Les lèvres mensongères font horreur à l'Éternel, tandis que ceux qui agissent avec fidélité lui sont agréables. Proverbes 12:22 «C'est ce qui sort de l'homme qui le rend impur. En effet, c'est de l’intérieur, c'est du cœur des hommes que sortent les mauvaises pensées, les adultères, l'immoralité sexuelle, les meurtres, les vols, la soif de posséder, les méchancetés, la fraude, la débauche, le regard envieux, la calomnie, l'orgueil, la folie. Toutes ces choses mauvaises sortent du dedans et rendent l'homme impur.» Marc 7:20-23 Un témoin fidèle ne ment pas, tandis qu’un faux témoin dit des mensonges. Proverbes 14:5 « Vous, vous avez pour père le diable et vous voulez accomplir les désirs de votre père. Il a été meurtrier dès le commencement et il ne s'est pas tenu dans la vérité parce qu'il n'y a pas de vérité en lui. Lorsqu'il profère le mensonge, il parle de son propre fond, car il est menteur et le père du mensonge. » Jean 8:44 Si les paroles distinguées ne conviennent pas à un fou, les paroles mensongères conviennent d’autant moins à un noble. Proverbes 17:7 « Écarte de ta bouche la fausseté, éloigne de tes lèvres les détours ! Proverbes 4:24 Craindre l'Éternel, c'est détester le mal. L'arrogance, l'orgueil, la voie du mal et la bouche perverse, voilà ce que je déteste. » Proverbes 8:13 « Pierre lui dit : «Ananias, pourquoi Satan a-t-il rempli ton cœur, au point que tu aies menti au Saint-Esprit et gardé une partie du prix du champ? […] Comment as-tu pu former dans ton cœur un projet pareil? Ce n'est pas à des hommes que tu as menti, mais à Dieu.»Actes 5:3-4Mais pour les lâches, les incrédules, les abominables, les meurtriers, les impudiques, les enchanteurs, les idolâtres, et tous les menteurs, leur part sera dans l'étang ardent de feu et de soufre, ce qui est la seconde mort.Apocalypse 21.8

lundi 27 janvier 2014

L'ORTHODOXIE, CETTE INCONNUE [4] par Père André BORRELY

3. Qυ'est-ce qu'un cœur compatissant ?

Pour effectuer cette évocation je vous propose de méditer deux textes de St Isaac et un de Bossuet. Dans le premier texte Isaac demande :  
Qu'est-ce qu'un cœur compatissant? ... c'est un cœur qui brûle pour toute la création, pour les hommes, pour les oiseaux, pour les bêtes, pour les démons, pour toute créature. Lorsqu'il pense à eux, et lorsqu'il les voit, ses yeux versent des larmes. Si forte et si violente est sa compassion, et si grande est sa constance, que son coeur se serre et qu'il ne peut supporter d'entendre ou de voir le moindre mal ou la moindre tristesse au sein de la création. C'est pourquoi il prie en larmes à toute heure pour les animaux sans raison, pour les ennemis de la vérité et tous ceux qui lui nuisent, afin qu'ils soient gardés, et qu'ils soient pardonnés. Dans l'immense compassion qui se lève en son cœur, sans mesure, à l'image de Dieu, il prie même pour les serpents.



De ce texte admirable je retiens l'idée que rien ne peut être exorbité de l'amour sans que le christianisme perde sa logique interne, devienne incompréhensible et fade voire haïssable. Il n'est de vérité que pour une liberté. Au jeune homme riche, le Christ dit: si tu veux et non pas tu dois ou il faut. Car si la vérité est imposée à ma liberté, elle cesse d'être la vérité pour moi. La liberté, c'est ce que le livre de la Genèse appelle la création de l'homme à l'image de Dieu, une présence du divin dans le non-divin, un sans-fond indiquant que l'homme est divinisable. C'est pourquoi les chrétiens n'ont pas le pouvoir de rendre le christianisme nécessairement crédible. Par contre, il est de leur devoir de le rendre respectable. Agnosce, o christiane, dignitatem tuam, disait au peuple de Rome le pape saint Léon le Grand au cours d'une liturgie de Noël : Chrétien prends conscience de ta dignité.
Mais cette prise de conscience suppose que le chrétien soit capable de présenter le christianisme d'une manière qui le rende respectable même pour celui dont Aragon disait qu'il ne croyait pas au ciel. L'Office byzantin ne cesse de s'adresser au Dieu tri‑unique en le qualifiant d'Αγαθός και φιλάνθρωπος bon et ami de l'homme. L'Abbé Isaac ne célébrait pas l'Office byzantin et j'ignore le syriaque, mais je pense qu'on pourrait raisonner de la même manière à partir des textes liturgiques qu'il utilisait. Penser, sentir, agir afin que l'homme apparaisse en ce monde comme l'icône du Dieu tri-unique, cela suppose que l'homme soit démesurément compatissant à l'égard de tout ce qui a été créé par l'amour de ce Dieu-là.(à suivre)


jeudi 23 janvier 2014

Moines des grottes de Kiev s'interposant entre manifestants et forces de l'ordre

`
puissent leurs prières avoir quelques effets sur les violences...
peut-être avec l'aide Dieu..
mais pas sûr

http://cdn.flipboard.com/content/thephotodesk/PhotosoftheWeek/items/1390574273912.html



La famille où l’homme et la femme vivent harmonieusement, comme un seul corps, une chair, une âme,

Extrait du Message patriarcal diffusé à l’occasion de Noël

(...) Le Seigneur a établi l’homme et la femme comme conjoints dans la famille bénie. Cette institution de la famille chrétienne constitue la cellule de la vie et la couveuse du développement sain psychique et corporel des enfants. Dès lors, tant l’Église que les dirigeants de chaque nation ont l’obligation et le devoir de renforcer de diverses manières l’institution de la famille. Le développement sain et normal d’un enfant requiert une famille où l’homme et la femme vivent harmonieusement, comme un seul corps, une chair, une âme, se soumettant l’un à l’autre. 
Nous sommes certains que les dirigeants spirituels et ecclésiastiques, à l’instar des bergers vigilants, mais aussi les décideurs des affaires du monde connaissent et acceptent cette réalité et cette vérité divine, qu’à l’occasion de Noël nous proclamons cette année aussi de la part de notre Patriarcat œcuménique. Nous devons tous encourager la création et le fonctionnement des familles normales pour procréer des citoyens psychiquement sains et heureux, se sentant en pleine sécurité, soutenus par le sentiment d’être protégés et défendus par la force du père, l’affection et l’amour de la mère. Des familles dans lesquelles Dieu se reposera. Nous invitons et exhortons le plérôme de notre sainte Église orthodoxe, œuvrant de façon digne de l’appel reçu, à faire tout ce qui est possible pour soutenir l’institution de la famille. 
Frères et enfants bien-aimés, « la nuit est avancée, le jour est tout proche » (Rm 13, 12). Déjà, les bergers cheminent vers Bethléem proclamant le prodige et nous invitent à les suivre, à l’instar des « mages observateurs des étoiles remplis de joie (tropaire 4 de l’ode des Matines de Noël). Ils Lui présentent des dons très précieux : « comme au Roi des siècles, de l’or, de l’encens, comme au Dieu de l’univers, et de la myrrhe à l’Immortel » (Vêpres de Noël, Apostiches). C’est-à-dire les dons de l’amour, de notre foi et de notre probation en tant que chrétiens, notamment chrétiens orthodoxes, dans l’ethos et la tradition familiale, patristique, ecclésiastique, qui agit toujours avec justesse à travers les siècles et qui, jusqu’à nos jours, assure la cohésion de notre société bénie, dont une cellule de la vie et du développement selon Dieu est, répétons-le, la famille.
† BARTHOLOMAIOS PAR LA GRÂCE DE DIEU ARCHEVÊQUE DE CONSTANTINOPLE, NOUVELLE ROME ET PATRIARCHE ŒCUMÉNIQUE, À TOUT LE PLÉRÔME DE L’ÉGLISE GRÂCE, MISÉRICORDE ET PAIX DU CHRIST SAUVEUR NÉ À BETHLÉEM * * *

dimanche 19 janvier 2014

L'ORTHODOXIE, CETTE INCONNUE [3] par Père André BORRELY

Qu'est-ce donc que l'Orthodoxie?


La première partie du mot se retrouve dans orthographe, orthophoniste, orthopédie. En grec, ορθος est un adjectif indiquant une idée de rectitude, de correction.
Quant à la seconde partie, il s'agit du grec δοξα qui a le double sens d'opinion et de réputation qui est la somme des opinions que les gens ont de vous et s'ils sont très nombreux à avoir de vous une excellente opinion, vous entrez dans la gloire. L'Orthodoxie, c'est donc le fait d'avoir sur Dieu des opinions droites, exactes et d'autre part de rendre gloire à Dieu comme il convient. C'est la Lex credendi, la Règle de foi, et la Lex orandi, la Règle de prière des Latins. Si cette théologie est plus proche de la sagesse et de la prière liturgique que de la science, si elle prise fort l'intelligence sans jamais la confondre avec l'intellectualité, qui est souvent d'autant moins intelligente qu'elle est intellectuelle, si Dieu dans sa sagesse fit un berceau pour son Fils, c'est parce que l'on peut dire de la théologie telle que l'expérimente l'Orthodoxie ce que Shelley a écrit de l'expérience artistique : A thing of beauty is a joy for ever. Or, si la théologie orthodoxe sapientielle et liturgique est une source éternelle de joie, c'est parce que la totalité de la foi orthodoxe peut être résumée dans la formule célèbre de saint Athanase: Dieu est devenu homme afin que l'homme devienne Dieu. Tout le Christianisme est concentré dans l'événement de la divino-humanité. En la personne du Fils, le Dieu tri-unique expérimente la totalité de ce qui est humain, hormis le péché qui déshumanise l'homme. Mais si Dieu a pénétré l'humanité à une telle profondeur, comment ne pas se souvenir du récit de la création, dans le livre de la Genèse – Dieu vit que cela était rudement bon, fameux –, comment ne pas convenir que le corps ne saurait être tenu pour un tombeau, une prison, un appendice encombrant, que la matière ne saurait être mauvaise en soi dès lors que Dieu en fit un berceau pour son Fils. Je pense que de toutes les formes qu'a prises le Christianisme dans l'histoire, l'Orthodoxie est celle qui est allée le plus loin dans l'interprétation de la divino-humanité : son refus du moralisme, du juridisme et du pessimisme, la puissance festive et résurrectionnelle de ses célébrations liturgiques, sa familiarité avec l'événement de la mort, tout cela vient de la foi orthodoxe en la divino-humanité. Si l'Orthodoxie a quelque chose à offrir humblement mais résolument pour le partage œcuménique, c'est bien, me semble-t-il, la certitude que lorsque chacun d'entre nous – dans un mois, dans un an – frappera en tremblant aux portes du Royaume, on ne lui demandera pas s'il a été généreux mais vrai, on ne cherchera pas à savoir s'il aura été pur mais dur. Si convaincu que je sois de la véracité des paroles que prononce le prêtre orthodoxe au décours de chaque liturgie : το πλήρωμα της εκκλησίας σου φύλαξον, Κύριε, Seigneur, garde la plénitude de ton Église, je suis pareillement convaincu que l'Esprit souffle où il veut, c'est-à-dire au-delà des frontières visibles et conceptualisables de l'Orthodoxie. Aussi, permettez-moi d'évoquer un souvenir. Je venais de célébrer un enterrement et je me dirigeais avec mon épouse vers la sortie du cimetière. Nous entendîmes alors les pas de quelqu'un qui se hâtait de nous rejoindre. C'était un ami du défunt qui voulait me dire ceci : « Je tenais à vous remercier pour cette célébration et votre homélie. Je n'ai pas la foi, mais si je l'avais, c'est de cette manière que je voudrais l'avoir. » Cet agnostique avait senti qu'il y a dans l'Orthodoxie quelque chose de sui generis, de spécifique, que je voudrais tenter, non point de démontrer, de prouver, mais plutôt de suggérer, de balbutier, d'évoquer. (à suivre)

samedi 18 janvier 2014

Κόλλυβα en l'honneur du nouveau Saint PORPHYRIOS


L'ORTHODOXIE, CETTE INCONNUE [2] par Père André BORRELY

Paroisse grecque-orthodoxe de la Dormition de la Mère de Dieu à Marseille
"Un matin, je me trouvais avec quelques personnes devant notre église. Nous attendions une paroissienne dont je m'apprêtais à célébrer l'office des funérailles. Une jeune dame vint vers moi et désignant de la main notre église, elle me demanda : "Quelle différence y a-t-il entre cette église et une église normale ?" Les corbillards marseillais étant plus ponctuels que les trains de la SNCF, celui que nous attendions arriva au moment où j'allais tenter de répondre. Or, la question ne m'avait pas été posée dans quelque hameau de Haute-Savoie, mais à Massalia, Massiliae Graecorum, Marseille-la-Grecque où il y a des lieux de culte anormaux depuis le début du 19ème siècle et qui possède, au 23, rue de la Grande Armée, l'église anormale la plus ancienne de France. Je serais bien incapable de dire combien de fois le bon peuple marseillais m'a fait passer le test suivant : "Vous êtes prêtre ? Et vous êtes marié ? Comment doit-on vous appeler ?" "Monsieur le Pasteur" ?" Une fois on m'a demandé si "Monsieur le Rabbin" me convenait. Et la question à 1000 euros est invariablement : "Vous croyez à la Vierge?" La connaissance de ce qui différencie l'Orthodoxie du Christianisme occidental est la chose du monde la plus mal partagée, pour parler comme Descartes." [à suivre]

vendredi 17 janvier 2014

LA MEMOIRE COURTE : Alliés d'un jour ennemis d'un autre...

Le bombardement, qualifié d’agression par le gouvernement de la République fédérale de Yougoslavie et par de nombreux experts juridiques de Serbie et du monde, a suivi après des négociations échouées sur le règlement de la crise au Kosovo, qui ont eu lieu à Rambouillet et à Paris, en février et en mars 1999. Lors des négociations avec la délégation des Albanais du Kosovo, en France, en présence des médiateurs, les autorités serbes ont refusé d’accepter l’annexe militaire au contrat qui signifierait, selon les interprétations, l’occupation du pays. Le Parlement serbe a adopté le 24 mars 1999 la décision sur la non-acceptation des troupes étrangères, et le même soir, à 19 heures 45, les forces de l’OTAN ont entamé le bombardement, sur l’ordre du secrétaire général de l’OTAN de l’époque, Javier Solana. Le gouvernement yougoslave a proclamé la même nuit l’état de guerre. Un conflit de la police et des éléments de l’Armée libératrice du Kosovo terroriste dans le village Racak, le 15 janvier 1999, a servie de motif immédiat pour l’attaque de l’OTAN. Le chef de la mission d’observateurs de l’OSCE, William Walker a proclamé la mort de 45 Albanais de massacre de civils innocents, avant l’ouverture d’une enquête officielle. Les représentants officiels de la Serbie affirmaient cependant qu’à Racak avait eu lieu un conflit entre la police et les terroristes albanais.

Pendant l’opération ont eu lieu plus de 2 000 attaques aériennes. 45 ponts routiers et 28 ponts ferroviaires ont été démolis, de même que l’ambassade de Chine à Belgrade, environ 300 écoles, plusieurs dizaines d’hôpitaux et 176 monuments de culture serbes ont subi des dommages graves et légers. Selon les estimations d’experts, le dommage matériel causé par les bombardements est évalué à plus de 30 milliards de dollars. Presque tous les transmetteurs de Radio et télévision de Serbie ont été démolis, y compris la tour à Avala.

Suite à plusieurs initiatives diplomatiques, l’intervention militaire a été achevée par la signature de l’Accord technico-militaire le 9 juin 1999 à Kumanovo, et trois jours plus tard a commencé le retrait de l’Armée de Yougoslavie et de la police serbe du Kosovo-Metochie. Le secrétaire général de l’OTAN a issu l’ordre sur l’arrêt des bombardements le 10 juin, et le même jour le Conseil de sécurité de l’ONU a adopté la Résolution 1244. Environ 37 000 soldats de 36 pays sont arrivés au Kosovo dans la composition de la Kfor. A l’entre-temps, le nombre d’effectifs est réduit à 10 000. Selon les données de l’UNHCR, environ 230 000 Serbes et autres non-albanais ont quitté le Kosovo depuis l’arrivée des forces de la paix, tandis que seulement environ 16 000 personnes déplacées sont revenues dans la Province.

Détails supplémentaires 

http://www.futurquantique.org/wp-content/uploads/2010/05/chapatte.gif

Racak :Des questions troublantes ont pourtant vite vu le jour, mettant le massacre en doute et évoquant la possibilité que l’incident ait été manipulé pour pousser l’OTAN à la guerre, mais elles ont été complètement ignorées par les médias américains de l’époque.
Des articles importants de correspondants chevronnés en Yougoslavie s’interrogeant sur la version de William Walker ont pourtant été publiés par des journaux français comme Le Figaro (“Nuages noirs sur un massacre”, 20/1/99), et Le Monde (“Les morts de Racak ont-ils réellement été massacrés de sang-froid ?”, 21/1/99). Le quotidien allemand Berliner Zeitung a rapporté, le 13/3/99, que plusieurs gouvernements, dont l’Allemagne et l’Italie, demandaient à l’OSCE de renvoyer William Walker, à la lumière d’informations reçues de contrôleurs de l’OSCE au Kosovo selon lesquelles les corps de Racak “n’étaient pas – comme le prétend Walker – des victimes d’un massacre serbe de civils” mais ceux de combattants de l’UCK tués au combat. (source Yahoo questions et réponses)

lire aussi entre autres :

Bombardement de la Serbie – L’anniversaire de la honte


“Nous convions notre peuple infortuné, chers frères et sœurs, à n’emprunter que le chemin de la justice et de l’honnêteté, de la foi et des valeurs morales, de l’humanité et de la noblesse d’âme chrétienne, sans esprit de haine ni de vengeance à l’égard de quiconque, toujours à genoux devant Dieu et jamais devant les hommes ; alors, le Seigneur des armées, le Tout-puissant, le Seigneur de l’histoire, le Dieu d’amour et de miséricorde, mais Juge juste de l’univers, sera à nos côtés. Et s’Il est à nos côtés, de quoi aurions-nous peur ? Puissent les sons doux des cloches de nos églises et monastères porter la prière de l’Église orthodoxe dans nos cœurs et sur nos lèvres : « Seigneur de la puissance, sois à nos côtés, car nous n’avons pas de soutien autre que Toi ; Seigneur de la puissance, aie pitié de nous ! »”
—   « Déclaration du patriarche Pavle de Serbie à propos des derniers actes de guere de l’OTAN », Pravoslavlje, 15 septembre 1995. (cité par moinillon)

jeudi 16 janvier 2014

L'ORTHODOXIE, CETTE INCONNUE [1] par Père André BORRELY

Introduction

 Je ne suis qu'un pygmée juché sur les épaules d'un géant. Mes pauvres paroles ne mériteront votre attention que si elles sont en continuité ininterrompue á travers le temps avec un homme de feu, un père spirituel de premier ordre originaire du Qatar, qui vécut vers le milieu du 7ème siècle, sur la côte occidentale du Golfe Persique. Sacré évêque de Ninive, il renonça à l'épiscopat au bout de 5 mois, préférant aller expérimenter la folie de l'Évangile dans la solitude des montagnes, en plein silence, en plein amour. Ce géant de l'anachοrèse, c'est St Isaac le Syrien. Il me recommande : « Ne transmets à personne ce que tu n'as pas encore compris afin de n’être pas confondu : ton enseignement comparé à ta vie découvrirait ta fraude. » Pour Isaac, comprendre ne signifie pas saisir intellectuellement et demeurer à l'extérieur de ce que l'on prétend connaitre en jonglant avec les concepts comme avec autant de balles de tennis. Pour cet exercice, les vieux professeurs ne se défendent pas trop mal puisque ce fut leur métier d'enseigner á leurs élèves á disserter sur toutes choses, notamment sur celles dont ils sont encore loin d'avoir l'expérience. L'essentiel est que "ce que l'on conçoit bien s'énonce clairement" (2). Au contraire, pour l'Abbé Isaac, connaître c'est aimer, c'est pénétrer grâce à l'amour.

P. Basile Gοndikakis(3) a pu écrire à son sujet : « Il ne dit rien qui n'ait passé en lui sans qu'il en ait souffert. » C'est le sens du verbe hébreu iada qui évoque les rapports conjugaux et l'idée de pénétration. Pour l'Abbé Isaac, comme pour toute la Tradition orthodoxe, il s'agit non de concevoir, de forger des concepts, mais de recevoir et de sentir. Évagre identifie la théologie et la prière. I1 écrit : « Si tu pries vraiment tu es théologien, et si tu es théologien tu pries vraiment. » De même, le P. Cyprien Kern aimait à définir la chorale de l'église comme une chaire de théologie. On ne cherche pas à démontrer more geometrico, à la manière des mathématiciens, car, dit St Grégoire Palamas : « Toute parole peut contester une autre parole, mais quelle parole peut contester la vie? »

 Dans l'Orthodoxie, le mot théologie n'évoque pas principalement une spécialité scientifique ayant l'ambition d'effectuer l'inventaire du dogme en ayant la prétention de l'enrichir par la spéculation intellectuelle et en le prolongeant rationnellement.

La théologie n'est pas une science, si l'on songe à un effort intellectuel pour construire une synthèse rationnelle du dogme. Le plus grand théologien du Moyen-­Age byzantin, St Grégoire Palamas, n'a pas cherché à édifier un système théologique. Pour l'Abbé Isaac, tout le christianisme s'effondre si l'on cesse de mettre en relation avec l'amour n'importe quelle partie de la vision chrétienne de l'homme.

Si nombre de nos contemporains en sont arńvés à haïr le christianisme, si Gott ist tot comme dit Nietzsche, si Dieu est mort, c'est peut-être parce que tous ces gens dressent le constat que rien de ce dont les chrétiens ont la prétention de témoigner en fait d'expérience religieuse ne fait apparaître un Dieu qui diviniserait l'homme. Il n'y a peut-être pas d'athées mais seulement des agnostiques auxquels il est donné de ne côtoyer que l'incroyance de ceux qui se disent croyants, des croyants non divinisés, qui croient croire et ne manifestent que leur ïncapacité, par manque d'amour, à acquérir le saint Esprit. [à suivre]

(Conférence [retranscrite dans le n°151 de la revue Orthodoxes à Marseille]  de P André Borrély, le 15 novembre 2013, à la Médiathèque municipale de Sanary-sur-mer. 83110 (rue Robert Schumanπ). Le titre est évidemment une réminiscence du livre d'Alexis Carrcl, L'homme, cet inconnu, paru en 1935 dont je ne retiens que le titre, ne partageant nullement la vision de l'homme et du monde exposée par l'Auteur, notamment 1'eugénisme.)
1. Boileau; L'art poétique. Chant I. 
2. Introduction aux Œuvres spirituelles d'Isaac le Syrien. Desclée de Brouwer, 1981.

ARABES CHRETIENS !


mardi 14 janvier 2014

NOUVELLES DU MONDE : Ne mettez pas votre confiance dans les princes [...] qui n'ont pas en eux le salut !

Il est des moments où une pause obligatoire (suite au décès de mon père en l'occurence) vous interdit de continuer à écrire comme d'habitude et vous permet ensuite finalement de réfléchir un peu à ce que l'on fait..
Ainsi j'aurais bien envie quelquefois de parler davantage de ce qui se passe dans notre pays plutôt que de spiritualité d'autant que l'un n'est pas sans influence sur l'autre…

Ainsi en est-il de cette loi du mariage pour tous qui nous avait préoccupé en son temps et qui constituera à n'en pas douter un écueil de plus dans la vie des enfants à venir qu'ils soient orthodoxes ou rien du tout : Voilà le bilan fait par le magazine Le Point

 
"Environ 7 000 mariages ont été célébrés entre des personnes de même sexe sur un total de 238 000 unions en France en 2013, a annoncé mardi l'Institut national de la statistique (Insee). Parmi les couples mariés à la suite de la loi du 17 mai 2013 ouvrant le mariage et l'adoption aux couples homosexuels, trois sur cinq sont des couples d'hommes, précise l'Insee.
Au sein des couples de même sexe, les hommes se sont mariés à 50 ans en moyenne et les femmes à 43 ans, contre respectivement 37 et 34 ans pour les mariés de sexe différent. "Les mariés de même sexe de 2013 sont ainsi plus âgés que ceux de sexe différent, mais cette différence est sans doute pour partie liée au fait qu'il s'agit de la première année d'ouverture du mariage aux conjoints de même sexe", peut-on lire dans la dernière publication de l'Insee consacrée aux mariages."
Lire la suite de l'article du Point ici
En fait on ne voit pas pourquoi les homosexuels, au bout d'un moment , accorderaient davantage de valeur au mariage que les hétéros, les divorces ont d'ailleurs commencé semble-t-il...

Le Point est loin d'être ma seule référence mais ce magazine sérieux produit  des articles qui attirent souvent mon attention par leur pertinence.

 Je ne cesse de penser au psaume qui donne ce judicieux conseil  "Ne mettez pas votre confiance dans les princes" : comment peut-on faire preuve de tant d'hypocrisie et de cynisme ou bien alors de naïve autosatisfaction extrême quand on prend connaissance dans cet article de l'évaluation de la future retraite de notre premier ministre dont on connaît la popularité plus basse que jamais (25 % d'opinions favorables) mais qui prétend toujours être près du peuple, défendre le peuple, vouloir let tout faire pour le bien du peuple, préoccupé de réduire juste avant de supprimer les injustes inégalités sociales, bref un gouvernement so-cia-lis-te si vous n'aviez pas compris ! Eh ! au fait ne dit-on pas qu'il est chrétien ? Alors cet article a tout à fait sa place dans mon blog.
Regardez plutôt et évaluez votre propre retraite et vous m'en direz des nouvelles car quand dans notre splendide république on élit démocratiquement quelqu'un voilà à quoi il faut s'attendre :

Le caricaturiste a fait preuve à mon avis de beaucoup d'imagination quand il a affublé le premier ministre de tels haillons

 "Voyons d'abord la retraite de Jean-Marc Ayrault : (...)
d'abord, 2 000 euros par mois comme ancien maire de Saint-Herblain, puis de Nantes ; 2 000 euros de plus comme ancien président du district de l'agglomération nantaise, puis de la communauté urbaine ; et 1 800 euros encore au titre de l'Éducation nationale, puisque Jean-Marc Ayrault est toujours officiellement "professeur d'allemand depuis 1973", selon sa dernière biographie officielle. Une carrière de professeur pour le moins fictive, mais prise en compte par l'administration si son fonctionnaire a continué à "cotiser", même s'il n'exerce plus, et même si les cotisations en question sont plus ou moins fictives et plutôt plus que moins. Mais passons ! C'est un autre débat.
Nous en sommes à 5 800 euros par mois auxquels il faut ajouter une retraite de conseiller général que nous allons oublier (impossible d'avoir des informations), mais surtout une pension "plein pot" d'ancien député, de 6 650 euros par mois, à quoi s'ajoutent 2 500 euros environ en tant qu'ancien président de groupe à l'Assemblée nationale. Soit un total de 14 950, arrondi à 15 000, soit 180 000 euros par an. Tout cela, bien entendu, sans compter sa retraite d'ex-Premier ministre, impossible à prévoir aujourd'hui... Arrivé à ce stade et dans l'hypothèse où Jean-Marc Ayrault, qui aura 64 ans le 25 janvier, bénéficierait de sa retraite pendant une vingtaine d'années, Charles Gave se pose la question de savoir de quelle fortune devrait disposer un indépendant non salarié et non fonctionnaire pour s'offrir pendant vingt ans une retraite identique de l'ordre de 180 000 euros par an, laquelle est, de plus, garantie par l'État français.(source L'exorbitante retraite d'Ayrault !"

Compris ? Alors calculez combien de ministres et d'élus vont profiter de nos impôts à vie ! Et surtout n'est-ce pas, n'oubliez pas (surtout si vous êtes plutôt modernistes…) quand vous irez à la Liturgie Dimanche, de bien prier "pour ceux qui nous gouvernent" on ne sait jamais !







mercredi 8 janvier 2014

Le modèle de civilisation occidental devient de plus en plus marginal...

Le modèle occidental de la société ne peut pas faire face aux défis modernes

 

par l’Archiprêtre Vsevolod Chaplin (chef du Département synodal pour l'Église et relations avec la société) 



« A mon avis,  la civilisation occidentale n’est toujours pas encore en mesure de se rendre compte que son modèle d'ordre social n’est partagé que par une minorité de peuples dans le monde, est particulier à cette civilisation, est essentiellement concomitant  à des temps de paix et devient de plus en plus marginal étant incapable de faire face aux défis menaçants de l'histoire.»  a-t-il dit dans une interview avec le site Web de l'Académie russe de l'Economie et de la fonction publique avec le président.
Il a dit que certains représentants de la civilisation occidentale tentent d'imposer leur choix par la force mais de nombreux pays apprennent progressivement à résister à cela. Il n'a pas exclu que le 21ème siècle soit marqué «par une recherche réussie des possibilités de dissuasion militaire des États-Unis.»
«Certains représentants de la civilisation islamique s'efforcent également à la domination mondiale par la force. Nous en voyons des preuves dans le monde entier. Parfois, ils n’agissent pas moins habilement que les “faucons” occidentaux alternant la force, une forte propagande et des promesses, selon les circonstances» dit le père Vsevolod .

À son avis, les réponses à ces défis doivent également varier - parfois militaires, parfois idéologiques, « y compris celles fondées sur une interprétation de l'Islam telle qu’elle garantisse une vie paisible aux nations pour les siècles à venir et la garantisse égalementmaintenant dans de nombreux cas.»

À son avis, les civilisations Chrétienne orthodoxe, Chinoise, Indienne, Latino-américaine et Africaine  joueront un rôle actif dans la construction de relations pacifiques entre les systèmes de civilisation.

Le pasteur n'a pas exclu que ce siècle voit de grands conflits impliquant des armes de destruction massive. (source)

mardi 31 décembre 2013

Bien commencer la nouvelle année


Définition d'un bon début
P. Vasile Catalin Tudora  
La Nouvelle Année est vraiment tout près, et pour beaucoup de gens c'est le moment de prendre leurs résolutions du Nouvel An. "Cette année, je vais atteindre mon poids idéal, cette année, je vais mieux prendre soin de ma santé, cette année, je vais finir les études que j'ai toujours voulues..." et ainsi de suite. Les premières semaines de l'année, les gymnases sont pleins d'enthousiastes athlètes débutants, les épiceries font des ventes records d'aliments diététiques et les pharmacies vendent le plus de patchs à la nicotine. Mais les statistiques montrent cependant que seulement 8% des gens réussissent à conserver leurs résolutions. Alors quand vient Février les foules de sportifs disparaissent, l'excitation s'estompe et la vie reprend son rythme impitoyable de d'habitude.
Pourquoi tant de gens échouent-ils dans leurs résolutions du Nouvel An? Une recherche montre que la plupart des gens qui ne parviennent pas à atteindre leurs objectifs se concentrent trop sur l'inconvénient de ne pas atteindre leurs objectifs et s'appuient uniquement sur ​​la volonté de puissance pour les atteindre. D'autre part, la même étude montre que les personnes qui redéfinissent leurs objectifs en plus petits et s'intègrent dans un réseau de soutien sont plus susceptibles de réussir.
Spirituellement une situation similaire se produit particulièrement  dans le sacrement de la confession. La plupart des gens qui viennent se soulager du fardeau du péché qui pèse sur leur poitrine veulent aussi se débarrasser de son poids pour toujours, de sorte qu'ils viennent à la confession avec la ferme volonté de commencer une vie nouvelle dans le Christ. "Je vais commencer le jeûne, je vais faire mes prières quotidiennes, je vais aider les pauvres, je ne pècherai plus." Mais vient la saison du Carême et la plupart d'entre eux arrivent en confessant les mêmes péchés, encore et encore.
Les Pères appellent cette volonté de recommencer à zéro " la fixation d'un bon début ". En effet c'est ce en quoi consiste la confession, parvenir à nettoyer notre nature pécheresse par la puissance de l'Esprit Saint, être renouvelés et avoir l'occasion magnifique de recommencer avec une âme pure. Ceci est très semblable au  Baptême, où le vieil homme meurt lorsqu'il est immergé dans l'eau et  qu'un homme nouveau en émerge, victorieux en Christ. La différence entre le baptême et la confession est que la confession peut être répétée à chaque fois que nous échouons. Dieu sait que "l'esprit est bien disposé, mais la chair est faible" (Mat 26:41).
Comme avec les résolutions du Nouvel An, nous devons briser un cercle vicieux afin de réussir dans nos efforts spirituels. La première chose que l'on devrait prendre en compte est de ne pas se fixer des objectifs trop élevés. L' Ancien Cléopas   du monastère Sihastria avait l'habitude de dire que "le garde forestier n'a pas peur de ceux qui viennent une fois par an pour couper un grand arbre, mais il craint ceux qui viennent tous les jours pour ne prendre que quelques branches car ajoutées l'une à l'autre cela finit par faire beaucoup plus " . De la même façon, dans notre vie spirituelle, nous n'arriverons à rien en fixant des objectifs que nous ne pouvons atteindre, ou que nous ne pouvons réaliser seul qu'avec de grands efforts: comme un strict jeûne tout le Grand Carême, alors que nous n'avons jamais jeûné auparavant ou la lecture d'un Psautier par jour, alors que nous ne pouvons pas prier pendant plus de 5 minutes en continu et ainsi de suite. Nos objectifs spirituels doivent être modestes, mais constants.
Les progrès dans la vie spirituelle doivent  tirer leur cohérence de l'habitude de faire quelque chose tous les jours en en ajoutant un peu à chaque fois. Un Ancien a été interrogé par un de ses disciples pour apprendre comment prier. Le père a répondu: «Priez et la prière va vous apprendre comment prier!" Les choses héroïques ne marchent jamais, parce qu'elles conduisent à l'échec ou à l'orgueil qui mène éventuellement aussi à l'échec.
Un autre aspect important de notre lutte spirituelle est de ne jamais nous isoler de la communauté de l'Eglise. L'Eglise est notre système de support principal de nos efforts ascétiques. Recevoir les sacrements, en particulier la Confession et la Sainte Communion, nous amène tous à nous rapprocher de Dieu et par Lui avec nos frères et sœurs. Nous sommes tous ensemble dans cette grande œuvre de la rédemption et nous pouvons grandement nous aider mutuellement à atteindre nos objectifs spirituels personnels qui, joints aux autres, nous amènent tous vers le salut du monde entier. À SUIVRE

lundi 30 décembre 2013

PANNE SÉRIEUSE

chers lecteurs mon ordi m'a laissé tomber et il ne veut plus rien savoir et mon pouvoir d'achat actuel ne me permet pas pour l'instant de renouveler mon matériel il est donc possible que je nepuisse plus pour un temps certain  produire  d'article # mon smartphone n est pas si pratique ! voilà! désolé aj'avais un iPad mais il est également tristement en panne pas terrible terrible peut être à un DE ces jours

mardi 24 décembre 2013

L'invisible par nature en ce jour se laisse voir dans la chair

Avec les Prophètes en ce jour se réjouissent la terre et le ciel! * Les Anges et les hommes célèbrent cette fête en esprit! * Car voici que notre Dieu, * né d'une femme, est apparu dans la chair à ceux qui attendaient parmi les ténèbres et l'ombre de la mort. * La grotte et la crèche l'ont reçu, * les Bergers proclament la merveille, * les Mages, venus de l'Orient, * apportent leurs présents à Bethléem. * Et nous-mêmes, de nos lèvres souillées * avec les Anges nous venons lui chanter: * Gloire à Dieu au plus haut des cieux * et sur terre que règne la paix! * Car il est venu, celui qu'attendaient les nations, * il est venu pour nous sauver * de la servitude de l'Ennemi. Le ciel et la terre en ce jour * sont réunis par la naissance du Christ. * En ce jour Dieu est venu sur terre * et l'homme est monté vers les cieux. * L'invisible par nature en ce jour * se laisse voir dans la chair à cause de l'homme; * c'est pourquoi, lui rendant gloire, chantons-lui, nous aussi: * Gloire à Dieu au plus haut des cieux * et sur terre la paix * que nous accorde ta venue. * Toi qui nous sauves, gloire à toi. A Bethléem en ce jour * j'entends les Anges chanter: * Au plus haut des cieux gloire à Dieu * qui a voulu que la paix fût sur terre. * La Vierge maintenant * est plus vaste que les cieux; * la lumière s'est levée sur les cœurs enténébrés, * élevant les humbles qui s'unissent aux Anges pour chanter: * Gloire à Dieu au plus haut des cieux. Voyant flétrie à cause du péché * son image et ressemblance, Jésus, * inclinant les cieux, descendit * et demeura dans le sein virginal sans subir de changement, * afin d'y façonner à nouveau * Adam corrompu qui s'écrie: * Gloire à ton épiphanie, mon Rédempteur et mon Dieu. Gloire au Père, t. 5 Les Mages, rois des Perses, reconnaissant clairement * la naissance terrestre du Roi des cieux, * guidés par l'éclat de l'astre, accoururent à Bethléem * et lui portèrent de rares présents: * de l'or, de la myrrhe, de l'encens; * puis ils se prosternèrent devant lui, * car ils virent dans la crèche * comme un petit enfant le Seigneur intemporel. Maintenant, t. 6 Les Anges dans le ciel tous ensemble * dansent et jubilent en ce jour, * tandis qu'exulte l'entière création * à cause du Sauveur qui est né à Bethléem, * car le mensonge des idoles a pris fin * pour que règne le Christ dans les siècles. (Litie, t. 1)