Dialogues des Carmélites, martyres de la Révolution française

Le baptême du sang est le seul Mystère, le plus terrible et le plus sacré qui peut faire fi de l’idéologie œcuméniste et qui unit les croyants entre eux, directement, immédiatement et intimement, quelle que soit leur Eglise, car le martyre les unit d’abord au Dieu-Homme au moment même où ils offrent leur vie pour l’Amour du Christ.(Lisez l'article de Claude qu'il vient de faire paraître sur les saints martyrs)


Toutes les Révolutions et les régimes qui en sont issus sont sans aucun doute du diable, car systématiquement, ils ont versé abondamment le sang innocent des Chrétiens :
Révolution française, révolution bolchévique, révolution islamique, etc.


Les Carmélites de Compiègne sont les soeurs de toutes les moniales
persécutées et martyrisées de toutes les époques et de tous les lieux

 Extrait des Dialogues des Carmélites, Le Salve Regina dans une version antérieure
avec l'orchestre Amazonas Filarmonica, dirigé par Marcelo de Jésus
  et magnifiquement mis en scène par  William Pereira. Costumes par Marcelo Marques.


Une nouvelle version du chef d'oeuvre sera donnée
du 10 au 21 décembre 2013 au Théâtre des Champs-Elysées à Paris
Par le Philharmonia Orchestra, direction Jérémie Rhorer
Chœur du Théâtre des Champs-Elysées

"Une nouvelle production avec Jérémie Rhorer à la direction musicale dans une mise en scène d'Olivier Py.
Basé sur une histoire vraie des Carmélites de Compiègne guillotinées au temps de la Terreur, le chef-d’œuvre de Francis Poulenc s’appuie sur un scénario de Georges Bernanos, lui-même inspiré d’une nouvelle La Dernière à l'échafaud de Gertrud von Le Fort publiée en 1931 . La création de Bernanos bien que se distinguant par certains points de l'histoire des vraies Carmélites est un un chef d'oeuvre de la littérature et un profonde nourriture spirituelle.
Un film franco italien de Philippe Agostini et Raymond Leopold Bruckberger est sorti sur les écrans en 1960.



L’ouvrage du compositeur, non moins préoccupé par la vie spirituelle que les écrivains fut un immense succès lors de sa création (en italien avec un livret du dramaturge italien Flavio Testi) à La Scala, (qui l'avait commandée à Poulenc) en janvier 1957, puis celle de sa première française à l’Opéra Garnier six mois plus tard (notamment par la présence scénique et vocale de Denise Duval et Régine Crespin). Il était pourtant risqué de faire des mystères de la foi un sujet d’opéra, qui plus est majoritairement servi par des voix de femmes. Mais la puissance émotionnelle du texte de Bernanos dont Poulenc conserva l’essentiel, la rigueur dramaturgique et la richesse du langage musical (Poulenc excelle magnifiquement dans l’art de la voix, la faisant passer du récitatif le plus intimiste au lyrisme le plus intense) en font l’un des sommets de l’opéra français du XXe siècle.
Cette évocation profonde et bouleversante du martyre, servie ici pour cette nouvelle production par un plateau de rêve, propose bien deux conceptions du monde qui s’opposent : celui qui croit au ciel et celui qui n’y croit pas… ou plus. Poulenc, à la fois homme profondément « religieux » et compositeur « moderne », a su rendre dans ces Dialogues l’enjeu historique de la foi et du mystère sans en nier les tourments de l’âme et de la chair dans lesquels se mêlent orgueil et humilité, folie et réflexion, peur et don de soi.
Une telle œuvre ne pouvait que littéralement passionner le metteur en scène Olivier Py, dramaturge surdoué, flamboyant et mystique revendiqué."
Opéra en trois actes (1957) de Francis Poulenc
Texte de la pièce de Georges Bernanos avec l'autorisation de Emmet Lavery d'après une nouvelle de Gertrude Von Le Fort et un scénario du R.P. Brückberger et de Philippe Agostini (source)


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