Les lèvres mensongères font horreur à l'Éternel, tandis que ceux qui agissent avec fidélité lui sont agréables. Proverbes 12:22 «C'est ce qui sort de l'homme qui le rend impur. En effet, c'est de l’intérieur, c'est du cœur des hommes que sortent les mauvaises pensées, les adultères, l'immoralité sexuelle, les meurtres, les vols, la soif de posséder, les méchancetés, la fraude, la débauche, le regard envieux, la calomnie, l'orgueil, la folie. Toutes ces choses mauvaises sortent du dedans et rendent l'homme impur.» Marc 7:20-23 Un témoin fidèle ne ment pas, tandis qu’un faux témoin dit des mensonges. Proverbes 14:5 « Vous, vous avez pour père le diable et vous voulez accomplir les désirs de votre père. Il a été meurtrier dès le commencement et il ne s'est pas tenu dans la vérité parce qu'il n'y a pas de vérité en lui. Lorsqu'il profère le mensonge, il parle de son propre fond, car il est menteur et le père du mensonge. » Jean 8:44 Si les paroles distinguées ne conviennent pas à un fou, les paroles mensongères conviennent d’autant moins à un noble. Proverbes 17:7 « Écarte de ta bouche la fausseté, éloigne de tes lèvres les détours ! Proverbes 4:24 Craindre l'Éternel, c'est détester le mal. L'arrogance, l'orgueil, la voie du mal et la bouche perverse, voilà ce que je déteste. » Proverbes 8:13 « Pierre lui dit : «Ananias, pourquoi Satan a-t-il rempli ton cœur, au point que tu aies menti au Saint-Esprit et gardé une partie du prix du champ? […] Comment as-tu pu former dans ton cœur un projet pareil? Ce n'est pas à des hommes que tu as menti, mais à Dieu.»Actes 5:3-4Mais pour les lâches, les incrédules, les abominables, les meurtriers, les impudiques, les enchanteurs, les idolâtres, et tous les menteurs, leur part sera dans l'étang ardent de feu et de soufre, ce qui est la seconde mort.Apocalypse 21.8

samedi 6 août 2016

Les aristocrates à la Lanterne et à Versailles-Plage

Les aristocrates à la Lanterne et à Versailles-Plage
source  :
http://www.contrepoints.org/2016/08/06/262369-aristocrates-a-lanterne-a-versailles-plage
Par René Le Honzec, le 6 août 2016 dans Caricatures

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Le président Normal Ier, qui passe ses vacances au château de la Lanterne (on dit aussi « Pavillon » si on ne veut pas désobliger sa Majesté qui a la modestie sensible), s’est révélé être un bâtard de sang royal dont les goûts normaux de prince de sang de la République ont trahi le sang bleu (républicain, donc) qui coule dans ses veines, le rose étant réservé à l’apparence de sa délicate peau d’aristocrate des Grandes Écoles. Sa subtile délicatesse lui permet d’honorer de sa présence cet édifice de l’Ancien Régime qui n’est que contigüe au château de Versailles.
Il est le descendant de Francisque Ier, pardon, François Ier le Florentin, qui reprit ce bâtiment tombé entre les mains de Grands serviteurs de l’État mais d’origine roturière (par exemple, Son Excellence M. le marquis de Malraux, talentueux organisateur de Pompes Funèbres qui squatta avec sa maîtresse de Vilmorin, ou encore M. le Grand Intendant Rocard dont l’austérité protestante nécessita la construction d’une piscine et d’un tennis). Tonton, affectueux surnom donné par les plus populaires de ses courtisans, fit tout réaménager pour que sa délicieuse enfant adultérine M…P… puisse y prendre ses cours d’équitation en toute discrétion sous les yeux émus de son bon Géniteur.
Puis c’est M. de Jospin, Premier Conseiller de SM Chirac Ier, et sa femme, née princesse Agacinsky, qui vinrent le week-end échanger balles de tennis et propos philosophique en profitant de l’inspiration d’une cave des plus réputées de la République.
Enfin, pour faire vite, Nicolas Ier vira son Intendant Fillon-le-Sarthois pour y poser ses bottes avec ses femmes ( mais pas ensemble : Cécilia pour fêter son sacre, puis Carla pour le repas de noces).
Et puis vint le Président normal, qui non content de reprendre le carosse royal doré à l’or fin décrié de son prédécesseur (si, vous savez bien, surnommé le Sarko One), ne tarda pas à s’empiffrer de tous les prébendes de la monarchie républicaine .
Vous me direz que je suis mauvaise langue (pas tant que Saint-Simon, quand même) et que nos Élus ont bien le droit de souffler dans le luxe après tous les dévouements et le travail acharné dont ils font preuve pour augmenter nos gabelles, le nombre de nos chômeurs et faire des guerres coloniales.
Et bien pas du tout ! J’éprouve une fierté toute républicaine à voir que le programme révolutionnaire de nos glorieux Sans-Culottes est appliqué à la lettre par nos Conventionnels : les Aristocrates sont bien à la Lanterne!

dimanche 24 juillet 2016

SAUVER LES BANQUES ? Ben voyons ! !!

Faut-il se préparer à sauver les banques ? : http://www.contrepoints.org/2016/07/24/261154-faut-se-preparer-a-sauver-banques

Draghi prépare les esprits à un sauvetage des banques…
22 juillet 2016
par

Thibault Doidy de Kerguelen

Homme blanc, Breton, catholique et hétérosexuel. Accessoirement économiste et Conseiller en gestion de patrimoine. Créateur (entre autres) du site d'information économique MaVieMonArgent.info, du site d'observation de la corruption tous-pourris.fr et de quelques autres...

mario-draghi-Les banques européennes vont mal. Alors, sournoisement, on prépare vos esprits à mettre naturellement la main au portefeuille…

Le président de la Banque centrale européenne (BCE), Mario Draghi, a déclaré hier jeudi qu’un soutien public « pourrait » contribuer à résoudre le problème posé par le niveau élevé des créances douteuses dans le système bancaire dans la zone euro. Il s’exprimait lors de la conférence de presse organisée après la décision de la BCE de laisser inchangés ses taux d’intérêt et son programme d’achats d’obligations sur les marchés. Il a dit que la chute des cours de Bourse de certaines banques constituait un problème pour les autorités monétaires. Un problème? Si cette chute a été particulièrement forte pour les banques affichant un niveau élevé de créances douteuses, il ne va tout de même pas nous faire croire qu’il découvre une situation qu’un analyste comme Jean Pierre Chevallier dénonce chiffres à l’appui tous les jours! Il jette donc une première pierre.

Si vous tenez compte en plus que Mario Draghi tient ces propos  huit jours avant la publication des résultats des tests de résistance réalisés par l’Autorité bancaire européenne sur les 51 principales banques de l’Union, nous sommes en droit de nous dire que ces résultats ont toutes les chances d’être encore plus catastrophiques qu’attendu.

Que propose notre magicien « pilote d’hélicoptère »?

Comme d’habitude, il sait déjà exactement ce qu’il obtiendra des gouvernements -lavettes de la pseudo UE. Laissons lui la parole: « Les NPL sont assurément un problème important pour la rentabilité future et pour la capacité des banques à prêter. »  « Les réformes en cours dans le secteur bancaire pourraient inclure la création d’un marché spécifique pour les créances douteuses et un soutien public lorsque, dans des circonstances exceptionnelles, le marché des NPL ne fonctionne pas correctement« . « Bien sûr, nous voulons éviter des ventes en catastrophe«

A peine avait il fermer son micro, qu’immédiatement, les valeurs bancaires européennes sont parties à la hausse… Tu parles, ce n’est plus UN parachute, mais trois, plus un filet au cas où les parachutes ne fonctionneraient pas, et un matelas au cas où le filet crèverait.

Et bien NON! NON! NON! Qu’elles crèvent, les banques! En aucun cas le secteur bancaire doit être à l’abri de la faillite. En aucun cas les banques ne doivent avoir la garantie d’être sauvées si elles se sont mises en situation de danger. C’est le meilleur moyen pour les inciter à tous les excès.

Et le « soutien public », comment va-t-il se financer? Par l’endettement? Par la paupérisation de la population? Dans un cas comme dans l’autre, ce sont toujours, à plus ou moins longue échéance, les peuples qui morflent….

La nature a horreur du vide, si les banques explosent, elles seront remplacées. Ce message vaut pour l’ensemble de la classe politique française qui n’a toujours rien compris à l’économie et qui croit toujours que Keynes avait raison… Il avait tort et ses solutions ne servent à rien d’autre qu’à retarder l’échéance et à amplifier l’explosion.

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dimanche 17 juillet 2016

L'Ukraine face à la barbarie l'amour

Constantin Kevorkian:

Je n'aurais jamais pensé que moi, athée, j'allais suivre avec une attention si soutenue la procession qui va à Kiev. Elle se rend à la Laure des Grottes de Kiev depuis deux directions à la fois, de l'Ouest et de l'Est de l'Ukraine. Une marche, pleine du sens le plus profond, de plusieurs milliers de gens avec des icônes et leur prière pour la paix. Les nationalistes déchaînés appellent ce qui se passe "une provocation du FSB", traitent les participants de "popes du Kremlin", menacent d'interrompre, de juger, d'anéantir...
Ces sauvages ne comprennent pas ce qui est clair même pour un athée. Cette procession signifie beaucoup plus qu'une marche habituelle de croyants. C'est la dernière tentative de l'Ukraine pacifique de faire appel à la raison de la camarilla qui tue le pays, de ceux qui le poussent encore avec insistance vers une confrontation religieuse. qui sera plus terrible qu'une guerre civile territoriale ou de classe.
La guerre religieuse ne s'arrête pas au moment des traités ou des accords, dans la mesure où, pour les croyants, il y a un seul Juge et il est hors de la juridiction terrestre. Arrêter une guerre religieuse est presque impossible, elle peut couver des décennies, et c'est justement ce que nous risquons d'avoir, dans le cas d'une possible provocation des nationalistes. Les intérimaires que nous avons au pouvoir ne comprennent simplement pas que l'Eglise a vu des centaines et des milliers de gens comme eux, que son expérience se compte par siècles, que lui sont fidèles des millions. Ils veulent "vérifier", provoquer, nuire...
Il fut un temps où le Mahatma Gandhi conduisait des gens qui s'opposaient par la non violence au régime en place. Et même le puissant empire mondial fut obligé de reculer, réalisant que réprimer infiniment la volonté du peuple et ses directions supérieures n'était pas possible. Ce n'est pas une petite lutte mesquine pour des visas ou du shopping bon marché. Ne faites pas le pas fatal, résistez à la tentation des provocations.
Et encore une leçon importante. Cette fois, pour ceux qui, au nom de leur propre tranquillité et confort, ont si vite renié l'Ukraine, Kiev, leurs millions de compatriotes et de coreligionnaires. Les voilà qui marchent, sans armes, couverts des insultes les plus basses de la part des médias. Et la plupart d'entre eux ne sait pas ce qui les attend demain, comment on les accueillera à Kiev, de quelle intensité est le danger qui les menace. Et en dépit de cela, ils avancent. Allez donc à leur rencontre, ne serait-ce que dans vos cœurs.
www.youtube.com/attribution_link?a=Z1FMJF8xZ7w&u=%2Fwatch%3Fv%3D9q37TK_h0wo%26feature%3Dshare

Priez pour ces gens, c'est bouleversant de courage et de foi, et je pense possible que cela se conclue par de nombreux martyrs...

 

LE CAMION BLANC DE LA MORT


NOUVELLEAKS par Slobodan Despot
http://antipresse.tumblr.com/

LE CAMION BLANC

A 3 h 52 du matin, le 15 juillet, le président de la République française publiait via son compte Twitter un message prévisible, mais à tout prendre stupéfiant :
"Nous allons intensifier nos frappes en Syrie et en Irak. Nous continuerons de frapper ceux qui nous menacent." #Nice (15.07.16 03:52)
Que signifie cette prise de position ?
1) Que l’Elysée, quelques heures à peine après l’attentat, sait déjà tout — ou prétend déjà tout savoir — des mobiles, des soutiens et des réseaux de l’homme qui a commis l’attentat de Nice (identifié comme un Tunisien résidant en France).
2) Que l’Elysée établit un lien direct entre cette tragédie et l’Etat islamique (puisque c’est officiellement l’EI que visent les « frappes » de l’aviation française en Irak et en Syrie).
3) Que l’Elysée pense (ou semble implicitement penser) qu’en « intensifiant les frappes » contre l’EI on pourra remédier au problème des tueries de masses en France, assimilées à du terrorisme islamique lié au courant salafiste.
Ce simple tweet véhicule une telle charge de contradiction, d’ineptie et de scandale qu’on se prend à trembler pour peu qu’on réfléchisse à ses implications.
Mais où est passé Padamalgam ?
Comment peut-on savoir d’emblée qu’un tueur de masse est un agent de l’Etat islamique, alors qu’il n’était même pas fiché « S » par les renseignements et qu’aucun élément connu de sa vie antérieure ne parlait en faveur d’un tel ralliement ?
Où est passée la prudence scrupuleuse que les pouvoirs politiques et médiatiques imposent à leurs opposants et à la population sous le slogan Padamalgam ? Au nom de quoi la Présidence française a-t-elle évacué a priori l’hypothèse du fait divers violent mais apolitique ? Après tout, n’a-t-on pas relevé, dans les premiers commentaires, que Mohammed Laouej Bouhlel était un voyou violent et qu’il avait des problèmes familiaux ? Après une telle prise de position du sommet de l’Etat, quel juge, quel policier, quel profiler oserait affirmer que le geste de Bouhlel n’était pas motivé par le fanatisme islamique ? Et si d’aventure il l’affirmait, comment les médias traiteraient-ils cette voix dissonante ?
Mais soit : admettons que l’Elysée ait raison, que cet homme ait effectivement agi pour le compte de l’Etat islamique. Quel rapport y aurait-il alors entre les frappes contre l’EI au Moyen-Orient et un geste comme le sien ? Les revers subis récemment par l’EI seraient plutôt de nature à favoriser un déplacement de la guerre sur le terrain de l’adversaire, autrement dit sur le territoire des pays qui le combattent.
Auquel cas, pourquoi la France est-elle la principale, pour ne pas dire la seule cible des terroristes de l’EI ? La contribution de la France aux opérations de la coalition occidentale dans la région est symbolique. D’ailleurs, cette coalition a nettement moins endommagé l’EI que l’alliance de l’aviation russe avec l’armée syrienne. Pourquoi l’EI n’a-t-il pas envoyé un camion blanc rouler sur des civils russes ?
En admettant même que la France soit un sérieux adversaire pour l’EI (ce qu’elle n’est évidemment pas), comment pourrait-elle à la fois combattre l’EI sur le terrain et poursuivre une idylle ostentatoire avec les créateurs et les sponsors de cette créature monstrueuse, à savoir les pétromonarchies du Golfe, les néocons américains et les stratèges de l’Etat d’Israël, qui admettent explicitement (Voir Antipresse 30) favoriser l’EI, lequel en contrepartie ne s’en est jamais pris aux intérêts israéliens ? La France n’a-t-elle pas été ces dernières années l’adversaire le plus acharné de Bashar el-Assad, allant jusqu’à souhaiter sa mort, et le protecteur explicite des islamistes (prétendument « modérés ») en Syrie ?
Voici donc réunis en 140 caractères le scandale (via l’amalgame établi dans les premières heures suivant l’attentat entre l’origine arabe du tueur et le terrorisme islamique), la contradiction (entre les gesticulations et la réalité du terrain) et l’ineptie (consistant à penser que des bombardiers envoyés au Moyen-Orient pourraient empêcher les camions blancs d’écraser le public du Quatorze-Juillet à Nice).
Une démence délibérée ?
De fait, Ineptie, Contradiction et Scandale sont les trois muses de toute la politique islamique de la France, que ce soit sur le plan intérieur ou à l’étranger.
A l’étranger, elle participe à des opérations coloniales qui rendent inhabitables des régions entières et transforment des Etats peu démocratiques mais paisibles en chaudrons de la souffrance, de la haine et du fanatisme. Ces ingérences criminelles sont à la fois l’alibi et la cause réelle du flux de réfugiés qui envahit l’Europe.
A l’intérieur, elle interdit tout débat de fond sur la cohabitation entre la population de souche chrétienne-laïque et le modèle de société islamique et protège la prédication d’un islam littéral, régressif et violent soutenu par les intouchables monarchies du Golfe.
Si le terrorisme islamique était vraiment, aux yeux du pouvoir français, l’ennemi prioritaire qu’il fait semblant de combattre, il ferait fermer les mosquées salafistes, enfermerait ou expulserait sans merci les imams prônant la haine, la violence ou des mœurs contraires aux lois françaises. Il l’a promis au lendemain de Charlie et du Bataclan, il n’en a rien fait. Une mesure évidente consisterait aussi à interdire au titre d’incitation au meurtre les ouvrages religieux qui incitent au meurtre. Cela dégarnirait sérieusement certaines bibliothèques de « centres culturels islamiques ». Cela ne suffirait pas à éradiquer le problème, mais ce serait un signe bien plus clair qu’on s’en occupe que l’envoi de bombes abstraites dans les déserts de Mésopotamie. Plus claire encore serait une action diplomatique, voire militaire, contre le « Daech qui a réussi », autrement dit l’Arabie Séoudite. Bref, comme le dit un chef d’Etat très populaire dans le reste du monde, il s’agirait de « traquer les terroristes au fond des chiottes ». Ce n’est peut-être pas une bonne méthode pour éradiquer le phénomène, mais c’est la seule connue à ce jour.
Mais le pouvoir français ne fait rien de tout cela. Il fait tout le contraire. Il laisse champ libre aux fanatiques et combat ceux qui les combattent tant à l’étranger qu’à domicile. Les circonstances des grands attentats terroristes relèvent à chaque fois des si criantes de sécurité ou d’information — comme la passivité des militaires de la force Sentinelle présents devant Bataclan, la censure des sévices horribles subies par les victimes, ou simplement la non-démission des ministres responsables qui contemplent ces tragédies en observateurs passifs et pleurnichants — qu’on en vient à soupçonner une vile alliance, en France, entre le pouvoir et le chaos.
La fabrique des tueurs
La tuerie de la Promenade des Anglais condense toutes ces aberrations en une scène proprement onirique. Un rêve éveillé — un cauchemar plutôt. La Promenade des Anglais est l’un des hauts lieux de l’Europe civilisée et décadente. Elle était fermée pour accueillir, sous régime d’état d’urgence, la foule des badauds du Quatorze-Juillet. La France sortait d’un mois d’attroupements à haut risque — l’Euro — où il ne s’était absolument rien passé, comme si les terroristes avaient tous été amateurs de football. Et soudain l’on a vu débouler sur ce boulevard inondé de bermudas un camion entièrement blanc — le blanc, couleur de l’Ihrâm, de la sacralisation et de la mort — qui allait tuer au hasard, roulant parfois au pas, comme en slow motion. Sur deux kilomètres, personne n’a pu l’arrêter, aucun des policiers présents (dont un motard héroïque) ne semble avoir eu l’idée de lui tirer dans les pneus. Pas de herse non plus pour protéger efficacement cette zone sensible sous état d’urgence contre les incursions motorisées. Sur deux kilomètres, le camion blanc a roulé dans du beurre. Puis il s’est immobilisé, on ignore encore pourquoi. La cabine fut alors arrosée de balles. C’est là que le terroriste d’un seul soir, tiré du néant tel un agent dormant, le présumé Mohammed Laouej Bouhlel, a trouvé la mort. Comme les frères Kouachi, les tueurs de Charlie Hebdo. Comme Abdelhamid Abaaoud et sa cousine, mitraillés de 5000 cartouches (contre 11 ripostes seulement) dans un appartement de Saint-Denis le 18 novembre 2015. Comme Amedy Coulibaly. Tous ont emporté leurs motifs et leurs carnets d’adresses dans la tombe. La terror-sphère franco-islamique est une sphère du silence.
N’est réelle et incontestable dans cette affaire que la mort. La mort des victimes et celle de leurs bourreaux, et avec elle l’épouvantable souffrance des milliers de survivants. Au-delà de cette réalité qui ne mérite que le recueillement et la compassion, tout est onirique, trouble et déroutant. Et c’est voué à le rester. Les médias de grand chemin y veillent, en commercialisant la souffrance des innocents jusqu’à l’obscénité totale, tout en évitant avec la plus grande pudeur de tourner leur regard du côté où la curiosité professionnelle, le bon sens et le besoin de justice devraient le diriger.
Le lendemain du massacre, une vidéo partie des réseaux israéliens circulait en viral sur l’internet. On y voyait les policiers, à l’arrière du camion blanc, qui terrassaient, battaient puis emmenaient un homme en t-shirt gris après la « neutralisation » du chauffeur. Pour le pouvoir et les médias français, à l’heure où j’écris (soit 26 heures après l’événement), cet homme et cette vidéo n’existent toujours pas. Peut-être n’existeront-ils jamais. Le camion blanc doit demeurer une apparition mystérieuse et intimidante à l’instar de Moby Dick, la mythique baleine blanche de Herman Melville. Le pouvoir français et ses relais médiatiques, pour justifier leurs opérations criminelles au Moyen-Orient, ont besoin de scénarios simples et de consommateurs simplets.
Ce qu’ils ne voient pas — ou qu’ils ne voient que trop bien —, c’est qu’à force de fabriquer des abrutis sans pensée et sans racines, ils fourniront toujours plus d’agents dormants à l’Etat islamique, qui pourra les activer d’un claquement du doigt et qui le fait déjà. Le « recrutement » de Bouhlel ne tient peut-être qu’à la conjonction de ses frustrations conjugales avec le visionnage d’une vidéo de l’EI sur l’emploi des camions comme armes de guerre. Quoi de plus simple que d’enrober une vindicte suicidaire de nobles alibis religieux ? Contre cette démocratisation du fanatisme, ni les « frappes » dans le désert ni l’état d’urgence ne pourront rien.

samedi 2 juillet 2016

PRIMATS OU PAPES ? QUELLE VALIDITÉ POUR LE "CONCILE" ?

John Chryssavgis archidiacre et conseiller théologique du patriarche Bartholomée de Constantinople,
désigné  pour la rédaction du message final du concile

«Si une ou plusieurs Églises ne participent pas, ou se retirent lors du Conseil (sic), ou ne sont pas présentes et ne votent pas, toutes les décisions prises tiendront toujours et seront obligatoires pour toutes les Églises orthodoxes. Un Grand Concile est au-dessus et au-delà de tout concile d’une Église individuelle ou Synode ... et cela demeure applicable même sans la participation d'une ou plusieurs Églises » 


du Protopresbytre π. Αναστάσιος Κ. Γκοτσόπουλος

Le protopresbytre Anastasios Gotsopoulos, prêtre de la Paroisse Saint Nicolas à Patras, a écrit le texte ci-dessous le 10 juin 2016. Il a été publié, sur le site Impankratoros.gr.

Patras, le 10 juin 2016.
Finalement, les Églises orthodoxes ont-elles des primats ou des papes ? Peut-être d’aucuns voudraient-ils, à l’occasion du Saint et Grand Concile, conférer également aux primats des pouvoirs papaux ?
Ces questions émergèrent suite aux réactions de certains «défenseurs» du prochain Saint et Grand Concile, qui s’élevèrent contre les décisions unanimes des synodes des hiérarques des Églises de Serbie, de Bulgarie, de Géorgie et de Grèce au sujet des positions que ces Églises ont adoptées à propos du Concile Pan-orthodoxe. Sans fournir aucune réponse aux plaintes extrêmement sérieuses des Saints Synodes des Églises locales, ils se mirent dans tous leurs États et répètèrent de façon monotone : «Les primats avaient signé les textes et avaient décidé tant de la réunion que de la procédure et du règlement du fonctionnement du Concile. Par conséquent, les synodes locaux n’ont aucunement le droit d’émettre un avis à propos de la décision des primats». Le Saint Synode du Patriarcat Œcuménique lui-même s’est aligné sur cette même logique dans sa déclaration officielle du 06 juin 2016.
Excusez-moi?! Quand donc les primats des Églises Orthodoxes locales sont-ils devenus… des papes ? Depuis quand l’opinion ou la décision personnelle d’un primat lierait et obligerait-elle irrévocablement le synode de la hiérarchie à laquelle il appartient. Est-ce le primat ou est-ce le synode des hiérarques qui constitue la plus haute instance administrative des Églises Orthodoxes locales, conformément à la Tradition Orthodoxe ? Chacune des Églises se prononce-t-elle de façon synodique et s’exprime-t-elle à travers le synode ou est-elle liée par tout avis émis par le primat? (J’éviterai ici l’usage de l’expression ex-cathedra pour éviter que nos esprits ne s’envolent vers un autre horizon!).
C’est évident, les primats ont signé! Mais chaque primat, une fois revenu auprès de son Église locale, a soumis sa décision, et il était obligé de le faire, à son synode. Et chaque synode, souverain et responsable s’est prononcé, soir en accord avec la signature du primat, soit en désaccord, annulant ainsi la décision personnelle! D’aucun souhaiteraient peut-être dicter ce qu’un synode devrait décider? Il est louable que les Primats des Églises de Serbie, de Bulgarie, de Géorgie et de Grèce aient soumis leur décisions au jugement du collège hiérarchique, respectant par là même l’institution synodale. Mais plus encore, ils réunirent leur synode, ils parvinrent à un accord et co-signèrent une décision adoptée à l’unanimité par leur synode, se soumettant de la sorte à la lettre et à l’esprit du 34e Canon des Saints Apôtres : «Mais lui aussi, qu’il ne fasse rien sans l’avis de tous ; car la concorde régnera ainsi et sera glorifié le Père et le Fils et le saint Esprit». Voilà ce que signifie le respect de l’institution synodale ! Voilà ce que signifie le respect de l’unité de l’Église !
Malheureusement, d’aucuns se sont accoutumés au mode de fonctionnement des synodes de certains patriarcats (au Nord, au Sud et à l’Est… sans mentionner de noms, ni offenser de familles…), et ils ne peuvent digérer le fait qu’il existe des Églises locales dans lesquelles le système synodal soit pleinement mis en œuvre, avec des difficultés, sans aucun doute, mais pleinement en œuvre. Le primat ne donne pas d’ordre, comme dans le système papiste, les autres participants au synodes ayant à obéir que cela leur plaise ou non…
Le danger pour l’Orthodoxie elle-même consiste en ce que certains veulent imposer à toute l’Église ce mode de fonctionnement du «Synode» propre à quelques patriarcats et tentent à travers le Concile pan-orthodoxe d’élever les primats de «primus inter pares», premier d’entre les pairs, à «primus sine paribus», premier sans égaux (Elpidophoros de Prouse), en fait, revêtu d’une autorité papale ! Et ainsi, il sera plus aisé de reconnaître le Premier parmi les Premiers, qui sera à son tour «sine paribus». Ce sujet est fondamental et touche directement à l’essence de l’ecclésiologie orthodoxe.

Il est évident que l’image que l’Église Orthodoxe offre d’elle-même avant le Concile Pan-Orthodoxe n’est guère idéale. Refusant d’admettre l’ampleur de leur responsabilité dans la situation, certains individus chargés de responsabilités tentent de reporter le blâme sur le fonctionnement synodal des Églises locales. Mais le problèmes a surtout été créé par la manière anti-traditionnelle de préparer jusqu’à présent le Saint et Grand Concile, et particulièrement dans les règles de fonctionnement qui au nom du Concile Pan-Orthodoxe, ont fait fi de l’institution synodale des Églises locales. Pour des sujets aussi importants que l’approbation de documents pré-conciliaires, il n’est pas possible que la décision prise en l’absence des hiérarques, par un représentant, revête un caractère irrévocable et lie les Églises. Il n’est pas possible que les hiérarques des Églises n’aient pas le dernier mot au sujet des règles de fonctionnement du Concile Pan-Orthodoxe. Il y eut, bien-sûr, une autorisation formelle, bureaucratique, mais comme on s’en est rendu compte, elle ne pouvait se substituer à la fonction essentielle du système synodal de chaque Église particulière, ni encore à celui de l’Église Orthodoxe Catholique, mondiale.
Une solution à ce problème émergeant peut exister, à condition de revoir la tactique appliquée jusqu’ici, et de se repentir, au niveau pan-orthodoxe. Puisse, en ces ultimes instants, un respect substantiel du système synodal, et particulièrement des décisions synodales que votèrent à l’unanimité les hiérarchies des Églises Locales, en être le commencement.

EST-CE AINSI QUE LE "Docteur" John Chryssavgis
 COMPTE RENDRE "VALIDES" les décisions du "concile" ?


vendredi 1 juillet 2016

Sur le dernier numéro ( n° 29) du magazine CANARD PC HARDWARE "Comment ils vous espionnent" une analyse sérieuse par des pros

Une analyse très poussée par des professionnels compétents 
des moyens techniques mis en oeuvre pour le Big Data


Selon le commentaire présentant leur dernier numéro l'équipe du magazine explique la couverture du magazine qui pourrait paraître accrocheuse "reflète simplement l’effarement que nous a inspiré notre enquête sur le business de la vie privée. Pourtant, nous n’étions pas spécialement naïfs sur l’intérêt que portent les grandes sociétés à nos données personnelles. Tout le monde sait que Google ou Microsoft – pour n’en citer que deux – s’intéressent de très près à nos petites habitudes. Beaucoup en parlent, mais peu rentrent dans les détails. Nous avons donc analysé comment ces mastodontes du Big Data procédaient exactement, quels types d’informations leurs parvenaient, à quelle fréquence, etc.  Nous nous sommes intéressés aux browsers, à Windows 10, aux pilotes, aux plateformes de jeux vidéo comme Steam ou Origin (et aux jeux vidéo en eux-mêmes), mais aussi aux « SmartTV » ainsi qu’aux objets connectés (Netamo, Withings, Hue…) et bien sûr, aux smartphones et à leurs apps. Vous découvrirez dans notre dossier l’ampleur de la collecte d’information et surtout le large éventail de sociétés, petites et grandes, qui cherchent à en tirer profit.

mardi 28 juin 2016

Il Consiglio ha avuto successo : Le Concile a été couronné de succès

Le concile de Crète, Vatican II de l'Orthodoxie

On peut voir au centre gauche de la photo un épiscope scrutant les évolutions  des schismatiques rebelles en nombre croissant de façon inquiétante malgré le succès indéniable de (ou suite à) la sainte réunion…

ERRATUM : par une incompréhensible erreur (pour ne pas dire quelque malveillance de diablotin) on a substitué aux barbus vêtus de noir ces prélats au visage glabre vêtus d'un costume rouge assez seyant - il faut l'avouer. Mais à notre époque de réciproque bienveillance oecuméniste, on ne s'attardera pas à ce détail d'esthétique corporelle insignifiant car désormais tout cela c'est du pareil au même n'est-ce pas ? Aussi n'est-il pas pas vraiment nécessaire de retrouver la photo originelle…

dimanche 26 juin 2016

LA PAUVRETÉ DE NOS JOURS ET SOUS L'ANCIEN RÉGIME…



A PLUS DE 7 ANS APRES L'EXPLOSION DE WALL STREET: 21 MILLIONS D'AMÉRICAINS EN PAUVRETÉ ABSOLUE 
Notre lectrice Mme Landry a repéré un article effrayant "7% de la population, soit 21 millions de gens, vivent en pauvreté absolue, avec un revenu inférieur de 50% à ce que l'on considère comme seuil de la pauvreté. Et 33% de la population, soit 105 millions de gens, vivent dans la pauvreté, ou toute proche (...) Ces chiffres ont été obtenus dans How the U.S. Census Measures Poverty, U.S. Census Bureau, Income, Poverty, and Health Insurance Coverage in the United States 2014, U.S. Census Bureau".
Autant pour les journalistes économiques de BFM-WC dont la propagande vous explique que tout va bien aux US.. . Le total est 126 millions sur 320 soit une famille sur trois. Bienvenue dans la jungle. Cela me rappelle une chanson de Guns and Roses, "Welcome to the jungle" écrite dans les années 90. Là aussi, les musiciens sont des prophètes. Lire ici et ici la carte de la pauvreté aux US. Revue de Presse par Pierre Jovanovic ©  www.jovanovic.com 2008-2016

EN FRANCE, 9 MILLIONS DE PAUVRES ET DE CHOMEURS 
 C'est Jean-Luc Melenchon qui a confirmé ce chiffre de 9 millions lors de sa prestation jeudi dernier sur France2. Le pays compte 2 millions de bénéficiaires du RSA (sorte de salaire minimum), mais si on y ajoute les personnes âgées et les handicapés (stats de 2014), on arrive alors "à 4 millions pour l’année 2014 contre 3,3 millions en 2000, soit une hausse de 24 %. En comptabilisant les ayants droit (conjoints, enfants...), plus de 6 millions d’individus vivent d’une allocation relevant de ce dispositif. Sans ce système de protection sociale, des centaines de milliers de familles vivraient avec peu ou pas de ressources dans des conditions misérables", lire ici inegalites.fr, merci à Mme Landry.
Bref, le chômage continue à détruire le pays. Mais le Trésor Public pout souffler: 14.000 personnes se donnent la mort à cause du chômage, ce sont donc autant d'indemnités non versées par le gouvernement de Mr Hollande. Elle est pas belle la vie en temps de crise ? 
Notre lecteur Mr Siddh nous dit par exemple: "Je n’étais pas retourné faire d’emplettes dans ce centre commercial de Villiers-sur-Marne depuis Noël. A ce moment, tous les magasins étaient ouverts et semblaient profiter pleinement du boom de cette saison propice aux achats en tout genre. Quelle ne fut pas ma surprise lorsqu’il y a 15 jours, je me suis retrouvé nez à nez avec plus de 50% des magasins fermés ! J’ai cru sur le moment qu’il y avait des travaux de rénovations. Mais en discutant avec un vendeur de l’un des magasins pour le moment préservé, il m’a bien confirmé que toutes ces enseignes avaient mis la clé sous la porte ces 5 derniers mois. A ce rythme, ce centre commercial est voué à la fermeture définitive. Il y règne déjà un air de désolation !" Revue de Presse par Pierre Jovanovic © www.jovanovic.com 2008-2016



République VS Monarchie par l'historien Henri Guillemin


vendredi 24 juin 2016

Le chemin de notre souveraineté retrouvée…

Par Serge Federbusch


Et maintenant l’Eurexit !


Britannia, la fille de l'air

Comme nous l'espérions, les Anglais se sont tirés les premiers !
Depuis le début des années 2000, l’Union européenne est un peu comme le Norman Bates du «Psychose» d’Hitchcock, elle vit attachée psychologiquement et physiquement à un cadavre dont elle n’a pas réalisé la mort. Ayant substitué l’enflure bureaucratique à l’arbitrage démocratique elle a perdu sa légitimité, s’est privée de toute assise populaire et a sombré dans une sorte d’autoritarisme mou dissimulé dans des normes de plus en plus absurdes et épaisses. Sa monnaie, l’euro, d’abord instrument de domination allemande s’est muée elle-aussi en une créature incontrôlée, imprimée au gré de ses humeurs et ses intérêts par une technocratie inquiète sise à Francfort.
Hier, 23 juin 2016, les Britanniques ont fait, comme nous l’espérions, le choix de la raison, de l’avenir et de la liberté.
Les sempiternels esclaves de la machinerie berlino-bruxelloise vont maintenant tenter de colmater les brèches, d’invoquer la nécessité d’une construction plus allante qui ne serait en réalité pour la France, dans le rapport des forces actuel, qu’une soumission plus grande à l’Allemagne.
Mais cela ne fonctionnera pas. Trop de questions sont insolubles. Qui va payer les sommes que les Britanniques versaient au budget communautaire ? Comment allons nous collectivement renégocier les conditions de nos échanges de tout type avec les Anglais alors que nous ne parvenons déjà que très difficilement à trouver des accords sur des sujets microscopiques comme les emballages alimentaires ou l’affinage des produits laitiers ?
Les Britanniques nous ont ouvert le chemin de notre souveraineté retrouvée. Il sera escarpé car le confort de la dette garantie par l’Allemagne nous permettait, au prix de notre servilité, de croire que nous pouvions éviter de réformer notre propre bureaucratie. Cela ne sera plus le cas.
Angleterre, merci pour ce moment !
Serge Federbusch

Sur le BLOG de CLAUDE : un texte bref mais clair du théologien grec Theodore Riginiotis

Theodore Riginiotis (Théologien grec): Pour nos frères qui, de l'islam se sont convertis au protestantisme ou au catholicisme romain




[...] Vous savez peut-être, ou bien vous l’entendez peut-être pour la première fois, que le groupe chrétien qui s’appelle lui-même «Église catholique» a été créé environ mille ans après Jésus-Christ, lorsque le pape de Rome - père spirituel des chrétiens d’Europe de l'Ouest (qui est, le «patriarche» de l'Ouest) – s’est lui-même coupé (et, malheureusement ce, avec toutes les nations chrétiennes de l'Ouest) des quatre autres Patriarches de l'Eglise d'origine, qui étaient tous co-égaux à lui et à chacun des autres. 
Le pape a ensuite exigé de devenir le général en chef de tous les chrétiens dans le monde et, quand il n'a pas réussi, alors un peu après 1000 ans après Jésus-Christ, il s’est lui-même séparé du reste de l'Eglise d'origine et il a créé, avec l'aide des royautés européennes de l'époque, ce qui est aujourd'hui appelé «église catholique» ou «église catholique romaine.»
Nous, les chrétiens qui sommes restés fermes dans l'Eglise d'origine – c’est-à-dire, les chrétiens d'Orient – nous nous référons à cette communauté religieuse du pape, plus exactement comme «papisme» ou «papauté», (en d'autres termes impliquant les enseignements et les adeptes du Pape), et nous avons été en attente pendant les 1000 dernières années de son retour à la seule et unique Eglise antique et vraie, de l'Orthodoxie. 
Nous continuons à attendre, avec patience et amour, même s’il y a eu des cas (même au 20ème siècle) où les armées des partisans du pape ont victimisé nos peuples (par exemple http://orthodoxologie.blogspot.ch/2008/11/nouveaux-martyrs-serbes-de-la-seconde.html).


Version française Claude Lopez-Ginisty
D’après

jeudi 23 juin 2016

RÉPONSE AU P. JOACHIM à propos de mon "Bref message…"

J'ai reçu, après la parution de mon "message au Patriarche", un commentaire d'un prêtre à la retraite, qui n'a lu que brièvement mon texte (comme il n'a certainement pas lu d'autre page de mon blog) et s'est tout de suite emporté sans plus de retenue, dans un élan aussi phylétiste que méprisant au point de me traiter d'"ancien catholique" français. Je ne répondrai pas dans le détail - mais s'il le faut je le ferai - je me contenterai de transmettre ce texte, que mon ecclésiastique lecteur, j'en suis sûr, se fera un plaisir de traduire et de m'envoyer pour que je le fasse aussitôt  paraitre sur mon blog… pour bien démontrer à quel point ma critique ne pouvait venir que d'un sale français ancien catholique tiré du marigot puant (malgré bientôt la quarantième année de son entrée dans l'Église après avoir été bouddhiste ) Tout cela ressemble fort à ce que les psychanalystes appellent le retour du refoulé, ou, plus simplement  qu'en français ordinaire - que mon lecteur indigné, à l'insulte facile, (malgré son état sacerdotal et saint)  veuille bien me pardonner la référence impie "Chassez le naturel, il revient au galop"…
 Bonne lecture cher Père, voilà un texte qui ne vous fera pas injure, j'ose l'espérer…puisqu'il est en grec, écrit par un Grec de pure souche orthodoxe !
Les textes critiques concernant le projet et la mise en oeuvre de ce fameux Saint et Grand Concile ne manquant certes pas et dans divers milieux orthodoxes et des plus prestigieux, à travers le monde, il est d'autant plus étrange qu'on veuille l'attribuer à de "nouveaux orthodoxes" mal dégrossis qui devraient se taire… et pourtant, les opinions du texte qui suit sont des plus modérées, comme mon bref message d'ailleurs. Encore faudrait-il le lire correctement. 


Μια Αγία και Μεγάλη Σύνοδος που κινδυνεύει να μην είναι ούτε «Αγία» ούτε «Μεγάλη»

Του Γιώργου Ρακκά από τη Ρήξη φ. 124

Σε μεγάλο φιάσκο κινδυνεύει να εξελιχθεί η Αγία Μεγάλη Σύνοδος της Ορθόδοξης Εκκλησίας, που πραγματοποιείται στην έδρα της Ορθόδοξης Ακαδημίας Κρήτης, μεταξύ 20-25 Ιουνίου. Κι αυτό, παρ όλο που προετοιμαζόταν μεθοδικά επί… ενενήντα τρία χρόνια.
Επίκεντρο των αντεγκλήσεων και της εσωτερικής έριδας που έχει ξεσπάσει μεταξύ των ορθόδοξων Εκκλησιών είναι ο τρόπος τον οποίον μεθόδευσε τη Σύνοδο το Πατριαρχείο Κωνσταντινούπολης.
Μέσα σε λιγότερο από ένα χρόνο, ο Πατριάρχης κατάφερε να παροξύνει όλες τις αντιθέσεις στο εσωτερικό της Ανατολικής Ορθόδοξης Εκκλησίας και ήδη μια σειρά Εκκλησιών, της Αντιοχείας, της Γεωργίας, της Ρωσίας και της Βουλγαρίας δήλωσαν ότι δεν θα συμμετάσχουν. Την ίδια στιγμή, η ελλαδική Εκκλησία και η Κοινότητα του Αγίου Όρους ζητούν ριζικές αναθεωρήσεις των προσυνοδικών κειμένων, ενώ δεκάδες μητροπολίτες, και καθηγητές της ορθόδοξης δογματικής έχουν διατυπώσει σοβαρότατες ενστάσεις.
Ο Μητροπολίτης Ναυπάκτου Ιερόθεος και ο Μητροπολίτης Μεσογαίας Νικόλαος επέκριναν λιγότερο ή περισσότερο έντονα τους τις μεθοδεύσεις του Πατριαρχείου που κατηύθυνε την προσυνεδριακή διαδικασία έτσι ώστε να απαλειφθούν από τα κείμενά της αναφορές που στοιχειοθετούν και αναδεικνύουν την δογματική και ιστορική ιδιαιτερότητα της Ορθόδοξης Ανατολικής Εκκλησίας.
Για εκείνους που νομίζουν ότι τα παραπάνω αποτελούν ανούσιες δογματικές αντιπαραθέσεις, σε μια εποχή ολικής εκκοσμίκευσης, αξίζει να σημειώσουμε ότι, οι στιγμές της ρήξης μεταξύ του δυτικού και του ανατολικού σκέλους της Εκκλησίας, υπήρξαν οι στιγμές που η ορθοδοξία ανέδειξε την ιδιαιτερότητα του πνεύματος και της κοσμοαντίληψής της –πιο ουμανιστικής σε σύγκριση με τη δυτική θεολογία.
Στα κείμενα της Συνόδου, η παπική Εκκλησία αναγνωρίζεται για πρώτη φορά ως τέτοια και όχι ως κοινότητα πιστών παρεκκλίνουσα από τη Μία, Αγία και Καθολική Ορθόδοξη Εκκλησία – όπως είναι το ορθόδοξο τυπικό. Ρητώς δε αναφέρεται ότι ο διαχριστιανικός διάλογος που βρίσκεται σε εξέλιξη έχει δογματική διάσταση – γεγονός που θέτει υπό διαπραγμάτευση την ίδια τη θεολογική έριδα.
Ο Πατριάρχης μεθοδεύει, μέσω του διαχριστιανικού διαλόγου, την εγκατάλειψη της ορθόδοξης παράδοσης στον βωμό ενός νέου modus vivendi με την Καθολική Εκκλησία, πυροδοτώντας έριδες με τη Ρωσική Εκκλησία και τους δορυφόρους της (Γεωργία, Βουλγαρία, εν μέρει Σερβία) οι οποίες αντιτίθενται σθεναρά σε κάθε επαναπροσέγγιση με τον καθολικισμό.
Βεβαίως, σε αυτές της ενέργειες εμπλέκονται και γεωστρατηγικοί σχεδιασμοί, καθώς ο αμερικανικός παράγοντας επιθυμεί την απομόνωση της Ρωσικής Εκκλησίας. Είναι γνωστή η εμπλοκή του Πατριάρχη στην εκκλησιαστική έριδα της Ουκρανίας, όπου ο πρόεδρος Ποροσένκο και οι Αμερικάνοι προωθούν την αυτοκεφαλία της Εκκλησίας της Ουκρανίας: Τελευταίο επεισόδιο, αυτής της εμπλοκής, είναι η επίσκεψη του Ποροσένκο στην Κωνσταντινούπολη, όπου ο Βαρθολομαίος δήλωσε ότι Μητέρα Εκκλησία της Ουκρανικής είναι το Πατριαρχείο Κωνσταντινουπόλεως.
Ο ρόλος του Πατριαρχείου
Γιατί το Πατριαρχείο και προσωπικά ο Βαρθολομαίος έχουν υιοθετήσει αυτήν τη στρατηγική και προσπαθούν να φέρουν προ τετελεσμένων τους υπολοίπους προκαθήμενους της Ανατολικής Ορθόδοξης Εκκλησίας;
Το Πατριαρχείο, επιλέγοντας να παραμείνει στην Κωνσταντινούπολη σε συνθήκες ομηρίας από το τουρκικό κατεστημένο, βρίσκεται με την πλάτη στον τοίχο: Προκειμένου να επιβιώσει μεσιτεύει τη συμβολική του αξία τόσο έναντι της τουρκικής πολιτικής, όσο και στο πλαίσιο της παγκόσμιας γεωπολιτικής σκακιέρας. Έτσι, πλειοδοτεί στη θρησκευτική επαναπροσέγγιση με την Παπική Εκκλησία και μεταβάλλεται σε συνιστώσα της αμερικανικής εξωτερικής πολιτικής.
Αναμοχλεύοντας δε το ζήτημα των Νέων Χωρών, καθίσταται ιμάντας μεταβίβασης της τουρκικής επιρροής στον ελλαδικό χώρο, στα πολύ ευαίσθητα σημεία της Βόρειας Ελλάδας, της Κρήτης και των Δωδεκανήσων. Και πράγματι, το Πατριαρχείο βρίσκεται στην πρωτοπορία της ελληνοτουρκικής επαναπροσέγγισης. Ο Πατριάρχης προτίμησε να σιωπήσει μπρος στην πρωτοφανή κίνηση του Ερντογάν, να επιτρέψει να χρησιμοποιηθεί η Αγία Σοφία ως τζαμί. Αξίζει να θυμηθούμε τη –γραπτή– δήλωσή του στη φερόμενη ως οικία του Κεμάλ Ατατούρκ στη Θεσσαλονίκη: «Είμαστε χαρούμενοι που επισκεπτόμαστε την ανακαινισμένη οικία του ιδρυτή της Τουρκικής Δημοκρατίας, Ατατούρκ. Ευχόμενοι, ο Θεός να αναπαύει την ψυχή του, ικετεύουμε τον Μεγαλοδύναμο, οι μεταρρυθμίσεις του να ζουν για πάντα και ο λόγος του “Ειρήνη στη χώρα, ειρήνη στην Οικουμένη”, όσο περνάει ο χρόνος, να γίνεται πραγματικότητα. Με τις ευλογίες μας».
Οι ΗΠΑ ως επίδοξοι προστάτες
Ταυτόχρονα, ο Βαρθολομαίος βρίσκεται πολύ κοντά στους Αμερικάνους και σπεύδει να συνδράμει στην πολιτική τους, όπου αυτό είναι δυνατόν. Δεν είναι τυχαίο, ότι οι αμερικανοί αξιωματούχοι μιλάνε με τα καλύτερα λόγια για την προσωπικότητα και τη δράση του «Πράσινου Πατριάρχη».
Πολύ στενές είναι και οι σχέσεις του με το επιτελείο της Χίλαρυ Κλίντον, όπως αποκαλύπτεται και από ηλεκτρονικές συνομιλίες που είχε η ίδια με συνεργάτες της το 2009, τις οποίες και δημοσίευσε ο Εθνικός Κήρυκας της Νέας Υόρκης τον Σεπτέμβριο του 2015, όπου ένας τρομοκρατημένος Βαρθολομαίος συζητά για μια μια ενδεχόμενη βολιδοσκόπηση του Στέιτ Ντιπάρτμεντ στην τουρκική πρεσβεία των ΗΠΑ για την προστασία του.
Αυτή η στρατηγική, τέλος, διαπλέκει το Πατριαρχείο με τα συμφέροντα της αφρόκρεμας του αποεθνικοποιημένου ελληνικού κεφαλαίου –ιδίως του εφοπλιστικού– το οποίο σπεύδει να τον συνδράμει. Δεν είναι τυχαίο, ότι επιφανείς εκπρόσωποι του ελληνικού κεφαλαίου έχουν τιμηθεί από τον Πατριάρχη με οφίκια: ο Κώστας Καρράς, ο Σωκράτης Κόκκαλης, οι εφοπλιστικές οικογένειες Λεβέντη, Εμπειρίκου και Λαιμού, ο Μελισσανίδης, ο Κοντομηνάς, ο Αγγελόπουλος κ.ά.
Το τίμημα
Το Πατριαρχείο Κωνσταντινουπόλεως, ως απώτατος κληρονόμος του Βυζαντίου, αποτελεί τον τελευταίο ζώντα θεσμό του καταλυμένου, πλέον, ελληνικού κοσμοσυστήματος. Η περίοδος αυτή έχει αμετάκλητα τελειώσει, όμως η συμβολική διάσταση του Πατριαρχείου, ως του τελευταίου επιζήσαντα θεσμού της ελληνικής μεσαιωνικής οικουμένης, θα μπορούσε να αποτελέσει βήμα για την ανάπτυξη μιας περιφερειακής πολιτιστικής και πνευματικής στρατηγικής του ελληνισμού.
Υπό την προϋπόθεση ότι αυτό δεν τελούσε σε ομηρία και μεταφερόταν σήμερα στο Άγιο Όρος, θα μπορούσε να αποτελέσει την κύρια έκφραση της ορθόδοξης πνευματικής παρέμβασης σε μια εποχή όπου εξαλείφονται τα τελευταία προπύργια του χριστιανισμού στην ιστορική του εστία, την Εγγύς Ανατολή. Το Πατριαρχείο θα μπορούσε να ενεργοποιήσει την ιστορική του κληρονομιά για την άμβλυνση των αντιθέσεων με τον αραβικό κόσμο. Εξάλλου η ορθόδοξη κοσμοαντίληψη και πνευματικότητα είναι σε θέση να δώσει απαντήσεις στη βαθιά ανθρωπολογική κρίση μηδενισμού που κατατρώγει τον Δυτικό Κόσμο, και η οποία δυστυχώς έχει μετακενωθεί τόσο στην ελληνική κοινωνία όσο και στο ίδιο το σώμα της Εκκλησίας.
Η Αγία Μεγάλη Σύνοδος, μια ιστορική συνάντηση της Ορθόδοξης Ανατολικής Εκκλησίας, καθώς όπως είπαμε προετοιμάζεται σχεδόν επί έναν αιώνα, και συγκαλείται ως Μεγάλη Σύνοδος μετά από το 1872, θα μπορούσε να εκμεταλλευθεί αυτά τα πνευματικά πλεονεκτήματα ώστε να αποτελέσει μια μεγάλη επανεκκίνηση στον σύγχρονο ρόλο της Εκκλησίας. Θα μπορούσε να καταστεί και οδός παρέμβασης για την αποτροπή της οριστικής εξόντωσης του ιστορικού χριστιανισμού της Συρίας και του Ιράκ· αλλά και θα προσέφερε μια οδό καταλλαγής με τη Δυτική Εκκλησία, όχι σε θεολογική και δογματική βάση, όπου η διάσταση είναι ιστορικά τετελεσμένη, αλλά στη δυνατότητα να δημιουργηθεί χώρος για μια κοινή παρέμβαση – ιδίως στα ζητήματα της βάναυσης καταπάτησης της ιστορικής κληρονομιάς του Βυζαντίου από το τουρκικό κατεστημένο, αλλά και τη μεγάλη απειλή που αντιπροσωπεύει ο ισλαμικός φονταμενταλισμός.
Η απουσία αυτής της φωνής παροξύνει και τις εσωτερικές της αντιθέσεις: Η αυτοεξουδετέρωση του Πατριαρχείου, που υπονομεύει τη συνοχή της αυτοκέφαλης Ελλαδικής Εκκλησίας, αναπόφευκτα δημιουργεί συσχετισμούς υπέρ της «ρώσικης συνιστώσας», η οποία και αποπειράται να παίξει ανοιχτά ηγεμονικό ρόλο. Όμως το Πατριαρχείο της Μόσχας αποπνέει κάτι από την τραχύτητα της ισχύος που συνοδεύει παραδοσιακά τον «ρώσικο» τρόπο, καθώς λείπει από αυτόν η αίσθηση ισορροπιών που διακατείχε το ορθόδοξο ελληνικό πνεύμα.

Αυτό το πρόβλημα, ωστόσο, είναι σήμερα δευτερεύον. Το κυριότερο είναι ότι το Πατριαρχείο, μεθοδεύοντας μια Μεγάλη Σύνοδο, που εν τέλει δεν είναι ούτε μεγάλη, ούτε αναδίδει την ιδιαιτερότητα του ορθόδοξου πνεύματος, απειλεί να επιταχύνει την αλλοτρίωση της ορθόδοξης κοσμοαντίληψης και φέρει την πνευματικότητα του ορθόδοξου κόσμου μπροστά στο φάσμα της εκ νέου αποικιοποίησής του· όχι μόνον από τη Δύση, όπως σωστά αλλά μονόπλευρα καταγγέλλουν πιο παραδοσιοκεντρικές μερίδες της ελλαδικής Εκκλησίας, αλλά και από την (ισλαμική) Ανατολή… (source)

Comme dans l'extrait de mon profil Blogger je rappellerai la citation de Saint Paissions




"Dans le passé, de nombreux fidèles, moines ou laïcs, se sont détachés de l’Église à cause des unionistes. A mon avis chaque fois que des gens se séparent de l’Église à cause des fautes du Patriarche ils ne font pas bien du tout. C’est du dedans, tout près de notre Mère l’Eglise, qu’il est du devoir et de l’obligation de chaque membre de lutter à sa façon. Cesser de commémorer le Patriarche, se séparer et créer sa propre église et continuer à parler de façon blessante du Patriarche dénote un manque de sens."
 ST PAÏSSIOS L'ATHONITE

Ce qu'on peut traduire en latin (excusez encore mes origines)
 QUI BENE AMAT BENE CASTIGAT ! 
TANT VA LA CRUCHE À L'EAU QU'À LA FIN ELLE SE CASSE !