Comment discerner les signes des temps par Le Métropolite Joseph

Le Seigneur a dit : « Vous savez discerner l'aspect du ciel, et vous ne pouvez discerner les signes des temps.» (Matthieu 16:2-4 ) .

Dans une lettre trouvée sur le blog "Vie orthodoxe", Le Métropolite Joseph porte un regard critique sur l'air du temps actuel  :
    «Nous ne sommes pas pessimistes, et nous ne sommes pas des prophètes de malheur. Cependant, nous ne sommes pas des prophètes de gaieté et de pensée positive. Notre Seigneur nous a demandé de discerner les «signes des temps». Ainsi, il est toujours de notre tâche d'être «critique» vis-à-vis de la société moderne. Nous ne pouvons pas être membres d’un grand groupe ou mouvement , ni suivre une mode ou une foule. La seule allégeance ultime que nous avons à manifester est le Corps du Christ. Cette unique allégeance détermine notre philosophie, nos perspectives et notre éthique.
Quand il n'y a pas de table de salle à manger à la maison, quand il y a le sentiment d’avoir un emploi du temps surchargé de choses à faire sans fin, quand il y a des actes effrénés de luxure et de colère, quand il devient évident que le Rêve Américain est plus un rêve qu'une réalité, lorsque le prix à payer du matérialisme s’avère un énorme fardeau de dette, et une préoccupation constante au sujet des taux d'intérêt et du marché boursier - nos familles et nos fidèles sont trop anxieux pour ne pas être pessimistes. Il est de notre devoir de résister à la tentation du pessimisme, et de les extraire du filet des passions et des mensonges qui les retient captifs. Il est de notre devoir de les conduire à la maturité de la sainteté. Il est de notre devoir de les conduire à la beauté et à la communion. Il est de notre devoir de notre ministère orthodoxe d’aider nos familles et particulièrement nos enfants à redevenir humains, s'ils ont perdu leur chemin. Et si ce n’est pas encore le cas, notre tâche est de les garder pour toujours dans l'Église orthodoxe, de sorte qu'ils puissent rester humains. Et ceci ne peut être fait que dans le Corps du Christ.» (version française par Maxime le minime de la source)

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