AUTRES TEMPS AUTRES MŒURS…
Deux exemples : l'un Orthodoxe, l'autre Catholique… mais d'autres époques, pas celle de l'apostasie généralisée…
SUR LE BLOG DE CLAUDE : L'IRÉNISME DANS LA FIDÉLITÉ À LA VRAIE FOIPère Philothéereprésenté dans la grande église d'Eginedédiée à saint Nectaire dont il était un des fils spirituels*A Son Excellence le très serein Maître Mustafa Kémal,Président de la Démocratie Turque,avec [mes] vœux de bonne santé et de bonheur.La renommée de vos admirables et bonnes actions me touche, me plaît, et me donne le courage de communiquer avec vous par lettre. Je vous écris, non comme un étranger, mais comme un frère. Car je sais bien que nous sommes tous frères et créatures de notre seul et unique Père Céleste, Dieu.Puisque, avec votre bon sens, votre sagesse et votre valeur, avec la synergie du Dieu Très-Bon, vous avez sauvé votre pays du danger manifeste, et que vous avez réussi à établir l'amitié et la paix entre la Turquie et la Grèce, il serait bon, je le pense, afin d'avoir une réconciliation parfaite des deux nations, de suivre une seule religion, la religion dont il a été prouvé qu'elle était la plus véritable et la plus parfaite, c'est-à-dire la religion chrétienne orthodoxe. LIRE LA SUITE ICI2. François d'Assise et le sultan Al KamilSaint François avait déjà essayé par deux fois de se rendre en Terre Sainte pour faire connaître le Christ aux Musulmans, mais à chaque tentative, il tombait malade en cours de route et était obligé d'abandonner son projet. En 1219, la guerre fait rage entre les Croisés et l'Islam. Les deux armées se faisaient face. Le sultan al-Kamil avait même publié un décret promettant une forte récompense en or à quiconque apporterait la tête d'un chrétien. Les Croisés commandés par Pélage essayaient de prendre le port de Damiette avec l'intention de conquérir l'Égypte.C'est dans ces circonstances de conflit que Saint François avec son compagnon frère Illuminé, décident d'aller prêcher l'Evangile chez les Musulmans. En réalité, leur objectif c'est d'aller voir le Sultan lui-même (pas moins) pour lui parler du Christ! Dans le camp des Croisés on les prend pour des fous. On essaye de les empêcher de partir car on est sûr qu'ils se feront massacrer. Mais face à la détermination de Saint François, ils les laissent partir. Après avoir prié, ils s'en vont en chantant: "Si j'ai à marcher au milieu des ombres de la mort, je ne craindrai aucun mal, car tu es avec moi." Après quelques heures de marche ils rencontrent deux brebis; à leur vue François dit à son compagnon: "Aie confiance dans le Seigneur, frère, car voici accompli pour nous cet avertissement de l'Évangile : "Je vous envoie comme des brebis au milieu des loups."Quelques pas plus loin, ils tombent entre les mains d'une troupe qui les arrête brutalement et s'apprête à les égorger. Frère Illuminé se prépare à subir le martyr et commence à réciter la prière des morts, mais Saint François se met à crier: "Sultano el-Kamil ! Sultano el-Kamil!" . Le chef de la troupe n'ose plus les égorger et décide de les conduire à l'intérieur de la ville de Damiette et de les remettre aux gardes. Ceux-ci les fouillèrent et les questionnèrent longuement. François réitéra sa demande de voir le sultan. Petit à petit la méfiance céda peu à peu devant le charme qui émanait de cet étrange petit homme extrêmement vivant, plein de courtoisie, au parler clair et chantant. Enfin il fut convenu que François et son compagnon seraient introduits auprès du sultan. LIRE LA SUITE ICI
Commentaires
Saint Paul est bien loin de nous ...