Les lèvres mensongères font horreur à l'Éternel, tandis que ceux qui agissent avec fidélité lui sont agréables. Proverbes 12:22 «C'est ce qui sort de l'homme qui le rend impur. En effet, c'est de l’intérieur, c'est du cœur des hommes que sortent les mauvaises pensées, les adultères, l'immoralité sexuelle, les meurtres, les vols, la soif de posséder, les méchancetés, la fraude, la débauche, le regard envieux, la calomnie, l'orgueil, la folie. Toutes ces choses mauvaises sortent du dedans et rendent l'homme impur.» Marc 7:20-23 Un témoin fidèle ne ment pas, tandis qu’un faux témoin dit des mensonges. Proverbes 14:5 « Vous, vous avez pour père le diable et vous voulez accomplir les désirs de votre père. Il a été meurtrier dès le commencement et il ne s'est pas tenu dans la vérité parce qu'il n'y a pas de vérité en lui. Lorsqu'il profère le mensonge, il parle de son propre fond, car il est menteur et le père du mensonge. » Jean 8:44 Si les paroles distinguées ne conviennent pas à un fou, les paroles mensongères conviennent d’autant moins à un noble. Proverbes 17:7 « Écarte de ta bouche la fausseté, éloigne de tes lèvres les détours ! Proverbes 4:24 Craindre l'Éternel, c'est détester le mal. L'arrogance, l'orgueil, la voie du mal et la bouche perverse, voilà ce que je déteste. » Proverbes 8:13 « Pierre lui dit : «Ananias, pourquoi Satan a-t-il rempli ton cœur, au point que tu aies menti au Saint-Esprit et gardé une partie du prix du champ? […] Comment as-tu pu former dans ton cœur un projet pareil? Ce n'est pas à des hommes que tu as menti, mais à Dieu.»Actes 5:3-4Mais pour les lâches, les incrédules, les abominables, les meurtriers, les impudiques, les enchanteurs, les idolâtres, et tous les menteurs, leur part sera dans l'étang ardent de feu et de soufre, ce qui est la seconde mort.Apocalypse 21.8

vendredi 17 juillet 2009

D'où provient ce sourire de toute éternité de l’Ancien Joseph ?

Notre foi ne peut se fonder sur des miracles, et de toute façon les miracles n'ont pas souvent suffi à convertir les incroyants. Il n'empêche, ils réconfor-tent et embellissent notre vie de chré-tiens... alors transmettons-nous en les récits les uns aux autres sans rechigner...


Elder Jeseph









Elder Jeseph




















Elder Jeseph

Elder Jeseph



Elder Jeseph
Elder Jeseph


Elder Jeseph

Honorable M. Papanicolaou,

"Quelques heures après l'inhumation de l’Ancien Joseph, vous avez publié dans votre site Web un article avec le titre «les funérailles du bienheureux Ancien Joseph de Vatopedi " - "Sourire de l'éternité" avec peu de mots décrivant l'événement accompagnés de quelques photos. La photographie du trépassé, souriant, non seulement avec ses lèvres, mais avec la pleine expression de son visage, a beaucoup impressionné le monde au vu des articles et des commentaires dans de nombreux sites Web. En fait, on pourrait rencontrer des personnes qui viennent juste de décéder avec un visage lumineux, ou une expression apaisée, ou reposant dans une posture de tranquillité profonde, mais... avec un tel sourire? D'un côté, les pères spirituels disent que l'heure de la mort est effroyable pour l'homme, de l'autre nous avons lu dans le "Gerontika" (La littérature des Pères) que même les plus avancés dans la vie spirituelle grâce à l'humilité, ne perdraient pas leur courage avant de passer à l'autre vie, où il n'y a plus de danger. En outre, l’Ancien Joseph a souffert du cœur et a été très tourmenté par la maladie, alors comment a-t-il trouvé le sourire?

Voilà la réponse : NON, il n’a pas trépassé avec le sourire, mais IL A SOURI APRÈS avoir décédé !

Après conversations avec certains pères du monastère, nous pouvons vous rapporter les faits de l'événement.

Les deux moines qui étaient avec lui jusqu'au dernier moment, ont couru informer l’Ancien Ephraïm et le reste des pères sans prêter attention au trépassé, qui avait en fait en partie la bouche ouverte.

Ils sont donc venus le préparer conformément aux règles monastiques. L’Ancien Ephraïm a ordonné de ne pas couvrir son visage. Les pères ont essayé de fermer sa bouche, mais il était trop tard, la bouche demeurait ouverte, en fait, ils ont entouré sa tête de gaze pour lui tenir la bouche fermée, mais après qu’ils l'ont enlevée, sa bouche s’est rouverte. Environ quarante cinq minutes se sont écoulées après son décès.

"Geronda, il sera laid ainsi, avec sa bouche ouverte, que devons-nous faire?

Laissez-le comme il est, ne couvrez pas son visage!

Ils ont cousu la mandya monastique, comme c'est la coutume.


Mettre la mandya et la coudre a pris quelque quarante cinq minutes de plus en tout. Ils ont ensuite sur ordre découpé le tissu autour de son visage, et ils ont trouvé l’Ancien comme tous ont pu le voir à la fin, souriant.

Les a-t-il entendu et leur a-t-il accordé cette petite faveur, afin qu’ils ne soient pas attristés ? Ou voulait-il nous donner une idée de ce qu'il a vu et de l'état dans lequel il est, après son départ de la vie actuelle?
Le sourire de l’Ancien Joseph est le premier événement surnaturel après son décès, et est devenue une grande consolation pour nous tous."

Panagiotis Koutsou

samedi 4 juillet 2009

Funérailles de l'Ancien JOSEPH de VATOPEDI - Le sourire de l'Eternité



[...] Ceux qui étaient aux funérailles eurent la bénédiction d'offrir leur dernier baiser à l'Ancien et de recevoir pour la dernière fois sa bénédiction. Et là cependant, ils ne se sont pas trouvés face à face avec de froides reliques mais ils pouvaient contempler un visage gai et joyeux comme offrant un sourire d'éternité [...]

dimanche 21 juin 2009

" L’Islam moderne" a-t-il un avenir ?

Je ne suis guère amateur de ce mythe de l'Andalousie qui a tendance à faire bon marché de la dhimmitude et de la persécution sournoise ou officielle que subissait la population juive et chrétienne sous domination musulmane en Espagne. La paix idyllique dont on veut souvent nous rebattre les oreilles était fondée sur la domination des uns par les autres. Un point c'est tout. Bien sûr quand le plus fort a réussi à suffisamment écraser son adversaire pour que celui-ci renonce au combat la paix règne admirablement... Tenez, par exemple, que l'"Occident" cesse de se mêler des affaires africaines et l'on verra rapidement s'installer la paix et l'harmonie sur le continent africain lorsqu'après quelques guerres qui n'auront plus rien de "civiles"puisqu'elles seront uniquement ethniques, et quelques massacres, le faible reconnaîtra la supériorité du plus fort et s'écrasera de lui-même sans qu'on le lui demande et sans qu'on ait besoin de l'écraser plus longtemps... dans la plus belle harmonie (qu'on admirera quelques siècles plus tard).

Bon, il n'empêche que je n'aime pas les guerres, légitimes ou non, incontournables ou non et surtout pas quand elles se font au nom de l'invraisemblable "droit d'ingérence" (je sais trop à quel point pendant des générations successives, sous des formes directes ou indirectes, diverses, perverses et variées elles ont de terribles conséquences sur la vie des générations qui suivent sans même que les personnes concernées s'en rendent compte) alors si des gens travaillent à améliorer les relations humaines comme tous ces gens avec qui a parlé et dont parle Nadia Khoury-dagher, je suis pour, car ayant vécu et travaillé au Maghreb pendant des années, je sais que ce dont elle parle est vrai et que ces gens existent.

Extrait du journal algérien : elwatan.com
Edition du 18 juin 2009



Nadia Khoury-dagher. Chercheur et auteure égyptienne

« L’Andalousie est mondiale »


Son livre L’Islam moderne est centré sur le Maghreb et se propose de mettre en valeur les résistances à l’intégrisme.
- D’où vous est venue l’idée de ce livre ?
- Je suis chrétienne mais née en terre d’Islam (en Egypte). J’ai un fils musulman, j’ai travaillé comme chercheur et journaliste plus de dix ans en Egypte et en Tunisie, J’ai une foule d’amis, musulmans au Maghreb, au Moyen-Orient ou à Paris, qui, comme la plupart des musulmans rencontrés dans ces pays, ne sont ni intégristes, ni extrémistes. Depuis des années, et plus depuis le 11 septembre 2001, les « nouveaux penseurs de l’Islam », veulent démontrer que la lecture littéraliste, austère et rigide de l’Islam que proposent les intégristes n’est pas dans l’esprit de l’Islam. En juillet 2005, le magazine marocain Tel Quel, avait publié deux dossiers spéciaux : l’un, Laïcs versus islamistes, le duel et l’autre, Et si l’on relisait le Coran ?. Si les médias, au Maghreb, commencent à parler de la laïcité et de relecture du Coran, c’est que le débat est sur la place publique, me suis-je dit. Tout cela a été un déclic, et comme journaliste, plutôt que d’apporter mon propre témoignage, j’ai voulu tendre le micro à ceux qui sont des témoins de premier ordre.
- Vous avez circonscrit votre enquête au Maghreb, est-ce un choix délibéré ?
- J’ai aussi enquêté en Egypte, foyer du mouvement des Frères musulmans, mais aussi d’un vaste mouvement pour un Islam moderne. J’avais notamment interviewé le frère de Hassan Al Banna, fondateur des Frères musulmans, Gamal Al Banna qui est aujourd’hui l’un des plus farouches opposants aux islamistes. Ce que j’avais ramené du Maghreb était très riche, j’ai alors décidé de ne retenir que cette région, très homogène quant aux revendications de nombreux éléments de sa société civile pour un Islam moderne.
- Qu’avez-vous trouvé de commun entre les trois pays du Maghreb ?
- D’abord la qualité des élites et, parmi elles, des penseurs critiques dont, malheureusement, on entend très peu parler en France et dans le monde. Il y a dans les trois pays d’excellentes revues de sciences sociales et d’excellents éditeurs par exemple. Deuxièmement, et c’est la grande leçon du livre, la société civile est très mobilisée. Beaucoup de gens ont un engagement citoyen, associatif, contre l’intégrisme, avec le désir de changer les choses. Ce n’est pas toujours possible, ni facile, ni visible.
- Ce sont là les forces les plus actives de résistance ?
- Plusieurs éléments sont mobilisés. D’abord les médias qui portent le débat sur la place publique en ouvrant leurs colonnes à des opinions « libres ». L’utilisation d’internet aussi permet de contourner la censure. En second lieu, les associations de femmes jouent un rôle prépondérant au Maghreb dans la lutte contre l’intégrisme. En Algérie, lors de la décennie noire, les seuls membres de la société civile à avoir réussi à mobiliser massivement contre le terrorisme ont été les femmes : plus de 100 000 femmes sont descendues dans la rue ! Dans les trois pays, les associations de femmes font un travail remarquable, d’autant plus que c’est un travail plus social que politique. Au Maroc, pour contrer les cheikhs obscurantistes, elles font un travail d’information et de sensibilisation auprès des femmes.
- Le combat n’est-il pas inégal ?
- Le combat est inégal pour une raison très simple (c’est pour cela que j’emploie le mot « résistants »), l’intégrisme islamique a une puissance de frappe et des moyens colossaux, puisqu’il finance des télévisions satellitaires et inonde ces pays de millions de livres religieux...
- C’est ce que vous appelez l’Islam importé ?
- Comme le démontrent de nombreuses études, le wahabisme, injecté dans les manuels scolaires du Maghreb, est une idéologie importée. Cette espèce d’habit monastique et austère, le voile noir intégral, est complètement étranger à la culture méditerranéenne et maghrébine, qui est épicurienne. Le vêtement des femmes, au Maghreb, a toujours été d’une grande pudeur, mais en même temps d’une subtile féminité. Les islamistes interdisent la musique non religieuse, alors que ces pays ont de riches traditions musicales. Alger a pour surnom Al Bahdja, la joyeuse, en référence à ce sens de la fête des Algériens ! Ce rigorisme et cette austérité sont donc ce que j’appelle l’Islam importé opposé à « l’Islam méditerranéen ». L’Islam maghrébin traditionnel est tolérant pour une raison simple : depuis 6000 ans en Méditerranée, toutes les communautés se sont mêlées avec un vivre-ensemble qui fait partie de l’histoire et de la culture méditerranéenne. Depuis les Phéniciens, il y a des migrations humaines et du commerce. Alger, Tanger ou Tunis ont toujours brassé des gens originaires de tout le pourtour… Le grand reporter polonais Richard Kapuscynski parlait d’opposition entre « l’Islam de la mer » et « l’Islam du désert ». L’Islam de la mer est un Islam des commerçants, des villes, d’ouverture. L’Islam du désert, ou importé, est un Islam de régions austères où passent peu d’étrangers, et où l’ouverture à l’autre est limitée.
- L’enjeu serait donc la réhabilitation de l’Islam méditerranéen ?
- Exactement. Les musulmans que j’ai rencontrés réclament à la fois la modernité et un Islam tolérant, ce que les Occidentaux ont du mal à comprendre. Pour beaucoup d’entre eux, si on tient à sa religion, c’est qu’on est arriéré. L’Occidental croit qu’être athée, c’est le stade ultime de l’évolution intellectuelle de l’homme. En réalité, les pays arabes sont en plein dans la modernité. Le monde arabe a accompli en une ou deux générations ce que l’Occident a mis trois siècles à réaliser, en matière d’industrialisation, d’affranchissement de la féodalité… En cinquante ans, le monde arabe a connu l’exode rural, l’urbanisation et la modernisation. Une masse de ruraux affluent en ville et se coltinent le choc de la modernité. C’est normal qu’ils se protègent. Le conservatisme religieux n’est pas l’intégrisme, mais une manière de concilier un passé si proche et une modernité dans laquelle on baigne déjà.
- Qu’est-ce qui vous a le plus surprise ou choquée à Alger pour votre premier séjour ?
- Le sentiment positif que j’ai eu, c’est d’abord la qualité de l’élite intellectuelle algérienne et la culture générale des gens que j’ai rencontrés. Ils se battent et portent une énorme volonté de faire, de dire, malgré une chape de plomb, à l’instar des jeunes éditeurs qui créent et des journaux qui prennent des risques. Par contre j’ai été démoralisée, lors du Salon du livre d’Alger, par le raz-de- marée de livres islamistes ; de voir la Cinémathèque désaffectée et presque plus de lieux culturels à Alger ; de voir que les livres coûtent extrêmement cher...
- Un chapitre entier sur El Watan. Pourquoi ?
- El Watan, ou Réalités (en Tunisie) ou Tel Quel (au Maroc), mais aussi d’autres, sont des journaux influents bien que francophones et avec un tirage moindre que les journaux en arabe. Dans deux pays, j’ai pris un journal pour une étude de cas fouillée. Pour El Watan, je voulais, par le choix d’un journal francophone, que le lecteur occidental puisse, le cas échéant, aller sur le site du journal et vérifier ce que je dis. Je me suis plongée dans les archives d’El Watan pour montrer le travail systématique de martèlement de ce message : on peut être moderne et musulman. Ce qui m’a semblé intéressant dans El Watan aussi - et cela vaut plus pour l’Algérie, c’est que l’élite à l’étranger est très impliquée dans son pays d’origine, écrit et est sollicitée régulièrement dans la presse algérienne. Aujourd’hui, un Algérien en France n’est pas expatrié, la France fait partie de ce que j’appelle la « nouvelle Andalousie ». Elle a remplacé l’Espagne médiévale comme foyer intellectuel arabe. Par exemple, il se publie en France plus de mille livres par an sur le monde arabe, le Maghreb et sur l’Islam.
C’est plus, pour la langue française, que tout le Maghreb. Beyrouth, Paris, Alger, Rabat, Tunis, Londres, Harvard ou Djakarta, forment ce que j’appelle la « nouvelle Andalousie » : les nouveaux territoires où vivent des musulmans, et des musulmans éclairés. L’Andalousie est mondiale. Il y a un proverbe danois qui dit : « On entend l’arbre de la forêt tomber, on n’entend pas la forêt grandir ». Les médias du monde se focalisent sur l’intégrisme, les attentats, le terrorisme. Pendant ce temps, des millions de musulmans - la grande majorité - vivent leur foi paisiblement. C’est à cette immense majorité silencieuse que ce livre rend hommage.
Repère :
Née en Egypte, docteur en socio-économie du développement, Nadia Khouri-Dagher travaille sur le monde arabe depuis 25 ans. Elle a vécu une dizaine d’années en Egypte, en Tunisie et au Ghana. Elle a notamment mené une enquête de deux ans sur les stratégies de survie des familles dans un quartier pauvre du Caire, Mansheyet Nasser. Aujourd’hui journaliste free-lance, elle a signé ou cosigné une douzaine d’ouvrages. Son dernier livre L’Islam moderne. Des musulmans contre l’intégrisme (Ed. Hugo&Cie, mars 2009), donne la parole à des hommes et des femmes qui en Algérie, au Maroc et en Tunisie, « loin d’être minoritaires, mènent avec leurs moyens et leurs réseaux, une véritable guerre de résistance à l’intégrisme islamique et à sa force de frappe - ainsi qu’aux gouvernements qui l’entretiennent pour mieux régner ».

vendredi 19 juin 2009

Père Barsanuphe (2)




Les photos de Père Barsanuphe ne sont pas si nombreuses. Celles-ci, faites lors de la dernière fête patronale du Skite du Saint Esprit à laquelle je ne pouvais assister - habitant maintenant trop loin - sont trop belles pour que je n'ai pas envie de les reproduire en les extrayant du site



Un petit brin de nostalgie du Skit
et l'occasion de remercier Père Barsanuphe
encore une fois...


Sur la tombe de Père Grégoire...

vendredi 12 juin 2009

Un chemin d'espérance et de foi pour les orthodoxes ordinaires comme moi -- Introduction



Chers frères et soeurs je n'ai guère le temps d'écrire ces temps derniers et sans doute en sera-t-il ainsi pour l'assez longue période qui va suivre.
Si Dieu veut je trouverai plus tard du temps à consacrer à mes blogs entre les soins que me demande l'amour des miens et le lancement d'une nouvelle entreprise qui me demande beaucoup d'énergie et de ténacité en ces temps difficiles.
Je ne sais encore une fois si certains d'entre vous me lisent régulièrement, peu me le font savoir malgré l'assez grand nombre de lecteurs. C'est ainsi, la volonté de Dieu se fait !

Mon propos est de partager avec mes frères ordinaires, c'est à dire plongés dans le monde, la foi orthodoxe telle que je la vis.
J'ai des choses à dire qui concernent notre espérance et qui peuvent concilier à la fois notre réelle et amoureuse exigence, indéracinable, de ressemblance à l'image divine que nous portons tous et notre faiblesse, extrême, à la réaliser. Je voudrais vous les exposer sans la moindre crainte de tomber dans le plus petit orgueil, car je connais trop mes faiblesses et mes péchés qui sont constamment sous mes yeux et je n'ai nulle envie de jouer de quelque façon le rôle de guru, ce serait vain et ridicule et surtout cela ne me correspondrait en rien.
Mais en même temps je voudrais partager avec mes frères pécheurs comme moi cette vie de foi.
J'ai un désir ardent que vive cette foi chrétienne orthodoxe en vérité, loin de la scène du spectacle religieux officiel qui ne se préoccupe que de compter les ouailles perdues à cause soit de la concurrence déloyale des Romains ou des Américains, soit des méfaits de la sécularisation, soit du manque de modernité de la théologie, des offices ou des costumes etc., soit de l'expansion mahométane et autres motifs répertoriés par le marketing ecclésiastique et de trouver et mettre en place les stratégies pour récupérer ces fameuses ouailles perdues que l'on confond avec les brebis égarées de l'Évangile.

Pour ne pas assommer le lecteur je découperai mon message, un peu long, en plusieurs parties dont je programmerai la publication sur plusieurs jours puisque Blogger le permet aisément.

la prochaine partie concernera ce thème :
"Tous n'ont pas reçu à la naissance, de par leur milieu familial, socio-culturel et religieux, la même quantité de "talents", c'est à dire le même potentiel spirituel."

dimanche 31 mai 2009

En l'absence de Père spirituel... par temps de crise

Extrait cité d’Abba Ischirion par Père Cassien dans son dernier dernier bulletin:


"[...] Voilà la vraie consolation de l’Esprit saint pour les serviteurs de Dieu qui cherchent le salut en ces derniers temps dans les tribulations du monde. N’oublions jamais la grâce de cette consolation !

On trouve aussi la consolation en acceptant volontairement les tribulations, en pliant sous le joug sans chercher à s’en dégager : les tribulations acceptées conduisent au Royaume. C’est par beaucoup de tribulations qu’il nous faut entrer dans le Royaume des cieux (Ac 14,22). Telle est la volonté de la Providence : nous devons nous soumettre sans trouble, porter nous-mêmes les tribulations, et leur soumettre notre volonté. Le salut réside actuellement dans l’humble soumission à la Providence.


Nous devons fermement graver dans nos pensées le fait qu’aujourd’hui, ce ne sont plus ni les anciens ni les confesseurs qui nous éduquent pour la vie éternelle, mais les diverses et innombrables tribulations. Les tribulations sont nos maîtres pneumatophores et nos guides dans la prière. Dieu dirige nos vies aujourd’hui non par l’intermédiaire d’anciens expérimentés, mais par l’abondance des cruelles tribulations.


C’est pourquoi, il nous faut nous soumettre à chaque tribulation, la saluer jusqu’à terre comme un ancien expérimenté, et embrasser avec amour sa sainte main qui nous bénit comme un père. Nous trouverons la sagesse et l’illumination dans cette humble pratique spirituelle, et nous puiserons des forces dans les écrits sages en Dieu des saints pères, et tout particulièrement dans les écrits pleins de grâce du saint hiérarque Ignace Briantchaninov qui expérimenta lui-même la voie spirituelle des tribulations, et put ensuite la décrireav ec une précision et une clarté prophétique. Ce sage hiérarque reçut le grand don de vivre de façon spirituelle dès ses jeunes années, et de pouvoir décrire clairement et intelligemment la vie secrète absolument inaccessible aux intelligences théologiques «théoriques».

La vie spirituelle est la véritable théologie. [...]"

jeudi 28 mai 2009

KOSOVO : Visoki Dečani


Le monastère de Visoki Dečani

Histoire

Le monastère de Visoki Dečani (en serbe Манастир Високи Дечани/Manastir Visoki Dečani), ou, plus simplement monastère de Dečani, est un monastère orthodoxe serbe situé dans la province autonome du Kosovo, à 12 km au sud de la ville de Peć. Sa cathédrale est la plus grande église médiévale des Balkans et elle conserve un important ensemble de fresques byzantines.
En 2004, le monastère de Visoki Dečani a été inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO et, en 2006, il a été placé sur la liste du patrimoine mondial en péril

HISTOIRE

Le monastère a été fondé par le roi Stefan Uroš III Dečanski en 1327. La charte originale de sa fondation est datée de 1330. À sa mort, en 1331, le roi y fut enterré ; de ce fait, Dečani devint un lieu de pèlerinage populaire. Le surnom du roi Stefan, « Dečanski », se réfère au monastère de Dečani. La construction de l’ensemble monastique se poursuivit sous le règne de son fils Stefan Uroš IV Dušan et s’acheva en 1335, mais la décoration dura, quant à elle, jusqu’en 1350.

LA CATHEDRALE

La cathédrale, dédiée au Christ Pantocrator est construite en blocs de marbre rouges et jaunes pâles. Elle a été édifiée à l’époque où le moine Franciscain Vitus de Kotor dirigeait le monastère. Elle se distingue des autres églises serbes de la même période par ses dimensions imposantes et par l’influence qu’elle a reçue de l’architecture romane. Elle conserve également une iconostase en bois datant du XIVe siècle ainsi que le sarcophage sculpté du roi Stefan.

La vie de nos frères moines à Dečani...
pour combien de temps ?





France-Serbie quid ? :
Nicolas Sarkozy demande à la Serbie de travailler avec le Kosovo
"AP 27.05.2009 18:46
Le président français, qui a redit son soutien à
l'adhésion de la Serbie à l'Union européenne, a proposé mercredi au président
serbe un futur partenariat stratégique entre les deux pays, tout en lui
demandant de "travailler" avec le Kosovo indépendant et de "poursuivre la
traque" des criminels de guerre encore recherchés, a-t-on appris à l'Elysée.[...]"

jeudi 21 mai 2009

Le monastère féminin de la Protection de la Mère de Dieu, dit de Solan


Un des fleurons du monachisme orthodoxe en France
où l'on célèbre les noces du Ciel et de la Terre 
où le chant byzantin en français rend gloire à Dieu 
où l'on travaille la terre avec amour et respect
en y préservant toute la diversité naturelle du lieu
en y produisant des fruits bons pour la santé de l'homme
et en y perpétuant avec fidélité une prière transmise en droite ligne
de la tradition orthodoxe athonite
par Geronda Placide Deseille
pour le Salut des hommes et de la Création tout entière

Le monastère féminin de la Protection de la Mère de Dieu, dit de Solan
depuis 1991 après avoir quitté le Vercors
et dirigé  par l'Higoumène Hypandia

samedi 9 mai 2009

Jean-Claude Larchet « Thérapeutique des maladies spirituelles » Présentation officielle à Athènes de l’édition grecque du livre

Echo de la bienheureuse nouvelle transmise par Orthodoxie.com

"Un ouvrage de médecine spirituelle important, très utile
 pour tout pasteur et tout chrétien fidèle,
 et pour toute personne qui souhaite connaître le trésor du mystère de la santé spirituelle
 qui mène à la vraie joie et qui s’identifie au salut en Christ."


Présentation officielle à Athènes de l’édition grecque du livre de notre frère Jean-Claude Larchet « Thérapeutique des maladies spirituelles »

Le mardi 7 avril a eu lieu, dans la vaste et belle salle de conférence du 22 boulevard Panepistimiou à Athènes, la présentation officielle de l’édition grecque, en deux volumes de 650 pages, du livre de Jean-Claude Larchet "Thérapeutique des maladies spirituelles", par les soins d’, éditeur officiel de l’Église de Grèce. On remarquait, dans l’assemblée de près de deux cents personnes, la présence de plusieurs métropolites et évêques, de nombreux membres du clergé, et de plusieurs professeurs de la Faculté de théologie d’Athènes.
Cette présentation (dont des extraits significatifs ont été diffusés par la radio de l’Église grecque le dimanche 27 avril de 11h00 à 12h00) s’est ouverte par la lecture, faite par S. E. le métropolite Damaskinos, membre du Saint-Synode, d’un message de Sa Béatitude Iéronymos, archevêque d’Athènes et de toute la Grèce.

S. E. l’évêque Agathangelos, directeur général d’Apostoliki Diakonia, a fait ensuite une présentation générale de l’édition, où il a souligné que les éditions de l’Église de Grèce étaient particulièrement heureuses de cette publication, rappelant que l’auteur, déjà bien connu en Grèce par diverses publications et conférences, est aujourd’hui l’un des témoins majeurs de l’orthodoxie en Europe.

S. E. le métropolite de Nafpaktos Hiérothée (Vlachos), qui a publié une série de livres à succès sur la thérapeutique des maladies de l’âme, a ensuite présenté l’ouvrage du point de vue thérapeutique, soulignant la pertinence de l’approche de l’auteur, qui conjugue la fidélité aux sources traditionnelles avec le souci de répondre aux attentes et aux besoins de nos contemporains.

Le hiéromoine athonite Damianos, médecin et théologien, a pris le relai pour présenter le livre d’un point de vue spirituel, soulignant son insertion dans la tradition philocalique, et rappelant les liens étroits qu’a toujours entretenu l’auteur avec la spiritualité athonite en particulier, à travers son père spirituel le starets Serge, dernier disciple de saint Silouane, ou à travers les pères Sophrony, Ephrem de Katounakia, Païssios, Charalampos, Arsène l’Hésychaste ou Théoklitos de Dionysiou qu’il a consultés quand ce livre était en gestation. 

Stylianos Papadopoulos, professeur émérite de patrologie à la Faculté de théologie d’Athènes, a ensuite présenté l’ouvrage d’un point de vue patristique, notant l’ancrage profond de l’auteur dans la tradition patristique, mais aussi dans l’Écriture sainte et la liturgie, et soulignant que ce livre n’est pas seulement le fruit d’une élaboration intellectuelle, mais l’expression d’une expérience qui intègre organiquement et harmonieusement tous les éléments de la tradition et de la vie ecclésiales orthodoxes.

Enfin l’auteur lui-même, après avoir remercié l’éditeur et le traducteur, a présenté la genèse de ce livre et ses intentions. Après avoir rappelé que le salut de l’homme par le Christ est un mystère qui ne peut jamais être adéquatement exprimé, et que c’est pour cette raison que l’Écriture et les Pères utilisent des images diverses pour l’exprimer, dont celle de la guérison, il a fait remarquer que l’image du rachat, qui parlait à la mentalité romaine, est moins parlante à l’homme d’aujourd’hui, qui est, en revanche, plus sensible à une approche thérapeutique. Il a souligné aussi que ce livre, outre son souci de répondre aux attentes de nos contemporains, voulait présenter la vie spirituelle et la guérison que l’homme y trouve, d’une manière méthodique et organisée sans vouloir pour autant en faire une technique, rappelant que Dieu nous sauve toujours d’une manière gratuite et non comme l’effet nécessaire de nos efforts, mais que néanmoins l’ascèse bien comprise et bien menée est indispensable pour nous ouvrir à cette grâce de la guérison et du salut que Dieu dispense généreusement à tous mais que chacun reçoit à la mesure de ses dispositions intérieures.
Le lendemain, 8 avril, l’auteur a enregistré une interview pour la radio de l’Église grecque (qui a été diffusée le dimanche 3 mai de 11h à 12h), puis a été reçu par Sa Béatitude Iéronymos, archevêque d’Athènes et de toute la Grèce, qui à l’issu de l’entretien, lui a offert une icône de saint Paul en priant que Dieu lui donne la force de continuer longtemps son œuvre apostolique au service de l’Église.
Dans son message lu la veille par S. E. le métropolite Damaskinos, S. B. Iéronymos écrivait en introduction et en conclusion : «De nos jours, on parle souvent de la foi chrétienne et de la tradition ascétique d’une façon positive, mais aussi négative. Au moment où l’on constate que les points négatifs se projettent intensément, on constate aussi l’épanouissement et les fruits des études patristiques et du travail personnel, à travers des livres qui accentuent l’expression la plus originale et la plus authentique de l’orthodoxie, la foi incorrompue de l’Orient chrétien. (...) C’est avec une grande satisfaction et une grande joie que je salue la présente édition et que je félicite l’auteur et tous ceux qui ont contribué à cette édition au sein d’, éditeur officiel de notre Église. Dans notre société post-moderne qui se transforme sans cesse, Apostoliki Diakonia offre à notre peuple qui aime le Christ un ouvrage de médecine spirituelle important, très utile pour tout pasteur et tout chrétien fidèle, et pour toute personne qui souhaite connaître le trésor du mystère de la santé spirituelle qui mène à la vraie joie et qui s’identifie au salut en Christ

samedi 2 mai 2009

L'indispensable et incontournable analyse de Jean-Claude LARCHET

A LIRE ABSOLUMENT sur Orthodoxie.com 
dans la recension du livre de l' Évêque Hilarion Alfeyev,
 «L'Orthodoxie», tome 1, «Histoire et structures canoniques de l'Église orthodoxe»
l'analyse des problèmes ecclésiologiques
de l'Eglise orthodoxe aujourd'hui

"[...]La deuxième partie, qui traite de "l'organisation canonique de l'Église dans le monde", se fonde sur le principe de l’Église locale qui est à la base de l’ecclésiologie orthodoxe traditionnelle, et c’est à bon droit que, après un exposé historique sur l'organisation canonique de l'Église orthodoxe à l'origine du christianisme et dans les siècles passés, elle formule des critiques sévères à l’encontre de l’ecclésiologie actuelle du Patriarcat de Constantinople. Il apparaît en effet que celle-ci est devenue, au cours des dernières décennies, très proche de l’ecclésiologie catholique romaine [...]"

"[...] Cependant l’ecclésiologie présentée ici reflète aussi pour une part les positions écclésiologiques récentes de l’Église russe (développées surtout sous l’égide du mentor de Mgr Hilarion, l’ex-métropolite, actuel patriarche Kirill), qui poussées dans leurs conséquences logiques (qui n’apparaissent pas ici, mais que l’on trouve dans les déclarations de l’ex-métropolite, actuel patriarche Kirill, et dans certaines déclarations officielles de Mgr Hilarion lui-même), paraissent également problématiques sur plusieurs points. [...]"

lundi 20 avril 2009

ANASTASIS


EN VÉRITÉ IL EST RESSUSCITÉ !!!

de l'obscurité à la Lumière

la Semaine Lumineuse qui conserve la lumière recueillie la nuit de l'Anastasis
 et la fait briller de façon ininterrompue pour fêter la Résurrection
 est la plus belle semaine  de l'année
 mais 
chaque Dimanche est le jour de la Résurrection et les Russes se le rappellent sans effort 
mais 
pour moi chaque matin après que j'ai récité le psaume 50 sous ma douche
c'est la Résurrection !




samedi 11 avril 2009

Les Français et la croyance en la résurrection... Réveillez-vous !

On peut lire sur orthodoxie.com du

vendredi 10 avril 2009 :

Les Français et la croyance en la résurrection

Selon un sondage publié hier par l'hebdomadaire Pèlerin, 10% des Français croient en la résurrection et 7% en la réincarnation. Pour les catholiques pratiquants le pourcentage monte à 57% pour la foi en la résurrection (lesondage).
Sources: La Croix , Pèlerin

J'aurais juste quelques questions à poser à nos "frères" : 
A notre époque bénie (sic), dans notre douce France,
  1. Qui est obligé de "pratiquer" ?
  2. qui est obligé d'être "catholique" ?
  3. qui est obligé d'être "chrétien" tout simplement ?
Je ferai, sans la moindre permission de quiconque, la réponse moi-même :
- Personne ! Absolument personne !
Alors, dernière question : pourquoi s'affubler d'une telle étiquette quand on ne croit pas au postulat de base, La Résurrection !?
J'ai des voisins charmants catholiques pratiquants, qui sont même allés jusqu'à Rome pour voir le Pape, des vrais donc. Ce soir ils vont à la "Veillée pascale" mais ils n'iront pas communier ni ce soir ni demain... Heu ! Bon !.... Je croyais qu'il n'y a pas si longtemps dans l'Eglise catholique que si on ne communiait pas de l'année, il y avait Une Seule occasion que l'on ne devait pas rater : Pâques...

C'est quoi la Veillée prévue, c'est autour d'un feu...de camp avec guitares ?
Encore une fois, tout ce que j'écris dans ce registre n'est pas fondé sur le mépris ni la suffisance, ni le triomphalisme, ni ... etc. blabla, c'est pour charitablement (sic) faire prendre conscience d'une part aux soi-disant chrétiens qu'ils peuvent faire avantageusement l'économie d'un label qui n'est plus si prestigieux après tout (à moins qu'ils ne se décident à confesser la vraie foi chrétienne, ce qui n'est interdit à personne non plus...) et d'autre part à nos bien intentionnés et non moins bien aimés hiérarques que quand ils veulent que le bas peuple orthodoxe borné et sectaire communie au plus tôt avec ses "frères", ils veulent que tout le monde quitte la maison... Sans troupeau à garder (ou à tondre...) je ne sais pas bien ce qu'ils feront de leur carrière...Qui n'avance pas recule... Hum !

jeudi 9 avril 2009

Saints martyrs Nicolas, Raphaël et Irène priez Dieu pour nous !








Sacré Barak on a drôlement de la chance que tu aies été élu...
Quel progrès pour l'humanité et surtout pour l'Europe !



Europe shows love for Barack Obama ...

samedi 4 avril 2009

DIMANCHE DE SAINTE MARIE L'EGYPTIENNE notre soeur et notre mère, DIMANCHE du REPENTIR



L'image de Dieu fut en vérité préservée en toi ô Mère Marie
car tu as pris la croix et tu as suivi le Christ
ce faisant tu nous as enseigné à ne pas tenir compte de la chair qui est passagère
mais plutôt à prendre soin de l'âme qui est immortelle
Ainsi ton esprit Mère Marie se réjouit avec les anges !

 Sainte Marie prie Dieu pour nous !



Pas très orthodoxes hein ?
 mais trop beaux ces trois portraits !


à Saint Germain l'Auxerrois 




Giovanni Giardini




à Burgos