Les lèvres mensongères font horreur à l'Éternel, tandis que ceux qui agissent avec fidélité lui sont agréables. Proverbes 12:22 «C'est ce qui sort de l'homme qui le rend impur. En effet, c'est de l’intérieur, c'est du cœur des hommes que sortent les mauvaises pensées, les adultères, l'immoralité sexuelle, les meurtres, les vols, la soif de posséder, les méchancetés, la fraude, la débauche, le regard envieux, la calomnie, l'orgueil, la folie. Toutes ces choses mauvaises sortent du dedans et rendent l'homme impur.» Marc 7:20-23 Un témoin fidèle ne ment pas, tandis qu’un faux témoin dit des mensonges. Proverbes 14:5 « Vous, vous avez pour père le diable et vous voulez accomplir les désirs de votre père. Il a été meurtrier dès le commencement et il ne s'est pas tenu dans la vérité parce qu'il n'y a pas de vérité en lui. Lorsqu'il profère le mensonge, il parle de son propre fond, car il est menteur et le père du mensonge. » Jean 8:44 Si les paroles distinguées ne conviennent pas à un fou, les paroles mensongères conviennent d’autant moins à un noble. Proverbes 17:7 « Écarte de ta bouche la fausseté, éloigne de tes lèvres les détours ! Proverbes 4:24 Craindre l'Éternel, c'est détester le mal. L'arrogance, l'orgueil, la voie du mal et la bouche perverse, voilà ce que je déteste. » Proverbes 8:13 « Pierre lui dit : «Ananias, pourquoi Satan a-t-il rempli ton cœur, au point que tu aies menti au Saint-Esprit et gardé une partie du prix du champ? […] Comment as-tu pu former dans ton cœur un projet pareil? Ce n'est pas à des hommes que tu as menti, mais à Dieu.»Actes 5:3-4Mais pour les lâches, les incrédules, les abominables, les meurtriers, les impudiques, les enchanteurs, les idolâtres, et tous les menteurs, leur part sera dans l'étang ardent de feu et de soufre, ce qui est la seconde mort.Apocalypse 21.8

jeudi 17 décembre 2020

UN AVENIR RADIEUX, le paradis sur la Terre (ou Mars). Pas besoin de Dieu pour cette nouvelle religion globaliste

 strategika.fr

La Grande Remise à Zéro ou “Great Reset”, c’est quoi ? - Strategika

Rédaction Strategika

4-5 minutes



Source: medias-presse.info – Michelle Marie – 8 décembre 2020


Le 3 juin 2020, en conséquence de la “crise sanitaire mondiale”, le Forum économique mondial (WEF) de Genève a annoncé un sommet pour janvier 2021 à Davos, en Suisse, dont le thème serait “La grande remise à zéro”.    Le WEF est un rassemblement mondial des élites politiques, financières et sociales. Selon le “Telegraph”, 119 milliardaires avaient assisté aux discussions de Davos en 2020. En 2018, 1 200 des participants étaient arrivés en jet privé.   Le communiqué de presse du WEF a poursuivi :   “L’annonce de “La grande remise à zéro” a été faite par S.A.R. le Prince de Galles et le Professeur Schwab lors d’une réunion virtuelle, suivie par les déclarations du Secrétaire Général des Nations Unies António Guterres et de la Directrice Exécutive du FMI Kristalina Georgieva.”   Le professeur Klaus Schwab, fondateur et président du Forum économique mondial, a fait sa propre déclaration le jour même de l’annonce, sous le titre “Le temps est venu d’une “grande remise à zéro””, avec en sous-titre “Dans toute crise, se présente une opportunité”.   L’essence de ses propos et de ses idées exprimées ailleurs, dans ses publications, est résumée ci-après dans une série de tableaux.  


  “Le Covid est une des pandémies les moins mortelles qu’ait connues le monde au cours des 2.000 dernières années”.  



“Le Covid offre l’occasion d’introduire des changements sociaux sans précédent par le biais de la “La Grande Remise à Zéro” …bien des choses changeront pour toujours… et un monde nouveau émergera.”

  


“Un grand nombre d’entre nous se demandent quand les choses reviendront à la normale… La réponse est en bref : Jamais”. 

 


“Nous deviendrons plus performants dans la manipulation de nos gènes, et ceux de nos enfants”.



“De la poussière “intelligente”, des ordinateurs munis d’antennes, tous plus minuscules qu’un grain de sable, pourront s’organiser à l’intérieur du corps humain.”




“Franchir les frontières nationales impliquera un scan détaillé du cerveau pour évaluer le risque sécuritaire que pose le voyageur”.



“Des appareils externes seront très probablement implantables dans notre cerveau ou notre corps”.



“Les outils de la 4ème révolution industrielle permettront de nouvelles formes de surveillance et de nouveaux mécanismes de contrôle”.



“Le travail des avocats, des médecins, des journalistes ou des bibliothécaires sera sans doute partiellement ou totalement automatisé”.



“L’avenir nous mettra au défi de comprendre ce que signifie être humain”.   


La réunion annuelle du WEF aura en fait lieu à Singapour du 13 au 16 mai 2021, a-t-on annoncé il y a une heure, pour retourner à Davos-Klosters en 2022. C’est le faible nombre de cas de Covid à Singapour qui a motivé ce changement de lieu, Depuis le 1er octobre, la ville-État a accepté des demandes de tenue de réunions d’affaires à grande échelle pouvant accueillir jusqu’à 250 personnes, avec certaines restrictions. Son approche vis-à-vis de ce qu’il est convenu d’appeler la pandémie, a été testée lors d’une conférence sur l’énergie en octobre dernier. Les participants à la manifestation, qui s’est tenue à l’hôtel Marina Bay Sands dans le centre de la ville, ont dû passer un test rapide Covid-19, dont les résultats ont été obtenus en 30 minutes, et télécharger une application de traçage des contacts.   Quant à nous autres, la plèbe, nous pouvons pousser un petit soupir de soulagement à la perspective de ce répit limité qui nous est offert. Qu’il soit l’occasion d’une meilleure préparation de la résistance citoyenne.

Illustration principale: Eric Miller

 

mardi 15 décembre 2020

Revaloriser les métiers de la "Main" et du "Coeur" par David Goodhart

 La Tête, la Main et le Cœur - Ed. les arènes

« Les "super-intelligents" devraient être nos serviteurs, pas nos maîtres. »

Le coronavirus a cruellement mis à nu l’aberrante hiérarchie des métiers : au sommet, les superdiplômés qui occupent des postes prestigieux et bien rémunérés ; à la base, les métiers vitaux mais en réalité méprisés et mal payés. Alors même que ce sont ceux-là, les infirmiers, les livreurs, les manutentionnaires… qui, pendant le confinement, ont fait tourner la société, quand les cadres sont restés chez eux, en télétravail.

L’intelligence cognitive est devenue l’unique critère de sélection méritocratique – la Tête a pris le pouvoir, au détriment de la Main et du Cœur, et façonné la société en fonction de ses intérêts. Dans les années 1970, la plupart des élèves quittaient l’école sans qualification ; aujourd’hui 40 % des postes sont réservés aux diplômés du supérieur. L’inflation artificielle d’une « classe cognitive » sélectionnée sur ses diplômes universitaires a suscité une désillusion massive parmi la jeunesse diplômée et une frustration chez celle qui ne l’est pas.

Pourtant, une société démocratique doit pouvoir reconnaître et rétribuer justement tous ses membres, y compris ceux qui ne veulent pas, ou ne peuvent pas, passer par de grandes études et des postes de cadre pour réussir dans la vie.

David Goodhart prône un rééquilibrage en faveur des métiers qui privilégient des qualités humaines sous-estimées et par conséquent sous-payées, comme la sensibilité, l’empathie, la générosité, l’habileté manuelle.

La Tête, la Main et le Cœur est l’histoire de cette nouvelle lutte sociale du XXIe siècle.

Traduit de l’anglais (Grande-Bretagne) par Bérengère Viennot

« Quand on me demande comment réparer nos sociétés divisées, je réponds en deux mots : Lisez Goodhart. »
Matthew Goodwin

David Goodhart, plaidoyer contre des élites "cognitives" et "monolithiques" 


Pour David Goodhart, nos sociétés ont survalorisé la "Tête" au détriment des compétences relevant des domaines de la "Main" et du "Coeur"
Pour David Goodhart, nos sociétés ont survalorisé la "Tête" au détriment des compétences relevant des domaines de la "Main" et du "Coeur" Crédits :  Aleksandr Grigor'ev / EyeEm - Getty

En formant leurs élites au seul moyen de cursus universitaires généralistes, nos sociétés n'ont-elles pas engendré une hégémonie de "la Tête" au détriment de "la Main" et du "Coeur" ? C'est en tout cas la thèse que défend le journaliste britannique David Goodhart dans son dernier essai. Radical.

 

Dans cette série de chroniques, Brice Couturier rend compte d’un certain nombre de parutions comportant des attaques en règle contre la méritocratie. Ces livres ne sont pas parus en français, sauf un, celui de David GoodhartLa tête, la main et le cœur. Sous-titré La lutte pour la dignité et le statut social au XXIe siècle, cet ouvrage, paru aux éditions Les Arènes, apparaît comme le plus complet et, d’une certaine manière, le plus le plus radical. Pourquoi ? Parce que le journaliste et économiste britannique ne laisse rien de côté. 

Une critique radicale fondée sur une enquête de terrain

Ni l’épineuse question de l’origine du caractère héréditaire du QI : est-ce une affaire de gènes ou d’environnement ? Ni les évolutions prévisibles du marché du travail : nos économies auront-elles des emplois qualifiés à fournir à tous ces diplômés, à l’heure de la robotisation et de l’intelligence artificielle ? Le type de connaissances prodigué dans nos universités est-il réellement utile à l’exercice des professions auxquelles les diplômes donnent l’accès ? Pourquoi la massification de l’enseignement supérieur a-t-elle coïncidé avec un ralentissement de la productivité ?

Et surtout, David Goodhart ne se contente par de réfléchir à partir des données fournies par la qualité impressionnante de ses lectures. Il interviewe des gens, il s’appuie sur les itinéraires de ses proches, il témoigne à partir de ses propres expériences, avec une honnêteté scrupuleuse. Il réfléchit près du terrain.

Le projet méritocratique dévoyé

Radicale, la critique de la méritocratie selon Goodhart l'est parce que le journaliste ne se contente pas de mettre en cause les dysfonctionnements du système, le fait que certains élèves de niveau moyen parviennent à intégrer les universités prestigieuses, grâce à l’argent et aux relations de leurs parents, anciens élèves eux-mêmes. Sa critique va au-delà de la mise en cause de "l’hubris méritocratique" des nouvelles élites du diplôme, décrite par Michael Sander, ou du manque de représentativité d’une élite politique, issue du petit monde des surdiplômés, comme Mark Bovens et Anchritt Wille.

David Goodhart interroge le choix de nos sociétés d’avoir, de manière récente et au nom d’excellentes intentions – la mobilité sociale - créé de toutes pièces une nouvelle classe dirigeante, la "classe cognitive". Il attaque le caractère monolithique de cette nouvelle élite ; sa tendance à converger en masse vers les mêmes métropoles, à partager la même culture, les mêmes mode vie et les mêmes idées, asséchant les autres villes de nos pays des talents qui y étaient nés. 

Or, cette "classe cognitive unique", comme il l'appelle, est désormais recrutée à travers un seul canal de sélection, celui des études supérieures, alors qu’autrefois, par exemple, la classe ouvrière suscitait ses propres élites grâce à l’école du syndicalisme

Comme Goodhart l’écrit aussi, il y a des gens qui sont très doués pour passer les examens, sans que cela atteste nécessairement le fait d’une intelligence supérieure, ni surtout d’une capacité quelconque à diriger les autres…

"Elites", un terme dépassé par la réalité de l'accès à l'université ?

Il y a vingt ans, les prévisionnistes estimaient que la solution aux problèmes de la délocalisation passait par la généralisation de l’enseignement supérieur. David Goodhart est en désaccord. Pourquoi ?

D'une part, parce que plus en plus de diplômés occupent des postes ne nécessitant aucun diplôme. A quoi bon toutes ces longues années passées à étudier - le plus souvent, en s'endettant ?  D'autant que cette tendance est en voie d’accélération. Et, qu'en même temps, on manque de bons artisans et de soignants qualifiés. L’université pour tous a été un mythe. 

Mais aussi parce que vous ne pouvez pas produire, via l’université, une élite qui compterait 50 % de la population. C’est insultant pour les autres 50 % : tant que 15 % des personnes de votre classe d’âge accédaient à l’enseignement supérieur et que vous disposiez d’autres moyens éventuels de gravir les échelons de la hiérarchie sociale, c’était acceptable. Lorsqu’ils sont 50 % à partir pour Londres, Oxford, Cambridge, Bristol, ou Warwick, et que vous-même restez coincé dans votre petite ville, l’humiliation est insupportable. Vous vous sentez laissé-pour-compte. 

Et vous vous vengez en votant populiste

Son idéal politique serait une alliance entre une gauche qui s’attaquerait franchement aux inégalités de revenus et un conservatisme de tendance écologiste qui protégerait les communautés locales, empêcherait l’enlaidissement des paysages et des constructions, préserverait la stabilité sociale et entretiendrait la solidarité.  

David Goodhart plaide surtout pour que les métiers de la main et ceux du cœur - ou du care, comme on dit - contribuent à égalité avec les métiers de la tête à la direction des affaires. Il n’est pas juste que la finance, les cabinets d’avocats, ou de conseil – où l’on produit en définitive très peu de valeur, fournissent les emplois les mieux rémunérés du moment. La crise sanitaire actuelle a démontré que les métiers du soin à la personne, et ceux qui permettent la continuité des services essentiels à la collectivité, avaient une bien plus grande utilité sociale.  





samedi 12 décembre 2020

D’OÙ VIENT LE MAL, conte de Léon Tolstoï


Un ermite vivait dans la forêt, sans avoir peur des bêtes fauves. L’ermite et les bêtes fauves conversaient ensemble et ils se comprenaient.

Un jour, l’ermite s’était étendu sous un arbre ; là s’étaient aussi réunis, pour passer la nuit, un corbeau, un pigeon, un cerf et un serpent. Ces animaux se mirent à disserter sur l’origine du mal dans le monde.

Le corbeau disait :

– C’est de la faim que vient le mal. Quand tu manges à ta faim, perché sur une branche et croassant, tout te semble riant, bon et joyeux ; mais reste seulement deux journées à jeun, et tu n’auras même plus le cœur de regarder la nature ; tu te sens agité, tu ne peux demeurer en place, tu n’as pas un moment de repos ; qu’un morceau de viande se présente à ta vue, c’est encore pis, tu te jettes dessus sans réfléchir. On a beau te donner des coups de bâton, te lancer des pierres ; chiens et loups ont beau te happer, tu ne lâches pas. Combien la faim en tue ainsi parmi nous ! Tout le mal vient de la faim.

Le pigeon disait :

– Et pour moi, ce n’est pas de la faim que vient le mal ; tout le mal vient de l’amour. Si nous vivions isolés, nous n’aurions pas tant à souffrir: tandis que nous vivons toujours par couples ; et tu aimes tant ta compagne, que tu n’as plus de repos, tu ne penses qu’à elle : A-t-elle mangé ? A-t-elle assez chaud ? Et quand elle s’éloigne un peu de son ami, alors tu te sens tout à fait perdu ; tu es hanté par la pensée qu’un autour l’a emportée, ou qu’elle a été prise par les hommes. Et tu te mets à sa recherche, et tu tombes toi-même dans la peine, soit dans les serres d’un autour, soit dans les mailles d’un filet. Et si ta compagne est perdue, tu ne manges plus, tu ne bois plus, tu ne fais plus que chercher et pleurer. Combien il en meurt ainsi parmi nous ! Tout le mal vient, non pas de la faim, mais de l’amour.

Le serpent disait :

– Non, le mal ne vient ni de la faim, ni de l’amour, mais de la méchanceté. Si nous vivions tranquilles, si nous ne nous cherchions pas noise, alors tout irait bien : tandis que, si une chose se fait contre ton gré, tu t’emportes, et tout t’offusque ; tu ne songes qu’à décharger ta colère sur quelqu’un ; et alors, comme affolé, tu ne fais que siffler et te tordre, et chercher à mordre quelqu’un. Et tu n’as plus de pitié pour personne ; tu mordrais père et mère ; tu te mangerais toi-même ; et ta fureur finit par te perdre. Tout le mal vient de la méchanceté.

Le cerf disait :

– Non, ce n’est ni de la méchanceté, ni de l’amour, ni de la faim que vient tout le mal, mais de la peur. Si on pouvait ne pas avoir peur, tout irait bien. Nos pieds sont légers à la course, et nous sommes vigoureux. D’un petit animal, nous pouvons nous défendre à coups d’andouillers ; un grand, nous pouvons la fuir : mais on ne peut pas ne pas avoir peur. Qu’une branche craque dans la forêt, qu’une feuille remue, et tu trembles tout à coup de frayeur ; ton cœur commence à battre, comme s’il allait sauter hors de ta poitrine ; et tu te mets à voler comme une flèche. D’autres fois, c’est un lièvre qui passe, un oiseau qui agite ses ailes, ou une brindille qui tombe ; tu te vois déjà poursuivi par une bête fauve, et c’est vers le danger que tu cours. Tantôt, pour éviter un chien, tu tombes sur un chasseur, tantôt, pris de peur, tu cours sans savoir où, tu fais un bond, et tu roules dans un précipice où tu trouves la mort. Tu ne dors que d’un œil, toujours sur le qui-vive, toujours épouvanté. Pas de paix ; tout le mal vient de la peur.

Alors l’ermite dit :

– Ce n’est ni de la faim, ni de l’amour, ni de la méchanceté, ni de la peur que viennent tous nos malheurs : c’est de notre propre nature que vient le mal ; car c’est elle qui engendre et la faim, et l’amour, et la méchanceté, et la peur.

Traduction E. Halpérine-Kaminsky et R. Jaubert.
Extrait du recueil À la recherche du Bonheur édité par la librairie Perrin et cie en 1916.

mercredi 9 décembre 2020

Homme modifié, Homme augmenté, Iron man etc.


"S’il y a insertion de matériel artificiel non biologique qui s’inscrivant dans le temps pourrait modifier dans l’encéphale le schéma corporel alors nous aurions véritablement affaire à un homme augmenté.

Si de plus le matériel biologique est d’ordre génétique il est alors question d’un homme modifié.

Tant qu’il s’agit de réparation, c’est-à-dire en fait d’un geste thérapeutique d'ordre technique même faisant appel à des technologies très sophistiquées, le but reste la restauration d’une activité et d’un fonctionnement se rapprochant de la normalité à l’aune de l’activité naturelle. En ophtalmologie, l’utilisation de verres correcteurs ou de lentilles ne font pas autre chose que de se rapprocher le plus possible de la vision naturelle. De même pour les prothèses auditives.

Mais que dirait-on de lunettes dépassant la vision normale, nous permettant de voir à travers les murs et dans l’obscurité que dirait-on d’un appareil acoustique permettant de percevoir des sons qui n’appartiennent pas aux spectres et possibilités humaines. Certains animaux sont dotés de vision nocturne et d'ouïe ultra sensibles et même sensibles aux ultrasons. Or ces deux exemples sont paradigmatiques de la situation actuelle puisque dans le domaine militaire, on appareille les super combattants de cette manière. On travaille aussi sur les exosquelettes qui devraient permettre à des soldats de porter de lourdes charges et capables de servir d’armures de combat, d’être plus résistants à la douleur et capables de guérison plus rapide. C’est le programme de la DARPA (Defense Advanced Research Projects Agency).

Ici nous ne sommes plus dans le contexte de l’homme réparé mais bien dans celui de l’homme transitoirement augmenté. Ce qui pose aussi la question éthique de la réversibilité de cette augmentation performante.

Ce type d’augmentation et d’amélioration des capacités physiques et physiologiques naturelles par des moyens extérieurs à la nature, heurte-t-il vraiment notre éthique ?

N’oublions pas ce que disait Jacques Ellul au sujet de la technique : « Ce n’est pas la technique qui nous asservit, mais le sacré transféré à la technique ».

Tant que la bionique vise la réparation, on ne peut qu’approuver les améliorations qu’elle apporte. Dès lors que la bionique dépasse les capacités naturelles de l’homme, la question bioéthique se pose. C’est à un moindre niveau la question éthique du dopage dans les performances sportives. Or c’est bien ce qui se passe avec la recherche de performances au-delà des possibilités naturelles humaine. On veut « doper » la nature. La question est celle-ci : est-il licite de créer des surhommes ?
Père Jean Boboc (Mémoire éternelle)
in Le transhumanisme décrypté
(ed. Apopsix

mardi 8 décembre 2020

Les transhumanistes aux manettes : le projet français de "soldat augmenté"



SOURCE 

Défense : notre armée se prépare au "soldat augmenté"

Loin du cyborgl'armée tricolore veut un "soldat augmenté" éthique. Cyborg déshumanisé ou super-héros doté de pouvoirs surhumains, "la perspective d'un combattant aux ressources physiques et cognitives transformées par la technologie" a été "longtemps cantonnée au champ de la science-fiction", résume le chercheur Jean-Christophe Noël. Cela "semble de moins en moins éloignée de la réalité", écrit-il dans une note de l'Institut français des relations internationale (Ifri). D'où la création par la ministre des Armées Florence Parly d'un comité d'éthique de la Défense, chargé de réfléchir à ces enjeux. Avec le souci de maintenir la capacité d'action de l'armée, tout en préservant ses valeurs, les principes du droit et la dignité humaine.

Dans les faits, l'homme a toujours cherché à augmenter ses capacités, des jumelles pour voir aux armures et boucliers pour se protéger. Le second conflit mondial n'a pas fait exception. C'était une "guerre sous amphétamines", les Alliés recourant à la benzédrine, les Allemands à la pervitine pour accroître leur vigilance et résister à la fatigue pendant les opérations, rappelle le professeur en philosophie des sciences Pascal Nouvel dans les Cahiers de la Revue Défense nationale.

Depuis, recherches et innovations se succèdent pour stimuler les facultés physiques ou cognitives du combattant dans le but de renforcer son efficacité. Autrement dit, en faire un "soldat augmenté". Plusieurs prototypes d'exosquelettes permettant par exemple de porter des charges plus lourdes ont été mis au point dans le monde. Dans certains hélicoptères d'attaque, la direction du canon est asservie à la direction du regard du pilote grâce à son casque.

Des opérations de la cornée pour accroître l'acuité visuelle de 20% "semblent avoir déjà été effectuées dans certaines armées étrangères sur des volontaires", relevait même Gérard de Boisboissel, du centre de recherche de l'académie militaire de Saint-Cyr-Coëtquidan (CREC) lors d'un colloque fin 2019. "De plus en plus de technologies sortiront l'homme de ses limites naturelles et l'un des enjeux consistera finalement à définir le degré nécessaire de contrôle humain", décrypte-t-on au cabinet de la ministre. A ce stade, l'armée française s'interdit les augmentations "invasives", touchant au corps du soldat. Les seules de ce type autorisées, détaille le comité dans son rapport rendu public vendredi, sont la prise de caféine, d'antipaludéens, les injections de vaccins ou d'antidouleurs en cas de blessure grave.

Pour autant, il est "impératif de ne pas inhiber la recherche sur le soldat augmenté (...) afin d'éviter tout risque de décrochage capacitaire de nos armées", estime-t-il. Certaines augmentations invasives pourraient donc, dans des conditions strictes de contrôle par le service de santé des armées, être permises à l'avenir.

Dans le monde civil, plusieurs milliers de salariés en Suède ont accepté de se faire greffer une puce sous la peau pour faciliter leur accès au locaux de leur société, selon Gérard de Boisboissel. Dans le monde militaire, cela pourrait se traduire par une puce permettant au combattant d'être géolocalisé en temps réel et d'éviter par exemple les tirs fratricides. Il faut "toujours rechercher des alternatives" à une augmentation invasive, juge Mme Parly, suivant l'avis du comité. "Cela oblige à penser l'innovation autrement", explique-t-elle à l'AFP. La puce, plutôt que glissée sous la peau, peut l'être dans l'uniforme.

Faute d'alternative, chaque augmentation doit pouvoir être "réversible", rien que pour permettre le retour du militaire à la vie civile, insiste le comité. Celui-ci fixe plusieurs "lignes rouges": interdiction de pratiques eugéniques ou génétiques à des fins d'augmentation du militaire, interdiction de porter atteinte au libre arbitre ou de diminuer son discernement ou sa maîtrise de l'emploi de la force. Autant de "risques de déshumanisation" induits par certaines substances qui "prémuniraient le militaire de tout sentiment de peur, de compassion ou de doute". Pas question donc pour le comité d'éthique que le soldat augmenté devienne "un simple technicien de la mort".


AUTRES PROJETS DANS LE MONDE

lundi 30 novembre 2020

LE GRAND RESET POUR LES NULS

Où allons-nous ?


Par Tessa Lena − Le 28 Octobre 2020 − Source Tessa SubStack 

Les paysans s’engraissent, et ils se reproduisent ! Oh non.

Qu’est-ce que le « Grand Reset » ? Le « Grand Reset»  est un projet massivement financé, désespérément ambitieux, coordonné au niveau international, mené par certaines des plus grandes multinationales et acteurs financiers de la planète et réalisé par des organismes publics et des ONG coopérants. Son âme est une combinaison de science-fiction du début du XXe siècle, d’affiches soviétiques idylliques, de l’obsession d’un comptable dérangé avec une dépendance au jeu, et d’une version numérique améliorée de la « Destinée Manifeste ».

La raison mathématique du « Grand Reset » est que grâce à la technologie, la planète est devenue petite, et le modèle économique d’expansion infinie est foutu – mais de toute évidence, les super riches veulent continuer à rester super riches, et ils ont donc besoin d’un miracle, d’une autre bulle, plus un système chirurgicalement précis pour gérer ce qu’ils perçoivent comme « leurs ressources limitées ». Ainsi, ils veulent désespérément une bulle qui leur apporte une nouvelle croissance sortant littéralement de nulle part, tout en cherchant à serrer la ceinture des paysans, un effort qui commence par une « modification du comportement », c’est-à-dire le « reset » du sentiment des paysans occidentaux qu’ils ont droit à un niveau de vie élevé et à des libertés (ces horribles « privilèges »).

La raison psychologique du « Grand Reset » est la peur de perdre le contrôle de leur propriété, la planète. Je suppose que si vous possédez des milliards et que vous en déplacez des milliers de milliards, votre perception de la réalité devient étrange, et ce qu’il y a tout en bas ressemble à une fourmilière qui n’existe que pour vous servir. Juste des fourmis et des chiffres… votre patrimoine.

Ainsi, l’objectif pratique du « Grand Reset » est de restructurer fondamentalement l’économie mondiale et les relations géopolitiques en se basant sur deux hypothèses : premièrement, que chaque élément de la nature et chaque forme de vie fait partie de l’inventaire global (géré par l’État prétendument bienveillant, qui, à son tour, est détenu par plusieurs personnes riches devenues soudainement bienveillantes, via la technologie) – et deuxièmement, que tout l’inventaire doit être strictement comptabilisé : être enregistré dans une base de données centrale, être lisible par un scanner et facilement identifiable, et être géré par l’IA, en utilisant la « science » la plus récente. L’objectif est de compter puis de gérer et de contrôler efficacement toutes les ressources, y compris les personnes, à une échelle sans précédent, avec une anxiété et une précision numériques sans précédent – tout cela pendant que les maîtres continuent de s’adonner à leurs loisirs, profitant de vastes étendues de nature préservée, à l’abri des paysans souverains inutiles et de leur imprévisibilité. Le monde du roi se sent beaucoup plus prévisible et détendu lorsque le chaos de la subjectivité humaine est contenu pour de bon.

De plus, en guise de parenthèse potentiellement lucrative, une partie de ces « actifs » étroitement gérés peut également être transformés en de nouveaux instruments financiers et vendus. Le jeu continue !

En d’autres termes, c’est un féodalisme mondial « efficace » qui va bien plus loin que son frère médiéval puisque le scanner est un système de vision globale : chaque personne, chaque pierre et chaque baie est étiquetée et suivi numériquement. Dans ce cadre, chaque paysan a une fonction qui découle non pas du mystère de la vie, et non pas de sa vocation intérieure, mais de l’IA, le maître de l’efficacité et le serviteur du roi. Idéalement, les paysans peuvent être convaincus que c’est bon pour eux (ou nécessaire pour être en sécurité, voir « traçage des contacts ») et que c’est à cela que ressemblent le progrès et le bonheur – mais sinon, il y a d’autres moyens, de la violence classique aux prisons virtuelles en passant par les « pilules de la moralité« .

La réforme en question est censée bouleverser tous les domaines de la vie, à l’échelle planétaire : gouvernement, relations internationales, finances, énergie, alimentation, médecine, emploi, urbanisme, immobilier, application de la loi et interactions humaines – et elle commence par changer la façon dont nous nous considérons et dont nous entretenons notre relation avec le monde. En particulier, la vie privée est une énorme épine dans le pied de nos « grands resetters » – et au moment où je tape ces lignes, ils insistent sur le fait que la vie privée est un concept vraiment dépassé – en particulier lorsqu’il s’agit des données médicales des personnes, par exemple – et que nous ne pouvons tout simplement pas aller de l’avant vers un avenir radieux si des personnes stupides continuent à s’accrocher à leur vie privée.

Je passerai brièvement en revue les différents éléments de cette réforme glissante dans une seconde – mais pour résumer, le résultat final souhaité est un gigantesque convoyeur mondial, sans joie, hautement contrôlé, de tout et de tous, où la vie privée est extrêmement coûteuse, la dissidence est impensable et la soumission spirituelle est obligatoire. C’est comme une réalité médicamenteuse 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, sauf que les médicaments sont à la fois chimiques et numériques, et qu’ils vous signalent au vaisseau-mère, qui peut alors vous punir pour mauvais comportement en bloquant, par exemple, votre accès à certains endroits ou en bloquant votre compte bancaire numérique – peut-être sans aucune intervention humaine.

Ainsi, sur le plan sensoriel – en ce qui concerne l’argent et le pouvoir – ce convoyeur est une tentative des super riches d’organiser et de monétiser leurs « actifs », y compris les personnes, plus efficacement que jamais auparavant. Sur le plan théologique, l’initiative est façonnée par le transhumanisme, un système de croyance formel enraciné dans un sentiment pathologique d’être repoussé par tout ce qui est naturel – et une vision résultante des formes biologiques comme des robots défectueux, qui sont rendus parfaits, des tueurs en série parfaits, en se fusionnant avec les machines d’une manière qui redéfinit le sens de la vie et défie la mort elle-même.

Je voudrais souligner que nous ne devrions jamais sous-estimer l’importance des sentiments subjectifs et de la théologie dans la formation des événements historiques. Toute notre histoire est une somme de choix subjectifs – où les choix des plus puissants et des plus motivés pèsent plus lourd. Et la réforme religieuse, qui découle généralement de la préférence subjective de divers individus puissants pour ce à quoi devrait ressembler l’ensemble du tableau, a été un moteur de changements sociaux, économiques et culturels à grande échelle sur cette planète pendant des siècles. Ce que nous voyons ici, c’est une nouvelle religion – et même si je veux croire à la propreté et à la rationalité générales du système – à un niveau plus élevé, nous n’avons pas affaire à une tentative rationnelle, scientifique, honnête, bienveillante – ou même malavisée – d’améliorer les choses. Lorsqu’il s’agit des cerveaux du « Grand Reset », nous avons affaire à une combinaison d’avidité standard et de pathologie émotionnelle de fous agités et pourris qui paniquent devant la sauvegarde de leurs biens dans cette nouvelle ère, et qui en veulent à leur nature biologique en tant que telle et veulent être des dieux. Malheureusement, les fous sont riches et ont de bonnes relations, et ils peuvent engager un million de sous-fifres pour faire une présentation extérieure convaincante et rationnelle de leur nouvelle religion. Et pour soudoyer les médias. Et les politiciens. Et les universitaires. Et les organisateurs de campagne. Et les organisations à but non lucratif. Et n’oublions pas mes frères, les artistes, qui, par faim et par indignité, créeront alors de belles publicités artistiques et émouvantes pour tout ce qui rapporte. Et lorsque la boucle est bouclée, nous avons une toute nouvelle opinion publique et, techniquement, toujours une « démocratie » ! Si seulement ces théoriciens de la conspiration s’en allaient…

Alors, qui sont les personnes à la tête de cet effort et comment cet effort est-il coordonné ?

À première vue, ce sont les suspects habituels : les principaux capitalistes du monde, les dynasties historiquement riches de différentes parties de la Terre, les membres de la royauté laïque et religieuse, les milliardaires, etc. – en d’autres termes, ce sont les gens qui ont assez d’argent pour sentir que ce monde leur appartient, les 0,0001% – et peut-être aussi les gens qui se trouvent immédiatement en dessous d’eux qui cherchent à gravir les échelons. Certains visages familiers, d’autres que nous n’avons jamais vus.

De toute évidence, ils ne constituent pas une masse monolithique, et je suis sûr qu’ils ne sont pas d’accord entre eux sur tout et qu’ils se disputent probablement le droit de manger plus de paysans. Il y a certainement une rivalité entre les élites américaines et chinoises, par exemple, ou entre les élites américaines et russes – ainsi qu’entre les différents super requins à titre individuels. Mais dans l’ensemble, même s’ils sont en compétition, ils ont des intérêts et des messages communs, et il y a plus de camaraderie stratégique et de terrain d’entente entre eux qu’entre eux et les paysans. Par exemple, aucun d’entre eux n’est susceptible de refuser l’idée de créer une nouvelle classe d’actifs financiers pour gagner de l’argent ! En outre, ils ont aussi des conseillers qui, à leur tour, sont en concurrence les uns avec les autres pour obtenir le meilleur salaire, en essayant de faire passer leurs idées. Tous ces conseillers sont subjectifs, mais ils sont aussi largement et coûteusement coordonnés dans les domaines où ils partagent des intérêts communs.

Et actuellement, le concept « gagnant » du jour semble être un monde rempli d’abréviations : IA, 5G, IoT, et ainsi de suite. Un monde où l’argent est numérique, la nourriture cultivée en laboratoire, où tout est compté et contrôlé par des monopoles géants, et où les gens sont largement privés de leur libre arbitre. Un monde où chaque élément de la nature et chaque être vivant est soit un producteur de données, soit une source d’énergie – ou les deux. Un monde où le flux quotidien des paysans est micro-géré par une IA qui enregistre les pensées et les sentiments avant même que les gens n’aient la possibilité de les faire leurs. Un monde où la vie elle-même est sous-traitée à la machine, et où l’être humain est essentiellement un costume de viande.

Maintenant, je ne pense pas que cette vision exacte se réalisera jamais complètement. Il est probable qu’elle implose avant d’arriver à mi-chemin – et une partie de ce que je viens de décrire n’est rien d’autre que le rêve éveillé d’un esprit malade. Mais les puissants fous font de leur mieux pour que ce cauchemar devienne réalité. Ainsi, le danger n’est pas d’être dépassé par une IA prenant soudainement conscience d’elle même, mais de perturber la vie normale et de provoquer la misère totale que les fous peuvent causer à nos esprits et à nos corps alors qu’ils se précipitent pour découper le monde en morceaux, en utilisant diverses expressions pratiques telles que « crise sanitaire mondiale »ou « changement climatique ».

Et oui, il y a bien une coordination et une continuité, comme il y a une continuité dans les dynasties et les courants philosophiques. Certaines sont plus éphémères, d’autres plus concrètes. Du côté éphémère, la vision des « resetters » est liée aux idées futuristes qui étaient populaires au début du 20e siècle, au rêve d’un monopole mondial des entreprises qui a soutenu la révolution bolchevique de 1917, et à la volonté générale de contrôler le monde avec la technologie, ce qui a été tenté et a échoué en Union soviétique dans les années 60 – en utilisant un langage très similaire à celui d’aujourd’hui. Sur le plan concret, le « Grand Reset » (qui, soit dit en passant, est très bien coordonnée, dans la mesure où Biden et Johnson utilisent les mêmes mots codés proposés par le WEF) est issue des efforts déployés après la Seconde Guerre mondiale pour maintenir un équilibre des pouvoirs « acceptable » dans le monde, et une récolte les bénéfices « acceptable » des intérêts financiers.

Le langage de la « durabilité », qui est un pilier important du kit de marketing du « Grand Reset », a été initialement créé dans le cadre de divers programmes des Nations unies, tels que l’« Agenda 21«  et l’« Agenda 2030« , et je suis sûr que lors de la production de ces programmes, les deux éléments – conspiration et bienveillance – étaient présents. Ce sont tous deux des ensembles de documents extrêmement secs et ennuyeux sur la gestion des ressources et la justice, qui se lisent comme quelque chose écrit par un professeur soviétique fatigué et formaté, maîtrisant bien les termes bureaucratiques, écrit surtout pour justifier le salaire des bureaucrates et l’existence des Nations unies. Ce qui est intéressant dans ce dernier cas, c’est qu’en général, les Nations unies sont plutôt inutiles, ce qui signifie que les gens se réunissent, discutent, produisent de longs documents bureaucratiques et des résolutions non contraignantes – et qu’ensuite, il ne se passe rien d’essentiel. Mais pas cette fois-ci. Pas maintenant. Le programme est lancé ! Il doit donc être important pour quelqu’un qui paie. Et oui, je suis cynique. Dans tout ce qui se passe, il y a toujours une combinaison de bonnes intentions, d’avidité, d’ambition, de relations personnelles, d’intérêts financiers, d’illusions, etc. Les politiciens parlent aux financiers, les généraux parlent aux politiciens, quelqu’un est l’oncle de quelqu’un d’autre, et c’est ainsi que les choses se font. Malheureusement, moins le message est direct et plus la propagande est abondante, moins les bonnes intentions ont de valeur et plus il est facile pour les méchants de réaliser des absurdités.

Et bien sûr, des initiatives d’une telle ampleur peuvent passer par de très longues et tranquilles « phases de planification », au cours desquelles les idées souhaitées sont plantées dans la tête des personnes désirées par le biais de conversations privées, de petites réunions, de recherches financées, de conventions industrielles, etc. Ainsi, au moment où l’on appuie sur le bouton « action », on a l’impression qu’une tendance est déjà là. Et permettez-moi de répéter encore une fois qu’absolument tout dans l’histoire est le résultat de choix subjectifs faits par des personnes subjectives. La façon dont tout se passe dans l’histoire est que les gens se réunissent, décident de ce qu’ils veulent faire et le font. Lorsque des personnes importantes agissent, l’impact est plus visible. Donc, d’une certaine manière, tout est une « conspiration », parce que tout vient de l’action humaine. Et souvent, les personnes importantes dissimulent leurs actes. Cela ne devrait pas être une idée radicale.

Et oui, à l’heure actuelle, les principaux détenteurs du pouvoir en Occident ont compris qu’il est plus rentable et moins laborieux pour eux de simplement soudoyer les médias « officiels », les scientifiques, les universitaires, les politiciens et même l’« opposition contrôlée » – de convaincre les paysans à leur place – que de contrôler tout et tout le monde par la force. Et d’ailleurs, si le sommet de cette tour est une conspiration sérieuse, dans un sens où il s’agit d’un effort coordonné où les cerveaux agissent en général en alignement les uns avec les autres, sans révéler leurs véritables objectifs à long terme aux paysans, le reste de la tour est probablement l’affaire habituelle des humains, multipliée par le manque de sens des responsabilités morales, à l’ancienne. Plus on se rapproche du fond, plus l’ignorance et les intentions sont bonnes – car la plupart des gens croient qu’ils font le bien – mais cela ne change rien à la trajectoire tragique de la cavalcade du « reset ».

D’accord, mais attendez, il y a une vraie crise, et les riches se sont réveillés parce qu’ils veulent vivre ? Et s’il n’y avait pas de conspiration en soi, et qu’ils avaient simplement réalisé que la planète était en désordre, et qu’ils voulaient maintenant s’attaquer aux problèmes de la surpopulation et de la pollution parce qu’il y a vraiment trop de gens sur la planète qui consomment et polluent à l’excès ? Que répondez-vous à cela ?

Je suis heureux que vous posiez la question, alors parlons-en.

Il est absolument vrai que l’approche sans âme et utilitaire de la nature, de la vie et des autres êtres vivants a été extrêmement destructrice – la destruction la plus immédiate et la plus visible étant externalisée vers les « pays du tiers monde » et les personnes les moins fortunées financièrement en Occident. (Voyez les décharges, les allées du cancer, et les aliments non biologiques malsains et empoisonnés). Il est vrai que le consumérisme massif et l’utilisation de produits jetables (apportés par plus ou moins les mêmes partis qui réprimandent maintenant les gens pour leur consumérisme) ont créé beaucoup de désordre. Il est vrai que nos océans et nos poumons sont remplis de plastique, que le nombre de maladies chroniques monte en flèche et que de nombreuses espèces meurent. Il est vrai que notre sol, notre nourriture et notre corps sont contaminés par du glyphosate hautement toxique. Il est vrai qu’il s’écoule généralement des décennies entre le moment où les fabricants réalisent la toxicité de leur produit et celui où le dire dans une conversation cesse d’être une théorie du complot. Tout cela est vrai. Cependant, il est également vrai que les personnes qui pointent du doigt les maux sociaux et nous disent que nous avons besoin d’un « Grand Reset » sont issues des mêmes camps et lignées qui en sont à l’origine. Il est vrai que sous le langage de leurs brochures de marketing, il y a une toxicité et des ravages qui dépassent largement ce que nous avons aujourd’hui. Ainsi, ils sont soit des idiots, soit des menteurs – et je crains que ce soit le dernier cas. Aussi riches soient-ils, ils ne sont même pas moralement qualifiés pour réparer quoi que ce soit dans ce monde. Et quoi que nous choisissions de faire pour soigner notre relation avec la nature et entre nous, ça ne sera certainement pas le « Grand Reset » techno-fasciste et néo-féodal.

Une métaphore : Si le chef du Parti des violeurs proposait une plate-forme contre le viol qui n’arrêterait pas le viol mais qui donnerait une nouvelle image à l’acte même en disant que si l’on utilise un gode rose en plastique recyclé pour pénétrer, alors ce n’est pas un viol… penseriez-vous que c’est une plate-forme contre le viol pour de vrai ?

Alors non, ce ne sont pas eux qui doivent montrer la voie (regardez cette idée de poubelle dans l’espace). Si nous suivons, nous finirons par avoir un monde qui ressemble à ça :

En parlant de solutions, il y a beaucoup d’activistes et de leaders locaux, comme Vandana Shiva, par exemple, qui trouvent des moyens de guérir notre relation avec la nature. Il y a des lanceurs d’alerte. Il y a des avocats qui se battent contre les géants des entreprises et qui gagnent parfois. Il y a des médecins qui risquent leur carrière pour protéger leurs patients. Il y a des agriculteurs locaux. Il y a des artistes qui mettent leur âme à nu. Il y a des diseurs de vérité. Il y a de la dignité, et il y a du respect si nous insistons sur eux. Je crois que les bonnes solutions à long terme viennent de l’honnêteté et de la paix intérieure, et que chacun d’entre nous possède le génie unique qui nous aide à trouver la pièce du puzzle qui, en fin de compte, guérit le monde.

En ce qui concerne le fait qu’il y ait trop de gens sur la planète, je pense que même cela est une erreur. En fait, Vandana Shiva a produit une analyse de l’agriculture industrielle par rapport à l’agriculture locale traditionnelle en termes de chiffres, et il semble que « Big Agro » nous ait également menti sur leur importance. De plus, le plus grand « problème démographique » de l’Occident en ce moment est le nombre croissant de personnes âgées par rapport aux jeunes [un problème qui se règle tout seul et naturellement, NdT]. Et même dans le « monde en développement », les tendances semblent être différentes de ce que l’on nous apprend à penser. De plus, la planète en a assez pour tout le monde, et la raison pour laquelle nous sommes confrontés à la pénurie est que 0,0001% des gens contrôlent beaucoup de choses. Ironiquement, ce sont ces mêmes personnes qui s’inquiètent du fait qu’il n’y en a pas assez, qui poussent l’idée de surpopulation – souvent en se reproduisant avec enthousiasme – et qui infectent les jeunes cerveaux avec l’idée de surpopulation, au point que maintenant, certains jeunes de la classe moyenne ne veulent pas avoir d’enfants, « pour sauver la planète ». C’est vraiment la pagaille ?

Et oui, l’idée de surpopulation inquiète les dirigeants depuis quelques décennies. Je dirais qu’à certains moments, leurs pensées ont eu des connotations eugéniques (voir, par exemple, ce rapport Kissinger de 1974 qui se vante d’« inciter » les hommes en Inde à subir des vasectomies). Et non, il ne serait pas complètement fou d’affirmer que l’eugénisme n’a pas tout à fait disparu depuis qu’Hitler a ruiné la marque, et que quiconque se croit propriétaire du monde ne serait probablement pas contre une gestion un peu plus chirurgicale des tendances démographiques. Puis-je lire dans leurs pensées ? Non. Je ne peux pas dire qui pense quoi exactement, et heureusement pour moi, je ne suis pas invité à leurs réunions – mais de temps en temps, des personnalités comme Gates ou le Prince Charles disent des choses qui semblent tout à fait hitlériennes, et cela me fait réfléchir. D’un autre côté, je ne trouve pas cela particulièrement choquant parce que la nature humaine n’a pas changé depuis l’époque où l’eugénisme était socialement acceptable dans la « société respectable ». Ainsi, ma théorie est que certaines personnes puissantes du monde sont vraiment mauvaises et qu’elles tripotent probablement l’eugénisme – et certaines sont probablement simplement indifférentes aux désirs des paysans – mais de mon côté, je ne me soucie pas vraiment de savoir que quel côté ils penchent. Méchants ou indifférents, je ne veux pas qu’ils détruisent mon monde. Est-ce trop demander ?

Mon travail est de distribuer des poisons.
Ma condition est
La haine des formes biologiques.
On me traite de dérangé
Mais je suis le plus sain de tous.
On me traite de tueur impitoyable,
Un sadique, un robot, un roi.
Mais je ne suis qu’un perfectionniste.

Mon métier est distributeur de poisons.
Ma religion est
La haine des formes imprévisibles.
Mon poison vous trouvera
Dans les mots,
Dans l’eau que vous buvez,
Dans l’alimentation,
Dans l’air que vous respirez,
De cette façon ou d’une autre,
Il vous trouvera.

Mon travail est distributeur de poisons.
Un travail très concret.
Vous êtes le bienvenu.

Maintenant, examinons rapidement les zones qui, selon le plan du « Grand Reset », doivent être perturbées et complètement réaménagées. C’est un sujet gigantesque en soi, et je ne l’aborderai qu’en surface, en me concentrant particulièrement sur le langage utilisé et sur la manière dont il recoupe la « réponse à la pandémie ». Je vous encourage vivement à vous rendre sur le site du Forum économique mondial et à y jeter un coup d’œil.

État et gouvernance

Dans le nouveau monde, les pays existent toujours, mais ils obéissent tous à un ordre central. C’est « coopératif ». De nombreuses fonctions gouvernementales sont automatisées et déléguées à l’IA. Les décisions sont basées sur des données et des algorithmes. Il n’y a pas de vie privée, et il y a beaucoup plus de fluidité en ce qui concerne les migrations (donc malheureusement, le sentiment très humain d’être gentil avec les migrants qui est promu dans les médias n’est peut-être pas une question de gentillesse, ce qui est une déception pour moi personnellement). Il y a aussi une possibilité de remplacer les gouvernements humains par l’IA, mais pas immédiatement. Le raisonnement est simple : Pour que les super riches puissent gérer l’inventaire mondial, les gouvernements individuels doivent agir davantage comme des gestionnaires de niveau intermédiaire responsables devant les autorités internationales que comme des gouvernements fédéraux indépendants.

Vous vous rappelez comment les « magasins familiaux » ont été écartés du marché et remplacés par des chaînes de magasins ? Même chose ici, sauf que dans ce cas, ces « magasins du coin » sont des pays.

L’Amérique traditionnelle, aujourd’hui, s’y oppose fortement. Son habitude de la consommation généreuse et de la libre expression, sa politique étrangère égocentrique, son sentiment de droit et ses grandes maisons de banlieue sont une évidence. Une Amérique traditionnelle, indépendante et forte est un obstacle. Dans cette optique – et avec une mise en garde selon laquelle je ne pense pas qu’il existe un empire juste – j’ai le sentiment qu’il y a un effort actif pour « réduire l’Amérique », pour coopter son gouvernement, pour détruire les fermes et les petites entreprises – en particulier celles qui ne sont pas compatibles avec cet avenir entièrement numérique – et pour déchoir la classe moyenne qui y a droit, en particulier dans les carrières « dépassées ». On a l’impression que nous sommes actuellement en pleine « révolution colorée », un coup d’État en douceur. Habituellement, les élites américaines le font à d’autres nations, mais maintenant, cela se passe sur le sol national. On a l’impression que le programme du « Grand Reset », par ses messagers et par son argent, façonne à la fois la « réponse au Covid-19 » schizophrène et le mouvement « justice sociale / climat » soudainement généralisé et bien financé des super-entreprises, qui sont tous à ce stade entremêlés en termes de messages.

Tous deux prétendent promouvoir le bien public, et tous deux utilisent habilement des armes pour régler de vrais problèmes et faire monter en puissance des gens qui ont un réel amour de l’équité dans leur cœur – tout cela pour ouvrir la voie aux objectifs financiers des « grands resetters », tels que l’érosion complète de la vie privée (avec le traçage des contacts), le déplacement de toutes les activités humaines en ligne (eh bien, tout), l’application de la loi et la précriminalité basées sur l’IA (voir « définancer la police »), et ainsi de suite. Et oui, l’Amérique a de nombreux vrais problèmes. Mais ce n’est pas comme si les structures actuelles étaient remplacées par un conseil d’anciens indigènes sages et spirituellement ancrés qui sont profondément connectés à la Terre et qui ne blesseront aucune vie innocente. Ce que l’on tente – même si l’on dissimule mal le marketing – est bien pire, bien moins humain et bien plus destructeur que ce que nous avons aujourd’hui. Je n’aime pas cela.

La finance

C’est de la monnaie numérique, de la cryptographie et des paiements par téléphone portable tout le temps. Les citoyens doivent être totalement transparents et laisser une trace de tout ce qu’ils font, vous vous souvenez ?

La nourriture

Tout ce que je peux dire, c’est que j’espère que vous aimez la viande de cafard, parce que ça vient.

Remarques cyniques mises à part, le « futur de la nourriture » est un désastre. Les menteurs sur les chaises hautes ont le culot d’utiliser de bons mots comme « développement durable » mais il n’y a rien de durable dans cette chose. C’est du « Big Agro » sous stéroïdes, très toxique. Et, accessoirement, c’est aussi consommateur d’énergie car tous ces robots, capteurs et centres de données ne sont pas gratuits, mais qui compte.

De plus, les fermes d’aujourd’hui doivent disparaître. Non seulement les fâcheux fermiers traditionnels locaux sont en concurrence avec les aliments cultivés en laboratoire et les OGM brevetés, ainsi qu’avec les sols brevetés, mais ils prennent également la place nécessaire aux aires de loisirs de nos seigneurs, ainsi qu’aux parcs d’éoliennes et de panneaux solaires (qui prennent tous beaucoup de place, d’ailleurs). Et que savez-vous, peut-être que les rois veulent vraiment « conserver » certaines parcelles de la nature en la gardant libre de toute présence humaine. C’est leur inventaire, après tout, il est logique de bien l’entretenir.

Pas étonnant que la « réponse Covid-19 » frappe si durement les fermes, les obligeant à faire faillite…

Agriculture

Now a new global citizens report, published by Navdanya shows that behind do-gooding image of the Gates Foundation lies a toxic philosophy of philanthrocapitalism that relies on corporate takeover of our seed,agriculture, food, knowledge and global health https://t.co/5B1hs113dA

— GENetwork (@GenEngNetwork) October 18, 2020

Un nouveau rapport sur les citoyens du monde, publié par Navdanya, montre que derrière la bonne image de la Fondation Gates se cache une philosophie toxique de philanthro-capitalisme qui repose sur le rachat par les entreprises de nos semences, de notre agriculture, de notre alimentation, de nos connaissances et de la santé mondiale.

La cupidité de Bill Gates est l’une des personnes les plus riches de la planète et le fondateur de la plus grande organisation philanthropique au monde, la Fondation Bill et Melinda Gates. Un nouveau rapport sur les citoyens du monde, publié par Navdanya International, montre que derrière l’image de bon augure de la Fondation Gates se cache une entreprise toxique …

organicconsumers.org

L’éducation

En ligne.

Médecine

Télé-

Jusqu’à présent, tant en terme médecine qu’en terme d’éducation, nous sommes sur la bonne voie, grâce à la pandémie mondiale …

L’énergie

Celui-ci est intéressant. Parce que les combustibles fossiles, le diable du marketing actuel, sont vraiment mauvais. Il est vrai que l’extraction du pétrole est abusive pour la planète. Les déversements créent beaucoup de dégâts, et ils se produisent tout le temps. Les barons du pétrole sont des bandits. Les gens qui vivent à proximité des raffineries tombent malades. Le plastique, qui provient du pétrole, pollue tout, des océans à nos estomacs et à nos poumons. Cependant, les combustibles fossiles sont également la seule source d’énergie – en dehors du nucléaire – qui soit actuellement capable de soutenir les niveaux de consommation de la population mondiale. De plus, si vous regardez sous le capot du « vert », ce n’est pas si vert que ça, à moins que nous parlions de la couleur de l’argent. Les panneaux solaires prennent beaucoup d’espace, ils se dégradent rapidement et se transforment en amas toxiques.

solar power

Retour à la nature @backt0nature

Une ferme solaire étonnante

Les éoliennes prennent également beaucoup de place et ont leurs propres problèmes. Elles sont toutes deux très dépendantes du temps et ne fournissent pas suffisamment d’énergie. Il est également à noter que le récent film de Michael Moore, « Planète des Humains », qui explorait certains des aspects pas si verts de l’« énergie verte » et faisait la lumière sur une partie de la corruption du mouvement environnemental, a été attaqué par les leaders écologistes de manière vicieuse et si uniforme que le film a été retiré des principales plate-formes et a en quelque sorte disparu de l’attention du public.

Quoi qu’il en soit, que se passera-t-il si les combustibles fossiles disparaissent ? Au fait – et c’est un point important – je ne suis pas convaincu que les « resetters » aient l’intention de faire disparaître les combustibles fossiles. Je pense que nous pourrions envisager un acte de repositionnement de l’image de marque. Jusqu’à récemment, je pensais qu’ils voulaient vraiment « démanteler »les combustibles fossiles, mais j’ai ensuite examiné la « technologie climatique »et maintenant je pense que les choses sont plus complexes, que cela pourrait être une manœuvre géopolitique stratégique. Je ne sais pas. Il existe des chevauchements technologiques particuliers entre les combustibles fossiles et l’énergie « verte », mais le temps nous le dira. En tout cas, s’ils disparaissent ou font semblant de disparaître, nous découvrirons rapidement que l’éolien et le solaire ne sont pas à la hauteur – et nous rencontrerons alors notre nouveau roi de l’énergie « verte », la fusion nucléaire, oui !!.

Quand cela arrivera, notre ami, le célèbre philanthro-capitaliste, viendra à notre secours. Il est très investi dans les réacteurs à fusion nucléaire – en fait, son projet préféré, selon lui. (En fait, il se trouve qu’il est très impliqué dans à peu près tous les points de la liste « Grand Reset », quel génie des affaires il est). Mais attendez, pour rendre l’intrigue encore plus intéressante, l’OMS, qui bénéficie bien sûr de son généreux financement, s’est donné beaucoup de mal dans le passé pour minimiser le bilan sanitaire d’incidents nucléaires tels que Tchernobyl et Fukushima.

Parlant d’énergie et de finances, parlons de « capital humain ». Dans le nouveau monde, le « capital humain » n’est pas seulement une métaphore pour les ressources humaines ou le travail. Microsoft, par exemple, a déposé un brevet pour une méthode permettant de transformer le comportement humain en crypto-monnaie, ce qui se fait grâce à un dispositif non spécifié couplé à un serveur qui enregistre l’activité du corps et « mine » la crypto. Puisque dans le cadre de la Nouvelle Normalité, le numérique et la cryptographie sont censés devenir courants, cela ressemble étrangement à un outil qui peut être utilisé à la fois pour contrôler étroitement le comportement des pauvres qui peuvent en dépendre pour leurs revenus et pour miner littéralement les corps des personnes dépendantes de l’aide sociale / recevant un revenu de base pour l’énergie (qui, soit dit en passant, est une chose réelle, croyez-le ou non).

En outre, ce brevet pourrait potentiellement être utilisé pour créer un nouvel instrument financier car, si elles sont exploitées pour l’énergie, ces personnes deviennent des « actifs » qui pourraient éventuellement être regroupés dans des portefeuilles virtuels et échangés virtuellement. Vous voyez comme c’est peaufiné ? Maintenant, nous parlons de véritable servage ! Et oui, cela fait très science-fiction, mais n’oublions pas que certains « visionnaires » milliardaires ne pensent pas comme les gens normaux, ou alors les travailleurs des entrepôts d’Amazon ne porteraient pas des couches pour sauter les pauses toilettes. N’oublions pas non plus qu’aujourd’hui, il y a des échanges d’objets très théoriques ainsi que des paris sur la météo. Beaucoup d’argent dans ce monde est gagné sur des choses étranges et arbitraires !

En parlant de la météo, le « Grand Reset » légitime également l’atrocité dangereuse et envahissante de la géo-ingénierie, et la rend potentiellement « cool » et « salvatrice », tout comme le font certains livres blancs sur le « mouvement pour le changement climatique ». J’ai remarqué cela et j’ai fait le deuil de ce fait il y a quelques années, en criant sur tous les toits à quel point c’était le bordel. Pulvériser de la merde toxique dans l’air, c’est cool et « vert » ? Quel acte de tromperie linguistique.

Un mot aussi sur le carbone. Je ne vais pas entrer dans le vif du sujet parce que l’article est déjà long, mais il semble que, quelle que soit l’histoire du carbone à sa naissance, elle s’est transformée en un outil permettant de créer un marché à partir de rien, et un tas d’instruments financiers permettant de gagner de l’argent, également à partir de rien. Prenez par exemple ce plan, soutenue par Gates et quelques géants du pétrole. Ce que je préfère, c’est qu’une fois le dioxyde de carbone éliminé de l’atmosphère à l’aide d’un cocktail de produits chimiques, l’une des façons de stocker le butin est de brûler un bouquet d’arbres (pardon, « biomasse »). Oui, c’est tout à fait logique, car qui peut gagner de l’argent en laissant simplement les arbres tranquilles et en les laissant faire le travail, gratuitement ? Quel genre d’idiot permettrait cela ?

Je voudrais également souligner le fait que lorsqu’il est stocké, il l’est en profondeur, comme jamais auparavant. (Que font les processus internes de la planète ? Quelqu’un a-t-il bien réfléchi à la question ?) Il faut aussi construire des pipelines pour transporter le dioxyde de carbone d’un endroit à l’autre, un peu comme on transporte du pétrole. Et enfin, le captage et le stockage du carbone sont incroyablement gourmands en énergie, et cette énergie provient de… combustibles fossiles ? Du nucléaire ? D’éoliennes qui doivent alors occuper la moitié de la surface de la planète ? Oh je ne sais pas… Et en parlant de langage, l’objectif n’est pas « Zero Carbon Emissions », mais « Net Zero Carbon Emissions », ce qui signifie que nous pouvons continuer à polluer, et ensuite construire une nouvelle industrie lucrative par-dessus, tout en créant un nouveau type de pollution. En d’autres termes, les affaires comme d’habitude…

Par ailleurs, alors que nous sommes sur le thème du « développement durable vert », la construction de technologies et d’infrastructures de surveillance – qui sont toutes extrêmement consommatrices d’énergie, sans parler des déchets – ne va-t-elle pas à l’encontre de l’idée écologique ? J’y ai pensé il y a quelque temps lorsque j’ai lu, avec beaucoup d’enthousiasme au début, le texte de la proposition de loi sur le Green New Deal.  justice oui !! … droits des indigènes, oui !! … attendez … des réseaux électriques « intelligents » ? N’est-ce pas exactement ce que veut la Big Tech, et cela n’implique-t-il pas un besoin de capteurs intelligents qui viennent avec plus d’infrastructures et de satellites, plus de tours, une perte de vie privée, et un nouveau type de pollution sans fil produisant des effets non testés sur la santé ? Cela m’a empêché d’avancer et m’a obligé à me pencher sur diverses initiatives « vertes » et, par conséquent, à découvrir divers squelettes dans le placard. Et puis je suis tombé par hasard sur le travail de Cory Morningstar, et je me suis dit : « ouahh ! Mon instinct était bon, ce n’est pas exactement ce qu’il semble ! »

Voilà une belle transition vers la façon dont le récit de la « crise sanitaire mondiale » s’inscrit dans le « Grand Reset ».

Tout d’abord, quelques notes de ménage.

Comme je l’ai déjà dit, le « Grand Reset » est un plan extrêmement ambitieux de restructuration de l’économie mondiale – et de la notion même de ce que signifie être en vie. (Est-ce qu’un zombie poussé par l’IA dont la prise de décision est externalisée est vraiment vivant ?) Sans une population qui coopère, cette réforme économique et religieuse ambitieuse ne peut pas réussir.

Quelle est la meilleure façon de faire coopérer la population à cette très étrange réforme ? C’est la peur, car les promesses de plaisir ne suffisent pas pour réaliser un changement aussi massif et bizarre. Il faut donc que ce soit la peur et le stress, que ce soit à cause d’un ennemi extérieur, d’une perspective de catastrophe naturelle ou d’une maladie.

N’oublions pas qu’avant 2020, il y a déjà eu un récit de la peur très coûteux, soutenu par plus ou moins les mêmes acteurs qui font maintenant pression pour le « Grand Reset ». Je parle bien sûr du récit militarisé du « changement climatique ». Et alors qu’il y a de nombreux problèmes environnementaux qui doivent être résolus dès que possible, le mouvement des entreprises en faveur du « changement climatique » s’est étrangement concentré sur des messages qui coïncident grosso modo avec ceux de la campagne pour le « Grand Reset », servant leurs objectifs financiers – et les trajectoires de financement se chevauchent également. Il semble donc que les intérêts financiers derrière la campagne du « Grand Reset » aient d’abord essayé d’utiliser le « mouvement climatique », mais cela n’a pas généré les niveaux de peur souhaités assez rapidement. Les gens ne s’en sont pas suffisamment souciés. J’ai personnellement suivi une formation et je connais bien l’« organisation » et les astuces de programmation neurolinguistique qui sont censées rendre le public très inquiet au sujet du climat. Le message est très bien pensé et bénéficie d’un généreux soutien financier, ce n’est pas un mouvement hippie de base – même si beaucoup de personnes y mettent sincèrement du leur. Tout comme les témoins de Jéhovah de la base qui frappent à votre porte peuvent être extrêmement sincères.

En tant qu’être humain, je ne fais confiance à aucune entité qui, froidement et de manière calculée, essaie de me faire peur et de déclencher une réaction de stress. Les personnes que j’ai écoutées ne semblaient pas elles-mêmes très effrayées. Ils étaient bien nourris, de classe moyenne, et pas sous-employés. Ils n’avaient pas peur d’être arrêtés lors d’une manifestation – et en fait ils ont cherché à être arrêtés, sans aucune crainte pour leur futur emploi. Après avoir vu cela, j’ai commencé à poser des questions sur les raisons pour lesquelles ils voulaient que j’aie peur, et sur ce qu’ils voulaient que je fasse. Lorsque j’ai commencé à poser des questions et à faire des recherches, il s’est avéré que la trajectoire des « solutions » comprenait des choses comme les réseaux intelligents, les voitures électriques (qui ne sont pas écologiques à distance) et la géo-ingénierie. Cela, pour moi, n’était pas acceptable. Cela signifiait également qu’ils ne respectaient pas vraiment la planète, car s’ils le faisaient, ils ne voudraient pas coller des tours partout ou pulvériser des saletés dans l’atmosphère pour bloquer le soleil. Maintenant, il est très possible que le mouvement environnemental ait été bon et honnête lorsqu’il a commencé – mais une grande partie a été détournée depuis, d’une manière très furtive où les gens sur le terrain ne se rendent même pas compte qui ils servent. Et encore une fois, permettez-moi de répéter : il y a un besoin énorme de vraie durabilité, c’est juste que les mesures pratiques qu’implique le langage codé du marketing ne sont pas du tout durables !

En tout cas, le fait d’effrayer les gens avec le récit officiel de l’urgence climatique a certainement créé une vague dans la conscience des gens et un certain degré d’anxiété environnementale, en particulier dans la Génération Z – mais cela n’a pas suffi à paralyser ou à mobiliser. Mais lorsque le virus est apparu, comme par magie, les choses ont commencé à se mettre en place rapidement – ce qui était impensable auparavant. Non, je ne dis pas que le virus n’est pas réel. Et je ne fais aucune déclaration définitive sur son origine ou sur la façon dont il est apparu. J’ai mes théories, mais il y a des choses que je ne peux pas savoir et que je ne peux pas changer. Mais ce que je sais, c’est que la réaction a été absurde, sans précédent, et étrangement conforme aux mesures qui étaient déjà à l’ordre du jour. En parlant d’urgence, Woodstock s’est produit pendant une grande pandémie…

Voyons donc

Avons-nous déplacé avec force la plupart des activités – telles que l’éducation, la médecine, le shopping, le sexe et les loisirs – en ligne pour l’instant, alors que nous travaillons à « numériser » le monde physique, pour faciliter le suivi et la surveillance ?

Validé.

Avons-nous, malgré le confinement des paysans en col blanc, poursuivi les travaux de construction, y compris la construction très robuste de nouvelles structures de télécommunications et d’antennes cellulaires, nécessaires pour soutenir l’Internet des Objets ?

Validé.

Avons-nous réussi à presque détruire les moyens de subsistance de nombreux agriculteurs indépendants qui étaient en concurrence avec nos nouveaux produits « comestibles », et aussi à perturber les chaînes d’approvisionnement alimentaire traditionnelles ?

Validé.

Avons-nous également réussi à détruire un bon nombre de petites entreprises locales ?

Bien sûr !

Les salles de concert et les théâtres ?

C’est certain.

Travaillons-nous à remplacer les services répressifs par l’IA ?

Bien sûr ! Définancez ! Définancez ! Définancez !

Essayons-nous de légitimer l’érosion complète de la vie privée et l’accès facile aux données de santé privées ?

Oui ! Parce qu’il y a urgence sanitaire.

Sommes-nous sur la bonne voie lorsqu’il s’agit de suivre chaque mouvement de chaque personne ?

Traçage des contacts, oui ! Mais certains pays sont encore à la traîne.

Une carte d’identité médicale numérique est-elle désormais exigée pour les voyages internationaux ?

Oui, le Common Pass est en ligne !

Avons-nous réussi à perturber les procédures politiques et juridiques et à créer le chaos ?

Oui, Monsieur !

Plus important encore, avons-nous réussi à perturber la pensée et les relations humaines au point que nous, le robot, l’agresseur, sommes maintenant le seul ami de tout le monde ?

Nous y travaillons encore, mais nous sommes proches.

Sommes-nous en bonne voie de préparer les gens à un large déploiement de vêtements intelligents ?

Oui. Portez votre masque.

Contrôlons-nous légalement la vie sexuelle des gens ?

Oui !

En parlant de cela, le contrôle par l’État du corps et de la sexualité des gens est un signe classique de réforme religieuse. Chaque fois que cela se produit, faites attention.

Ou alors, prenons des mesures d’enfermement, par exemple. Le confinement et les restrictions de mouvement et de contact physique sont d’excellents outils de modification du comportement – et la modification du comportement, également connue sous le nom d’ingénierie sociale, est certainement une forme d’art très respectée parmi les puissants. Un ingénieur social qui se respecte planifie dix étapes à l’avance et crée des situations dans lesquelles les cibles demandent les changements souhaités ! Je postule qu’actuellement, nous sommes soumis à une danse Sado&Maso involontaire. Nous sommes au milieu d’un rituel destiné à créer un sentiment de confusion, d’insécurité et de dépendance – qui sera finalement résolu par nos maîtres, ce dont nous serons très reconnaissants car nous voudrons juste que la tension insupportable soit résolue. Déjà, beaucoup ont développé le syndrome de Stockholm, se mettant du côté de l’agresseur. Les mesures sont totalement arbitraires – mais peu importe, on attend de nous que nous nous y pliions et que nous acceptions que nos souffrances et nos privations soient pour notre propre bien. Cela fait de nous une « meilleure personne ».

Aux yeux d’un psychopathe, il n’y a pas de joie.

Aux yeux d’un esclave, il y a acceptation d’un étrange sentiment d’engourdissement là où l’âme se trouvait auparavant.

Où allons-nous à partir de là ?

Pour ma part, je ne pense pas que nous devrions accepter l’obscurité. Je pense que notre meilleure option est d’insister sur la dignité et de trouver notre cœur. Nos cœurs nous diront quoi faire ensuite.

Tessa Lena

Liens et références

Histoire

https://harpers.org/archive/2008/02/the-next-bubble/
https://www.forbes.com/sites/johnmauldin/2017/05/31/mauldin-brace-yourself-for-the-great-reset/#ee9ce795d382
https://www.imf.org/en/News/Articles/2020/06/03/sp060320-remarks-to-world-economic-forum-the-great-reset
https://www.worldbank.org/en/programs/sdgs-2030-agenda
https://sustainabledevelopment.un.org/post2015/transformingourworld
https://www.weforum.org/press/2019/06/world-economic-forum-and-un-sign-strategic-partnership-framework/
https://www.weforum.org/agenda/2020/09/how-much-is-this-planet-worth-the-value-of-nature
https://sustainabledevelopment.un.org/outcomedocuments/agenda21
https://www.weforum.org/projects/frontier-2030
amazon.com/Wall-Street-Bolshevik-Revolution-Capitalists/dp/190557035X

Finance

https://www.securities.io/federal-reserve-developing-cbdc-digital-dollar/
https://www.forbes.com/sites/darrynpollock/2020/01/28/the-global-consortium-for-digital-currency-governance-represents-cryptocurrency-arriving/#802128eae729
https://www.weforum.org/agenda/2019/01/visualizing-the-snowball-of-government-debt

Gouvernance

https://newrepublic.com/article/159823/constitution-crisis-supreme-court
https://www.weforum.org/agenda/archive/the-new-data-economy/
https://www.weforum.org/agenda/2017/02/role-of-government-digital-age-data/
https://www.weforum.org/agenda/2014/06/joseph-nye-government-age-internet/
https://www.weforum.org/agenda/2018/10/could-robot-government-lead-better-current-politicians-ai/
gouvernance-et-mondialisation-plus-intelligente-klaus-schwab-colonne/940531001
https://www.usatoday.com/story/opinion/2017/12/12/our-fractured-world-needs-agile-

Modification du comportement

https://theconversation.com/morality-pills-may-be-the-uss-best-shot-at-ending-the-coronavirus-pandemic-according-to-one-ethicist-142601
https://www.wired.co.uk/article/virtual-prisons
https://pdf.usaid.gov/pdf_docs/PCAAB500.pdf

Alimentation et agriculture

https://ieep.eu/news/how-to-deliver-on-the-eu-farm-to-fork-s-protein-transition-objectives
https://interestingengineering.com/the-explosion-of-insect-protein
https://www.cnbc.com/2020/02/14/bug-protein-how-entrepreneurs-are-persuading-americans-to-eat-insects.html
https://www.ibm.com/blockchain/solutions/food-trust

Éducation

January 2020, World Economic Forum: "The notion of an educator as the knowledge-holder who imparts wisdom to their pupils is no longer fit for the purpose of a 21st-century education."#GreatReset #Education #Children as #DataCommodities https://t.co/pWU0e2GOv0 pic.twitter.com/5NF3MRa3BJ

— Cory Morningstar (@elleprovocateur) October 26, 2020

Énergie et environnement

https://www.gov.uk/government/news/uk-and-world-economic-forum-to-lead-regulation-revolution-to-foster-industries-of-the-future
https://www.npr.org/2019/09/10/759376113/unfurling-the-waste-problem-caused-by-wind-energy
https://www.weforum.org/agenda/2020/10/ai-billion-trees-sahara-desert-technology
https://www.wired.com/story/the-world-might-actually-run-out-of-people
https://patentscope.wipo.int/search/en/detail.jsf?docId=WO2020060606
https://patentscope.wipo.int/search/en/detail.jsf?docId=US291464337
https://www.weforum.org/agenda/2018/05/from-synthetic-life-to-re-engineering-the-climate-how-were-learning-to-manage-the-earth
https://www.popsci.com/environment/article/2009-01/harvesting-energy-humans
https://www.bloomberg.com/news/articles/2020-10-19/space-garbage-solutions-could-help-fix-earth-s-plastic-problem-kggdc0e9
https://time.com/collection/great-reset/5900739/fix-economy-by-2023
https://www.nasdaq.com/articles/bill-gates-and-big-oil-are-chasing-the-nuclear-fusion-dream-2020-06-03
https://www.bloomberg.com/news/articles/2018-10-30/nuclear-fusion-financed-by-billionaires-bill-gates-jeff-bezos
https://futurism.com/the-byte/bill-gates-nuclear-energy
https://www.imdb.com/title/tt6818554
https://www.theclimatemobilization.org/resources/whitepapers/victory-plan
https://twitter.com/TessaMakesLove/status/1318237788400209921
https://www.congress.gov/bill/116th-congress/house-resolution/109
https://www.ecowatch.com/asbestos-climate-crisis-solutions-2648226767.html
https://www.bbc.com/news/technology-54538849

Reconstruire en mieux

https://www.weforum.org/agenda/2020/04/how-to-build-back-better-after-covid-19
https://joebiden.com/build-back-better
https://www.gov.uk/government/news/build-build-build-prime-minister-announces-new-deal-for-britain

Traduit par Hervé pour le Saker Francophone