Les lèvres mensongères font horreur à l'Éternel, tandis que ceux qui agissent avec fidélité lui sont agréables. Proverbes 12:22 «C'est ce qui sort de l'homme qui le rend impur. En effet, c'est de l’intérieur, c'est du cœur des hommes que sortent les mauvaises pensées, les adultères, l'immoralité sexuelle, les meurtres, les vols, la soif de posséder, les méchancetés, la fraude, la débauche, le regard envieux, la calomnie, l'orgueil, la folie. Toutes ces choses mauvaises sortent du dedans et rendent l'homme impur.» Marc 7:20-23 Un témoin fidèle ne ment pas, tandis qu’un faux témoin dit des mensonges. Proverbes 14:5 « Vous, vous avez pour père le diable et vous voulez accomplir les désirs de votre père. Il a été meurtrier dès le commencement et il ne s'est pas tenu dans la vérité parce qu'il n'y a pas de vérité en lui. Lorsqu'il profère le mensonge, il parle de son propre fond, car il est menteur et le père du mensonge. » Jean 8:44 Si les paroles distinguées ne conviennent pas à un fou, les paroles mensongères conviennent d’autant moins à un noble. Proverbes 17:7 « Écarte de ta bouche la fausseté, éloigne de tes lèvres les détours ! Proverbes 4:24 Craindre l'Éternel, c'est détester le mal. L'arrogance, l'orgueil, la voie du mal et la bouche perverse, voilà ce que je déteste. » Proverbes 8:13 « Pierre lui dit : «Ananias, pourquoi Satan a-t-il rempli ton cœur, au point que tu aies menti au Saint-Esprit et gardé une partie du prix du champ? […] Comment as-tu pu former dans ton cœur un projet pareil? Ce n'est pas à des hommes que tu as menti, mais à Dieu.»Actes 5:3-4Mais pour les lâches, les incrédules, les abominables, les meurtriers, les impudiques, les enchanteurs, les idolâtres, et tous les menteurs, leur part sera dans l'étang ardent de feu et de soufre, ce qui est la seconde mort.Apocalypse 21.8

mardi 13 décembre 2016

Interview de Laurence Guillon sur le blog Pèlerinage Orthodoxe

Sur le Blog PELERINAGE ORTHODOXE
une interview de Laurence Guillon
Selfie
Un entretien de Tudor Petcu avec Laurence Guillon sur sa conversion à l'Orthodoxie

Extrait :
" […] l’Orthodoxie nous recentre. Sa conception du péché n’est pas étroitement moralisatrice, elle nous le fait comprendre comme une maladie de l’âme dont nous sommes tous victimes et nous rend solidaires des plus pécheurs d’entre nous qui sont à plaindre plus qu’à blâmer, comme dans les romans de Dostoïevski, et qui ont toujours une chance de salut. Elle donne un grand sens du pardon, que les pays occidentaux ont oublié. Je me souviens que le père Barsanuphe m’avait dit un jour à propos de collègues atroces : « Pardonnez-leur, elles n’en deviendront pas meilleures, mais la situation cessera de vous nuire ». J’ai remarqué par exemple que les victimes du Goulag en Russie ne nourrissaient pas, comme en Occident, une haine vengeresse de leurs oppresseurs, elles sont au dessus de cela, et ne laissent pas le ressentiment ternir l’étincelle d’amour divin qu’elles ont su conserver à travers ces épreuves inimaginables. Même si je suis souvent révoltée par l’injustice ou par des personnes vraiment sataniques dont les agissements sont préjudiciables à beaucoup d’innocents, j’essaie de ne pas perdre cela de vue. L’incapacité des occidentaux à pardonner, leur façon de considérer le pardon comme une faiblesse, me paraît un grand facteur de malheur, dont je vois les effets dévastateurs jusqu’au sein de ma famille. Si nous arrivions à nous pénétrer de l’idée que l’homme est Un, comme disait le père Vsévolod Schpiller, de façon horizontale, dans notre présent, et transversale, dans notre passé, notre vision de la vie changerait du tout au tout, notre vision de nous-mêmes et des autres. Nous deviendrions solidaires dans le Christ, de l’humanité actuelle et des générations passées qui vivent en nous." […] 

lire l'entretien intégral ICI 


Extrait de son blog CHRONIQUES de PERESLAV



"Ce qu’ils appellent prière (les gens qui sortent en larmes de l’IRM) est-ce la prière, ou la transe étrange des charismatiques, qui n’a rien à voir avec la prière orthodoxe, par exemple ?
Ce qui m’intéresse, c’est que oui, le besoin spirituel, la contemplation, l’élargissement de la conscience sont inscrits dans notre cerveau, dans notre physiologie, dans notre être, et comme nous avons des yeux pour percevoir la lumière, nous avons des sens pour percevoir Dieu. C’est un besoin profond, qui reste mutilé chez la plupart de nos contemporains, et je pourrais dire que la religion n’est pas un opium, mais que privé de la dimension religieuse, nos contemporains se réfugient dans la drogue, moyen artificiel et dangereux de remplacer tout ce qu’ils ne trouvent plus dans leur vie pauvre, réduite, stressante et minable.
Un enfant d’autrefois grandissait dans un environnement naturel et beau. La nature était omniprésente, les maisons adaptées à la nature, décorées manuellement par leurs habitants, les vêtements étaient produits par eux, ils étaient nobles et élégants. Dès son plus jeune âge, il apprenait à se servir de ses mains, ce qui développe le goût et le cerveau, et il entendait des sons harmonieux, il entendait des chants, de la musique, on lui racontait des histoires, il était dans l’univers fabuleux et épique qui élargit l’âme et la cultive, et dans la dimension religieuse, à laquelle tout cela prépare.
J’ai vu comment la musique populaire, le chant populaire transfiguraient l’être humain, avec quel bonheur il se jetait dedans comme dans une patrie perdue. Il en est de même avec la tradition religieuse : l’âme plonge ses racines dans ce terreau spontanément, et reçoit la sève cosmique qui traverse les générations comme une plante anémique qu’on remet dans un jardin.
Nous avons tellement perdu de choses mystérieuses et vitales, nous passons si complètement à côté de notre vie, et même le sexe, ce triste sexe porno qu’on nous vante, n’a plus aucun intérêt, et ne nous ouvre plus rien de profond, or il devrait : le sexe est sacré, comme toutes choses, c’est pourquoi il ne devrait pas être pratiqué comme une gymnastique, avec n’importe qui, n’importe comment, dans la plus complète irresponsabilité morale."

lundi 12 décembre 2016

Relations mondaines et relations de prière par St Nectaire d'Optina





On peut avoir de bonnes relations mondaines avec les non-croyants, mais on ne peut avoir de relation dans la prière et on ne doit pas poursuivre d'argumentation sur la religion afin que le nom de Dieu ne soit pas offensé lors d'un argument. Saint Nectaire d'Optina

"TU NE TUERAS POINT", un film de MEL GIBSON



SYNOPSIS (Allociné)
Quand la Seconde Guerre mondiale a éclaté, Desmond, un jeune américain, s’est retrouvé confronté à un dilemme : comme n’importe lequel de ses compatriotes, il voulait servir son pays, mais la violence était incompatible avec ses croyances et ses principes moraux. Il s’opposait ne serait-ce qu’à tenir une arme et refusait d’autant plus de tuer.
Il s’engagea tout de même dans l’infanterie comme médecin. Son refus d’infléchir ses convictions lui valut d’être rudement mené par ses camarades et sa hiérarchie, mais c’est armé de sa seule foi qu’il est entré dans l’enfer de la guerre pour en devenir l’un des plus grands héros. Lors de la bataille d’Okinawa sur l’imprenable falaise de Maeda, il a réussi à sauver des dizaines de vies seul sous le feu de l’ennemi, ramenant en sureté, du champ de bataille, un à un les soldats blessés.

Le film a été inspiré par la vie et les actions réelles de Desmond Doss, soldat de l'armée américaine; objecteur de conscience pendant la Guerre du Pacifique.




Traduction du Texte de la Citation pour la médaille d’honneur
 attribuée à Desmond Doss




« Il était infirmier lorsque le 1er bataillon attaqua un escarpement de 120 mètres de hauteur. Comme nos troupes atteignaient le sommet, un lourd barrage d’artillerie, de mortiers et de mitrailleuses les frappa, infligeant approximativement 75 pertes et conduisit les autres à se replier. Le soldat de première classe Doss refusa de trouver un abri et resta dans l’espace balayé par le feu avec de nombreux blessés, les transportant 1 par 1 jusqu’au bord de l’escarpement et là, les descendit dans une civière, en rappel, le long d’une falaise vers les mains amies. Le 2 mai, il s’exposa à un feu nourri de mortiers et fusils pour secourir un homme blessé à 180 mètres des lignes par le même escarpement ; et deux jours plus tard, il traita 4 hommes abattus en attaquant une grotte fortement défendue, atteignant l’entrée d’une grotte à travers une pluie de grenades à moins de 8 yards (7,32 m) des forces ennemies où il pansa les blessures de ses camarades avant de les évacuer séparément, sous le feu, en 4 voyages. Le 5 mai, il brava sans hésitation le pilonnage d’artillerie et le feu d’armes légères pour assister un officier d’artillerie. Il appliqua des bandages, déplaça son patient à un endroit offrant une protection contre les tirs d’armes légères et, tandis que les éclats d’obus d’artillerie et de mortiers tombaient à proximité, lui administra soigneusement du plasma. Plus tard dans la journée, lorsqu’un soldat américain fut sévèrement touché par des tirs venant d’une grotte, le soldat de première classe Doss rampa jusque lui, à 8 mètres des positions ennemies, lui apporta des soins puis l’emmena en sûreté, à 90 mètres, en étant continuellement sous le feu ennemi. Le 21 mai, lors d’une attaque nocturne sur des hauteurs près de Shuri, il resta en territoire exposé alors que le reste de sa compagnie se mettait à couvert, risquant témérairement d’être pris pour un Japonais infiltré et porta assistance aux blessés jusqu'à ce qu'il soit lui-même sérieusement blessé à la jambe par une explosion de grenade. Plutôt que d’appeler un autre infirmier à couvert, il traita ses propres blessures et attendit cinq heures que des brancardiers le rejoignent et le transportent à couvert. Le trio fut pris dans une attaque de chars ennemis et le soldat de première classe Doss, voyant un homme plus sérieusement blessé à proximité, quitta le brancard et commanda aux brancardiers de porter leur attention sur l’autre homme. En attendant le retour des brancardiers, il fut de nouveau frappé, cette fois-ci d’une fracture ouverte à un bras. Avec une magnifique force morale, il attacha une crosse de fusil sur son bras fracassé pour en faire une attelle et alors rampa 300 yards (274,32 m) sur un rude terrain jusqu’à l’ambulance. Grâce à son exceptionnelle bravoure et une détermination sans faille face à des conditions désespérément dangereuses, le soldat de première classe Doss sauva la vie de nombreux soldats. Son nom est devenu un symbole dans toute la 77e division d’infanterie de courage exceptionnel de loin supérieur et au-delà du devoir. »


vendredi 9 décembre 2016

SCIENCE SANS CONSCIENCE… filmographie récente

Pour faire écho au dernier livre de Jean-Claude Larchet (que je n'ai pas encore lu) voici une filmographie restreinte de productions video particulièrement pertinentes traitant des risques que présente la place que prennent de plus en plus les écrans, et les avancées de l'intelligence artificielle dans un monde de plus en plus rapidement robotisé…avec de moins en moins de fondements et repères spirituels et de moins en moins d'esprit critique.
  • Her
    • synopsis et bande annonce : Los Angeles, dans un futur proche. Theodore Twombly, un homme sensible au caractère complexe, est inconsolable suite à une rupture difficile. Il fait alors l'acquisition d'un programme informatique ultramoderne, capable de s'adapter à la personnalité de chaque utilisateur. En lançant le système, il fait la connaissance de 'Samantha', une voix féminine intelligente, intuitive et étonnamment drôle. Les besoins et les désirs de Samantha grandissent et évoluent, tout comme ceux de Theodore, et peu à peu, ils tombent amoureux…


  • Ex machina  
    • synopsis et bande annonce : À 26 ans, Caleb est un des plus brillants codeurs que compte BlueBook, plus important moteur de recherche Internet au monde. À ce titre, il remporte un séjour d’une semaine dans la résidence du grand patron à la montagne. Mais quand Caleb arrive dans la demeure isolée, il découvre qu’il va devoir participer à une expérience troublante  : interagir avec le représentant d’une nouvelle intelligence artificielle apparaissant sous les traits d’une très jolie femme robot prénommée Ava.

  • Black mirror (série TV) Chaque épisode de cette anthologie montre la dépendance des hommes vis-à-vis de tout ce qui a un écran...

mardi 6 décembre 2016

« Malades des nouveaux médias » par Jean-Claude Larchet

Vient de paraître: Jean-Claude Larchet,          

« Malades des nouveaux médias »

Vient de paraître: Jean-Claude Larchet, « Malades des nouveaux médias »

malades_des_nouveaux_mediasJean-Claude Larchet, Malades des nouveaux médias, Éditions du Cerf, 2016, 329 p.
Jean-Claude Larchet vient de publier aux éditions du Cerf un nouveau livre, s’adressant au grand public, sur les pathologies diverses engendrées par les nouveaux médias qui envahissent notre société. Il propose, après les avoir décrites, quelques moyens pour en guérir ou s’en protéger.

Présentation de l’éditeur :« Qu’en est-il de la richesse et du sens de nos existences dans une société avide de vitesse, de proximité, d’immédiateté, d’information tous azimuts et de performance en tous genres ? Quel diagnostic posé sur le corps et l’esprit de l’homo connecticus ? Quelles inquiétantes pathologies gangrènent sa nature même ? Et comment lutter contre cette lente et insidieuse dislocation ?
Smartphone, réseaux sociaux, objets connectés, TV numérique, Internet, jeux vidéo, les médias sont aujourd’hui tout aussi omniprésents qu’envahissants. Et leurs effets négatifs, dans la vie professionnelle, sociale, familiale, flagrants : entre appauvrissement et illusion, nuisance et vide, destruction et épuisement, l’humanité se désincarne, l’espace et le temps disparaissent dans cette virtualité toute-puissante.
Jean-Claude Larchet poursuit dans ce nouvel essai très documenté sa série d’études sur les différents types de maladies et les thérapeutiques adaptées.
Une réflexion critique et salutaire à propos de nos systèmes de communication. Une incitation à nous protéger et à retrouver notre identité psychique et spirituelle. »

Extrait de l’avant-propos de l’auteur :

« Nul aujourd’hui ne conteste l’apport positif des nou­veaux médias en matière de communication, d’infor­ma­tion, d’accès à la culture sous ses multiples formes, et bientôt nul ne sera en me­sure de s’en passer, tant la société les intègre dans le mode de fonctionnement de ses diverses structures sociales, ad­mi­nistratives, commerciales, éduca­tives et même reli­gieuses.
On dit couramment que leur invention a provoqué dans notre société une révolution compa­rable à celle de l’élec­tricité et des nouveaux moyens de locomotion.
Il y a cependant une grande différence entre les nou­veaux médias et les autres inventions qui ont profondé­ment changé la vie de l’homme moderne.
Aucune autre technique n’a engagé notre activité jour­nalière sur d’aussi longues durées, n’a autant sollicité notre attention et notre in­tervention de manière aussi constante, n’a autant transformé nos conditions et notre mode de travail, n’a autant envahi notre vie privée, familiale et personnelle, n’a autant pénétré à l’intérieur de notre vie psychique.
Aucune autre technique n’a autant transformé nos rap­ports à l’espace et au temps, notre façon de voir le monde, nos relations avec les autres, la représentation que nous avons de nous-même, la nature et le rythme de nos activi­tés de travail et de loisir, la forme de notre communi­cation, et la nature, la structure et la forme de notre de notre vie psychique et intellectuelle.
Et aucune autre technique, par l’influence exercée sur toutes ces façons d’être qui sont la trame de notre existence, n’a eu autant d’impact sur notre vie spiri­tuelle.
De nombreux livres et articles ont vanté les avantages et les bienfaits de ces nouveaux médias, et le but de cet essai n’est pas d’apporter un éloge supplémentaire, qui serait redondant et superflu, mais, ce qui est plus rare et actuel­lement plus utile, d’inviter à une réflexion critique sur l’usage de ces nouveaux moyens de communication qui sont devenus envahissants et se révèlent avoir de nom­breux effets négatifs dont leurs utili­sateurs, tout en consta­tant une part sur eux-mêmes, leurs enfants ou leurs proches, ne sont pas toujours pleinement conscients.
Bien que face aux dérives actuelles et aux perspectives sombres de l’avenir un changement de société nous paraisse souhaitable, notre but, dans l’urgence, est d’abord pragmatique: il s’agit, à partir d’une meilleure conscience des dérives auxquelles les nouveaux médias peuvent donner lieu et de leurs effets pathologiques réels et possibles, d’apprendre à en maîtriser et à en limiter l’utilisation là où elle produit des effets indésirables.
C’est dans ce but que cet essai, avant de proposer à la fin quelques pistes thérapeutiques et prophylactiques, s’at­ta­chera surtout à établir le diagnostic et le pronostic des pathologies que les nouveaux médias ont engendrées dans les différentes sphères de l’existence sociale – politique, économique, culturelle – et surtout personnelle – cor­po­relle, psychique, intellectu­elle, et spiri­tuelle –, qui portent de graves atteintes à la vie des personnes, et vont jusqu’à modifier de manière inquiétante la nature même de l’homme.
C’est dans cette prise de conscience de la gravité de la maladie qui affecte notre civilisation que pourra s’org­a­ni­ser une résistance, dans cette résistance de la part des utilisateurs que pourra s’amorcer une décroissance de la part des producteurs, et dans cette décroissance que pourra s’envisager un changement de société qui saura redonner à la communication la dimension authentiquement hu­maine et spirituelle qu’elle a perdue. »

dimanche 4 décembre 2016

Le patriarche de Moscou Kirill consacre la nouvelle cathédrale russe à Paris

SOURCE
Il y avait beaucoup de monde ce dimanche, dans le nouveau Centre spirituel et culturel orthodoxe russe à Paris, pour assister à la consécration de la nouvelle cathédrale de la Sainte-Trinité par le patriarche de Moscou Kyrill.


Le chef de l'Église orthodoxe russe célèbre ce dimanche à Paris la liturgie dans la nouvelle cathédrale de la Sainte-Trinité, nouveau haut lieu de la spiritualité chrétienne situé quai Branly, à Paris, au sein d'un édifice majestueux conçu par l'architecte Jean-Michel Wilmotte.
Parmi des paroissiens et des hôtes, des personnalités de marque sont y également présents, dont notamment la maire de la capitale parisienne Anne Hidalgo et la femme du premier-ministre russe Svetlana Medvédéva, la dirigeante de la Fondation des initiatives socio-culturelles.

Anne Hidalgo et Svetlana Medvédéva lors de la consécration de la nouvelle cathédrale de la Sainte-Trinité par le patriarche de Moscou Kirill
© Sputnik. 
Anne Hidalgo et Svetlana Medvédéva lors de la consécration de la nouvelle cathédrale de la Sainte-Trinité par le patriarche de Moscou Kirill
Même si elle ne sera dotée de son iconostase et de ses fresques qu'en 2017, la « Cathédrale de la Sainte Trinité » a déjà donné son premier concert de chants liturgiques pour l'occasion.

Le patriarche de Moscou Kirill consacre la nouvelle cathédrale russe à Paris
© Sputnik. 
Le patriarche de Moscou Kirill consacre la nouvelle cathédrale russe à Paris
Ce complexe de quatre bâtiments a été construit pendant deux ans sur un site exceptionnel de plus de 4 000 mètres carrés, entre la Tour Eiffel et l'Hôtel des Invalides, au pied du pont de l'Alma, dans le cossu VIIe arrondissement.

Le patriarche de Moscou Kirill consacre la nouvelle cathédrale russe à Paris
© Sputnik. 

Le patriarche de Moscou Kirill consacre la nouvelle cathédrale russe à Paris
Un emplacement de choix pour cette structure qui aura pour vocation de mieux faire connaître la culture russe en France : outre une cathédrale orthodoxe, il propose un centre culturel doté d'une librairie et d'une salle d'exposition, une école primaire, ainsi qu'un centre paroissial.

Le patriarche de Moscou Kirill consacre la nouvelle cathédrale russe à Paris
© Sputnik. 

Le patriarche de Moscou Kirill consacre la nouvelle cathédrale russe à Paris
Coiffée d'un grand bulbe et de quatre plus petits, symbolisant le Christ et les quatre évangélistes, la cathédrale orthodoxe s'intègre à l'urbanisme parisien, en utilisant « des rythmes de façades et des modénatures » typiques de la capitale.
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samedi 3 décembre 2016

LAURENCE BACK IN RUSSIA (SUITE)

Du vieux monastère au vieux croyant




Avant de prendre le bus pour Moscou, Kostia m'a emmenée au monastère Fiodorovski, consacré à saint Théodore Stratilate et fondé par Ivan le Terrible pour la naissance de son fils Fiodor, personnage mystique que son père appelait "le sonneur de cloches", que les étrangers trouvaient débile mais très aimable et qui fut canonisé après sa mort. Ayant un grand intérêt pour le tsar et une grande tendresse pour son fils Fiodor, j'ai visité les lieux avec bonheur: quel ravissant monastère, et pourtant, les environs ne paient pas de mine et ont été sans doute pas mal saccagés. J'aime beaucoup son aspect encore simple, solide, sobre et pourtant féerique. Il me semble correspondre à l'idée que je me fais de Fiodor et même de son redoutable père.

A Moscou, je rencontre Skountsev, à l'église saint Dmitri Donskoï. L'église est neuve et sans doute provisoire, mais elle dispose d'une école du dimanche et surtout d'un immense gymnase impressionnants. Le prêtre était autrefois entraîneur olympique, si j'ai bien compris.
Je me suis retrouvée avec une petite équipe de croyantes orthodoxes à longue jupe et à foulards qui m'ont accueillie à bras ouverts. Skountsev leur apprend des noëls, des vers spirituels, des chansons archaïques, car son propos est aussi de faire de "l'archéologie musicale", en gros, tout à fait ce qu'il me faut, d'autant plus qu'il enseigne de façon extraordinaire et qu'il sait et surtout sent, pour ainsi dire génétiquement, tout cela. Il nous apprend aussi des chants d'église des vieux croyants et cela m'est très précieux, car après le chant byzantin, les fioritures occidentalistes importées après Pierre le Grand et sous la grande Catherine me portent encore plus sur les nerfs. Skounstev m'explique qu'Ivan le redoutable a composé un grand nombre de mélodies religieuses, psaumes, stichères et qu'à cette époque, l'isson byzantin était de rigueur, or justement, je me posais depuis longtemps la question. Pour prier chez moi, chanter les prières usuelles et les psaumes, je serais vraiment heureuse de disposer des mélodies des vieux-croyants, ils auraient vraiment beaucoup de choses à transmettre aux orthodoxes si malheureusement réformés par le patriarche Nikon et les souverains en perruque poudrée de Pétersbourg...
D'après Skountsev, le chant populaire traditionnel a très peu changé depuis le moyen âge et peut-être au delà, l'influence ukrainienne a introduit des fioritures à partir du XVII° siècle. Ce chant est à la fois simple et très complexe. La version populaire de "le long de la Volga" académisée par la suite est extrêmement riche et compliquée à chanter, avec d'infinies modulations que l'on ne peut transcrire par des notes.
Evidemment, je n'ai aucune envie de rentrer, alors que je débute ces passionnantes activités et que mes travaux approchent de leur fin, mais il va falloir, pour renouveler mon visa, en attendant d'avoir un permis de séjour, et je préfère passer les péripéties sous silence pour ne pas les revivre!.
Xioucha m'a bien divertie en jouant à quatre pattes avec la chienne qu'elle vient d'adopter et qu'elle appelle sa "commode adipeuse", car c'est un beagle qui manque d'exercice et qui est en surpoids. Nous nous amusons bien ensemble, malgré notre différence d'âge. Et nous bouffons sans arrêt des trucs qui font grossir, en "lavant des osselets", c'est-à-dire en taillant des costars sans trop d'épingles, au milieu des ados au stade Cromagnon et des plus petits au stade australopithèque. Parfois, le père Valentin vient donner des leçons de grec et de latin aux Cromagnon.
Au retour, j'ai trouvé mon plombier, qui m'avait apporté les quatre tomes de la correspondance de saint Théophane le Reclus, plus ses instructions sur la vie spirituelle. Il m'a déclaré que Pereslavl était pour lui le paradis: les gens y sont simples et bienveillants, la nature superbe, et si, comme il le croit, j'y suis venue par nécessité intérieure, j'y trouverai exactement ce que je cherche!


l'entrée vue de l'autre côté, surmontée de
la Mère de Dieu du Signe



mercredi 30 novembre 2016

L'art de la peinture d'icônes dans un monde postmoderne : Entretien avec George Kordis [2]

P. Silouane: On peut dire que votre travail non liturgique montre l’utilisation créative des différentes écoles de peinture du début du XXe siècle. Par exemple, parfois Vincent van Gogh vient à l’esprit, puis le fauvisme et l’expressionnisme, ou la scuola metafisica de Giorgio de Chirico. Peut-on dire que ces autres facettes de la peinture du XXe siècle ont influencé, non seulement votre travail non liturgique, mais aussi votre style comme iconographe ? Y a-t-il des leçons à tirer de l’histoire de la peinture au début du XXe siècle, qui peuvent être revalorisées pour notre utilisation comme iconographes sans tomber dans le piège de l’innovation délibérée ?

George Kordis : La peinture occidentale après la Renaissance et jusqu’à l’époque moderne constitue une grande tradition de l’art, et nous, en tant que peuple contemporain, participons à cela que nous le voulions ou non. Donc, il est naturel et légitime d’être influencé par cette tradition et ses grandes réalisations. La seule question pour moi est de savoir comment gérer ces réalisations pour la continuation de la tradition orthodoxe qui doit être accomplie sans interruption. C’est la seule question. Afin que cela soit réalisé, nous les peintres devons être très prudents. Tout élément tiré de la peinture profane doit être approprié et doit pouvoir être assimilé dans la tradition précédente. Par exemple, les idées impressionnistes sur l’utilisation de la couleur peuvent être partiellement adoptées par les iconographes orthodoxes. L’idée d’utiliser des couleurs complémentaires comme les Impressionnistes en ont utilisé est très bien. Mais, il ne faut pas, en tout cas, perdre le rendu linéaire des points forts et les formes clairement définies des éléments représentés sur les icônes. Les formes brumeuses et informes de la peinture impressionniste ne conviennent pas pour la peinture byzantine. Un autre exemple : les couleurs fortes Fauves pures sont belles dans une peinture miniature, et dans ce contexte nous avons pu utiliser certaines combinaisons ou des couleurs à partir d’une telle palette. Mais, à mon avis, nous ne pouvons pas utiliser cette palette dans une peinture murale d’église, où l’exigence d’une atmosphère paisible et sereine est prédominante.
L’utilisation d’éléments de la peinture profane a toujours été une pratique courante dans la période byzantine et post-byzantine pour tous les peintres d’icônes. Donc, il ne faut pas avoir peur de cela. Nous devons simplement être conscients de la profondeur de notre Tradition pour le maintien et l’enrichissement à atteindre.

St Alypios par George Kordis


P. Silouane : On peut peut-être parler, en termes généraux, de deux tendances majeures dans l’histoire de la peinture d’icônes : classique et expressive. Dans la première, on peut le voir, le sens gréco-romain ou grec de la proportion et de la beauté penche principalement vers le naturalisme et un sentiment de solidité corporelle. La deuxième se penche plus vers une sorte d’abstraction, de simplification graphique, la linéarité, l’allongement, la « distorsion » et l’aplatissement des formes. Une troisième possibilité stylistique serait la combinaison de ces deux extrêmes. Est-il incorrect de parler de votre travail comme d’un « expressionisme iconographique » ?

George Kordis : Il est vrai que dans le passé et dans le cadre de travail de la peinture byzantine, il y avait deux tendances, l’une descendant du naturalisme hellénistique, et l’autre un de l’expressionisme de l’Antiquité tardive. Mais, ces deux tendances ont toujours été mélangés et il y avait une combinaison d’éléments des deux traditions. Donc, dans la peinture Comnène par exemple, qui est la plupart du temps linéaire, il ne manque pas de rendu du volume et d’expression de la corporéité. Et dans la peinture Paléologue, où le rendu du volume est prédominant, le linéarisme est toujours présent, puisque tout est rendu dans des formes fermées et définies de couleurs. Donc, je crois qu’il n’y a pas une telle distinction claire et nette entre ces deux tendances. Personnellement, j’étudie toute la tradition comme une unité et je prends des éléments de toutes les tendances stylistiques et « écoles ». La seule chose que je fais est de composer dans le cadre de la Tradition et de ne pas détruire les règles et les principes de base. L’icône doit toujours être une présence de la personne représentée. La personne représentée doit être immédiatement reconnaissable par les fidèles. L’icône doit envahir la réalité des spectateurs et créer un lien esthétique avec eux. Les spectateurs qui entrent dans une église peinte doivent sentir la présence des saints et avoir un goût des qualités du Paradis.

St Jean le Précurseur par George Kordis


P. Silouane : Dans votre travail, vous ne copiez simplement pas les prototypes, mais plutôt vous les interprétez de façon créative, sans d’aucune façon, il me semble, compromettre la fidélité à la Tradition. Parfois, il semble que même si vous arrivez à des prototypes jamais vus auparavant, mais là encore, ne comprometez la Tradition façon. Je me souviens d’une icône récente de « La vision de saint Paul sur le chemin de Damas », et vos anciennes compositions des grands événements de l’Évangile et des Pères de Philocalie. Certains font de la tâche de l’iconographe une sorte d’académisme, une duplication purement mécanique de formes sclérosées, ne laissant aucune place à des solutions créatives à des problèmes picturaux. Pouvez-vous, s’il vous plaît, préciser la congruence apparemment paradoxale entre la créativité artistique et la fidélité à la Tradition ?

George Kordis : Comme je l’ai déjà mentionné, ce que je fais est suivre la tradition et travailler sur son terrain. Le cœur de la Tradition est la seule chose qui compte. Malheureusement, aujourd’hui, de nombreux iconographes croient que la Tradition est définie par certaines formes spécifiques créées dans le passé par de grands iconographes. Cela ne signifie pas la Tradition, mais seulement des expressions de la tradition dans le temps. Voilà pourquoi nous avons des écoles et des tendances dans le passé. Les iconographes étaient au courant de la raison derrière la peinture, ils savaient ce qu’ils recherchaient quand ils traçaient des lignes et utilisaient des couleurs. Voilà pourquoi leur peinture, leurs icônes, même si elles ne sont pas identiques, sont néanmoins unies dans la masse commune des principes et des idéaux. La Tradition est toujours stable et changeante. Il a toujours ces deux caractéristiques, sinon elle est pas Tradition. Si la Tradition arrête la création, il n’y a plus de Tradition mais un musée. La fidélité à la Tradition signifie la création sur le terrain de ses valeurs et principes stables.



Les Saintes myrrophores par George Kordis

P. Silouane : J’ai remarqué que vous travaillez principalement de mémoire. Lorsque vous travaillez sur une composition sur les murs d’une église, vous ne consultez pas de modèles. Il n’y a pas de photos ou de dessins autour de vous qui sont utilisés comme référence. Il me semble que si vous avez mémorisé les prototypes et vous vous les rappeler, vous travaillez de manière extratemporelle. Cela permet un arrangement et une composition spontanée pour résoudre les problèmes, en fonction du contexte architectural immédiat. Par conséquent, à la fin, la composition respire, elle ne semble pas artificielle, forcée de s’intégrer sans qu’elle soit adaptée complètement, comme il arrive souvent quand une toile est peinte selon des mesures, puis collée sur place. La réponse simple serait que c’est un don que vous avez reçu, mais je suis sûr que vous conviendrez que cette compétence n’a pas été sans de nombreuses années d’expérience et de travail acharné. D’après ce que vous avez appris au fil des ans, quels conseils donneriez-vous à un iconographe cherchant à acquérir ce niveau de mémorisation picturale?

George Kordis, Moses Encountering the Burning Bush. Preparatory drawing on a wall of the Faneromeni Church, Greece.


George Kordis : Il est bon d’étudier l’exemple d’icônes anciennes avant de commencer à travailler, de sorte que nous puissions être sûrs qu’il n’y aura pas d’erreurs dogmatiques dans nos icônes. Mais il est également important de commencer à travailler en mémorisant les formes. De cette façon, le peintre d’icône travaille avec beaucoup de liberté et de cœur. Vous gardez dans votre esprit le saint et l’événement, et vous travaillez à prier plus que d’essayer de copier les formes. Les icônes de cette façon pourraient être plus spontanées, plus authentiques. Mais il faut du temps et de la pratique pour devenir aussi habile.

P. Silouane : Comme cela a été mentionné plus haut, à côté de votre travail iconographique, vous vous engagez aussi dans la peinture non liturgique et le dessin. Il y a une tendance à les considérer comme mutuellement exclusifs. Néanmoins, il me semble que votre pratique aborde le problème contemporain d’un monde de l’art qui est devenu déconnecté du sacré. Par conséquent, d’une certaine manière votre travail séculier peut être vu comme un pont, ou « seuil », à travers lequelle l’homme contemporain peut être rappelé à l’immanence du Sacré en dépit de sa souffrance, puisqu’il cherche une véritable communion dans son difficile situation déchue. Car peut-être les images poétiques de couples enlacés et d’amants mélancoliques ne sont que des personnifications de notre désir intense d’union avec Dieu, dans l’esprit du Cantique des Cantiques. Même si le ton du thème est tragique, parle de l’isolement et que la souffrance dresse sa tête, il ne me semble pas manquer d’un côté rédempteur si le considère dans le corps complet de votre travail. Pris dans son ensemble la joie de vivre y prédomine. Mais ce sont mes interprétations. Qu’est selon vous le thème principal de votre travail non liturgique? Et comment l’art séculier peut-il servir de « seuil » au mystère du Sacré, dans une culture qui a oublié la fonction et le potentiel sacramentel de l’art tel qu’on le voit dans l’icône ?

George Kordis, Fiddler, 2007. From a series of paintings based on the poem by Seferis, “Thrush.”


George Kordis : J’aime votre approche. Il est vrai que ma « peinture séculière » n’est pas vraiment séparée de l’art sacré. Les chrétiens orthodoxes dans le passé ont utilisé le même mode de peinture pour rendre les thèmes ecclésiaux et non ecclésiaux. Ainsi, dans la peinture byzantine il y a beaucoup de thèmes qui décrivent la vie quotidienne ou d’autres thèmes dans le même style que les icônes. Les mêmes idéaux et les principes sont utilisés pour décrire même des thèmes païens avec les dieux des païens. Beaucoup de ces peintures sont conservées en particulier dans les miniatures. Mon intention est de peindre les différents aspects de la vie humaine, car l’Église orthodoxe embrasse tout, même la « tragédie » de personnes isolées post-modernes, qui vivent sans aucune référence à Dieu. L’utilisation du mode de la peinture byzantine est, je crois, le pont qui relie tout et donne l’impression que même la réalité humaine déchue n’est pas exclue, que même là nous trouvons une odeur de la lumière de l’Église. Il y a partout de l’espoir et de la profondeur.

Liberté. Une personnification de la liberté et de la mort par George Kordis


P. Silouane : Au Royaume-Uni la « Prince’s School of Traditional Arts » offre un cours d’études de niveau post-universitaire pour la peinture d’icône avec Aidan Hart. En outre, en Grèce, la Russie et en Roumanie, des programmes de peinture d’icônes professionnelle peuvent être trouvés dans des séminaires et des universités. Néanmoins, ici aux États-Unis tout ce que nous avons sont les ateliers itinérants hebdomadaires qui sont orientés davantage vers la poursuite de l’iconographie en amateur. Comment voyez-vous ce phénomène, et que pensez-vous qu’il doive se produire en premier lieu, ici aux États-Unis, avant de voir une école professionnelle d’iconographie s’atablir pour la formation de l’iconographie future ?


George Kordis : Il est vrai qu’aux États-Unis il n’y a pas école professionnelle d’iconographie. Il n’y a pas d’endroit où quelqu’un pourrait être correctement formé pour devenir un iconographe qualifié et bon. Bien sûr, dans le monde orthodoxe, il y a toujours le problème de la méthode d’enseignement. En voyageant et en enseignant dans le monde entier, j’ai vu que chaque iconographe utilise différentes méthodes et effectivement improvise. C’est un problème. Non pas parce qu’il existe différentes méthodes, mais parce que généralement ces méthodes ne sont pas de véritables moyens d’atteindre l’objectif de l’enseignement. À mon avis, nous devons d’abord travailler à l’établissement d’une bonne méthode d’enseignement, basée sur le sol de la Tradition. Une méthode qui pourrait aider les élèves à devenir des créateurs et non des copistes. Puis une école de peinture d’icônes pourrait être établie, où des iconographes expérimentés du monde entier pourraient être invités à faire part de leur expérience et de leurs connaissances. De cette façon, nous pouvons espérer que dans les prochaines décennies une « école » américaine d’iconographie pourra être établie avec ses propres caractéristiques et particularités.

Alexandre Papadiamandis par George Kordis
Remerciements  à Jean-Claude LARCHET
pour la traduction