laquelle tout était régi par les normes ecclésiastiques. 

Plus tard, l'influence étrangère a touché également l’iconographie. Des images de type occidental ont commencé à apparaître, belles peut-être d'un point de vue artistique, mais totalement dépourvues de sainteté, belles dans le sens de la beauté terrestre, mais scandaleuses parfois même, et dépourvues de spiritualité. De telles icônes n'en étaient pas. Il y a eu une altération des icônes, présentant un manque de compréhension de ce qu'est une icône en réalité. 

Le but de cet article est, tout d’abord, de promouvoir la compréhension de la véritable icône, et d'autre part, de cultiver un amour pour l'icône et le désir que nos églises et nos maisons soient ornées de véritables icônes et non pas avec des peintures occidentales qui ne nous disent rien sur la justice ou la sainteté, mais sont simplement agréables à regarder. Bien sûr, il y a des icônes peintes correctement dans le sens iconographique, mais encore très grossièrement exécutées. On peut peindre tout à fait correctement dans le sens théorique et en même temps assez mal d'un point de vue pratique. Cela ne signifie pas que, selon le principe de l'iconographie lui-même, ces icônes sont mauvaises mais… 

D'autre part, il arrive que l'on puisse peindre magnifiquement, tout en ignorant complètement les règles de l’iconographie. De telles approches sont toutes deux nocives. 
Il faut s'efforcer de peindre de bonnes icônes non seulement en respectant le principe de l’iconographie mais également au point de vue de la méthode et de l'exécution. C'est pourquoi nous nous opposons à certaines personnes et à leurs tentatives de peindre nos églises, car elles ont une mauvaise approche, et un point de vue erroné. Ils peuvent bien peindre, peut-être, mais lorsque le point de vue est erroné, lorsque la direction est mauvaise, peu importe la façon dont la locomotive fonctionne, elle glisse néanmoins hors de la voie et déraille. C'est précisément ce qui arrive à ceux qui exécutent leur travail avec une technique correcte, mais en raison d'une mauvaise approche et d’un point de vue erroné, ils suivent le mauvais chemin." [fin]
(Version française par Maxime le minime de la source)

dimanche 24 novembre 2013

Qu’est-ce que la véritable iconographie [2/3] par Saint Jean de Shanghai et San Francisco


"En évoquant les saints et leurs luttes, une icône ne représente pas simplement le saint comme il est apparu sur la terre. Non, l’icône représente son combat spirituel intérieur, elle dépeint la façon dont il a atteint cet état où il est maintenant considéré comme un ange sur la terre, un homme céleste. C'est précisément la manière dont la Mère de Dieu et Jésus-Christ sont portraiturés. Les icônes doivent représenter cette sainteté transcendante qui habitait les saints. Le Seigneur Jésus-Christ est l'union de tout ce qui est humain et tout ce qui est divin, et quand Il est représenté sur une icône, le Sauveur doit être peint de sorte que nous sentions qu'il est un homme, un vrai homme, mais en même temps quelque chose plus élevé qu'un homme, de sorte que nous ne L’abordions pas simplement comme nous abordons un visiteur ou une connaissance. Non, nous devrions sentir qu'Il est Celui Qui est proche de nous, notre Seigneur Qui est miséricordieux envers nous, et en même temps un juge inspirant une crainte révérencielle Qui veut que nous Le suivions et Qui veut nous conduire au royaume des cieux. Par conséquent, nous ne devons pas nous détourner de Lui ni d’un côté ni de l’autre. 

Nous ne devrions pas non plus représenter seulement l'aspect spirituel du saint, en ignorant complètement à quoi il ressemblait de son vivant sur la terre. Ce serait aussi l'extrême. Tous les saints doivent être représentés de manière à transmettre leurs caractéristiques individuelles autant que possible – les soldats doivent être représentés préparés pour le combat ; les saints hiérarques dans leurs vêtements épiscopaux ... Il est inexact de décrire les évêques des premiers siècles vêtus de sakkos, car à cette époque les évêques portaient le phelonion, pas le Sakkos, et pourtant ce n'est pas une si grande erreur, car il est de loin préférable de faire une erreur dans ce qui est physique que dans ce qui est spirituel, que d'ignorer, pour ainsi dire, l'aspect spirituel . 

Toutefois, ce qui est encore bien pire c’est quand tout est correct concernant le physique, le corps, mais que le saint apparaît comme un homme ordinaire, comme s'il avait été photographié, totalement dépourvu de spirituel. Lorsque c'est le cas, la représentation ne peut pas être considérée comme une icône. Parfois, une grande attention est consacrée à rendre l’icône magnifique. Si ce n'est pas au détriment de la spiritualité de l'icône, c’est une bonne chose, mais si la beauté détourne notre vision à tel point que nous oublions ce qui est le plus important, à savoir que l'on doit sauver son âme, que l'on doit élever son âme vers les hauteurs de Ciel – la beauté de la représentation est alors préjudiciable. Elle ne peut pas être considérée comme une icône, mais seulement comme une peinture. Elle peut être très belle, mais ce n'est pas une icône. Une icône est une image qui nous conduit à une personne sainte, agréable à Dieu, ou nous élève au Ciel, ou suscite un sentiment de repentir, de remords, ou fait naître en nous la prière, un sentiment que l'on doit s'incliner devant cette image. La valeur d'une icône réside dans le fait que, lorsque nous nous approchons, nous désirons prier devant elle avec vénération. Si l'image suscite ce sentiment, c’est une icône." [à suivre] (Version française par Maxime le minime de la source)

vendredi 22 novembre 2013

Qu’est-ce que la véritable iconographie [1/3] par Saint Jean de Shanghai et San Francisco

 L’Iconographie a commencé le jour de notre Seigneur Jésus- Christ a appuyé un tissu sur son visage et y a imprimé son image divine et humaine. Selon la tradition, l'évangéliste Luc a peint l'image de la Mère de Dieu, et , également, selon la tradition , il existe encore aujourd'hui de nombreuses icônes qui ont été peintes par lui. En tant qu’artiste, il a peint non seulement les premières icônes de la Mère de Dieu, mais aussi celles des Apôtres Pierre et Paul et, peut-être d'autres qui ne sont pas parvenues jusqu'à nous. Ainsi a commencé l’iconographie. Puis il y a eu une pause pendant un certain temps. Le Christianisme a été cruellement persécuté : tout ce qui rappelait le Christ a été détruit et ridiculisé. Ainsi, au cours des persécutions, l'iconographie a cessé son développement, mais les chrétiens ont tenté d' exprimer en symboles ce qu'ils voulaient transmettre. Le Christ a été portraituré comme le Bon Pasteur, et aussi sous le couvert de diverses personnalités de la mythologie païenne. Il a également représenté sous la forme d' une vigne, une image inspirée par les paroles du Seigneur : «Je suis la vraie vigne .... vous êtes les sarments » (Saint Jean 15:1 , 5). Il y a eu également une pratique convenue pour représenter le Christ sous la forme d'un poisson, parce que si on écrit en grec «Jésus-Christ, Fils de Dieu, Sauveur " puis associe la première lettre de chaque mot, on découvre que l'on a écrit le mot ΙΧΘΥΣ qui signifiait poisson. 



Et donc, les chrétiens ont peint un poisson pour avoir à l’esprit ces mots qui étaient connus de ceux qui croyaient au Sauveur. Cependant les païens en eurent connaissance, et par conséquent il advint que l'image du poisson devint suspecte. Lorsque, après la victoire de l'empereur Constantin le Grand sur Maxence, la liberté fut donnée aux chrétiens, le Christianisme transforma rapidement l'Empire romain et remplaça le paganisme.
 Alors l’iconographie prospéra avec toute sa force. Nous voyons déjà des directives concernant l'iconographie dès les premiers conciles œcuméniques. Dans certaines hymnes d'église, qui aujourd'hui sont encore fréquemment utilisées, il est également fait mention de l'iconographie. 

Maintenant, que sont les icônes ? 
Les icônes sont précisément l'union entre la peinture et ces symboles et œuvres d'art qui ont remplacé les icônes à l'époque de la persécution. L'icône n'est pas simplement une représentation, un portrait. Ce n’est que plus tard seulement que le corps a été représenté, mais une icône est toujours censée rappeler aux gens l'aspect spirituel de la personne représentée. Le Christianisme est la source d'inspiration du monde. Le Christ a fondé son Eglise afin d'inspirer, de transfigurer le monde, pour le purifier du péché et l'amener à l'état dans lequel il existera dans le siècle à venir. Le Christianisme a été fondé sur la terre et opère sur la terre, mais il atteint le Ciel dans sa structure, le Christianisme est ce pont, cette échelle par laquelle les hommes montent de l'Église terrestre à la céleste. Par conséquent, une simple représentation qui rappelle les caractéristiques terrestres de certains visages n'est pas une icône. Même une représentation exacte, au point de vue de la figuration physique, ne signifie toujours rien. Une personne peut être très belle extérieurement, mais en même temps être très mauvaise en fait. Par ailleurs, elle peut être laide, et en même temps être un modèle de droiture. Ainsi, nous voyons qu'une icône doit en effet décrire ce que nous voyons avec nos yeux, en respectant les caractéristiques de la forme du corps, car dans ce monde l'âme agit à travers le corps, mais en même temps elle doit orienter vers l'essence intérieure, spirituelle.


La tâche de l'iconographe est précisément de rendre, aussi loin que possible et dans toute la mesure du possible, ces qualités spirituelles par quoi la personne représentée a acquis le royaume des cieux, par quoi elle a remporté une couronne impérissable du Seigneur, car la vraie signification de l'Église est le salut de l'âme de l'homme. Ce qui est sur la terre périt quand nous mettons le corps dans la tombe, mais l'âme se rend en un autre lieu. Quand le monde touchera à sa fin, consumé par le feu, il y aura une nouvelle terre et un nouveau ciel, comme l'apôtre Jean le Théologien le dit, car par les yeux de son âme, il voyait déjà à l’avance la Nouvelle Jérusalem, si bien décrite dans sa Révélation sacrée. Le Seigneur est venu pour préparer le monde entier pour cette renaissance spirituelle. Pour se préparer à ce nouveau royaume, il faut extirper de l'intérieur de soi-même les germes de péché qui se sont introduits dans l'humanité avec la chute de nos ancêtres dans le péché, altérant notre nature originelle, dotée de grâce, et il faut planter en soi les graines de ces vertus qui ont été perdues dans la chute. L'objectif du chrétien est de changer chaque jour, de s’embellir quotidiennement, et c'est de cela que parlent nos icônes. [à suivre] (Version française par Maxime le minime de la source)

jeudi 21 novembre 2013

sur le site DIAKONIA.be

Des fouilles mettent au jour un monastère du XIème s. à Aurillac 


C'est en effectuant les fouilles archéologiques préalables au projet immobilier de l’îlot Saint-Géraud à Aurillacque les vestiges d'une des abbayes les plus renommées de l''Europe du XIème siècle ont été découverts. L'équipe d'archéologues a ainsi mis au jour les vestiges d'un cloître et des bâtiments qui le bordaient (réfectoire, scriptorium) ainsi que des bases de colonnes et des chapiteaux. Les sondages qui ont précédé cette découverte avaient mis en évidence la présence de ces vestiges. La surprise ne réside pas tant dans la découverte du cloître, contre une église abbatiale, que dans leur excellent état de conservation. 

Fouilles du monastère Saint-Géraud
Reportage : P. Felix, L. Ribes - Intervenants : Nicolas Clément (archéologue), Frédérik Letterlé (Conservateur régional de l'archéologie), Pierre Mathonier (maire d'Aurillac) Source

lundi 18 novembre 2013

Comment discerner les signes des temps par Le Métropolite Joseph

Le Seigneur a dit : « Vous savez discerner l'aspect du ciel, et vous ne pouvez discerner les signes des temps.» (Matthieu 16:2-4 ) .

Dans une lettre trouvée sur le blog "Vie orthodoxe", Le Métropolite Joseph porte un regard critique sur l'air du temps actuel  :
    «Nous ne sommes pas pessimistes, et nous ne sommes pas des prophètes de malheur. Cependant, nous ne sommes pas des prophètes de gaieté et de pensée positive. Notre Seigneur nous a demandé de discerner les «signes des temps». Ainsi, il est toujours de notre tâche d'être «critique» vis-à-vis de la société moderne. Nous ne pouvons pas être membres d’un grand groupe ou mouvement , ni suivre une mode ou une foule. La seule allégeance ultime que nous avons à manifester est le Corps du Christ. Cette unique allégeance détermine notre philosophie, nos perspectives et notre éthique.
Quand il n'y a pas de table de salle à manger à la maison, quand il y a le sentiment d’avoir un emploi du temps surchargé de choses à faire sans fin, quand il y a des actes effrénés de luxure et de colère, quand il devient évident que le Rêve Américain est plus un rêve qu'une réalité, lorsque le prix à payer du matérialisme s’avère un énorme fardeau de dette, et une préoccupation constante au sujet des taux d'intérêt et du marché boursier - nos familles et nos fidèles sont trop anxieux pour ne pas être pessimistes. Il est de notre devoir de résister à la tentation du pessimisme, et de les extraire du filet des passions et des mensonges qui les retient captifs. Il est de notre devoir de les conduire à la maturité de la sainteté. Il est de notre devoir de les conduire à la beauté et à la communion. Il est de notre devoir de notre ministère orthodoxe d’aider nos familles et particulièrement nos enfants à redevenir humains, s'ils ont perdu leur chemin. Et si ce n’est pas encore le cas, notre tâche est de les garder pour toujours dans l'Église orthodoxe, de sorte qu'ils puissent rester humains. Et ceci ne peut être fait que dans le Corps du Christ.» (version française par Maxime le minime de la source)