"Le mot et la chose, l’hostie dans le matrimoine du Québec"
Il y a fort longtemps, lors d'un voyage au Québec, quand je n'étais pas même un croyant, j'avais été très surpris malgré tout de trouver dans un rayon d'un supermarché de drôles de plaques de pain azyme, trouées très régulièrement, qui étaient les reliquats de la découpe des hosties destinées à la communion des fidèles catholiques.
J'ai trouvé cette étude par hasard je vous la livre sans autre commentaire que :
Comment voulez-vous qu'un Orthodoxe se retrouve là dedans un jour et veuille communier avec cette vision du monde à un quelconque point de vue ? Avons-nous réellement besoin de ça ?...
Résumé d'une étude d''Olivier Bauer de l’Université de Montréal
"Le mot et la chose, l’hostie dans le matrimoine du Québec"
"Estimant insuffisante la distinction entre patrimoine matériel et immatériel, Olivier Bauer privilégie le concept de « matrimoine », une approche du patrimoine qui permet de valoriser le rôle des femmes, de reconnaître la valeur patrimoniale des biens indivis et de prendre en compte les mondes imaginaires qui leur sont associés. Jetant un regard neuf sur le Québec, il montre la place fondamentale que l’hostie y occupe, le mot fait partie du vocabulaire religieux, mais il est aussi le juron favori des Québécois ; la chose est consommée par les catholiques romains au moment de l’Eucharistie, mais elle est aussi vendue dans les magasins pour être grignotée comme goûter. Par conséquent, il propose d’inscrire l’hostie au matrimoine du Québec. Il énumère trois avantages qu’il y aurait à matrimonialiser l’hostie, reconnaître le rôle fondamental des femmes dans l’Eucharistie, refuser que l’Église catholique romaine s’attribue le monopole de l’hostie, prendre en compte le monde imaginaire du corps du Christ."Ben Voyons ! .....