mardi 3 février 2015
dimanche 1 février 2015
Arrêtez de zapper en croyant être informés par les médias mainsteam
"Nazi! " ce n'est pas comme une dispute d'enfants "c'est celui qui l'a dit qui l'y est !"
Ce sont les bouchers au service de Kiev qui sont les vrais
pas les Russes et encore moins les Ukrainiens russophones…
Ce sont les bouchers au service de Kiev qui sont les vrais
pas les Russes et encore moins les Ukrainiens russophones…
![]() |
Porochenko, le seul politicien qui tient ses promesses : les enfants du Donbass se terrent dans des caves... quand ils ne sont pas massacrés n'en déplaisent aux merdias dominants |
Le pape Grégoire XIII et le calendrier : le mois de février
Tous les quatre ans, le mois de février compte 29 jours. C'est alors une année bissextile. Les
Romains, dans leur premier calendrier, dit de
Romulus, avaient une année de 304 jours répartis
sur dix mois. Sous Tarquin, l'année fut prolongée
de deux mois et compta donc 355 jours. Tous les deux ans, on intercalait un mois de 22 jours,
Marcedonius, entre 1e 23 et le 24 février. Les
Pontifes à qui avait été conféré le droit d'intervenir librement dans la durée de certaines périodes n'hésitaient pas à attribuer au mois intercalaire la
longueur appropriée aux circonstances, prolongeant la magistrature de leurs amis abrégeant celle de leurs ennemis, avançant ou retardant les échéances… On en était ainsi arrivé à fêter l'automne au printemps et la moisson en plein hiver. Sur les conseils de l'astronome grec Sosigène, établi à Alexandrie, Jules César décida que désormais que le calendrier ne tiendrait plus compte de la lune mais du Soleil. En 45 avant Jésus-Christ, il créa une
année de 365 jours que compléterait tous les
quatre ans une journée supplémentaire. Ce 366ème jour fut attribué au mois de février, dernier mois
de l'année chez les Romains, mois court de 28
jours dont la réputation était mauvaise. Pour ne
pas choquer la superstition de ses concitoyens, Jules César au lieu de créer tous les quatre ans un
29ème jour, préféra conserver en apparence un
nombre pair de jours (28), les nombres impairs
étant considérés connne favorables et réservés aux
dieux supérieurs. Tous les quatre ans, le jour
de février. le sixième avant les calendes de mars.
traditionnellement consacré à des festivités. était
doublé. Ce jour supplémentaire fut donc nommé
"bis sextus ante calendas martias" d'où l'appellation de bissextile qui en principe devrait être
réservée à l'année. Le 29ème jour de février, lui, étant
qualifié de bissexte. Ce correctif d'une journée
tous les quatre ans était indispensable puisque
l'année dure 365 jours et 6 heures. Très exactement 365 jours 5 heures 49 minutes, ce dont Jules
César n'avait pas tenu compte avec assez de précision. Une erreur annuelle de 1l minutes l4secondes conduit au bout de quatre siècles à une
avance de trois jours sur les saisons !
Au VIII° siècle on s'aperçut que si on suivait
scrupuleusement les prescriptions du concile de
Nicée qui lia en 325 la date de Pâques à l'équinoxe de printemps, cette fête de la résurrection et
du renouveau serait bientôt célébrée au cœur de
l'été. Au concile de l'Eglise romaine de Constance, en 1414 le cardinal d'Ailly proposa au pape Jean XII de modifier
les intercalaires bissextiles. Le Concile de Trente se
préoccupa du problème et décida prudemment de
s'en remettre à la sagesse du Saint-Siège.
Le pape Grégoire XIII, avant de résoudre ce délicat problème, tint à prendre conseil de grands savants de l'époque. parmi lesquels on cite les
frères Lelio et le jésuite allemand Clavius. En
1582, 1257 ans après le concile de Nicée. l'équinoxe de printemps tombait le 11 mars. soit avec
dix jours d'avance par rapport à la date du 21
mars qui était originellement prévue. Alors, le souverain pontife prit une décision simple et catégorique : il suffisait de retrancher dix jours à l'année
1582. Une bulle papale prescrivit que le lendemain du jeudi 4 octobre serait le vendredi 15.
Cette mesure souleva une tempête de protestations. De nombreux États refusèrent de se plier au
décret ou le firent avec beaucoup de retard : les
protestants allemands, néerlandais et helvétiques
ne s'inclinèrent que vers 1700, l'Angleterre et la
Suède en 1732. Aussi leur fallut-il sacrifier onze
jours. En France, Henri III décida que le retranchement aurait lieu en décembre 1552 : le lendemain du 9 fut le 20.
L'an 1582 ne compta donc que 355 jours et, dès
l'année suivante, le 21 mars coïncida de nouveau
avec l'équinoxe de printemps. Afin d'apporter une
correction simple, il était prévu que les années
continueraient d'être bissextiles de quatre en
quatre avec une exception. Les années séculaires
(dont le millénaire se termine par deux zéros) ne
seraient plus bissextiles, à l'exception de celles dont
le nombre de siècles est divisible par quatre. Ainsi,
1900 ne fut pas bissextile tandis que l'an 2000 l'a été. Ce subterfuge simple permet de supprimer
facilement trois jours en quatre siècles. Ces dispo-
sitions ne permettent cependant pas d'atteindre la
perfection. L'année grégorienne est encore trop
longue de 0000,3 jour. Dans trois mille ans. il
apparaîtra nécessaire d'ajuster notre calendrier en
supprimant un jour. Est-il opportun de l'envisager
dès maintenant ?
(extrait du livre Fêtes et traditions de France
)
samedi 31 janvier 2015
RUSSOPHILE FRANÇAISE : l'illustre famille Benois
La Famille Benois est une famille d'artistes, musiciens et architectes russes du XIXe et du XXe siècles. Ils descendaient du confiseur français Louis Jules Benois, qui arrive en Russie en 1794 après la révolution française.
Un musée en l'honneur des descendants illustres de la famille a été créé dans un pavillon à l'est du Grand Palais par Nikolaï Alexandrovitch Benoism 1,1.
Membres illustres de la famille
source Wikipédia
mercredi 28 janvier 2015
George Friedman (Stratfor) dit tout sur le rôle des USA dans la crise ukrainienne
Une fois n'est pas coutume, je reprends ici, pour son importance, l'interview accordée par George Friedman, fondateur et directeur général de la société d’information Stratfor, considérée par beaucoup comme la "CIA-Bis" ou "Shadow-CIA", au magazine russe de tendance libérale ("pro-occidentale") Kommersant en décembre dernier.
Voici la première partie de cette interview traduite par Dedefensa.org :Kommersant : «Dans vos analyses, vous vous référez à la fragmentation de l’Europe. Comment se manifeste cette fragmentation ?»George Friedman : «Durant la Guerre froide, les frontières en Europe ont été préservées. Il était entendu que, si l’on changeait quelque chose, une déstabilisation s’ensuivait. Une fois la Guerre froide terminée, le bouleversement des frontières a commencé avec la Yougoslavie. Ensuite, il y a eu les changements de facto dans les frontières des pays du Caucase. Très récemment, 45% des Écossais ont voté pour l’indépendance. Les Catalans veulent aussi leur indépendance. »
Dans le contexte de ce mouvement de fond, je ne pense pas que la situation ukrainienne (où une partie du pays est attirée par un rapprochement avec l’UE tandis que l’autre veut être proche de la Russie) est unique. La situation ukrainienne prend parfaitement sa place dans les tendances centrifuges que nous avons observées en Europe depuis un certain temps. Bien entendu et jusqu’à récemment, personne ne pensait à la question des rapports entre l’Angleterre et l’Écosse, qui semblait être réglée depuis 300 ans, et qui est réapparue de façon si soudaine et urgente. En d’autres mots, la crise ukrainienne, si elle est connectées avec la situation russe, est aussi une partie d’un processus qui marque la crise européenne elle-même.»
Kommersant : «Les politiciens européens disent que ce qui a causé la déstabilisation de l’Europe c’est l’action de la Russie en Ukraine.»George Friedman : «Les Européens sont très fiers de ce qu’ils nomment leur “exceptionnalité”. Cela implique qu’ils se sont débarrassés de toute menace de guerre interne, depuis au moins un demi-siècle, et qu’ils ont vécu dans un monde de stabilité et de prospérité. Mais jusqu’aux années 1990, l’Europe a vécu, en fait, sous l’occupation conjointe des USA et de l’URSS. Et puis, il y a eu la Yougoslavie, et puis le Caucase. Le continent européen n’a jamais été complètement pacifié.»Kommersant : «Mais les officiels US, aussi bien que les directions des États-membres de l’UE, ont justifié leur politique très dure contre la Russie par le fait que, avec l’annexion de la Crimée, la Russie a “redessiné des frontières par la force” depuis la Seconde Guerre mondiale.»George Friedman : «Les Américains savent que c’est un non-sens. Le premier exemple de changement des frontières par la force a été la Yougoslavie. Et le Kosovo fut seulement l’achèvement du processus. Et les USA sont directement impliqués dans ce processus.»Kommersant : «Quel est le but de la politique US pour ce qui concerne l’Ukraine ?»George Friedman : «Durant les cent dernières années, les Américains ont poursuivi avec constance une politique étrangère très consistante: empêcher quelque nation que ce soit de constituer une trop grande puissance en Europe. D’abord, les USA ont cherché à empêcher l’Allemagne de dominer l’Europe, ensuite ils ont cherché à limiter l’influence de l’URSS.
«L’essence de cette politique est ceci: maintenir aussi longtemps que possible un certain rapport de forces en Europe [qui les avantage], en aidant les partis les plus faibles, et lorsque le rapport de forces existant était [ou est] sur le point d’être modifiée, – en intervenant au dernier moment. Ce fut le cas durant la Première Guerre mondiale, lorsque les USA intervinrent seulement après l’abdication du tsar Nicolas II en 1917 pour éviter que l’Allemagne s’affirmât d’une façon prééminente. Durant la Deuxième Guerre mondiale, les USA ouvrirent un second front très tardivement (en juin 1944), après qu’il fût devenu évident que les Russes allaient l’emporter sur les Allemands.
»Par-dessus tout, l’alliance potentiellement la plus dangereuse, selon le point de vue des USA, a toujours été une alliance entre la Russie et l’Allemagne. Cela serait une alliance entre la technologie et le capital allemands avec les ressources naturelles et humaines de la Russie.» […] LIRE LA SUITE ICI
L’homme considéré non comme une personne, mais comme un jeu de Lego
La loi de 1905, en « séparant » l’Église de l’État, n’a fait qu’enterrer un cadavre. Depuis longtemps, quand bien même quelque prélat eût eu une quelconque influence sur certaines décisions du pouvoir, et justement parce que le catholicisme était devenu un enrobage idéologique pour la bourgeoisie, l’État contemporain (à partir de 1789) ne relevait pas, dans ses principes, d’une réalité supra-humaine. Le christianisme, depuis longtemps, était dans une position défensive, et il n’avait fait que perdre ses places fortes.
L’État laïque ne serait donc qu’un constat : celui du reflux de la religion. L’espace qu’il semble libérer est un ensemble vide où s’impose soit la totalité, c’est-à-dire la puissance bienfaisante de l’État, qui veille sur le bien-être des « citoyens », soit le singleton qu’est devenu l’individu, mû par des besoins et des ressentiments. Autant dire que le projet de Jean Bodin (1529-1596) de promouvoir un État « absolu », c’est-à-dire apte à décider et à réaliser, sans limite, ses projets politiques, a enfin éprouvé la pleine puissance de ses potentialités dans l’État laïque contemporain.
Lorsqu’on envisage ces questions de relations entre le politique et le religieux, il faut se garder de comparaisons biaisées. Chez les Anciens, l’évocation d’Antigone, mais aussi l’exemple de toutes les cités et empires de cette période, suffisent à montrer qu’on ne pouvait concevoir le politique, auquel on concédait, bien sûr, une autonomie de fait, sinon de droit, séparé du principe supra-humain.
L’État moderne prétend se suffire à lui-même. Il est un Créon qui, régulièrement, met à la porte une Antigone qui s’obstine à rentrer par la fenêtre. Pourquoi ? Parce que l’homme, évidemment, ne vit pas que de pain. Il a bien tenté de redonner un idéal à sa volonté toute-puissante de biberonner le « peuple ». Mais, entre un messianisme prométhéen exorbitant, qui promet la lune et la poussière d’étoiles, et des civilités néo-kantiennes dont l’inefficacité n’a même pas l’excuse de la bêtise (car les techniciens de l’État sont des spécialistes brillants de la manipulation pédagogique), il n’a fait que mimer le prophétisme et la fraternité chrétienne, tragiquement ou de façon grotesque, sans en atteindre la grandeur. Il s’est souvent révélé à lui-même ce qu’il était : un boucher ou un histrion.
Aussi bien le laïcisme n’est-il qu’une déclinaison, sans doute la plus hypocrite, la plus perverse. Sous le couvert d’éviter la violence, la guerre civile – et il faut lire Michéa pour comprendre que tel est le projet sociétal du libéralisme, depuis les guerres de religions du XVIe siècle –, on vide la société de tout sens, le citoyen n’étant plus, finalement, qu’un numéro, comme l’homme et la femme, selon la théorie du genre, ne seraient, finalement, que des « êtres humains » dont l’identité serait dépendante de choix optionnels. La conception anthropologique du laïcisme, c’est l’homme considéré non comme une personne, mais comme un jeu de Lego.
mardi 27 janvier 2015
C'EST LA CRISE PARCE QUE L'EGLISE ORTHODOXE NE PAYE PAS D'IMPOTS ???
Dingue: j'ai entendu Hedwige (avec un H, c'est plus "chix" avec un x) Chevrillon expliquer à l'antenne que c'est parce que l'Eglise grecque ne paye pas d'impôts que le pays vit cette crise. Grosso modo, cela revient à dire que si la France a 10% de chômage, c'est parce que l'Eglise de France n'embauche pas !Vous voyez le niveau de Mme Chevrillon !Bravo Hedwige, continue à nous sortir des c*******s de ce genre. A ce rythme de nivellement par le bas, BFM-WC va se transformer très prochainement en toilettes à la turque!On comprend aussi pourquoi les camions de BFM se font caillasser. Quant à Eric Brunet, il a méprisé en direct le peuple Grec expliquant, je résume, que son vote "est une insulte" à l'intelligence qui a conçu l'Union Européenne et qu'il s'agissait surtout (parlant de Syriza) d'un mouvement "poujadiste"... Wouaaa. Je ne sais pas ce qu'il fume, mais surtout qu'il le garde pour lui. En revanche, on sait maintenant que la volonté de la Troïka à écraser les peuples par une dictature économique est pour Eric Brunet le sommet de l'intelligence! Quel mépris pour le vote du peuple quand il n'a pas l'heur de lui plaire! A vomir. Brunet et Chevrillon: un duo de gagnants de l'information : - ) Revue de Presse par Pierre Jovanovic © www.jovanovic.com 2008-2015
samedi 24 janvier 2015
NOUVEAU : UN MAGNIFIQUE BLOG DE CLAUDE sur les icônes de la Mère de Dieu
Voici le texte de présentation du nouveau blog :
blog dédié à toutes les icônes de la Mère de Dieu.
La première icône de la Mère de Dieu qui nous fut donnée pour notre baptême, ou notre entrée dans l'Arche du Salut de l'Eglise, est toujours chère à notre cœur et à notre prière… Cette icône manifeste souvent une adoption spirituelle très subtile.
Cheminant sur la Voie orthodoxe, au fil des ans, nous rencontrons de nouvelles icônes de la Toute Pure. Certaines sont de belles bornes lumineuses sur le chemin de notre vie spirituelle. D'autres nous accompagnent plus discrètement, et nous ramènent doucement et maternellement au bercail de l'oraison par leur seule présence.
Lorsque nous avons la Grâce de vénérer des icônes miraculeuses de la Mère de notre Sauveur, le lien de prière se fait soudain plus fort, et la réalité de l'intercession de notre Souveraine devient véritablement tangible.
La visite dans nos paroisses en Europe de l'icône miraculeuse de la Mère de Dieu de Jérusalem, ou celle plus fréquente de celle de Koursk marque toujours nos âmes. C'est cette dernière qui guérit saint Séraphim de Sarov enfant, et il est très émouvant pour nous d'y penser en la vénérant. Par delà les siècles, nous accomplissons le même geste de piété que notre Père parmi les saints, et cette vénération nous agrège déjà à l'Eglise du Ciel, sur la terre des vivants.
La présence autrefois régulière de l'icône myrrhoblyte de la Portaïtissa qui venait vers nous avec son humble gardien, frère Joseph-Ambroise de bienheureuse mémoire, apportait toujours à nos communautés, une paix ineffable qui nous rétablissait dans le calme et la prière, et ancrait notre esprit dans le Royaume à venir.
[…] Dans ce blog débutant en Janvier, nous présentons les différentes icônes de la Mère de Dieu qui sont offertes à la vénération des fidèles orthodoxes tout au long de l'année liturgique. Lorsque nous le pouvons, nous donnons aussi l'acathiste ou l'office qui y sont associés.
Que la Toute Pure nous protège, nous bénisse et nous accompagne tous et toutes par ses saintes prières. Amen!
Claude Lopez-Ginisty
vendredi 23 janvier 2015
mardi 20 janvier 2015
AUTRES TEMPS AUTRES MŒURS…
Deux exemples : l'un Orthodoxe, l'autre Catholique… mais d'autres époques, pas celle de l'apostasie généralisée…
SUR LE BLOG DE CLAUDE : L'IRÉNISME DANS LA FIDÉLITÉ À LA VRAIE FOIPère Philothéereprésenté dans la grande église d'Eginedédiée à saint Nectaire dont il était un des fils spirituels*A Son Excellence le très serein Maître Mustafa Kémal,Président de la Démocratie Turque,avec [mes] vœux de bonne santé et de bonheur.La renommée de vos admirables et bonnes actions me touche, me plaît, et me donne le courage de communiquer avec vous par lettre. Je vous écris, non comme un étranger, mais comme un frère. Car je sais bien que nous sommes tous frères et créatures de notre seul et unique Père Céleste, Dieu.Puisque, avec votre bon sens, votre sagesse et votre valeur, avec la synergie du Dieu Très-Bon, vous avez sauvé votre pays du danger manifeste, et que vous avez réussi à établir l'amitié et la paix entre la Turquie et la Grèce, il serait bon, je le pense, afin d'avoir une réconciliation parfaite des deux nations, de suivre une seule religion, la religion dont il a été prouvé qu'elle était la plus véritable et la plus parfaite, c'est-à-dire la religion chrétienne orthodoxe. LIRE LA SUITE ICI2. François d'Assise et le sultan Al KamilSaint François avait déjà essayé par deux fois de se rendre en Terre Sainte pour faire connaître le Christ aux Musulmans, mais à chaque tentative, il tombait malade en cours de route et était obligé d'abandonner son projet. En 1219, la guerre fait rage entre les Croisés et l'Islam. Les deux armées se faisaient face. Le sultan al-Kamil avait même publié un décret promettant une forte récompense en or à quiconque apporterait la tête d'un chrétien. Les Croisés commandés par Pélage essayaient de prendre le port de Damiette avec l'intention de conquérir l'Égypte.C'est dans ces circonstances de conflit que Saint François avec son compagnon frère Illuminé, décident d'aller prêcher l'Evangile chez les Musulmans. En réalité, leur objectif c'est d'aller voir le Sultan lui-même (pas moins) pour lui parler du Christ! Dans le camp des Croisés on les prend pour des fous. On essaye de les empêcher de partir car on est sûr qu'ils se feront massacrer. Mais face à la détermination de Saint François, ils les laissent partir. Après avoir prié, ils s'en vont en chantant: "Si j'ai à marcher au milieu des ombres de la mort, je ne craindrai aucun mal, car tu es avec moi." Après quelques heures de marche ils rencontrent deux brebis; à leur vue François dit à son compagnon: "Aie confiance dans le Seigneur, frère, car voici accompli pour nous cet avertissement de l'Évangile : "Je vous envoie comme des brebis au milieu des loups."Quelques pas plus loin, ils tombent entre les mains d'une troupe qui les arrête brutalement et s'apprête à les égorger. Frère Illuminé se prépare à subir le martyr et commence à réciter la prière des morts, mais Saint François se met à crier: "Sultano el-Kamil ! Sultano el-Kamil!" . Le chef de la troupe n'ose plus les égorger et décide de les conduire à l'intérieur de la ville de Damiette et de les remettre aux gardes. Ceux-ci les fouillèrent et les questionnèrent longuement. François réitéra sa demande de voir le sultan. Petit à petit la méfiance céda peu à peu devant le charme qui émanait de cet étrange petit homme extrêmement vivant, plein de courtoisie, au parler clair et chantant. Enfin il fut convenu que François et son compagnon seraient introduits auprès du sultan. LIRE LA SUITE ICI
lundi 19 janvier 2015
La nouvelle mode chez les animateurs sociaux !
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À la grille du culte musulman pendant la prière du vendredi nos animateurs sociaux avec leur nouveau look ? D'ailleurs on leur a aussi donné un nouveau nom : "prêtres" m'a-t-on dit. Quelqu'un pourrait-il me dire ce que c'est? Et délicats avec ça : "Nous ne sommes pas entrés dans la mosquée par égard pour l’intimité de la prière et de leur confession de foi propre" ont-ils déclaré. On leur donnerait le Bon Dieu sans confession… n'est-ce pas ? pour plus de détails VOIR ICI |
mercredi 14 janvier 2015
CANONISATION DE PÈRE PAÏSSIOS. ENFIN ! ET ENFIN UNE BONNE NOUVELLE !
En hommage à notre très grand Saint ce texte de la préface du livre de St Paissios :
Nous qui avons connu l'Ancien Païssios, nous pouvons affirmer qu'il se place dans la lignée de Hadji Géorgis, non seulement au sens le plus large, c’est-à-dire comme moine athonite, mais encore au sens plus restreint de grand «lutteur», ascète et jeûneur. Il fut en effet un moine, qui, ayant atteint la mesure spirituelle de Hadji-Géorgis, préserva son typicon ascétique et le transmit jusqu’à nos jours.
Deux vies parallèles, qui présentent maintes similitudes. Tous deux partirent de leur pays natal dès leur jeunesse, tous deux quittèrent leurs parents pour l’amour du Christ tous deux «firent sortir» leur amour du cercle de leur petite famille et acquirent ainsi l’amour divin, si bien qu'ils considéraient tout homme comme leur frère. Ils devinrent enfants de la grande famille de Dieu et voyaient sur le visage de chaque homme l’Adam total - tout le genre humain. Ils n’avaient pas de projets propres. Aussi Dieu les fit-Il entrer dans Son divin Projet. Ayant compris la grande dignité de l'Habit Angélique et les délices de la véritable vie monastique, ils ne désirèrent pas d’autres dignités. Et alors qu’ils s’efforçaient de se cacher et de rester dans l’ombre, Dieu les révéla aux hommes.
Tous deux avaient reçu les dons de la Grâce de Dieu en abondance, en particulier, celui de réconciliation avec la nature et les bêtes sauvages - comme avant la Chute. L’un s’entendait avec les sangliers et les hébergeait; l’autre avec les vipères et les lézards. Chacun d’eux possédait de façon évidente le don de clairvoyance, qui fonctionnait comme une «télévision» spirituelle. Tous deux avaient aussi le don de guérison des malades. Et ils utilisaient ces dons, non pour se mettre en avant, mais pour affermir et consoler les hommes souffrants et désespérés en les aidant à trouver la voie du salut.
Déja de leur vivant, leur renommée avait dépassé les limites de la Sainte Montagne et de la Grèce. De partout, les gens accouraient à eux pour leur profit spirituel. De l’aube jusqu'au soir, ils recueillaient la douleur de ceux qui souffrent et réchauffaient leur cœur par leur amour spirituel, semblable au soleil du printemps. C’est pourquoi à leur contact les cœurs des hommes s'ouvraient et devenaient aptes à recevoir la Miséricorde de Dieu. Ils usaient du retranchement de la volonté selon l’esprit des Pères, c’est-à-dire ils élaguaient les passions avec discernement et ne tranchaient pas sans discernement. Comme Ils étaient réellement saints, les hommes se soumettaient à eux par respect, et non par crainte.
Tous deux se sacrifièrent à Dieu par l’ascèse pratiquée avec philotimo et servirent les hommes d'un amour désintéressé. Ils se reposaient rarement sur un lit. Le repos pour eux était la «station» dans leur stalle. Là, ils se réjouissaient des
agrypnies et s’en nourrissaient spirituellement.
«J’ai préféré la dernière place dans la maison de
Dieu, plutôt que d’habiter sous les tentes des pécheurs» (Ps 83,11). Ils ne «voyaient» presque jamais leur cellule, car, la nuit, ils étaient à 1’église et
1e jour, c’étaient les hommes souffrants qui les
«voyaient». Tous ceux qui vécurent auprès de Père
Paissios pendant la dernière période de sa Vie,
c’est-à-dire après son opération, peuvent certifier
la véracité de cette parole.
L’aumône était une autre de leurs caractéristiques. Le Përe Paissios, non seulement «jeûnait
comme Hadji-Géorgis», mais encore «donnait
comme Hadji-Géorgis». «Qu'est-ce que c’est qu’un
cœur miséricordieux? C’est un cœur brûlant
d’amour pour toute la création», dit saint Isaac le
Syrien, dont l'Ancien faisait ses délices quotidiennes. Il avait hérité de Hadji-Géorgis cette règle
de donner en bénédiction” les bénédictions qu’on
lui donnait et de rester lui-même toujours plus
pauvre que les pauvres. Il envoyait les sacs de provisions qu’on lui apportait à de vieux moines impotents et alités au Skite de Koutloumoussi ou à d‘autres Cellules” en disant: «À quoi cela me servira-t-il? Va-t-on ouvrir un supermarché? Je ne
suis pas venu ici en vacances. Donnez-les ) à ce petit vieux qui en a besoin!»
Dans les dernières pages du livre, consacrées aux péripéties et épreuves de Hadji-Géorgis, le Vieillard Paissios s’efforce d’aider tout homme souffrant et ayant subi l’injustice à interpréter correctement les afflictions causées par les autres et à pouvoir s’en réjouir. Le dépassement des afflictions qu’il propose est parfaitement biblique et patristique. Ceux qui ont subi l'injustice, souligne-t- il, sont les enfants bien-aimés de Dieu et peuvent se réjouir et exulter auprès du Christ ayant subi l'injustice. Pourtant, son grand discernement et son amour s’efforcent non seulement d’approcber et d'aider ceux qui souffrent à interpréter les afflictions et épreuves des justes, mais aussi d’amener au repentir ceux qui nuisent aux autres et leur font du tort. Seule l'approche pastorale et si patristique d‘un cœur brûlé par l’amour peut ne pas décourager les injustes et les pécheurs et arranger toutes choses, afin que pas une seule âme faible ne se perde.
Maintenant, le corps de Père Paissios, usé par l'ascèse, repose, selon son désir, dans la cour du monastère de saint Jean le Tbéologien, près du village de Souroti, «dans la maison et les bras de son saint», saint Arsène de Cappadoce. Et son
âme sanctifiée se réjouit et exulte «dans les parvis
du Seigneur», «dans les demeures des anges»,
qu ’il avait désirés par toute sa Vie. La, il intercède
auprès de Dieu pour nous. Il se trouve avec saint
Arsène, avec l'Ancien Hadji-Géorgis et les autres Pères hagiorites, dont il imprima la vie, non
seulement dans ses livres, mais aussi par sa vie. Il
est difficile de discerner laquelle de ces deux empreintes est la plus exacte. Nous rencontrons rarement ressemblance et identification si admirables
entre le biographe et son personnage. Le souci du
Père Païssios que l’esprit de la Vie des moines du
Mont Athos et plus généralement du monachisme
soit gardé avec authenticité et fidélité ainsi que
son amour pour tous les hommes — «la grande famille d’Adam», l’Église - accomplirent ce double
miracle.
Sa simple sépulture, qui héberge son corps habité par la Grâce de Dieu, affermit les hommes
dans leur combat, leurs souffrances et leurs épreuves, car elle fait «jaillir des miracles et est une
source de guérison». Ses livres emplis de grâce
et de sagesse patristique guident le lecteur de manière accessible à tous dans la voie de la vie spirituelle orthodoxe et I’aident à trouver le chemin du
salut. Toute l'Orthodoxie est concernée et intéressée par le Père Paissios et par ses livres. […] Ces quelques lignes à la mémoire du Grand Ancien se
veulent un humble témoignage de reconnaissance
et de gratitude pour tout son amour et ses prières.
Professeur Anestis KesséIopouIos
le 26 septembre 1995
fête de Saint Jean 1e Théologien
(extrait de la préface du livre
"Le vénérable Georges (Hadji-Géorgis) moine du Mont Athos 1809-1886)"
édition du monastère de St Jean Le Théologien, Souroti de Thessalonique Grèce
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Très Saint Père Païssios prie Dieu pour nous ! |
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