Les lèvres mensongères font horreur à l'Éternel, tandis que ceux qui agissent avec fidélité lui sont agréables. Proverbes 12:22 «C'est ce qui sort de l'homme qui le rend impur. En effet, c'est de l’intérieur, c'est du cœur des hommes que sortent les mauvaises pensées, les adultères, l'immoralité sexuelle, les meurtres, les vols, la soif de posséder, les méchancetés, la fraude, la débauche, le regard envieux, la calomnie, l'orgueil, la folie. Toutes ces choses mauvaises sortent du dedans et rendent l'homme impur.» Marc 7:20-23 Un témoin fidèle ne ment pas, tandis qu’un faux témoin dit des mensonges. Proverbes 14:5 « Vous, vous avez pour père le diable et vous voulez accomplir les désirs de votre père. Il a été meurtrier dès le commencement et il ne s'est pas tenu dans la vérité parce qu'il n'y a pas de vérité en lui. Lorsqu'il profère le mensonge, il parle de son propre fond, car il est menteur et le père du mensonge. » Jean 8:44 Si les paroles distinguées ne conviennent pas à un fou, les paroles mensongères conviennent d’autant moins à un noble. Proverbes 17:7 « Écarte de ta bouche la fausseté, éloigne de tes lèvres les détours ! Proverbes 4:24 Craindre l'Éternel, c'est détester le mal. L'arrogance, l'orgueil, la voie du mal et la bouche perverse, voilà ce que je déteste. » Proverbes 8:13 « Pierre lui dit : «Ananias, pourquoi Satan a-t-il rempli ton cœur, au point que tu aies menti au Saint-Esprit et gardé une partie du prix du champ? […] Comment as-tu pu former dans ton cœur un projet pareil? Ce n'est pas à des hommes que tu as menti, mais à Dieu.»Actes 5:3-4Mais pour les lâches, les incrédules, les abominables, les meurtriers, les impudiques, les enchanteurs, les idolâtres, et tous les menteurs, leur part sera dans l'étang ardent de feu et de soufre, ce qui est la seconde mort.Apocalypse 21.8

dimanche 27 juin 2010

ANCIEN PORPHYRIOS : Comment on fait les métanies

"Est-ce que tu fais des métanies ? Combien en fais-tu ? Fais en une que je voie". (Cela se passait à Milesi, dans sa petite cellule, un jour où étant moine, je m'y étais rendu.) J'en fis une ou deux.
" Tu ne les fais pas bien." ( étant aveugle il ne voyait absolument rien mais il parlait comme s'il voyait).
Il appela un frère avec sa petite clochette.
"Montre au Frère, je t'en prie, comment je vous ai appris à faire des métanies et le canon."
Et le frère se mit à faire des métanies rapides et régulières.
"Tu vois, me dit Geronda, on appuie d'abord les mains sur le sol, et non pas les genoux. Le corps est comme suspendu. Cela demande de la force dans les bras. Ensuite on fait le signe de croix avec vigueur. Frappe le front, la poitrine, les épaules ! Nous ici, à la skite, lorsque nous faisons tous ensemble le canon à l'église, on entend le frou frou de nos rassa.
Tu vois comment une maman serre son enfant dans ses bras. Elle lui fait partager un sentiment humain. Fais pareil à l'égard du Seigneur. Lorsque tu fais ton canon, que ton corps et ton âme sentent le Seigneur."

(in Flamme divine - l'Ancien Porphyrios par le moine Agapios aux Editions du Saint Hésychastère de la Transfiguration du Sauveur traduit par les moniales du Monastère de Solan)

samedi 26 juin 2010

LE CHANT BYZANTIN et son adaptation aux diverses langues nationales

En fait ce qui se passe outreAtlantique est assez semblable à ce qui se passe chez nous...ça vaut donc la peine de s'y attarder un peu bien que cela ne date pas d'hier car c'est toujours d'actualité...




TEXTE ANGLAIS ET CHANT BYZANTIN : QUELQUES PROBLÈMES ET QUESTIONS


Par Nancy Takis

D’aucuns pourraient être surpris qu’après des siècles d'usage liturgique dans l’Église Orthodoxe, il existe aujourd'hui une certaine controverse parmi les chantres sur ce qu’est exactement le chant byzantin.

En général, tous s'accordent sur la compréhension classique du terme: un système de tons, ou modes. Des motifs mélodiques bien définis adaptés à la forme de la musique à l’accentuation et au rythme de la langue grecque, de sorte que les accents et les syllabes façonnent les lignes mélodiques. Par exemple, il y a des motifs de fin de phrase mélodique prescrits qui se fondent sur l'accent final. D'autres qualités importantes du chant byzantin traditionnelles impliquent une division des tons et une notation musicale uniques.

Ce sont des faits irréfutables de l'histoire.

Alors, pourquoi la controverse? Parce que la définition formelle du chant byzantin se fonde sur deux facteurs : le grec comme langue unique de l'Église, et les musiciens immergés et formés à l’"yphos" (style) oriental. Comme l'Église en Amérique évolue, cependant, nous ne pouvons pas tenir ces préalables pour acquis. En effet, dans la plupart de nos paroisses, où l'anglais est utilisé parallèlement ou à la place de la langue grecque, et où les musiciens proviennent principalement d’un contexte occidental, ils ont depuis longtemps cessé de s'appliquer. Il n’y a, à ce jour, aucun accord définitif sur la meilleure façon de concilier le chant byzantin, dans toute sa glorieuse complexité, avec ce nouveau monde de musique anglaise et occidentale. Compte tenu de la complexité des facteurs impliqués, de nombreuses personnes se demandent non pas comment un texte en langue anglaise doit être adapté au chant byzantin, mais tout simplement si cela doit être fait ! Pour certains, la réponse est ...
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samedi 12 juin 2010

Ce que l'Islam doit à Byzance...



Pour beaucoup de nos jours l’occident est redevable à l'islam d’avoir transmis entre autres la pensée grecque et le calcul. En effet, les mathématiques, la science, la médecine, la musique, la philosophie occidentales semblent devoir beaucoup à l’islam à qui l’on doit également le poivre, le papier et la guitare.

Mais peu nombreux sont ceux qui connaissent l'influence énorme que d'autres civilisations eurent sur l'islam. La Perse sassanide, par exemple, et surtout l'Empire Byzantin.

L'influence byzantine sur l'Islam était inévitable. Quand Mahomet mourut en 632 les armées arabes furent confrontées, au nord du désert à une superbe civilisation chrétienne sophistiquée, la moitié orientale de l'Empire romain, qui n'avait pas été soumise au déclin et à la chute de l’occident. Bien au contraire. Les Arabes savaient cela et ils ne cherchèrent pas seulement à vaincre, mais à imiter et à dépasser leurs conquêtes. Ils durent cependant apprendre d'abord. Non pas la guerre terrestre - Byzance avait du mal à faire face à leurs tactiques rapides et furieuses. La seule chose probablement que les Arabes ont adoptée a été la pratique byzantine de l'utilisation de la ruse pour gagner des batailles, en encourageant l'ennemi à déserter ou à changer de camp.
En ce qui concerne la guerre navale toutefois les Arabes étaient des débutants. Ils n'avaient ni flotte ni expérience, et ce furent les marins syriens qui fournirent les équipages et les savoir-faire. Ils apprirent néanmoins très vite et remportèrent des batailles sur mer, mais l'attaque de Constantinople en 678, fut défaite par une invention byzantine, le lance-flammes crachant le feu grégeois, une arme que les Arabes ont copiée mais jamais égalée.



Administrer même une partie de l’empire de quelqu'un d'autre nécessite de la pratique, il n'est donc pas surprenant que pour leurs débuts les envahisseurs musulmans se sont contentés de laisser les chrétiens continuer à administrer des pays comme la Syrie et l'Égypte.
Les premières pièces de monnaie musulmanes étaient des copies des pièces de monnaie byzantines ; on enleva cependant sur une face les bras de la Croix du Calvaire représentée, laissant un simple poteau sur un piédestal.


L’influence byzantine fut également particulièrement importante dans l'architecture musulmane primitive. Le premier grand bâtiment islamique fut le Dôme du Rocher  à Jérusalem, érigé, selon la tradition musulmane, sur le rocher où Abraham aurait préparé le sacrifice de son fils (cf. Gn 22) et l'endroit d'où Mahomet fut, dit-on, emporté au ciel par sa monture Al-Buraq afin de rencontrer Allah (cf. Coran, sourate 17) ; la roche porterait l'empreinte laissée par son pied. Sous la roche se trouve une grotte appelée ''le puits des âmes'' : celles-ci, selon la foi musulmane, s'y réunissent en attendant le Jugement dernier. Il a donc été inspiré par la Rotonde, sur le tombeau du Christ, partie de l’église de la Résurrection construite vers 325/326 sous l'empereur Constantin. C'est pourquoi les dimensions en sont presque identiques, ainsi que l'arcade circulaire centrale, les nefs, le dôme et ses ouvertures.


Le décor aussi en était byzantin: marbre et mosaïque richement décorée d'or. Un autre grand bâtiment du début de l’islam fut la mosquée voisine al-Aqsa. Là, le modèle fut la partie de l'Eglise du Saint-Sépulcre, construite sur le Golgotha lui-même, et la mosquée là aussi a incorporé des caractéristiques de l'architecture byzantine. Le Calife responsable sollicita également l'aide des byzantins, pour la Grande Mosquée de Damas et la Maison du Prophète à Médine, et l'empereur fut heureux de fournir des mosaïstes et des matériaux.

Grande Mosquée de Damas


Cette photo de Mosquée Al-Aqsa est fournie gracieusement par TripAdvisor

 Basilique de la Résurrection

Basilique de la Résurrection

Pour ce qui concerne l'art et l'architecture, il a fallu quelques siècles, mais les musulmans ont enfin réussi à unifier les techniques et les thèmes de leurs terres conquises en les refondant dans des formes qui respiraient l'esprit de l'Islam […] Cependant jusqu’au X°siècle même, on fit appel aux artistes byzantins, ainsi le Calife de Cordoue à l'époque demanda  à l'Empereur d'envoyer un mosaïste pour travailler sur la Grande Mosquée. L'homme est arrivé dûment équipé, avec des tonnes de cubes et a enseigné la technique de la mosaïque à un groupe de gens du pays. Qui plus est, il semble bien que les palais musulmans du sud de l'Espagne, comme l'Alhambra, descendirent en droite ligne du Grand Palais de Constantinople, qui n’existe plus, hélas. Au XIIe siècle, un bâtiment dans le style à stalactite Turque seldjoukide a été ajouté à ce même Grand Palais.

Sans doute le plus grand défi architectural pour l'Islam était d'égaler voire de surpasser le plus grand temple de la chrétienté – Sainte Sophie à Constantinople. Une fois que la ville fut conquise par les Turcs en 1453, c’est exactement ce que leurs architectes essayèrent de faire et ils atteignirent en effet la quasi-perfection avec la Mosquée Bleue, la Mosquée Sόleyman et d’autres. Comme Sainte Sophie ces glorieux bâtiments impériaux avaient une vaste coupole centrale appuyée par des demi-dômes, un imposant porche et une cour à arcades avec une fontaine pour les ablutions. Mais malgré toute la perfection des grandes mosquées d'Istanbul aucun de leurs dômes n’a jamais dépassé le dôme du prototype. Les tout premiers minarets à côté des mosquées ont été inspirés par les tours carrées des églises syriennes, et d'autres éléments chrétiens encore ont influencé l'Islam. Les niches de prière (en arabe : مِحْراب [miḥrāb], sanctuaire) face à La Mecque proviennent des niches de prière des premiers chrétiens orientées à l'est, qui ont également légué leurs salles de prière aux musulmans, les prosternations et le jeûne ainsi certainement que le chapelet de prière (komboskini). Les moines du désert avaient l’habitude de chanter des psaumes dans le milieu de la nuit, et c'est probablement ce qui a donné lieu à la psalmodie du Coran par les musulmans d'aujourd'hui. En fait, les musulmans ont été si impressionnés par l'ascétisme et les autres pratiques spirituelles des moines qu'en temps voulu, ils ont intégré bon nombre de ces caractéristiques dans le mysticisme soufi.



Par ailleurs dans le monde séculier, les tribunaux des califes de Damas et de Bagdad, ont hérité en grande partie de la splendeur byzantine leur goût pour les costumes de luxe, les vases d'or, les pierres précieuses magnifiques et autres signes luxueux ostentatoires.

On sait ce que l'Islam a transmis en partie de l’héritage grec classique à l'Ouest - Aristote, Platon, Euclide, Archimède, Hippocrate - mais il faut rappeler que l'Islam, l’a acquis en totalité de Byzance, qui pendant des siècles a soigneusement conservé le précieux héritage dans les bibliothèques d'Antioche en Syrie, de Césarée et de Gaza en Palestine, et d’Alexandrie en Egypte. En effet, les citoyens de Constantinople avaient l'habitude de citer Homère autant que nous citons aujourd'hui Shakespeare. Et, au IXe siècle le Calife de Bagdad a invité le byzantin Léon le Mathématicien (métropolite deThessalonique de 840 à 843) à lui rendre visite, parce que Léon était un expert renommé en science classique, en mathématiques et en astronomie.

Il faudrait également mentionner les racines byzantines de la musique arabe (proximité voire similitude des modes, de l'ornementation, du phrasé, des glissandi, de la flexion des notes...) car contrairement aux idées reçues, c'est tout de même la musique byzantine qui est la plus ancienne, c'est donc elle qui est première et qui a influencé la musique arabe et non l'inverse... (lire  les articles de Michaël Ibrahim, musicien orthodoxe arabe)


Ironie finale. Demandez à quiconque de citer le symbole de l'islam et l’on vous dira: «Le croissant ». Pourquoi le croissant ? Parce que quand les Turcs prirent Constantinople, ils décidèrent d'adopter le symbole de la ville, un croissant de lune, et de se l’approprier. Ainsi, lors de la conversion de Sainte-Sophie en mosquée, ils ont supprimé la croix chrétienne de la coupole et l'ont remplacée par leur nouvel emblème. L'ironie, c'est que bien avant l'époque du Christ, la ville avait choisi le croissant lunaire pour honorer la déesse lunaire Hécate, célébrée par les habitants pour avoir sauvé la ville contre les attaques de Philipe II de Macédoine en 340-339 av. JC. 



Constantin en 330 ap.JC a ajouté l’étoile de la Vierge Marie au drapeau. Byzance serait alors aussi la première nation ou empire attesté à utiliser la combinaison du croissant de lune et d’une étoile ensemble comme emblème.




(compilation de diverses sources traduites par Maxime le minime)

vendredi 11 juin 2010

ST BARNABE


Prie Dieu pour les Chypriotes 
afin que malgré toutes les épreuves et tentations,
ils cultivent fidèlement la foi de leurs ancêtres !
 
Voici tous les extraits des Écritures où on peut voir citer son nom, (ce n'est pas rien !) :
Actes 4:36  Joseph, surnommé par les apôtres Barnabas, ce qui signifie fils d’exhortation, Lévite, originaire de Chypre,
Actes 9:27  Alors Barnabas, l’ayant pris avec lui, le conduisit vers les apôtres, et leur raconta comment sur le chemin Saul avait vu le Seigneur, qui lui avait parlé, et comment à Damas il avait prêché franchement au nom de Jésus.
Actes 11:22  Le bruit en parvint aux oreilles des membres de l’Eglise de Jérusalem, et ils envoyèrent Barnabas jusqu’à Antioche.
Actes 11:25  Barnabas se rendit ensuite à Tarse, pour chercher Saul;
Actes 11:30  Ils le firent parvenir aux anciens par les mains de Barnabas et de Saul.
Actes 12:25  Barnabas et Saul, après s’être acquittés de leur message, s’en retournèrent de Jérusalem, emmenant avec eux Jean, surnommé Marc.
Actes 13:1  Il y avait dans l’Eglise d’Antioche des prophètes et des docteurs: Barnabas, Siméon appelé Niger, Lucius de Cyrène, Manahen, qui avait été élevé avec Hérode le tétrarque, et Saul.
Actes 13:2  Pendant qu’ils servaient le Seigneur dans leur ministère et qu’ils jeûnaient, le Saint-Esprit dit: Mettez-moi à part Barnabas et Saul pour l’oeuvre à laquelle je les ai appelés.
Actes 13:4  Barnabas et Saul, envoyés par le Saint-Esprit, descendirent à Séleucie, et de là ils s’embarquèrent pour l’île de Chypre.
Actes 13:7  qui était avec le proconsul Sergius Paulus, homme intelligent. Ce dernier fit appeler Barnabas et Saul, et manifesta le désir d’entendre la parole de Dieu.
Actes 13:43  et, à l’issue de l’assemblée, beaucoup de Juifs et de prosélytes pieux suivirent Paul et Barnabas, qui s’entretinrent avec eux, et les exhortèrent à rester attachés à la grâce de Dieu.
Actes 13:46  Paul et Barnabas leur dirent avec assurance: C’est à vous premièrement que la parole de Dieu devait être annoncée; mais, puisque vous la repoussez, et que vous vous jugez vous-mêmes indignes de la vie éternelle, voici, nous nous tournons vers les païens.
Actes 13:50  Mais les Juifs excitèrent les femmes dévotes de distinction et les principaux de la ville; ils provoquèrent une persécution contre Paul et Barnabas, et ils les chassèrent de leur territoire.
Actes 13:51  Paul et Barnabas secouèrent contre eux la poussière de leurs pieds, et allèrent à Icone,
Actes 14:1  A Icone, Paul et Barnabas entrèrent ensemble dans la synagogue des Juifs, et ils parlèrent de telle manière qu’une grande multitude de Juifs et de Grecs crurent.
Actes 14:6  Paul et Barnabas, en ayant eu connaissance, se réfugièrent dans les villes de la Lycaonie, à Lystre et à Derbe, et dans la contrée d’alentour.
Actes 14:12  Ils appelaient Barnabas Jupiter, et Paul Mercure, parce que c’était lui qui portait la parole.
Actes 14:14  Les apôtres Barnabas et Paul, ayant appris cela, déchirèrent leurs vêtements, et se précipitèrent au milieu de la foule,
Actes 14:20  Mais, les disciples l’ayant entouré, il se leva, et entra dans la ville. Le lendemain, il partit pour Derbe avec Barnabas.
Actes 15:2  Paul et Barnabas eurent avec eux un débat et une vive discussion; et les frères décidèrent que Paul et Barnabas, et quelques-uns des leurs, monteraient à Jérusalem vers les apôtres et les anciens, pour traiter cette question.
Actes 15:12  Toute l’assemblée garda le silence, et l’on écouta Barnabas et Paul, qui racontèrent tous les miracles et les prodiges que Dieu avait faits par eux au milieu des païens.
Actes 15:22  Alors il parut bon aux apôtres et aux anciens, et à toute l’Eglise, de choisir parmi eux et d’envoyer à Antioche, avec Paul et Barnabas, Jude appelé Barsabas et Silas, hommes considérés entre les frères.
Actes 15:25  nous avons jugé à propos, après nous être réunis tous ensemble, de choisir des délégués et de vous les envoyer avec nos bien-aimés Barnabas et Paul,
Actes 15:35  Paul et Barnabas demeurèrent à Antioche, enseignant et annonçant, avec plusieurs autres, la bonne nouvelle de la parole du Seigneur.
Actes 15:36  Quelques jours s’écoulèrent, après lesquels Paul dit à Barnabas: Retournons visiter les frères dans toutes les villes où nous avons annoncé la parole du Seigneur, pour voir en quel état ils sont.
Actes 15:37  Barnabas voulait emmener aussi Jean, surnommé Marc;
Actes 15:39  Ce dissentiment fut assez vif pour être cause qu’ils se séparèrent l’un de l’autre. Et Barnabas, prenant Marc avec lui, s’embarqua pour l’île de Chypre.
1 Corinthiens 9:6  Ou bien, est-ce que moi seul et Barnabas nous n’avons pas le droit de ne point travailler?
Galates 2:1  Quatorze ans après, je montai de nouveau à Jérusalem avec Barnabas, ayant aussi pris Tite avec moi;
Galates 2:9  et ayant reconnu la grâce qui m’avait été accordée, Jacques, Céphas et Jean, qui sont regardés comme des colonnes, me donnèrent, à moi et à Barnabas, la main d’association, afin que nous allassions, nous vers les païens, et eux vers les circoncis.
Galates 2:13  Avec lui les autres Juifs usèrent aussi de dissimulation, en sorte que Barnabas même fut entraîné par leur hypocrisie.
     Colossiens 4:10  Aristarque, mon compagnon de captivité, vous salue, ainsi que Marc, le cousin de
    Barnabas, au sujet duquel vous avez reçu des ordres s’il va chez vous, accueillez-le

mardi 8 juin 2010

Pourquoi du pain levé et non du pain azyme pour la communion dans l'Église orthodoxe ? par Père Christophoros Klitou

"Il ya plusieurs raisons pour lesquelles l'Église orthodoxe utilise du pain au levain et non du pain sans levain. La première concerne le récit de la Cène dans le Nouveau Testament. 




La Cène n'a pas été un vrai repas de Pâque, mais un repas en prévision de la Pâque. Tandis que notre Seigneur devait être crucifié, les Juifs devaient célébrer la Pâque le samedi qui a commencé le vendredi soir. Le Seigneur a célébré la Cène Mystique avant la Pâque, et ainsi a donné du pain à ses disciples. Cela est témoigné par l'Evangile de saint Jean qui nous dit que lorsque Jésus a été pris par le grand prêtre Caïphe, Pilate, le gouverneur, les principaux sacrificateurs et les anciens ne sont pas entrés dans le prétoire de peur de se souiller et de ne pas être en mesure de manger de la Pâque. (Jean 18: 28) Dans le chapitre 19 verset 14, nous lisons que le Christ a été condamné à mort "C'était la préparation de la Pâque, et environ la sixième heure  (à midi) et au verset 31 du même chapitre, nous lisons que les Juifs prièrent Pilate de briser les jambes de ces crucifiés, parce qu’ ils ne voulaient pas que les corps restent sur la croix le jour du sabbat, car le jour de sabbat était un grand jour: en d'autres termes que ce sabbat était la Pâque. Ainsila Pâque n'avait pas encore commencé. Mais même si la dernière Cène était un repas de la Pâque avec du pain sans levain, comme certains le prétendent, cela ne veut pas dire que ce repas de la Pâque était la Cène Mystique. Lors de la lecture des Évangiles, nous devons être très prudents en lisant entre les versets sans penser qu'il y a des erreurs et des incohérences. Dans le récit de Luc le récit du repas mentionne la coupe deux fois. (Luc 22:17 + 20) Pendant les repas de fête juive plus d'une coupe de vin circulait et pendant le repas même de la Pâque, il y avait quatre coupes de vin. Mais aucun des autres évangélistes ne mentionne les traditions du repas de la Pâque, alors pourquoi Luc mentionne-t-il la Coupe deux fois? Il se pourrait que la première mention concerne la coupe qui termine le repas de la Pâque et qu'ensuite la Cène Mystique ait été offerte en commençant par la rupture du pain au levain suivie de la Coupe du Nouveau Testament. 

Mais l'Église orthodoxe utilise du pain levé pour d’autres raisons que la vérité historique. 

1) C’était l'ancienne coutume apostolique.



2) Le mot Artos (pain en grec) est utilisé dans tous les compte-rendus de la Cène avec la signification de pain au levain commun. Si le pain sans levain, avait été utilisé on  aurait dit Azymos mot qui est toujours utilisé pour spécifier que le pain est sans levain. 




3) Les Juifs ont été condamnés à manger du pain sans levain, car ils devaient quitter l'Egypte dans l’urgence et n'avaient pas le temps d'attendre que le pain lève. Ce pain était aussi appelé pain de l'affliction pour leur rappeler l'affliction qu'ils avaient subie quand ils étaient aux mains des Egyptiens, et le pain d'amertume, car mangé avec des herbes amères. Nous ne mangeons pas du pain d'amertume sans levain le dimanche. Le pain sans levain se rapporte au deuil, c'est donc quelque chose de totalement inapproprié dans le cadre du Jour du Seigneur et tout à fait inapproprié également pour la célébration de l'Eucharistie qui est une célébration joyeuse. L'Eucharistie se rapporte à la Résurrection autant qu’à la Crucifixion, c'est pourquoi le jeûne est interdit le dimanche et les liturgies sont festives. 


4) L’Écriture utilise le mot levain de deux façons. Le Christ nous met en garde de conserver du levain des pharisiens. Il se réfère à leurs doctrines hypocrites qui, comme un petit morceau de levain quand il est pétri dans la pâte la fait lever tout entière ; ce qui signifie que quand les doctrines des Pharisiens sont acceptées elles peuvent infecter toute la personne et la communauté. Mais le Christ dit ici qu'il ne parle pas du pain. (Mt 16,6) Il mentionne par ailleurs que le Royaume des Cieux est semblable au levain qu'une femme a pris et mis dans trois mesures de farine, jusqu'à ce que la pâte soit toute levée. (Matthieu 13,33) En tant qu’image du Royaume le pain au levain est de loin le plus approprié pour être utilisé comme la nourriture du Royaume. Le pain au levain est aussi appelé «pain vivant». Le pain sans levain est considéré comme «mort». Quand le Christ se présente comme «le pain de vie», «le pain vivant», il est certainement bien représenté par du pain au levain. Le levain est compris comme symbole de la vie - le corps vivant et ressuscité du Christ. "

(Version française de Maxime le minime
 d'après "Questions and Answers"
sur le site The Orthodox Pages
de Père Christophe Klitou)

"Le mot et la chose, l’hostie dans le matrimoine du Québec"

Il y a fort longtemps, lors d'un voyage au Québec, quand je n'étais pas même un croyant, j'avais été très surpris malgré tout de trouver dans un rayon d'un supermarché de drôles de plaques de pain azyme, trouées très régulièrement, qui étaient les reliquats de la découpe des hosties destinées à la communion des fidèles catholiques.



J'ai trouvé cette étude par hasard je vous la livre sans autre commentaire que  : 
Comment voulez-vous qu'un Orthodoxe se retrouve là dedans un jour et veuille  communier avec cette vision du monde à un quelconque point de vue ? Avons-nous réellement besoin de ça ?...

Résumé d'une étude d''Olivier Bauer de l’Université de Montréal
 "Le mot et la chose, l’hostie dans le matrimoine du Québec" 

"Estimant insuffisante la distinction entre patrimoine matériel et immatériel, Olivier Bauer privilégie le concept de « matrimoine », une approche du patrimoine qui permet de valoriser le rôle des femmes, de reconnaître la valeur patrimoniale des biens indivis et de prendre en compte les mondes imaginaires qui leur sont associés. Jetant un regard neuf sur le Québec, il montre la place fondamentale que l’hostie y occupe, le mot fait partie du vocabulaire religieux, mais il est aussi le juron favori des Québécois ; la chose est consommée par les catholiques romains au moment de l’Eucharistie, mais elle est aussi vendue dans les magasins pour être grignotée comme goûter. Par conséquent, il propose d’inscrire l’hostie au matrimoine du Québec. Il énumère trois avantages qu’il y aurait à matrimonialiser l’hostie, reconnaître le rôle fondamental des femmes dans l’Eucharistie, refuser que l’Église catholique romaine s’attribue le monopole de l’hostie, prendre en compte le monde imaginaire du corps du Christ."
Ben Voyons ! .....

mardi 1 juin 2010

Du Judaïsme au Christianisme orthodoxe par P. Arnold James BERNSTEIN

Sur le blog de Claude
Le premier extrait du passionnant témoignage de Père Arnold James BERNSTEIN dont le livre Surpris par le Christ : mon cheminement du Judaïsme au Christianisme orthodoxe mériterait bien d'être traduit en français :


Qu'est-ce qui exista d'abord, l'Église ou le Nouveau Testament? (1)

"Comme Juif converti au Christ par le protestantisme évangélique, j'ai naturellement voulu mieux connaître Dieu à travers la lecture des Écritures. En fait, ce fut par la lecture des Évangiles dans le livre interdit appelé Nouveau Testament, à seize ans, que j'en suis venu à croire en Jésus-Christ comme Fils de Dieu et notre Messie promis. [...] LIRE LA SUITE ICI

En commentaire au livre de Père Jacques, Père Alexandre qui porte la double croix d'être juif parmi les Grecs et Chrétien orthodoxe parmi les Juifs en Israël ( Que Notre Seigneur, par les premières de St Nicolas, saint patron de sa paroisse l'assiste et le protège !) écrit :

"«Les racines de Père James Bernstein sont ici, à Jérusalem, même s'il exerce son sacerdoce dans le Pacifique Nord-Ouest. Bien que séparés par une distance immense nous sommes un et unis dans notre désir de réaliser une authentique Église orthodoxe judéo-chrétienne en Terre Sainte comme au début. Son livre présente de manière convaincante pourquoi de toutes les branches du christianisme, le christianisme orthodoxe a de loin le plus grand lien de parenté avec le judaïsme. "
- P. Alexander Winogradsky, patriarcat grec-orthodoxe à Jérusalem (chef de la communauté d'expression hébraïque)

Ce n'est pas Feu Père Elie Shmaïn, lui aussi juif et prêtre orthodoxe d'éternelle mémoire qui fut mon prêtre bien aimé qui contredirait tout cela...

samedi 29 mai 2010

Comment je suis devenue orthodoxe par Harriet (Xenia) Mastrangelo

       Les gens qui me demandent comment je suis venue à l'Orthodoxie sont souvent surpris d'entendre que je n'avais pas de formation chrétienne. Pour moi, cela n'est pas étonnant du tout, car j’ai toujours senti un appel de Dieu dans mon cœur. Extérieurement, cela s’est manifesté au cours de mon enfance dans une volonté naturelle de participer au culte quand l'occasion se présentait (généralement en accompagnant mes grands-parents à l'église), mon attirance et ma sympathie pour les gens de foi, et mon désir instinctif de prier dans les périodes de douleur ou d’angoisse. Mais plus encore dans ma vie intérieure. Mes questions, désirs et pensées - un sentiment d'émerveillement et d'effroi devant le monde et la personne humaine, un sens de l'infini, le caractère insondable de l'amour, de la mort - m'a amené sans cesse au seuil d'une croyance en Dieu.

Pendant de nombreuses années j'ai été heureuse de m’en tenir à cela, mais je savais, au fond, que c'était quelque chose sur quoi j'aurais à me pencher sérieusement à un certain moment dans ma vie. Ce moment est venu en 2004 quand j'étais étudiante à l'Université de Warwick pour faire une maîtrise en création littéraire. Il y a plusieurs raisons, je pense, pour quoi les questions de spiritualité tout à coup se firent plus pressantes. Je vivais seule pour la première fois. J'écrivais - une occupation qui m'obligeait à passer beaucoup de temps à l’intérieur de ma tête. Mais je m’étais aussi fait des amis dont un orthodoxe roumain, un poète, et, naturellement, il est arrivé que je veuille lui parler et lui poser des questions sur de telles choses.

Je n'avais jamais entendu parler de l'Orthodoxie et j’étais intriguée par sa foi, mais j'étais plus préoccupée par les questions fondamentales de la foi et du christianisme. Ma question n'était pas : est-ce que je veux devenir orthodoxe, mais est-ce que je crois en Dieu? En Jésus-Christ son fils unique? Ma rencontre avec l'Orthodoxie est donc simultanée avec ma rencontre avec Dieu. Je peux seulement dire que, dès j'ai commencé à lire et à en apprendre à ce sujet il m’a été impossible de le lâcher. Je n'ai jamais envisagé d'intégrer quelque autre église que l'Eglise orthodoxe, même si, à l'extérieur, tout semblait me décourager de le faire.
Je n'avais fait aucune démarche réelle en vue de devenir orthodoxe pendant ma maîtrise et quand mon ami est retourné en Roumanie, il m'a dit que si j'étais intéressée je devrais visiter le monastère de Saint-Jean-Baptiste dans l'Essex. C’est ce que j'ai fait, en me réservant pour un séjour de deux nuits. Le premier office orthodoxe auquel j'ai jamais assisté fut une récitation de deux heures de la prière de Jésus, à 6h du matin, dans l'obscurité. J'étais définitivement jetée dans le bain. J’aimerais dire que j'ai été envahie par un sentiment de paix et de compréhension, mais en vérité, j'ai eu mal à la tête et je me sentais complètement perdue et seule. Mon mal de tête a fini par partir, mais les autres sentiments sont restés avec moi pendant toute la durée de ma visite. J'ai bien aimé en revanche faire des promenades le long des chemins tranquilles et cueillir des mûres dans les haies, mais dans le monastère je me suis sentie étrangère, pas du tout à ma place, désemparée, ayant sans cesse peur de faire ou de dire quelque chose de mal. Je ne pouvais pas attendre pour sortir de là.
Mais même ainsi, presque aussitôt que je l’ai fait, j’ai commencé à apprécier la valeur de ce que j'avais vécu. Quelque chose s'était introduit en moi plus profondément que mon malaise conscient. J'ai compris que le monastère recelait quelque chose d'infiniment précieux. Très souvent, je me suis surprise à penser à la vie là-bas et je me sentais heureuse simplement de savoir ce qui s’y passait.

Sur les conseils de l'un des pères du monastère j’y suis allée lentement. Pendant la première année ou à peu près je n'ai pas assisté à un seul office. J'ai lu et j'ai prié. L'année suivante je suis retournée au monastère pour deux nuits et après cela j’ai décidé d'essayer de trouver une église que je puisse fréquenter près de chez moi à Londres. J'ai lutté, pendant une longue période, pour trouver une église où je me sentais bien et où l’on célébrait régulièrement en anglais, mais finalement j'ai rencontré une jeune fille anglaise orthodoxe qui m'a parlé de St Botolph's. Quelques semaines plus tard, je n’ai fait que passer quelques minutes au cours de la Divine Liturgie, mais même dans cet espace de temps très court j’ai senti la chaleur, et l'esprit accueillant de la communauté et du prêtre, le P. Michael. Je suis retournée pour le prochain office quelques semaines plus tard et St Botolph est devenu mon lieu habituel de culte, même si ce devait être un autre 18 mois avant que j'ai été reçue dans l'Église orthodoxe.


En Juin 2007, Joseph, mon petit ami depuis 10 ans, me fit sa demande en mariage. A ce moment je sus clairement que je voulais devenir orthodoxe, et me marier dans l'Église orthodoxe. Joseph, qui était catholique romain, se sentait heureux que cela soit ainsi et au printemps de l'année suivante je suis devenue catéchumène.
J'ai été baptisée à St Botolph's le 4 mai 2008. Mon ami roumain, maintenant hiéromoine au monastère Rasca en Moldavie, est devenu mon parrain et, une semaine plus tard, le 10 mai, celui de Joseph, il était aussi là pour mon mariage. Les deux cérémonies ont été extraordinairement belles et j'ai senti depuis la joie profonde que ma foi et mon mariage tout à la fois m'ont donnée.

Cela ne veut pas dire que je n’ai pas encore mes doutes et mes combats. Mais je suis encouragée par les paroles du Métropolite Kallistos Ware, quand il écrit: «la vraie foi est un dialogue constant avec le doute." Mon baptême n'était pas la fin mais seulement le début de mon voyage. Pour citer Mgr Kallistos encore, "être un chrétien c’est d'être un voyageur. . . Nous voyageons à travers l'espace intérieur du cœur, un voyage qui ne se mesure pas par les heures de nos montres ou les jours du calendrier, car c'est un voyage hors du temps dans l'éternité. "

(Version française par Maxime le minime d’après http://www.antiochian-london.org/blog/?cat=4)

St CÔME L’ÉTOLIEN (enseignements) : Notre véritable patrie

"Mes compagnons chrétiens, nous n’avons pas de patrie sur terre. C'est pourquoi Dieu nous a créés avec une tête verticale et a mis notre cerveau dans la partie supérieure de notre corps, afin que nous puissions toujours songer au royaume céleste, notre vraie patrie. Donc, mes frères, je vais vous enseigner et vous conseiller, et j'ose encore mendier auprès du très doux Jésus-Christ pour qu’Il envoie sa grâce et sa bénédiction d'en haut à ce village et à tous les chrétiens, hommes, femmes, jeunes et vieux , et bénissent le travail de vos mains.

Tout d'abord, mes frères, que Dieu ait pitié de vous et vous pardonne vos péchés, et puisse-t-Il vous trouver dignes de bien vivre ici et en paix dans cette vie vaine, et après la mort, au paradis qui est notre véritable patrie, pour vous réjouir sans cesse, glorifier et adorer la Sainte Trinité dans les siècles des siècles, Amen.
Je vous supplie, mes frères, de dire aussi pour moi, pécheur, trois fois: «Pardonne-moi et que Dieu vous pardonne." Pardonnez-vous les uns les autres aussi."

lundi 24 mai 2010

La 3° croisade du Rosaire ou la conversion attendue de la Russie au Catholicisme

A PROPOS DE LA VISITE DE BENOÎT XVI à CHYPRE

Voici deux témoignages cohérents : l'un d'un catholique traditionnaliste, l'autre d'un orthodoxe défendant la Tradition.
Pour remettre les pendules à l'heure à ceux de nos frères orthodoxes qui vivent sur Planète Mars et qui fustigeant toutes les mauvaises volontés qui refusent l'oecuménisme contemporain, essayent de nous dorer la pilule, soit par aveuglement, soit par bêtise, soit par intérêt pour leur petit ego carriériste.
Il n'y a pas de compatilité c'est clair ! le premier disant tout haut  sans aucune ambiguïté, ce que les hypocrites conservent "courtoisement" dans leur tête, le deuxième (Axios !) faisant de simples remarques de bon sens ( imaginez l'Apôtre Paul en papamobile ! ... et à plus forte raison Notre Seigneur  dont le pape se prétend le vicaire ) qui ne devraient pas échapper à la sagacité de quelques orthodoxes militants oecuménistes au moins

Je ne sais comment sont appréciées toutes les démonstrations papales d'apparente philorthodoxie par les traditionnalistes catholiques ; il m'étonnerait que d'aucuns ne se mordent pas les doigts d'avoir quitté leur retranchement schismatique. Je pense qu'ils ne voient pas plus loin que le bout de leur nez et ne se rendent tout simplement pas compte que l'habile Benoît, loin de s'éloigner du rôle multiséculaire et inchangé du pape (qu'ils prétendent défendre contre un supposé dévoiement) n'est pas plus qu'un homme de goût qui voudrait que les catholiques retrouvent un peu de tenue dans leurs célébrations liturgiques (à l'exemple des orthodoxes "schismatiques" qui ont l'air d'avoir tant de succès) qui font tellement désordre et si mauvais effet. Il n'en demeure pas moins un chef d'état à l'ambition impérialiste théocratique dont l'habile diplomatie, faisant flèche de tout bois, essaye par d'autres moyens que l'anathème et l'intimidation (démodées) de règner par étapes sur  chaque partie, préalablement et soigneusement traitée à part, de la chrétienté exotique, misant sur un  morcellement funeste pour l'Orthodoxie. Vieille tactique du Diviser pour régner (toujours valable, toujours du diable).

1.

"Au Nom du Père et du Fils et du Saint Esprit, Ainsi soit il.
Chers confrères,
Mes bien chers frères,
Au cœur de l’été, à l’occasion de ce grand rassemblement pour la fête de l’Assomption de la très Sainte Vierge Marie, il est sans doute utile de nous encourager les uns les autres à ne pas mollir dans notre participation à la troisième croisade du Rosaire en vue d’obtenir du pape Benoît XVI la consécration de la Russie au Cœur Douloureux et Immaculé de Marie selon la demande qu’Elle a faite auprès de Lucie de Fatima.
Nous voudrions montrer aujourd’hui que l’acte de la consécration de la Russie constitue un enjeu décisif, non pas seulement d’un point de vue politique, en raison du retentissement que la conversion d’un si grand pays ne manquerait pas d’avoir sur le monde entier, mais également pour le dénouement de la crise de l’Eglise elle-même.
Si les trois grandes erreurs du Concile Vatican II sont bien la liberté religieuse, le faux œcuménisme et la collégialité, il est certain que cet acte posé conformément à ce que demande la Sainte Vierge serait à lui seul un camouflet décisif qui serait porté contre ces doctrines pernicieuses que l’Eglise se trouve dans la nécessité de rejeter de son sein comme l’organisme doit rejeter des corps étrangers mortifères qui se sont introduits en lui.
C’est ce que nous voudrions brièvement expliquer. Cette consécration d’un pays en tant que pays s’oppose à la conception promue par le Concile de la neutralité des états par rapport à l’Eglise. Si l’intention de la prière est celle de la conversion de la Russie, c’est qu’elle estime la nécessité de la conversion des orthodoxes au Catholicisme et non pas que les orthodoxes, là où ils se trouvent, sont parvenus à la foi telle que Jésus-Christ veut que nous la gardions et que nous la conservions. Enfin, la consécration oblige le pape à prononcer un ordre pour tous les évêques du monde entier, celui de s’unir à lui pour prononcer cette consécration. Mais que le pape adresse aux évêques un ordre est devenu la chose la plus malaisée et la plus rare qui soit en raison de l’esprit issu de la doctrine « collégialiste ».
La consécration d’un pays à la Vierge Marie, en tant que tel, est à l’opposé de l’esprit de la liberté religieuse tel qu’il ressort de la déclaration sur la liberté religieuse :
Pour que l’on puisse dire d’un pays qu’il est catholique, il ne faut pas seulement que la majorité des citoyens de ce pays soient catholiques, il ne faut pas non plus seulement que l’exercice de la religion catholique soit autorisé librement et sans aucune restriction sur un territoire donné. Ce n’est pas encore suffisant, pour qu’un pays soit dit catholique, que ses gouvernants le soient et donnent l’exemple, dans leur vie privée, d’une pratique de leurs devoirs religieux.
Pour qu’un pays puisse vraiment être dit catholique, il est nécessaire que le gouvernement, la tête de ce pays, reconnaisse officiellement la religion catholique comme la seule religion vraie, le reconnaisse dans sa constitution, rende un culte public au vrai Dieu et favorise le culte du vrai Dieu et ne tolère les autres qu’autant que la vraie prudence le demande.
La consécration d’un pays à Jésus-Christ ou à la Sainte Vierge Marie est un acte qui vient exprimer et couronner ce gouvernement vraiment catholique d’un pays par le don spécial qui est fait de ce pays à Jésus-Christ ou à sa divine Mère ou plutôt par la reconnaissance que c’est bien le Christ et sa Mère qui sont le roi et la reine de ce pays. C’est ainsi qu’il faut comprendre le vœu de Louis XIII que nous renouvelons en cette fête.
Il est certain qu’un tel acte est un véritable engagement qui va signifier de la part des gouvernants une politique vraiment chrétienne de promotion du Catholicisme et de résistance au développement des hérésies et des fausses religions.
La consécration que la Sainte Vierge demande au pape ne peut pas donc pas manquer d’amener, à terme, que ce soient effectivement une telle constitution catholique du pays qui soit donnée à la Russie et une politique vraiment catholique qui soit menée.
Mais, une telle conception de ce que doit être un état catholique a été battue en brèche par le Concile Vatican II qui élève au nom de principe basé sur la dignité de l’homme qu’il ne puisse, même en public, être restreint dans la manifestation de sa religion si celle-ci est fausse.
La grande revendication du Concile est celle de la proclamation de la liberté religieuse dans les constitutions, et non plus la volonté de la royauté sociale et politique de Notre Seigneur. Tandis que la consécration vraie de la Russie, celle qui amènera sa conversion, sera véritable et profonde. Ce sera donc nécessairement un pays où les droits de Notre Seigneur et de sa sainte Mère seront proclamés.
La consécration de la Russie, pierre dans le jardin du faux œcuménisme.
Le concile Vatican II a promu un nouveau regard sur les religions chrétiennes autres que le Catholicisme. Au nom d’un nouvel œcuménisme, ces autres religions ont été saluées comme pouvant aussi conduire au Salut Eternel, même si elles sont victimes de déficiences. A l’égard de l’orthodoxie, la confusion des paroles qui ont été tenues par Rome et continuent de l’être jusqu’à aujourd’hui est d’une gravité extrême. Au lieu d’affirmer encore l’existence de la gravité du schisme orthodoxe et de la nécessité pour les peuples enfoncés dans la dissidence de l’orthodoxie où le schisme est accompagné de l’hérésie, il leur a été tenu un discours ambigu où il apparaît que les catholiques et les orthodoxes ont à travailler en commun pour fabriquer une unité à venir : « Si au cours des siècles, des divergences, souvent très graves, entre les chrétiens d’Orient et d’Occident ont affaibli le témoignage de l’unique Eglise du Christ, aujourd’hui le repentir et le désir de l’union habitent leurs cœurs ; Nous avons aujourd’hui une nouvelle preuve que Dieu a pitié de nous…A l’Eglise Catholique et à l’Eglise orthodoxe a été accordée la grâce de se reconnaître à nouveau Eglises sœurs et de marcher ensemble vers la pleine communion. »Discours du pape Jean-Paul II lors de la venue du patriarche Dimitrios Iier à Rome du 3 au 7 décembre 1987.
On voit comment un tel discours s’oppose aux mises en garde que le pape Pie XII avit prononcées sur le mouvement œcuménique : « On évitera de parler sur ce point d’une manière telle que, en revenant à l’Eglise, ils s’imaginent apporter à celle-ci un élément essentiel qui lui aurait manqué jusqu’ici. Il faut leur dire ces choses clairement et sans ambiguïté, d’abord parce qu’ils cherchent la vérité, ensuite parce que, en dehors de la vérité, il ne pourra jamais y avoir d’union véritable. » Pie XII dans son instruction du 20 décembre 1949 sur le mouvement oecuménique.
Malheureusement, sous le pontificat de Benoît XVI, c’est toujours bien ce même discours faussé qui prédomine comme on l’a vu notamment avec le document publié le 10 juillet 2007, sous la signature du Cardinal Levada, préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi où il cherche à montrer que les églises orthodoxes séparées méritent d’être également appelées du nom d’ « églises particulières » et « églises sœurs des Eglises particulières catholiques. »
Si la très Sainte Vierge Marie demande la Russie, ce n’e peut être nullement une conversion à l’orthodoxie, à ce schisme devenu hérésie qui prive ses adeptes des dogmes de l’Immaculé Conception ou de l’Assomption. Notre Dame veut que ces peuples reviennent à la seule religion qui puisse apporter le Salut et qui est la religion catholique, seule en possession de t out le Dépôt Révélé.
Le seul fait que Notre Dame demande de prier pour la conversion de la Russie (majoritairement orthodoxe en 1917) nous manifeste qu’Elle ne se contentera aujourd’hui de leur retour de l’athéisme vers ce même schisme.
L’ordre à tous les évêques de prononcer cette consécration : à l’opposé de la collégialité :
L’une des grandes insistances de la très Sainte Vierge est que le texte de la consécration de la Russie ne soit pas seulement prononcé par le pape mais que le pape demande à tous les évêques du monde entier de le prononcer avec lui. Et cette condition, étant donné qu’elle est explicite, est telle qu’elle est nécessaire pour être conforme à la demande de la Sainte Vierge. Si cette demande montre évidemment toute l’ampleur que doit revêtir cet acte de consécration et le prix que Notre Dame attache à cet acte de foi qui doit être prononcé par tous les princes de l’Eglise, il suppose que le pape donne un ordre et un ordre certainement particulièrement difficile à donner.
En effet, qui se montrera heureux d’une telle décision du pape ? Nous certainement qui menons cette croisade pour l’obtenir. Quelques groupes et quelques prêtres dans le monde qui n’ont pas oublié la demande de la Sainte Vierge et cherchent encore à promouvoir ce message. Peut-être quelques évêques qui, dans le secret de leur cœur, souhaitent aussi que la demande de la Sainte Vierge soit enfin accomplie.
Mais, le monde et l’église conciliaire, tels Pilate et Hérode, vont s’unir sinon comme jamais pour exprimer que ce geste est à la fois grotesque, suranné, terriblement maladroit, signe d’un piétisme et d’une mariolâtrie affligeante. Vous n’avez pas de mal à imaginer la cascade de fureur, de mépris et de hargne qui accompagnera une telle décision du pape.
Pour lui, il devra poser un ordre : demander aux évêques de s’unir à lui pour faire cette consécration alors que les évêques ne manqueront pas de considérer cet ordre comme débile et que beaucoup risquent de ne pas obéir.
Un tel ordre qui serait donné sortirait le pape de la paralysie dans lequel le tient la doctrine de la collégialité et le poids des conférences épiscopales. Il ne laisserait pas le choix, il s’adresserait directement à chaque évêque du monde entier. Ce serait un signe indubitable donné dans le mode entier qu’Il est le pape, véritable monarque dans l’Eglise Catholique et que, dans la mesure où ce qu’il demande ne va évidemment pas contre la foi et les mœurs, chacun est tenu à l’obéissance. Peu importe alors que les conférences épiscopales jugent cet ordre comme inutile, désuet, nuisible : le pape l’aura donné. Les cœurs se manifesteront aussi, selon que les évêques obéiront ou n’obéiront pas.
Conclusion :
Lorsque notre Supérieur Général a annoncé qu’il demandait cette troisième croisade et qu’il lui a donné une ampleur particulière par le temps sur lequel elle allait s’étendre et le nombre de chapelets qu’il demandait pour couronner Notre Dame, certains ont pu en être étonnés. Ils auraient trouvé plus adéquat de faire prier pour les discussions doctrinales dont on sait les enjeux déterminants qui sont tout simplement la fin de la crise de l’Eglise puisque la crise de l’Eglise est une crise de la Foi.
Il est tout à fait possible qu’après cette troisième croisade, il nous en demande une quatrième pour le triomphe de la vérité au cours de ces conversations. Cependant, il nous semble qu’à travers le choix qu’il a fait de l’intention de la consécration de la Russie que, mine de rien, il nous a déjà placés au cœur de ces discussions.
Que chacun comprenne bien l’importance cruciale de ces grandes campagnes de prières et, à l’occasion de cette fête de l’Assomption réaffirme, prenne ou reprenne sa résolution d’une grande et profonde prière mariale accompagnée de nombreux et généreux sacrifices au cours de cette période à venir.
Ainsi-soit-il."

2.

Mgr Athanasios, Métropolite de Limassol (Chypre) parle de la prochaine visite du pape à Chypre :

Dans une interview publiée aujourd'hui, le 23 mai 2010 dans le quotidien chypriote Phileleftheros », le Métropolite prend ses distances par rapport à la décision de l'archevêque d'accueillir le pape à Chypre.

Voici des extraits de l'interview :
«Pour nous, orthodoxes, le pape est un hérétique, en dehors de l'Église, et, par conséquent, pas même un évêque".

«Il [le Pape] est en dehors de l'Église depuis dix siècles maintenant, il n'est pas un évêque canonique, il n'a aucun rapport avec la réalité de l'Eglise du Christ une, sainte, catholique et apostolique. C'est une chose de le recevoir comme évêque canonique et une autre est de lui parler en tant qu’hétérodoxe afin de lui révéler la vérité de la foi orthodoxe et de la Tradition. "
"Le dialogue n'est pas une mauvaise chose quand il est effectué sur la base de présupposés corrects. Toutefois, il est faux de dire à ces gens que nous les reconnaissons comme une Eglise, que nous reconnaissons le pape comme évêque, comme notre frère en Christ dans le sacerdoce et dans la foi. Je ne peux pas accepter cela, parce que nous mentons [quand nous disons cela], puisque tous les saints Pères enseignent exactement le contraire. Le papisme est une hérésie et la source de plusieurs autres hérésies qui troublent le monde entier d'aujourd'hui. Un Saint contemporain de l'Eglise, saint Justin Popovitch, a déclaré que dans l'histoire de la race humaine il y a eu trois chutes tragiques: du premier créé Adam, du disciple du Christ, Judas, et du pape , qui, quand il était le premier évêque de l'Eglise, a chu de la foi apostolique, s’est retranché de l'Eglise canonique et a séduit une foule de gens avec lui jusqu'à aujourd'hui. "
"Dieu est un et l'Eglise de Dieu est une, et c'est pourquoi nous disons dans le Symbole de la foi [que nous croyons]" dans l' Église une sainte, catholique et apostolique. "C'est l'Église orthodoxe, il n’existe pas plusieurs Eglises. "
«Quand je dis à l'autre que ce cela n’a pas d’importance qu’il soit catholique car nous appartenons tous à la même Eglise, je joue avec lui ou je me moque de lui, puisque tous les saints Pères enseignent que l’Eglise sainte, catholique et apostolique du Christ est une. "
«L'Église orthodoxe conserve la foi des Apôtres et l'expérience des prophètes inébranlable jusqu'à nos jours. Les papistes, malheureusement, à partir du moment où ils ont été coupés de l'Eglise ont ajouté des dogmes hérétiques de nombreux à leur confession de foi , changé le Symbole de la Foi [le Credo de Nicée], et surtout le pape s’est élevé au niveau de prétendre être l’éminent et unique représentant de Dieu sur terre. "
"Lorsque vous ajoutez des choses au symbole de foi que les Pères de l'Église n'ont pas écrites, et bien d'autres faux enseignements, c'est une hérésie. Telle est la réalité des choses."

Question: De quelle façon, dans cette rencontre, l’Eglise orthodoxe traite-t-elle avec les hérétiques?
«Avec beaucoup d'amour. Nous aimons le Pape, nous aimons les papistes comme nous aimons toute personne, nous ne les méprisons pas, nous ne les rejetons pas en tant que personnes, mais nous n'acceptons pas leur hérésie, nous n'acceptons pas leurs faux enseignements, nous n'acceptons pas leurs illusions. Parce que nous les aimons, nous devons leur dire la vérité. "

"Question: Pensez-vous que le dialogue peut produire des résultats?
«Il le peut, s'il est bien fait et fondé sur des présupposés justes. Malheureusement, comme il est aujourd'hui réalisé, il ne produit pas de résultats, et c'est pourquoi ils ont mené des discussions pendant tant d'années sans en arriver à la moindre conclusion. 
"Franchement, et avant tout je suis en désaccord avec la venue du Pape à Chypre et je le dis de toute mon âme : le pape est un hérétique, il n'est pas un évêque, il n'est pas un chrétien orthodoxe et c'est ce que disent les saints Pères. Si je me trompe, je suis prêt à être corrigé, mais sur la base des Saints Pères, et non en suivant l'état d'esprit de la mondialisation. Juste parce que je suis en désaccord cela ne signifie pas que je suis dans la désobéissance et que je suis en dehors de l'Église [comme certains l'ont l’ont proclamé]. "
"Le pape parle toujours d'une manière formelle, dit des choses qui sont conformes à sa position, comme il dira maintenant qu'il viendra à Chypre, mais il ne fera rien d'essentiel, parce qu'il n'est pas le chef de l'Eglise mais un homme politique qui ne peut pas entrer en conflit avec l'establishment politique et le système. Est-ce que le pape parle au nom de l'Eglise orthodoxe? ... Mais je ne suis pas en train de revenir en arrière dans un lointain passé. Les raisons pour lesquelles je réagis aujourd'hui sont purement théologiques. Lorsque je fus consacré comme un évêque je me suis engagé à préserver la foi orthodoxe. "

Question : Le Pape a dit qu'il veut faire un pèlerinage sur les traces de l'Apôtre Paul.
«À cette exception près que l'apôtre Paul n'a pas voyagé en utilisant une voiture blindée qui a coûté 500.000 euros, que – je l’ai lu – le gouvernement chypriote a acheté pour le pape pour son voyage autour de Chypre pour les deux jours qu’il sera ici. Personnellement, j'ai été tout à fait scandalisé par ces nouvelles et j’ai dit qu’une voiture blindée ne correspond pas au Vicaire du Christ. Pour le peuple, avoir à payer un tel prix, au milieu d'une crise économique ... "

Question: L'annonce par les représentants du pape dit qu'il vient à Chypre afin de promouvoir les valeurs humaines et les principes chrétiens, et qu'il veut marcher sur les traces de l'Apôtre Paul dans un esprit fraternel pour rencontrer l’Eglise orthodoxe avec une bonne disposition.
"Je ne doute pas de sa bonne volonté – puisse cela être le cas. Puisse-t-il ressembler à l'apôtre Paul et rencontrer les richesses de l'Eglise orthodoxe. Nous prions pour qu'il retourne à l'Eglise orthodoxe et redevienne à nouveau un évêque orthodoxe comme il l'était avant le schisme. Cela seul est le bon chemin à l'unité. "

Question: Que pensez-vous qui se cache derrière cette visite?
"Le Vatican n’avance pas à la légère, ni naïvement. Chaque voyage de chaque pape a pour but de le présenter comme le leader mondial du christianisme. Sur ce point, cependant, il n'est ni un évêque canonique, ni un orthodoxe, si bien qu'il n’y a aucunement lieu de se présenter comme ayant la première place parmi les évêques. "

Question: Y a t-il cachés des intérêts politiques en jeu ici ?
"Je ne sais pas, je pense que nous [le peuple chypriote] n'avons rien à gagner politiquement de la visite du Pape - seulement beaucoup de dépenses et de graves bouleversements dans la conscience des fidèles."

Question: L'archevêque a déclaré que tous ceux qui sont en désaccord se placeront hors de l'Eglise.
"Je ne suis pas au courant des déclarations de l'archevêque, mais je ne pense pas que quiconque est en désaccord avec la venue du pape se place en dehors de l'Eglise. Je suis en désaccord et je le dis hardiment et franchement et je ne suis pas hors de l'Eglise."

(Version française de Maxime le minime