Les lèvres mensongères font horreur à l'Éternel, tandis que ceux qui agissent avec fidélité lui sont agréables. Proverbes 12:22 «C'est ce qui sort de l'homme qui le rend impur. En effet, c'est de l’intérieur, c'est du cœur des hommes que sortent les mauvaises pensées, les adultères, l'immoralité sexuelle, les meurtres, les vols, la soif de posséder, les méchancetés, la fraude, la débauche, le regard envieux, la calomnie, l'orgueil, la folie. Toutes ces choses mauvaises sortent du dedans et rendent l'homme impur.» Marc 7:20-23 Un témoin fidèle ne ment pas, tandis qu’un faux témoin dit des mensonges. Proverbes 14:5 « Vous, vous avez pour père le diable et vous voulez accomplir les désirs de votre père. Il a été meurtrier dès le commencement et il ne s'est pas tenu dans la vérité parce qu'il n'y a pas de vérité en lui. Lorsqu'il profère le mensonge, il parle de son propre fond, car il est menteur et le père du mensonge. » Jean 8:44 Si les paroles distinguées ne conviennent pas à un fou, les paroles mensongères conviennent d’autant moins à un noble. Proverbes 17:7 « Écarte de ta bouche la fausseté, éloigne de tes lèvres les détours ! Proverbes 4:24 Craindre l'Éternel, c'est détester le mal. L'arrogance, l'orgueil, la voie du mal et la bouche perverse, voilà ce que je déteste. » Proverbes 8:13 « Pierre lui dit : «Ananias, pourquoi Satan a-t-il rempli ton cœur, au point que tu aies menti au Saint-Esprit et gardé une partie du prix du champ? […] Comment as-tu pu former dans ton cœur un projet pareil? Ce n'est pas à des hommes que tu as menti, mais à Dieu.»Actes 5:3-4Mais pour les lâches, les incrédules, les abominables, les meurtriers, les impudiques, les enchanteurs, les idolâtres, et tous les menteurs, leur part sera dans l'étang ardent de feu et de soufre, ce qui est la seconde mort.Apocalypse 21.8

lundi 15 mars 2021

"Kyra Sarakosti" - Mme Carême: une charmante tradition grecque d'avant Pâques

Kyra Sarakosti, une petite figurine joyeuse, peut être fabriquée à partir de diverses choses, du papier, de l'argile, du tissu rempli de plumes ou, le plus souvent, cuite à partir de pain ou de pâte à biscuits.


Madame Carême

La caractéristique la plus évidente de cette douce dame, ce sont ses sept jambes, qui sont utilisées comme une genre de calendrier, ce qui permet de suivre le compte à rebours de Pâques, ou, étant donné que la viande est interdite, pendant le jeûne, combien il reste de semaines à endurer avant que nous puissions nous mettre les dents cet agneau de Pâques juteux.

Chacune des sept jambes représente une semaine de Carême et commençant le Lundi pur jusqu'à Pâques, chaque samedi, une des jambes de la pauvre âme est coupée.

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Dans certaines régions de Grèce, la tradition est de cacher la septième jambe, la dernière, à l'intérieur du pain de Pâques, l'heureux qui trouve cette dernière jambe appartenant à Kyra Sarakosti, est considéré comme béni.
Dans d'autres régions de Grèce, la septième jambe peut être cachée à l'intérieur de fruits, comme les figues, ou dans un bol de fruits.

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Kyra Sarakosti, qui représente une dame pieuse, n'a pas de bouche, ce qui n'est pas seulement d'une grande aide pour elle pendant cette saison d'abstinence, mais qui rend également les bavardages ou les commérages pratiquement impossibles  et vu qu'elle n'a pas d'oreilles elle ne les écoute pas non plus.

Ses bras sont croisés en permanence dans la prière, et la croix sur son front est un rappel constant de sa foi. (d'après la source)

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RECETTE


Ingrédients:

 

2-2 1/2 tasses de farine

1/2 tasse de sel

2-2 1/2 cuillères à soupe de cannelle

eau au besoin

Instructions:

 

1. Préchauffez le four à 350 degrés.

 

2. Mélangez la farine, le sel et la cannelle.

 

3. Ajoutez une cuillère à café d'eau à la fois jusqu'à ce que vous formiez une pâte ferme mais flexible.

 

4. Sur une surface farinée, abaisser la pâte à environ 1 cm d'épaisseur.

 

5. Utilisez la pointe d'un couteau pour façonner votre Kyra Sarakosti. Commencer toujours par le haut et descendre jusqu'aux pieds en dernier.

 

Découpez la forme d'un corps dans une robe avec une croix sur le dessus de sa tête.

Ensuite, coupez deux longues bandes étroites pour les bras et joignez-les au niveau des épaules, en atténuant les endroits où les bras seront appliqués.

Faites des entailles dans la pâte pour les doigts.

Marquez les paupières fermées et le nez avec un objet pointu.

Coupez le bas comme une robe avec sept pieds qui en sortent


6. Cuire au four jusqu'à ce qu'il soit doré. Certains peuvent former une sorte de bulle mais s'aplatiront en refroidissant.

 

7. Une fois refroidis, placez-le sur une assiette ou un plat ou suspendez-les et coupez une jambe tous les samedis! (les biscuits sont très durs et pas très comestibles, alors assurez-vous de surveiller si vous autorisez les enfants à couper)

 

8. Essuyez toute la silhouette avec un chiffon légèrement humidifié pour la rendre brillante.

 

9. Cuire à four modéré jusqu'à ce qu'ils soient dorés.

 

D'après la source

"Kyra Sarakosti" - Mme Carême: une charmante tradition grecque d'avant Pâques

Kyra Sarakosti, une petite figurine joyeuse, peut être fabriquée à partir de diverses choses, du papier, de l'argile, du tissu rempli de plumes ou, le plus souvent, cuite à partir de pain ou de pâte à biscuits.


Madame Carême

La caractéristique la plus évidente de cette douce dame, ce sont ses sept jambes, qui sont utilisées comme une genre de calendrier, ce qui permet de suivre le compte à rebours de Pâques, ou, étant donné que la viande est interdite, pendant le jeûne, combien il reste de semaines à endurer avant que nous puissions nous mettre les dents cet agneau de Pâques juteux.

Chacune des sept jambes représente une semaine de Carême et commençant le Lundi pur jusqu'à Pâques, chaque samedi, une des jambes de la pauvre âme est coupée.

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Dans certaines régions de Grèce, la tradition est de cacher la septième jambe, la dernière, à l'intérieur du pain de Pâques, l'heureux qui trouve cette dernière jambe appartenant à Kyra Sarakosti, est considéré comme béni.
Dans d'autres régions de Grèce, la septième jambe peut être cachée à l'intérieur de fruits, comme les figues, ou dans un bol de fruits.

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Kyra Sarakosti, qui représente une dame pieuse, n'a pas de bouche, ce qui n'est pas seulement d'une grande aide pour elle pendant cette saison d'abstinence, mais qui rend également les bavardages ou les commérages pratiquement impossibles  et vu qu'elle n'a pas d'oreilles elle ne les écoute pas non plus.

Ses bras sont croisés en permanence dans la prière, et la croix sur son front est un rappel constant de sa foi. (d'après la source)

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RECETTE


Ingrédients:

 

2-2 1/2 tasses de farine

1/2 tasse de sel

2-2 1/2 cuillères à soupe de cannelle

eau au besoin

Instructions:

 

1. Préchauffez le four à 350 degrés.

 

2. Mélangez la farine, le sel et la cannelle.

 

3. Ajoutez une cuillère à café d'eau à la fois jusqu'à ce que vous formiez une pâte ferme mais flexible.

 

4. Sur une surface farinée, abaisser la pâte à environ 1 cm d'épaisseur.

 

5. Utilisez la pointe d'un couteau pour façonner votre Kyra Sarakosti. Commencer toujours par le haut et descendre jusqu'aux pieds en dernier.

 

Découpez la forme d'un corps dans une robe avec une croix sur le dessus de sa tête.

Ensuite, coupez deux longues bandes étroites pour les bras et joignez-les au niveau des épaules, en atténuant les endroits où les bras seront appliqués.

Faites des entailles dans la pâte pour les doigts.

Marquez les paupières fermées et le nez avec un objet pointu.

Coupez le bas comme une robe avec sept pieds qui en sortent


6. Cuire au four jusqu'à ce qu'il soit doré. Certains peuvent former une sorte de bulle mais s'aplatiront en refroidissant.

 

7. Une fois refroidis, placez-le sur une assiette ou un plat ou suspendez-les et coupez une jambe tous les samedis! (les biscuits sont très durs et pas très comestibles, alors assurez-vous de surveiller si vous autorisez les enfants à couper)

 

8. Essuyez toute la silhouette avec un chiffon légèrement humidifié pour la rendre brillante.

 

9. Cuire à four modéré jusqu'à ce qu'ils soient dorés.

 

D'après la source

jeudi 11 mars 2021

Un Triode béni (et bientôt un saint Grand Carême), un nouveau mois béni et un beau printemps pour vous tous!




Un beau visage se flétrit parfois,  un beau corps finit par se déformer… 
Une âme, cependant, pleine de gentillesse et d'amour 
ne vieillit jamais et ne prend jamais d'âge  ».
  Saint Jean Chrysostome


"Tour blanche" à  Thessalonique

Un Triode béni (et bientôt un saint Grand Carême), un nouveau mois béni et un beau printemps pour vous tous!




Un beau visage se flétrit parfois,  un beau corps finit par se déformer… 
Une âme, cependant, pleine de gentillesse et d'amour 
ne vieillit jamais et ne prend jamais d'âge  ».
  Saint Jean Chrysostome


"Tour blanche" à  Thessalonique

lundi 8 mars 2021

"NOUS AUTRES" Anti-utopie prophétique (1920) "мы" d'Evgeny Zamiatin

Dans une société assujettie au bonheur infaillible et obligatoire, alors que la "dernière" de toutes les révolutions possibles a eu lieu, les hommes, sous une cité de verre dans laquelle chaque geste est contrôlé, sont devenus des "Numéros". Ceux-ci paient de leur vie le moindre écart à l'ordre établi contre lequel, malgré tout, une poignée de dissidents va s'insurger. D-503 y tient un journal à la gloire de ce monde aseptisé et y consigne les débuts d'une insurrection qui va peu à peu le transformer. Anti-utopie prophétique qui anticipe toutes les glaciations du XXe siècle, Nous est considéré comme le premier chef-d'oeuvre de science-fiction, celui qui inspirera 1984 de George Orwell et Le Meilleur des mondes d'Aldous Huxley. Cette nouvelle traduction vise à faire entendre, dans les mots, cet appel tragique : on a toujours raison de se révolter (source)



extraits


 […] J'ai eu l'occasion de lire et d'entendre beaucoup d'histoires incroyables sur les temps où les hommes vivaient encore en liberté, c'est-à-dire dans un état inorganisé et sauvage. Ce qui m'a toujours paru le plus invraisemblable est ceci : comment le gouvernement d'alors, tout primitif qu'il ait été, a-t-il pu permettre aux gens de vivre sans une règle analogue à nos Tables, sans promenades obligatoires, sans avoir fixé d'heures exactes pour le repos ! On se levait et on se couchait quand l'envie nous en prenait, et quelques historiens prétendent même que les rues étaient éclairées toute la nuit et que toute la nuit on y circulait.
C'est une chose que je ne puis comprendre.
 […]


Aujourd’hui, par exemple, à seize heures dix exactement, je me trouvais devant le mur de verre étincelant. Au-dessus de moi, les lettres d’or : « Bureau des Gardiens » brillaient comme un soleil. À travers les murs, je voyais une longue file d’unifs gris-bleu. Les visages luisaient comme des lampes dans une ancienne église. Ils étaient venus pour accomplir une action sublime : pour trahir et sacrifier sur l’autel de l’État Unique, leurs parents aimés, leurs amis, eux-mêmes. J’aurais voulu me précipiter vers eux, mais je ne pus, mes pieds étaient comme soudés aux dalles de verre. Je restai là, les yeux fixes. […]

 

D’après les documents parvenus jusqu’à nous, les anciens éprouvaient des sentiments semblables lors de leurs « services religieux ». Mais eux, ils servaient un Dieu inconnu et absurde, tandis que nous, nous servons un Dieu sensé et parfaitement connu. Leur Dieu ne leur donnait rien, si ce n’est des inquiétudes éternelles, tandis que le nôtre nous a donné la vérité absolue : il nous a délivrés de toute inquiétude. Leur Dieu n’avait rien trouvé de mieux que de s’offrir lui-même en sacrifice, on ne sait pourquoi, tandis que nous apportons au nôtre, à l’État Unique, un sacrifice paisible, réfléchi et raisonnable. Certes, c’était bien une liturgie triomphale à la gloire de l’État Unique que cette commémoration de la Guerre de Deux Cents ans, de la victoire grandiose remportée par tous sur un seul, par le total sur l’unité…

 

[…]« la vieille légende du paradis, c’est nous, c’est tout à fait actuel. Vous allez voir. Les deux habitants du paradis se virent proposer le choix : le bonheur sans liberté ou la liberté sans bonheur, pas d’autre solution. Ces idiots-là ont choisi la liberté et, naturellement, ils ont soupiré après des chaînes pendant des siècles. Voilà en quoi consistait la misère humaine : on aspirait aux chaînes. Nous venons de trouver la façon de rendre le bonheur au monde… Vous allez voir. Le vieux Dieu et nous, nous sommes à la même table, côte à côte. Oui, nous avons aidé Dieu à vaincre définitivement le diable ; c’est le diable qui avait poussé les hommes à violer la défense divine et à goûter à cette liberté maudite ; c’est lui, le serpent rusé. Mais nous l’avons écrasé d’un petit coup de talon : “crac”. Et le paradis est revenu, nous sommes redevenus simples et innocents comme Adam et Ève. Toute cette complication autour du bien et du mal a disparu ; tout est très simple, paradisiaque, enfantin. Le Bienfaiteur, le Cube, la Machine, la Cloche Pneumatique, les Gardiens, tout est bon, tout est grandiose, magnifique, noble, élevé, d’une pureté de cristal. Car cela protège notre contrainte, c’est-à-dire notre bonheur. Les anciens, à notre place, se mettraient à raisonner, à comparer et à se casser la tête : “Est-ce moral, est-ce immoral… ?”




 Evgeni Zamiatine,

 Nous Autres

1920


  

"NOUS AUTRES" Anti-utopie prophétique (1920) "мы" d'Evgeny Zamiatin

Dans une société assujettie au bonheur infaillible et obligatoire, alors que la "dernière" de toutes les révolutions possibles a eu lieu, les hommes, sous une cité de verre dans laquelle chaque geste est contrôlé, sont devenus des "Numéros". Ceux-ci paient de leur vie le moindre écart à l'ordre établi contre lequel, malgré tout, une poignée de dissidents va s'insurger. D-503 y tient un journal à la gloire de ce monde aseptisé et y consigne les débuts d'une insurrection qui va peu à peu le transformer. Anti-utopie prophétique qui anticipe toutes les glaciations du XXe siècle, Nous est considéré comme le premier chef-d'oeuvre de science-fiction, celui qui inspirera 1984 de George Orwell et Le Meilleur des mondes d'Aldous Huxley. Cette nouvelle traduction vise à faire entendre, dans les mots, cet appel tragique : on a toujours raison de se révolter (source)



extraits


 […] J'ai eu l'occasion de lire et d'entendre beaucoup d'histoires incroyables sur les temps où les hommes vivaient encore en liberté, c'est-à-dire dans un état inorganisé et sauvage. Ce qui m'a toujours paru le plus invraisemblable est ceci : comment le gouvernement d'alors, tout primitif qu'il ait été, a-t-il pu permettre aux gens de vivre sans une règle analogue à nos Tables, sans promenades obligatoires, sans avoir fixé d'heures exactes pour le repos ! On se levait et on se couchait quand l'envie nous en prenait, et quelques historiens prétendent même que les rues étaient éclairées toute la nuit et que toute la nuit on y circulait.
C'est une chose que je ne puis comprendre.
 […]


Aujourd’hui, par exemple, à seize heures dix exactement, je me trouvais devant le mur de verre étincelant. Au-dessus de moi, les lettres d’or : « Bureau des Gardiens » brillaient comme un soleil. À travers les murs, je voyais une longue file d’unifs gris-bleu. Les visages luisaient comme des lampes dans une ancienne église. Ils étaient venus pour accomplir une action sublime : pour trahir et sacrifier sur l’autel de l’État Unique, leurs parents aimés, leurs amis, eux-mêmes. J’aurais voulu me précipiter vers eux, mais je ne pus, mes pieds étaient comme soudés aux dalles de verre. Je restai là, les yeux fixes. […]

 

D’après les documents parvenus jusqu’à nous, les anciens éprouvaient des sentiments semblables lors de leurs « services religieux ». Mais eux, ils servaient un Dieu inconnu et absurde, tandis que nous, nous servons un Dieu sensé et parfaitement connu. Leur Dieu ne leur donnait rien, si ce n’est des inquiétudes éternelles, tandis que le nôtre nous a donné la vérité absolue : il nous a délivrés de toute inquiétude. Leur Dieu n’avait rien trouvé de mieux que de s’offrir lui-même en sacrifice, on ne sait pourquoi, tandis que nous apportons au nôtre, à l’État Unique, un sacrifice paisible, réfléchi et raisonnable. Certes, c’était bien une liturgie triomphale à la gloire de l’État Unique que cette commémoration de la Guerre de Deux Cents ans, de la victoire grandiose remportée par tous sur un seul, par le total sur l’unité…

 

[…]« la vieille légende du paradis, c’est nous, c’est tout à fait actuel. Vous allez voir. Les deux habitants du paradis se virent proposer le choix : le bonheur sans liberté ou la liberté sans bonheur, pas d’autre solution. Ces idiots-là ont choisi la liberté et, naturellement, ils ont soupiré après des chaînes pendant des siècles. Voilà en quoi consistait la misère humaine : on aspirait aux chaînes. Nous venons de trouver la façon de rendre le bonheur au monde… Vous allez voir. Le vieux Dieu et nous, nous sommes à la même table, côte à côte. Oui, nous avons aidé Dieu à vaincre définitivement le diable ; c’est le diable qui avait poussé les hommes à violer la défense divine et à goûter à cette liberté maudite ; c’est lui, le serpent rusé. Mais nous l’avons écrasé d’un petit coup de talon : “crac”. Et le paradis est revenu, nous sommes redevenus simples et innocents comme Adam et Ève. Toute cette complication autour du bien et du mal a disparu ; tout est très simple, paradisiaque, enfantin. Le Bienfaiteur, le Cube, la Machine, la Cloche Pneumatique, les Gardiens, tout est bon, tout est grandiose, magnifique, noble, élevé, d’une pureté de cristal. Car cela protège notre contrainte, c’est-à-dire notre bonheur. Les anciens, à notre place, se mettraient à raisonner, à comparer et à se casser la tête : “Est-ce moral, est-ce immoral… ?”




 Evgeni Zamiatine,

 Nous Autres

1920


  

vendredi 5 mars 2021

'GREAT RESET' PACTE SUICIDAIRE par Dmitry ORLOV

La Grande Annulation

Puisque les pauvres, par définition, n’ont rien à annuler et que la classe moyenne n’existe plus qu’en tant que dépositaire d’une dette qui s’annule progressivement, les super-riches n’ont qu’eux-même à annuler. 



 

La récente rencontre virtuelle des plus riches du monde à Davos a fait beaucoup de bruit. En prélude à cette rencontre, l’éternel coureur des jupons ploutocratiques, Klaus Schwab a publié un très court livre sur ce qu’il appelle le ‘Great Reset’. Il a donné naissance à des slogans accrocheurs tels que “Tu ne posséderas rien… et tu en seras heureux”. L’une des personnes invitées à prendre la parole lors de cette réunion était Vladimir Poutine. Ce qu’il a dit a mis ces gens en état de choc. “Mais qu’en est-il de l’Europe ? !” s’est mis à crier Schwab dès que Poutine eut fini de parler. “M. Poutine, la Russie sauvera-t-elle l’Europe ? !” – “Peut-être”, dit Poutine. Parmi les dignitaires réunis, 80 d’entre eux se sont immédiatement inscrits à une conférence privée avec Poutine, cherchant comment être parmi les invités. Après avoir pris tout cela en considération et l’avoir laissé mijoter dans ma tête pendant quelques semaines, je crois que je comprends maintenant ce qu’est le ‘Great Reset’ : c’est un pacte pour un suicide de l’oligarchie. Permettez-moi de vous expliquer…

 

Dans son disours, Poutine a exposé quelques nouvelles idées audacieuses. Je ne sais pas si Schwab a compris que Poutine lui a dit très poliment d’aller au coin et de sucer son pouce, mais en tant qu’homme à idées, Schwab est un désastre. Sa pensée est un mélange de platitudes pompeuses, de vœux pieux et d’incessantes contradictions, le tout servi par une ferveur révolutionnaire sénile digne de Léon Trotsky qui, à 141 ans maintenant, serait en effet assez sénile. Les dirigeants occidentaux semblent avoir accepté le concept du ‘Great Reset’ de Schwab et abusent d’un autre slogan accrocheur : « Reconstruire en mieux ! »

 

Schwab pense que le coronavirus offre une grande opportunité pour son « Grand Reset ». En effet, cet horrible fléau a déjà tué plus d’un tiers de la population mondiale et le monde ne sera plus jamais le même. Oh, attendez, c’est à la ‘Grande Peste’ que je pensais, pas au ‘Great Reset’ – je confonds toujours les deux…

 

D’après les derniers chiffres officiels, le coronavirus n’a tué que 0,02821% de la population mondiale, dont 73,6% de retraités, la plupart des autres étant déjà gravement malades. Beaucoup d’entre eux sont en fait morts du rhume ou de la grippe ou d’une infection bactérienne ou fongique et n’ont été testés positifs au coronavirus que par un test PCR, toujours aussi peu fiable, mais nous ne saurons jamais combien. Le coronavirus a tué un nombre d’enfants qui apparaît à peine dans l’épaisseur du trait et moins de 0,001% de personnes en bonne santé dans leurs années de vie active (18 à 45 ans). Cela représente moins d’une personne sur un million.

 

Le nombre de décès dus à l’introduction d’objets étrangers dangereux, tels que des ampoules électriques, dans l’anus est nettement inférieur, même si l’on peut se demander dans quelle mesure. Dans cette optique – jeu de mot assumé – la position du gouverneur de New York , selon laquelle « aucune mesure, aussi draconienne soit-elle, ne peut être considérée comme imprudente si elle sauve ne serait-ce qu’une seule vie », incite à interdire toutes les ampoules et à rester assis dans le noir en toute sécurité. La sécurité parfaite est impossible et si c’était le cas, ce serait une mauvaise idée : nous serions dans le collimateur pour être lauréat du prix Darwin. La sécurité parfaite ne devrait pas exister. Les idiots sont produits naturellement et nous rendent tous un grand service en mourant le plus tôt possible.

 

Une autre chose qui ne devrait pas exister est le SARS-COV-2 de la Covid-19. Comme vous l’avez peut-être déjà supposé, il s’agit d’un coronavirus. Les coronavirus sont très communs dans toutes sortes d’espèces ; il y en a au moins une douzaine chez l’homme qui ne provoquent pas de maladie particulièrement grave. Un fait communément admis concernant les coronavirus – et la plupart des autres virus, à l’exception spécifique du lyssavirus qui provoque la rage – est qu’ils sont spécifiques à une espèce. Il existe un coronavirus pour chien qui leur donne la diarrhée, un coronavirus pour chat qui les tue, et aucune proximité de chats, de chiens et d’humains au cours de milliers d’années n’a fait sauter ces coronavirus d’une espèce à l’autre.

 

Et puis on s’attend à ce que nous croyions qu’un virus de chauve-souris a sauté sur l’homme. L’analyse du génome du virus a montré qu’il a simultanément emprunté une protéine de pointe à un coronavirus humain lui permettant de pénétrer dans les cellules humaines et le mécanisme de réplication du VIH – qui cause le SIDA – lui permettant de se répliquer dans les cellules humaines. Bien sûr, tout est possible, mais ce qui est plus probable, c’est que quelqu’un a fabriqué ce virus.

 

Est-ce que ce genre de choses arrive ? On pourrait penser qu’une personne qui veut rendre les virus plus mortels a sa place dans une camisole de force dans une cellule capitonnée, mais apparemment certains d’entre eux se sont échappés et sont allés travailler pour le gouvernement américain. Selon la revue Nature, « les chercheurs qui étudient les virus en laboratoire les rendent parfois délibérément plus dangereux pour aider à préparer de meilleures réponses aux épidémies qui pourraient survenir naturellement ». Et parfois, ce qui se passe dans le laboratoire ne reste pas dans celui-ci.

 

Non seulement ce virus est susceptible d’avoir été concocté en laboratoire, mais il semble qu’il ait été concocté de manière incompétente. C’est un virus minable qui ne se réplique pas bien : au lieu de fabriquer des particules virales fonctionnelles et bien formées, il fabrique toutes sortes de déchets moléculaires qui provoquent ensuite de graves réactions allergiques. Vous avez probablement entendu parler des tempêtes de cytokines ? La libération de cytokines est essentielle à presque tous les stades de la réponse immunitaire aux allergènes. Les enfants sont immunisés grâce à un organe appelé thymus qui est « le plus grand et le plus actif pendant les périodes néonatale et préadolescente ».

 

Là encore, tout est possible, mais certaines choses sont plus probables que d’autres. Un coronavirus passant spontanément de la chauve-souris à l’homme est extrêmement improbable. Un projet de recherche financé par le gouvernement américain, super effrayant et maléfique, qui tournerait horriblement mal semble non seulement beaucoup plus probable, mais il a aussi une certaine dose d’inévitabilité. Étant donné la dégradation actuelle des États-Unis, à ce stade, presque tout ce que font les États-Unis tend à se transformer en boomerang. Jusqu’à présent, il y a eu 2,31 millions de décès dus au coronavirus dans le monde et 463 000 aux États-Unis, ce qui est huit fois pire par habitant que la moyenne du reste du monde. Bien joué, les intrépides fabricants de boomerangs de gain de fonction, financés par le gouvernement américain !

 

Ce qui est un désastre pour la plupart est une opportunité pour quelques-uns, et Klaus Schwab, pour sa part, semble penser que si la vie vous donne une boîte de boomerangs, alors vous devriez vous dépêcher de les utiliser pour vous assommer. Le point de vue de Schwab est que nous n’aurons pas le coronavirus pour toujours, donc nous devrions vraiment nous dépêcher avec le ‘Great Reset’ ou nous allons manquer la chance de nous tenir tous par la main et de sauter par ce qu’il appelle “la fenêtre d’opportunité” et le monde ne sera plus jamais, le même parce que vous ne pouvez pas vous baigner deux fois dans la même eau d’une rivière, ou inventer votre propre idée stupide car je ne me soucie pas beaucoup de ces absurdités. Schwab ressemble vraiment à une caricature pour le dysfonctionnement cognitif occidental, alors laissons-le dans son coin à sniffer de la colle et retournons à Poutine.

 

Poutine a dit que le système libéral occidental est mort et que la Russie ne plongera pas dans ces absurdités de ‘Great Reset’. Au lieu de cela, il a exposé ses propres principes pour ce qu’on appelle en Russie “État social” : un État qui fonctionne bien et qui sert les intérêts de ses citoyens. L’Occident peut suivre ce programme ou non. Mais si ce n’est pas le cas, un désastre humanitaire de l’ampleur de la Seconde Guerre mondiale semble très probable. Vous pouvez lire l’intégralité de son discours sur le site du Kremlin. Vous pouvez également comparer son discours à celui du Chinois Xi. Xi n’a pas non plus gobé ces absurdités de ‘Great Reset’, et son grand plan semble étrangement bien harmonisé avec celui de Poutine.

 

La bonne façon de faire avancer le monde est un sujet énorme que je réserve pour un autre jour. Ici, je veux juste répondre à la question “Qu’est-ce que le ‘Great Reset’, vraiment ?” Réinitialiser quelque chose, c’est le remettre dans son état initial. Quel était l’état initial de votre compte bancaire lorsque vous l’avez ouvert pour la première fois ? Zéro, exactement ! Et que contrôle un conclave des super-riches du monde ? Les finances, bien sûr ! Je pense qu’il serait plus juste de l’appeler la Grande Annulation. Mais comment les super-riches vont-ils déterminer qui sera annulé et qui ne le sera pas ?

 

Puisque les pauvres, par définition, n’ont rien à annuler et que la classe moyenne n’existe plus qu’en tant que dépositaire d’une dette qui s’annule progressivement, les super-riches n’ont qu’eux-même à annuler. Et comment, je vous prie, vont-ils décider qui sera annulé et qui ne le sera pas ? Lanceront-ils les dés ? Se livreront-ils à des duels ? Laisseront-ils un robot à base d’IA décider ? Toutes ces propositions semblent farfelues ; après tout, nous parlons des bâtards les plus avides du monde qui sont sur le point de tout perdre. Aimeriez-vous que tous vos comptes bancaires soient annulés alors que votre voisin est épargné ? Vous voyez ce que je veux dire ? Non, il n’y a qu’un seul moyen pour qu’ils acceptent tous de partir : sauter de la falaise tous ensemble, en se tenant la main. Dans ce contexte, “Reconstruire en mieux” est un rêve de vie après la mort : le vaisseau spatial de sauvetage d’un futur qui ne viendra jamais.

 

Ce qu’ils appellent ‘Great Reset’ est un pacte suicidaire. S’ils se précipitent pour en finir alors que la pandémie de coronavirus, si mortelle soit-elle, fait toujours rage, c’est pour que leur suicide collectif paraisse moins ridicule. Après tout, si la fausse pandémie passe et que le système financier occidental n’implose qu’à ce moment-là, ce sera comme si tous les grands oligarques sortaient simultanément sur leurs balcons, dans leurs temples, installaient des peaux de bananes, soigneusement positionnées sur le parapet du balcon,  et dansaient de manière synchrone en tombant sur les piques des hallebardes décorant la clôture du lieu. La moitié de la planète verrait cela et mourrait aussi de … rire. La pire des morts est une mort ridicule, et l’effondrement financier de l’Occident doit donc se produire pour que l’on puisse dire que “le coronavirus l’a fait !” de manière plausible comme excuse ; d’où la ruée.

 

Club Orlov – Traduction du Sakerfrancophone

'GREAT RESET' PACTE SUICIDAIRE par Dmitry ORLOV

La Grande Annulation

Puisque les pauvres, par définition, n’ont rien à annuler et que la classe moyenne n’existe plus qu’en tant que dépositaire d’une dette qui s’annule progressivement, les super-riches n’ont qu’eux-même à annuler. 



 

La récente rencontre virtuelle des plus riches du monde à Davos a fait beaucoup de bruit. En prélude à cette rencontre, l’éternel coureur des jupons ploutocratiques, Klaus Schwab a publié un très court livre sur ce qu’il appelle le ‘Great Reset’. Il a donné naissance à des slogans accrocheurs tels que “Tu ne posséderas rien… et tu en seras heureux”. L’une des personnes invitées à prendre la parole lors de cette réunion était Vladimir Poutine. Ce qu’il a dit a mis ces gens en état de choc. “Mais qu’en est-il de l’Europe ? !” s’est mis à crier Schwab dès que Poutine eut fini de parler. “M. Poutine, la Russie sauvera-t-elle l’Europe ? !” – “Peut-être”, dit Poutine. Parmi les dignitaires réunis, 80 d’entre eux se sont immédiatement inscrits à une conférence privée avec Poutine, cherchant comment être parmi les invités. Après avoir pris tout cela en considération et l’avoir laissé mijoter dans ma tête pendant quelques semaines, je crois que je comprends maintenant ce qu’est le ‘Great Reset’ : c’est un pacte pour un suicide de l’oligarchie. Permettez-moi de vous expliquer…

 

Dans son disours, Poutine a exposé quelques nouvelles idées audacieuses. Je ne sais pas si Schwab a compris que Poutine lui a dit très poliment d’aller au coin et de sucer son pouce, mais en tant qu’homme à idées, Schwab est un désastre. Sa pensée est un mélange de platitudes pompeuses, de vœux pieux et d’incessantes contradictions, le tout servi par une ferveur révolutionnaire sénile digne de Léon Trotsky qui, à 141 ans maintenant, serait en effet assez sénile. Les dirigeants occidentaux semblent avoir accepté le concept du ‘Great Reset’ de Schwab et abusent d’un autre slogan accrocheur : « Reconstruire en mieux ! »

 

Schwab pense que le coronavirus offre une grande opportunité pour son « Grand Reset ». En effet, cet horrible fléau a déjà tué plus d’un tiers de la population mondiale et le monde ne sera plus jamais le même. Oh, attendez, c’est à la ‘Grande Peste’ que je pensais, pas au ‘Great Reset’ – je confonds toujours les deux…

 

D’après les derniers chiffres officiels, le coronavirus n’a tué que 0,02821% de la population mondiale, dont 73,6% de retraités, la plupart des autres étant déjà gravement malades. Beaucoup d’entre eux sont en fait morts du rhume ou de la grippe ou d’une infection bactérienne ou fongique et n’ont été testés positifs au coronavirus que par un test PCR, toujours aussi peu fiable, mais nous ne saurons jamais combien. Le coronavirus a tué un nombre d’enfants qui apparaît à peine dans l’épaisseur du trait et moins de 0,001% de personnes en bonne santé dans leurs années de vie active (18 à 45 ans). Cela représente moins d’une personne sur un million.

 

Le nombre de décès dus à l’introduction d’objets étrangers dangereux, tels que des ampoules électriques, dans l’anus est nettement inférieur, même si l’on peut se demander dans quelle mesure. Dans cette optique – jeu de mot assumé – la position du gouverneur de New York , selon laquelle « aucune mesure, aussi draconienne soit-elle, ne peut être considérée comme imprudente si elle sauve ne serait-ce qu’une seule vie », incite à interdire toutes les ampoules et à rester assis dans le noir en toute sécurité. La sécurité parfaite est impossible et si c’était le cas, ce serait une mauvaise idée : nous serions dans le collimateur pour être lauréat du prix Darwin. La sécurité parfaite ne devrait pas exister. Les idiots sont produits naturellement et nous rendent tous un grand service en mourant le plus tôt possible.

 

Une autre chose qui ne devrait pas exister est le SARS-COV-2 de la Covid-19. Comme vous l’avez peut-être déjà supposé, il s’agit d’un coronavirus. Les coronavirus sont très communs dans toutes sortes d’espèces ; il y en a au moins une douzaine chez l’homme qui ne provoquent pas de maladie particulièrement grave. Un fait communément admis concernant les coronavirus – et la plupart des autres virus, à l’exception spécifique du lyssavirus qui provoque la rage – est qu’ils sont spécifiques à une espèce. Il existe un coronavirus pour chien qui leur donne la diarrhée, un coronavirus pour chat qui les tue, et aucune proximité de chats, de chiens et d’humains au cours de milliers d’années n’a fait sauter ces coronavirus d’une espèce à l’autre.

 

Et puis on s’attend à ce que nous croyions qu’un virus de chauve-souris a sauté sur l’homme. L’analyse du génome du virus a montré qu’il a simultanément emprunté une protéine de pointe à un coronavirus humain lui permettant de pénétrer dans les cellules humaines et le mécanisme de réplication du VIH – qui cause le SIDA – lui permettant de se répliquer dans les cellules humaines. Bien sûr, tout est possible, mais ce qui est plus probable, c’est que quelqu’un a fabriqué ce virus.

 

Est-ce que ce genre de choses arrive ? On pourrait penser qu’une personne qui veut rendre les virus plus mortels a sa place dans une camisole de force dans une cellule capitonnée, mais apparemment certains d’entre eux se sont échappés et sont allés travailler pour le gouvernement américain. Selon la revue Nature, « les chercheurs qui étudient les virus en laboratoire les rendent parfois délibérément plus dangereux pour aider à préparer de meilleures réponses aux épidémies qui pourraient survenir naturellement ». Et parfois, ce qui se passe dans le laboratoire ne reste pas dans celui-ci.

 

Non seulement ce virus est susceptible d’avoir été concocté en laboratoire, mais il semble qu’il ait été concocté de manière incompétente. C’est un virus minable qui ne se réplique pas bien : au lieu de fabriquer des particules virales fonctionnelles et bien formées, il fabrique toutes sortes de déchets moléculaires qui provoquent ensuite de graves réactions allergiques. Vous avez probablement entendu parler des tempêtes de cytokines ? La libération de cytokines est essentielle à presque tous les stades de la réponse immunitaire aux allergènes. Les enfants sont immunisés grâce à un organe appelé thymus qui est « le plus grand et le plus actif pendant les périodes néonatale et préadolescente ».

 

Là encore, tout est possible, mais certaines choses sont plus probables que d’autres. Un coronavirus passant spontanément de la chauve-souris à l’homme est extrêmement improbable. Un projet de recherche financé par le gouvernement américain, super effrayant et maléfique, qui tournerait horriblement mal semble non seulement beaucoup plus probable, mais il a aussi une certaine dose d’inévitabilité. Étant donné la dégradation actuelle des États-Unis, à ce stade, presque tout ce que font les États-Unis tend à se transformer en boomerang. Jusqu’à présent, il y a eu 2,31 millions de décès dus au coronavirus dans le monde et 463 000 aux États-Unis, ce qui est huit fois pire par habitant que la moyenne du reste du monde. Bien joué, les intrépides fabricants de boomerangs de gain de fonction, financés par le gouvernement américain !

 

Ce qui est un désastre pour la plupart est une opportunité pour quelques-uns, et Klaus Schwab, pour sa part, semble penser que si la vie vous donne une boîte de boomerangs, alors vous devriez vous dépêcher de les utiliser pour vous assommer. Le point de vue de Schwab est que nous n’aurons pas le coronavirus pour toujours, donc nous devrions vraiment nous dépêcher avec le ‘Great Reset’ ou nous allons manquer la chance de nous tenir tous par la main et de sauter par ce qu’il appelle “la fenêtre d’opportunité” et le monde ne sera plus jamais, le même parce que vous ne pouvez pas vous baigner deux fois dans la même eau d’une rivière, ou inventer votre propre idée stupide car je ne me soucie pas beaucoup de ces absurdités. Schwab ressemble vraiment à une caricature pour le dysfonctionnement cognitif occidental, alors laissons-le dans son coin à sniffer de la colle et retournons à Poutine.

 

Poutine a dit que le système libéral occidental est mort et que la Russie ne plongera pas dans ces absurdités de ‘Great Reset’. Au lieu de cela, il a exposé ses propres principes pour ce qu’on appelle en Russie “État social” : un État qui fonctionne bien et qui sert les intérêts de ses citoyens. L’Occident peut suivre ce programme ou non. Mais si ce n’est pas le cas, un désastre humanitaire de l’ampleur de la Seconde Guerre mondiale semble très probable. Vous pouvez lire l’intégralité de son discours sur le site du Kremlin. Vous pouvez également comparer son discours à celui du Chinois Xi. Xi n’a pas non plus gobé ces absurdités de ‘Great Reset’, et son grand plan semble étrangement bien harmonisé avec celui de Poutine.

 

La bonne façon de faire avancer le monde est un sujet énorme que je réserve pour un autre jour. Ici, je veux juste répondre à la question “Qu’est-ce que le ‘Great Reset’, vraiment ?” Réinitialiser quelque chose, c’est le remettre dans son état initial. Quel était l’état initial de votre compte bancaire lorsque vous l’avez ouvert pour la première fois ? Zéro, exactement ! Et que contrôle un conclave des super-riches du monde ? Les finances, bien sûr ! Je pense qu’il serait plus juste de l’appeler la Grande Annulation. Mais comment les super-riches vont-ils déterminer qui sera annulé et qui ne le sera pas ?

 

Puisque les pauvres, par définition, n’ont rien à annuler et que la classe moyenne n’existe plus qu’en tant que dépositaire d’une dette qui s’annule progressivement, les super-riches n’ont qu’eux-même à annuler. Et comment, je vous prie, vont-ils décider qui sera annulé et qui ne le sera pas ? Lanceront-ils les dés ? Se livreront-ils à des duels ? Laisseront-ils un robot à base d’IA décider ? Toutes ces propositions semblent farfelues ; après tout, nous parlons des bâtards les plus avides du monde qui sont sur le point de tout perdre. Aimeriez-vous que tous vos comptes bancaires soient annulés alors que votre voisin est épargné ? Vous voyez ce que je veux dire ? Non, il n’y a qu’un seul moyen pour qu’ils acceptent tous de partir : sauter de la falaise tous ensemble, en se tenant la main. Dans ce contexte, “Reconstruire en mieux” est un rêve de vie après la mort : le vaisseau spatial de sauvetage d’un futur qui ne viendra jamais.

 

Ce qu’ils appellent ‘Great Reset’ est un pacte suicidaire. S’ils se précipitent pour en finir alors que la pandémie de coronavirus, si mortelle soit-elle, fait toujours rage, c’est pour que leur suicide collectif paraisse moins ridicule. Après tout, si la fausse pandémie passe et que le système financier occidental n’implose qu’à ce moment-là, ce sera comme si tous les grands oligarques sortaient simultanément sur leurs balcons, dans leurs temples, installaient des peaux de bananes, soigneusement positionnées sur le parapet du balcon,  et dansaient de manière synchrone en tombant sur les piques des hallebardes décorant la clôture du lieu. La moitié de la planète verrait cela et mourrait aussi de … rire. La pire des morts est une mort ridicule, et l’effondrement financier de l’Occident doit donc se produire pour que l’on puisse dire que “le coronavirus l’a fait !” de manière plausible comme excuse ; d’où la ruée.

 

Club Orlov – Traduction du Sakerfrancophone

mardi 2 mars 2021

COMMENT ET POURQUOI LA PRIÈRE DE JÉSUS… et pas une autre préconisée par certains.



 

La « prière de Jésus », aimée et pratiquée par beaucoup, incomprise et source de découragement pour d'autres, a été largement enseignée et discutée tout au long de l'histoire de l'Église orthodoxe. L'Église orthodoxe a un grand nombre de prières, belles et importantes, pour de nombreux besoins et occasions. Cependant, la prière de Jésus, souvent répétée sans cesse, a acquis une haute estime de la part de nombreux saints et pères spirituels comme moyen d'apprendre à «prier sans cesse», une pratique qui nettoie et ouvre d'abord l'esprit et ensuite le cœur. Ceux qui pratiquent diligemment la prière acquièrent d'abord la prière de l'esprit ou la prière noétique (Νοερά Προσευχή) et ensuite la prière du cœur (Καρδιακή Προσευχή). La prière du cœur est considérée comme la prière incessante que l'apôtre Paul préconise dans le Nouveau Testament, quand il dit «priez sans cesse». (1 Thessaloniciens 5:17)

 

Selon Wikipedia (NdR qui est souvent loin d’être une référence fiable), l'origine de la prière de Jésus est probablement le désert égyptien, où se sont installés au 5ème siècle les Pères monastiques du Désert (tels que Saint Antoine le Grand) et les Mères du désert (telles que les Saintes Synclétique et Theodora d'Alexandrie) . Une formule similaire à la forme standard de la prière de Jésus se trouve dans une lettre écrite par Saint Jean Chrysostome (347 - 407 ap. JC). Cette lettre contient les formules « Seigneur Jésus-Christ, fils de Dieu, aie pitié » et «Seigneur Jésus-Christ, fils de Dieu, aie pitié de nous» utilisées pour une prière incessante.

 

Peut-être la première référence explicite à la prière de Jésus dans la forme la plus complète d’aujourd’hui se trouve dans le Discours sur Abba Philémon de la Philocalie. Philémon, qui a vécu vers 600 après JC, : «Seigneur Jésus-Christ, Fils de Dieu, aie pitié de moi.»

 

Pourquoi, de toutes les prières que nous connaissons, la prière de Jésus est-elle entrée dans notre Sainte Tradition comme prière incessante du cœur ; et pourquoi pas la prière « Je te remercie, je te glorifie, Seigneur, aie pitié de moi », qui a été récemment innovée et recommandée par Mgr Sotirios le 24 janvier 2021? Quelle est la différence entre ces deux prières ?

 

Premièrement, Saint Théophane considérait la prière de Jésus plus forte que toutes les autres prières en vertu de la puissance du Saint Nom de Jésus. Quand Jésus a demandé à ses disciples : « Qui dit-on que je suis ?» Il a obtenu plusieurs réponses de leur part, Les uns dirent qu’Il était Jean-Baptiste ; les autres, Élie; les autres, Jérémie, ou l'un des prophètes.… » Cependant, quand Il a demandé, « Mais vous, qui dites-vous que je suis ? » Simon Pierre répondit : « Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant. Jésus, reprenant la parole, lui dit: Tu es béni, Simon, fils de Jonas; car ce ne sont pas la chair et le sang qui t'ont révélé cela, mais c'est mon Père qui est dans les cieux.…» (Matthieu 16 : 13-18) « (Car)… nul ne peut dire : Jésus est le Seigneur! si ce n'est par le Saint-Esprit» (1 Corinthiens 12: 3)

 

Par cela, nous voyons que le Saint-Esprit, la troisième personne de la Sainte Trinité, parle à travers nous lorsque nous confessons Jésus comme le Messie et comme le Fils du Dieu vivant, car le Fils est la deuxième personne de la Sainte Trinité (càd Dieu, lui-même), et non un (faux) dieu mort, car il y a beaucoup de faux dieux que les gens adorent et appellent « seigneur ». Par conséquent, quand nous disons Seigneur (càd Dieu), Jésus-Christ (l'oint), Fils de Dieu… nous témoignons que Jésus est le Messie (l'oint) et Dieu. Le nom de Jésus dans le contexte approprié porte tellement de pouvoir, que les Pères et Mères du Désert qui ont été cruellement tentés par les démons dans le désert ont utilisé cette prière pour se renforcer dans leurs luttes spirituelles contre les forces obscures de Satan. Nous aussi, alors que nous vivons notre vie dans le désert spirituel du monde d’aujourd’hui, pouvons utiliser la prière de Jésus pour nous protéger des tentations quotidiennes du malin.

 

« Je te remercie, je te glorifie, Seigneur, aie pitié de moi», est une prière qui ne mentionne pas le nom de Jésus, le Sauveur du monde, ni ne le reconnaît comme Dieu. C'est donc une prière faible pour combattre les démons qui tremblent au nom de Jésus.

 


 

Deuxièmement, la prière de Jésus remonte en fait encore plus loin que Wikipédia ne l'indique, car ce n'est pas une invention simple ou aléatoire des Anciens du 5ème siècle (Γεροντάδες) de notre Église. Comme nous le voyons ci-dessous, il remonte au premier siècle, car il combine trois versets bibliques trouvés dans les Saintes Écritures :

 

L'hymne christologique de saint Paul :


« existant en forme de Dieu, Il (Jésus) n'a point regardé comme une proie à arracher d'être égal avec Dieu, mais s'est dépouillé lui-même, en prenant une forme de serviteur, en devenant semblable aux hommes ; et ayant paru comme un simple homme, il s'est humilié lui-même, se rendant obéissant jusqu'à la mort, même jusqu'à la mort de la croix. C'est pourquoi aussi Dieu l'a souverainement élevé, et lui a donné le nom qui est au-dessus de tout nom, afin qu'au nom de Jésus tout genou fléchisse dans les cieux, sur la terre et sous la terre, et que toute langue confesse que Jésus-Christ est Seigneur, à la gloire de Dieu le Père. (Phillipiens 2 : 6-11)

 

L'Annonciation :


 « L'ange lui dit: Ne crains point, Marie; car tu as trouvé grâce devant Dieu. Et voici, tu deviendras enceinte, et tu enfanteras un fils, et tu lui donneras le nom de Jésus. Il sera grand et sera appelé Fils du Très Haut, et le Seigneur Dieu lui donnera le trône de David, son père. Il règnera sur la maison de Jacob éternellement, et son règne n'aura point de fin. […] Le Saint Esprit viendra sur toi, et la puissance du Très Haut te couvrira de son ombre. C'est pourquoi le saint enfant qui naîtra de toi sera appelé Fils de Dieu. » (Luc 1: 30-35)

 

La Parabole du Pharisien et du Publicain (collecteur d'impôts pécheur) prononcée par Jésus lui-même : À certains qui étaient sûrs de leur propre justice et méprisaient tout le monde, Jésus a dit cette parabole : l

« Deux hommes montèrent au temple pour prier ; l'un était pharisien, et l'autre publicain. Le pharisien, debout, priait ainsi en lui-même : O Dieu, je te rends grâces de ce que je ne suis pas comme le reste des hommes, qui sont ravisseurs, injustes, adultères, ou même comme ce publicain ; je jeûne deux fois la semaine, je donne la dîme de tous mes revenus. Le publicain, se tenant à distance, n'osait même pas lever les yeux au ciel ; mais il se frappait la poitrine, en disant : O Dieu, sois apaisé envers moi, qui suis un pécheur. Je vous le dis, celui-ci descendit dans sa maison, justifié, plutôt que l'autre. Car quiconque s'élève sera abaissé, et celui qui s'abaisse sera élevé. » (Luc 18 : 9-14)

 

Ici, nous voyons que Jésus lui-même enseigne la prière de Jésus et il la complète avec les mots «un pécheur». Remarquez que Jésus ne corrige pas la prière du collecteur d'impôts. Il ne dit pas que le percepteur aurait dû dire « Je te remercie, je te glorifie, Seigneur, aie pitié de moi.» Au lieu de cela, il dit que le percepteur est rentré chez lui justifié ; tandis que le pharisien, qui a remercié Dieu, mais l'a fait, se vantant avec orgueil de ses bonnes œuvres, n'était pas justifié. Cela signifie que la prière de Jésus a non seulement un grand pouvoir contre les démons à cause du nom de Jésus, mais aussi le pouvoir de nous sauver du péché à cause de la grande humilité et de la repentance qui se trouvent dans les paroles de la confession, «aie pitié de moi, pécheur."

 

Troisièmement, il existe de nombreuses autres références bibliques dans lesquelles Jésus, lui-même, approuve la prière de Jésus. Considérez la purification des dix lépreux. «…Comme Il entrait dans un village, dix lépreux vinrent à sa rencontre. se tenant à distance, ils élevèrent la voix, et dirent: Jésus, maître, aie pitié de nous!…" (Luc 17: 12-13) Notez comment ils l'ont appelé par son nom, Jésus. Ils ont également dit Maître, signifiant Seigneur ou Dieu. Ils l'ont approché pour le miracle parce qu'ils ont d'abord reconnu que Jésus était Dieu. C'était leur déclaration publique de foi. Jésus les a guéris tous de leur lèpre et a noté qu'il n'a pas corrigé la façon dont ils se sont adressés à lui. Il n'a pas dit : «Non, ne dites pas : « Jésus, Maître, aie pitié de nous », mais dites plutôt:« Nous te remercions, nous te glorifions, Seigneur, aie pitié de nous », parce que c'est plus correct. Il n'a pas du tout dit ça ! Il les a guéris aussitôt, mais Il s'attendait à ce qu'ils remercient tous Dieu après leur guérison.

 

Pensez aussi à l'aveugle qui mendiait au bord de la route près de Jéricho. Lorsqu'il a appris que Jésus passait, il a crié : 

« Jésus, Fils de David, aie pitié de moi !

Ceux qui marchaient devant le reprenaient, pour le faire taire ; mais il criait beaucoup plus fort : Fils de David, aie pitié de moi !

Jésus, s'étant arrêté, ordonna qu'on le lui amène ; et, quand il se fut approché,

Il lui demanda : Que veux-tu que je te fasse ? Il répondit : Seigneur, que je recouvre la vue. Et Jésus lui dit : Recouvre la vue ; ta foi t'a sauvé. À l'instant il recouvra la vue, et suivit Jésus, en glorifiant Dieu. » (Luc 18 : 35-43)

 

Notez que Jésus n'a pas corrigé l'aveugle qui L'a appelé de cette manière, et L'a également appelé Fils de David, qui, selon la prophétie de l'Ancien Testament, est le Messie (le Christ oint). L’aveugle n’a pas appelé Jésus, « fils de Joseph » comme l’ont fait d’autres, qui ne croyaient pas qu’il était le Messie. Puis ils se sont moqués : « n'est-ce pas le fils du charpentier ? ... et ils s’en sont offusqués. » (Matthieu 13: 54-58)

Au lieu de cela, l'aveugle l'a appelé « Fils de David». Bien qu'il soit aveugle et incapable de lire, même l'aveugle savait que « Fils de David » est un titre messianique qui trouve son origine dans l'Ancien Testament, parce que Dieu a promis au roi David qu'un de ses descendants régnerait pour toujours. Jésus est né à Bethléem, la cité de David, et selon sa généalogie terrestre et la loi mosaïque, Il était considéré comme le fils de Joseph, le charpentier, dont l'ancêtre était le roi David. Dans l'Évangile de Matthieu, il y a six cas où Jésus est appelé « Fils de David ».

 

Il y a beaucoup plus de références bibliques qui nomment Jésus et confirment sa divinité. Examinons quelques-uns de ceux-ci :

 

(i) Dès que Nathaniel, le Disciple, a rencontré Jésus, il s'est écrié : « Rabbi, tu es le Fils de Dieu! Tu es le roi d'Israël ! » (Jean 1:49) et Jésus ne l'a pas corrigé, car il n'y avait rien à corriger.

 

(ii) Saint Paul, l'Apôtre des Nations, écrit : " Il n'y a de salut en aucun autre ; car il n'y a sous le ciel aucun autre nom qui ait été donné parmi les hommes, par lequel nous devions être sauvés." (Actes 4 :12) «Car le salaire du péché, c'est la mort; mais le don gratuit de Dieu, c'est la vie éternelle en Jésus-Christ notre Seigneur.» (Romains 6 :23) « Si tu confesses de ta bouche le Seigneur Jésus, et si tu crois dans ton coeur que Dieu l'a ressuscité des morts, tu seras sauvé. »  (Romains 10 : 9) « Et quoi que vous fassiez, en parole ou en oeuvre, faites tout au nom du Seigneur Jésus, en rendant par lui des actions de grâces à Dieu le Père. » (Colossiens 3:17)

 

(iii) Saint Pierre, l'apôtre, a dit au mendiant boiteux : «Alors Pierre lui dit: Je n'ai ni argent, ni or; mais ce que j'ai, je te le donne: au nom de Jésus-Christ de Nazareth, lève-toi et marche.» (Actes 3: 6)

 

(iv) Les évangélistes écrivent : « Les soixante-douze revinrent avec joie, disant: disant: Seigneur, les démons mêmes nous sont soumis en ton nom. » (Luc 10:17) « Les esprits impurs, quand ils Le voyaient, se prosternaient devant Lui, et s'écriaient: Tu es le Fils de Dieu.»(Marc 3:11) Et aussi 

« Il se trouva dans leur synagogue un homme qui avait un esprit impur, et qui s'écria : Qu'y a-t-il entre nous et toi, Jésus de Nazareth ? Tu es venu pour nous perdre. Je sais qui tu es : le Saint de Dieu.

Jésus le menaça, disant : Tais-toi, et sors de cet homme. »

 

(v) Jésus lui-même a dit : (i) « En vérité, en vérité, je vous le dis, avant qu'Abraham fût, je suis. » (Jean 8:58) affirmant ainsi qu'Il est la deuxième personne de la Sainte Trinité, le Dieu trinitaire, qui existait avant que le temps ne commence. (ii) Il a également promis : « Tout ce que vous demandez en mon nom, je le ferai, afin que le Père soit glorifié dans le Fils.» (Jean 14:13) (iii) Il a également prophétisé: «Voici les miracles qui accompagneront ceux qui auront cru: en mon nom, ils chasseront les démons; ils parleront de nouvelles languesils saisiront des serpents; s'ils boivent quelque breuvage mortel, il ne leur fera point de mal; ils imposeront les mains aux malades, et les malades, seront guéris.. (Marc 16: 17-18)

 

Le Christ au centre de la communion 


Par conséquent, cher lecteur, non seulement la prière de Jésus est correcte, mais il n'y a pas d'autres mots qui peuvent se substituer aux paroles divinement inspirées : « Seigneur, Jésus-Christ, Fils de Dieu, aie pitié de moi pécheur. » Avec ces paroles, nous confessons notre foi que Jésus est le Maître de tous (Seigneur) ; qu'Il est le Messie oint (Christ) qui est venu racheter le monde du péché ; qu'il est engendré du père (Fils de Dieu) et est donc de la même essence que le Père, c'est-à-dire Divin. De plus, en prononçant son nom humain, Jésus, nous reconnaissons également sa double nature comme Dieu et Homme, ou le Dieu-Homme, né de la Vierge Marie de sorte qu'Il puisse vivre, souffrir et mourir comme un homme, pour sauver l'humanité. En tant que seul humain parfait et sans péché, Il est devenu Souverain Sacrificateur pour nous, s'offrant Lui-même sur la croix comme sacrifice ultime pour la rédemption de nos péchés et nous ré-unir avec le Père. Lui seul est devenu l'Offrant et l'Offrande. Tout cela a été accompli par nul autre que Jésus.

 

«Jésus Christ le témoin fidèle, le premier-né des morts, et le prince des rois de la terre ! Il nous a délivrés de nos péchés par son sang, (Apocalypse 1: 5) «Car il y a un seul Dieu, et il y a un médiateur entre Dieu et les hommes, Jésus Christ homme.» (1 Timothée 2: 5) « puisque nous avons un grand souverain sacrificateur qui a traversé les cieux, Jésus, le Fils de Dieu, demeurons fermes dans la foi que nous confessons.» (Hébreux 4:14)

 

Notre confession est la prière de Jésus, qui est soutenue par les livres des Saintes Écritures, et contient des volumes de théologie orthodoxe et une grande puissance. Ce n'était pas n'importe quel «seigneur», ni Mahomet, ni Allah, ni Bouddha, ni Brahma, ni aucune autre divinité qui est mort pour nous et a brisé les portes de l'enfer. Seul le Seigneur Jésus crucifié a détruit la puissance du péché et de la mort et l'emprise de Satan sur l'humanité. C'est pourquoi les démons tremblent au nom de Jésus. C'est pourquoi les Anciens (Γεροντάδες) de notre Sainte Église orthodoxe prient sans cesse la prière de Jésus - pour conjurer les tentations démoniaques et les attaques spirituelles, en faisant preuve d'humilité et en invoquant sans cesse le nom de Jésus.

 

Retirer le nom de Jésus, en ne gardant que le mot non assigné « seigneur », permet à plusieurs menaces d'éroder notre foi et notre identité orthodoxes et de mettre en péril notre salut :

 

Premièrement, la prière nouvellement innovée fait progresser l'œcuménisme païen et polythéiste qui, depuis des années, se concentre uniquement sur un «terrain d'entente» pour promouvoir un type d’«amour» qui ignore les différences et la vérité. « Je te remercie, je te glorifie, seigneur, aie pitié de moi», est une prière non confessionnelle qui peut être confortablement prononcée par n'importe quel jaïn, n'importe quel juif, n'importe quel hindou, n'importe quel sikh, n'importe quel zoroastrien, n'importe quel musulman, même n'importe quel idolâtre ou adorateur luciférien. Cette prière n'est pas seulement non-orthodoxe, elle est même non-chrétienne.

 

Deuxièmement, supprimer le nom de Jésus remplace une confession de foi par un déni de foi. Avons-nous soudainement peur ou honte de nous identifier comme chrétiens en prononçant le nom de Jésus ? Un déni de la foi menace notre salut ! Jésus a dit : « C'est pourquoi, quiconque me confessera devant les hommes, je le confesserai aussi devant mon Père qui est dans les cieux; mais quiconque me reniera devant les hommes, je le renierai aussi devant mon Père qui est dans les cieux. » (Matthieu 10: 33-34)

 

Seconde Venue Christ


Troisièmement, en supprimant le nom de Jésus, des milliers d'années de prophéties sacrées, les enseignements bibliques et le dogme patristique sont rabaissés et renversés, arbitrairement et sans raison valable. Ceci est inacceptable si nous voulons conserver une identité orthodoxe. Au jour du jugement, quand tout le monde ressuscitera d'entre les morts, y compris tous ceux qui ont vécu avant nous, il sera difficile de justifier en présence de Dieu et de ses martyrs, toute désobéissance aux paroles de saint Paul : «Ne vous laissez pas entraîner par des doctrines diverses et étrangères»(Hébreux 13: 9) même si les enseignements étrangers venaient de quelqu'un qui a le titre d'évêque. N'oublions pas qu'historiquement, la majorité des hérésies combattues par l'Église orthodoxe provenaient d'évêques erratiques !

 

Plus on prononce la prière innovante proposée, au lieu de la prière de Jésus, plus on s'éloigne de Jésus, de l'éthos orthodoxe et de la conscience ecclésiale, et plus on se rapproche de l'hérésie. « Ces hommes-là sont de faux apôtres, des ouvriers trompeurs, déguisés en apôtres du Christ. Et cela n'est pas étonnant, puisque Satan lui-même se déguise en ange de lumière… Leur fin correspondra à leurs actes. » (2 Corinthiens 11: 13-15)

 

J'espère et je prie pour que la prière innovée soit une erreur de jugement involontaire de la part de Son Éminence Sotirios, et non un autre assaut contre ceux qui adhèrent à la Sainte Tradition Patristique Orthodoxe. Ceux qui ne sont pas intéressés par la tradition orthodoxe sont libres de quitter et de rejoindre d'autres juridictions quand ils le souhaitent ; mais nous, les fidèles, ne les suivrons pas…



 

 Demetrios Georgiou
 membre de l’archidiocèse grec-orthodoxe du Canada
Version française par Maxime le minime de la source