LES FAUSSES ICÔNES [texte 7]
Ce n'est pas un hasard si c'est l'Église orthodoxe qui a transmis jusqu'à nos jours la grande tradition des images chrétiennes. L'icône et la théologie de l'icône forment en effet un ensemble cohérent et harmonieux avec la liturgie, la doctrine, l'expérience ascétique et la vie de l'Église orthodoxe. Lorsqu'un chrétien qui n'est pas orthodoxe décide de s'approcher des icônes, il sait qu'il aura à se familiariser avec la liturgie et avec la doctrine de l'Église orthodoxe, avec l'enseignement des Pères et de saint Grégoire Palamas sur les énergies incréées, avec l'hymnographie orthodoxe qui s'adresse à la Très Sainte Mère de Dieu. S'il refuse ce chemin, il doit savoir que les icônes lui échapperont. Il pourra toujours écrire en grec sur ses peintures, elles ne seront pas des icônes. Elles seront d'abord des images orientalisantes, puis elles évolueront vers autre chose de complètement étranger à l'icône. L'