Si quelqu'un, en effet, veut aimer la vie et voir des jours heureux, qu'il préserve sa langue du mal et ses lèvres des paroles trompeuses, qu'il se détourne du mal et fasse le bien, qu'il recherche la paix et la poursuive. 1 Pierre 3:10-11 Les lèvres mensongères font horreur à l'Éternel, tandis que ceux qui agissent avec fidélité lui sont agréables. Proverbes 12:22 «C'est ce qui sort de l'homme qui le rend impur. En effet, c'est de l’intérieur, c'est du cœur des hommes que sortent les mauvaises pensées, les adultères, l'immoralité sexuelle, les meurtres, les vols, la soif de posséder, les méchancetés, la fraude, la débauche, le regard envieux, la calomnie, l'orgueil, la folie. Toutes ces choses mauvaises sortent du dedans et rendent l'homme impur.» Marc 7:20-23 Un témoin fidèle ne ment pas, tandis qu’un faux témoin dit des mensonges. Proverbes 14:5 « Vous, vous avez pour père le diable et vous voulez accomplir les désirs de votre père. Il a été meurtrier dès le commencement et il ne s'est pas tenu dans la vérité parce qu'il n'y a pas de vérité en lui. Lorsqu'il profère le mensonge, il parle de son propre fond, car il est menteur et le père du mensonge. » Jean 8:44 Si les paroles distinguées ne conviennent pas à un fou, les paroles mensongères conviennent d’autant moins à un noble. Proverbes 17:7 « Écarte de ta bouche la fausseté, éloigne de tes lèvres les détours ! Proverbes 4:24 Craindre l'Éternel, c'est détester le mal. L'arrogance, l'orgueil, la voie du mal et la bouche perverse, voilà ce que je déteste. » Proverbes 8:13 « Pierre lui dit : «Ananias, pourquoi Satan a-t-il rempli ton cœur, au point que tu aies menti au Saint-Esprit et gardé une partie du prix du champ? […] Comment as-tu pu former dans ton cœur un projet pareil? Ce n'est pas à des hommes que tu as menti, mais à Dieu.»Actes 5:3-4Mais pour les lâches, les incrédules, les abominables, les meurtriers, les impudiques, les enchanteurs, les idolâtres, et tous les menteurs, leur part sera dans l'étang ardent de feu et de soufre, ce qui est la seconde mort.Apocalypse 21.8

mardi 8 décembre 2020

Les transhumanistes aux manettes : le projet français de "soldat augmenté"



SOURCE 

Défense : notre armée se prépare au "soldat augmenté"

Loin du cyborgl'armée tricolore veut un "soldat augmenté" éthique. Cyborg déshumanisé ou super-héros doté de pouvoirs surhumains, "la perspective d'un combattant aux ressources physiques et cognitives transformées par la technologie" a été "longtemps cantonnée au champ de la science-fiction", résume le chercheur Jean-Christophe Noël. Cela "semble de moins en moins éloignée de la réalité", écrit-il dans une note de l'Institut français des relations internationale (Ifri). D'où la création par la ministre des Armées Florence Parly d'un comité d'éthique de la Défense, chargé de réfléchir à ces enjeux. Avec le souci de maintenir la capacité d'action de l'armée, tout en préservant ses valeurs, les principes du droit et la dignité humaine.

Dans les faits, l'homme a toujours cherché à augmenter ses capacités, des jumelles pour voir aux armures et boucliers pour se protéger. Le second conflit mondial n'a pas fait exception. C'était une "guerre sous amphétamines", les Alliés recourant à la benzédrine, les Allemands à la pervitine pour accroître leur vigilance et résister à la fatigue pendant les opérations, rappelle le professeur en philosophie des sciences Pascal Nouvel dans les Cahiers de la Revue Défense nationale.

Depuis, recherches et innovations se succèdent pour stimuler les facultés physiques ou cognitives du combattant dans le but de renforcer son efficacité. Autrement dit, en faire un "soldat augmenté". Plusieurs prototypes d'exosquelettes permettant par exemple de porter des charges plus lourdes ont été mis au point dans le monde. Dans certains hélicoptères d'attaque, la direction du canon est asservie à la direction du regard du pilote grâce à son casque.

Des opérations de la cornée pour accroître l'acuité visuelle de 20% "semblent avoir déjà été effectuées dans certaines armées étrangères sur des volontaires", relevait même Gérard de Boisboissel, du centre de recherche de l'académie militaire de Saint-Cyr-Coëtquidan (CREC) lors d'un colloque fin 2019. "De plus en plus de technologies sortiront l'homme de ses limites naturelles et l'un des enjeux consistera finalement à définir le degré nécessaire de contrôle humain", décrypte-t-on au cabinet de la ministre. A ce stade, l'armée française s'interdit les augmentations "invasives", touchant au corps du soldat. Les seules de ce type autorisées, détaille le comité dans son rapport rendu public vendredi, sont la prise de caféine, d'antipaludéens, les injections de vaccins ou d'antidouleurs en cas de blessure grave.

Pour autant, il est "impératif de ne pas inhiber la recherche sur le soldat augmenté (...) afin d'éviter tout risque de décrochage capacitaire de nos armées", estime-t-il. Certaines augmentations invasives pourraient donc, dans des conditions strictes de contrôle par le service de santé des armées, être permises à l'avenir.

Dans le monde civil, plusieurs milliers de salariés en Suède ont accepté de se faire greffer une puce sous la peau pour faciliter leur accès au locaux de leur société, selon Gérard de Boisboissel. Dans le monde militaire, cela pourrait se traduire par une puce permettant au combattant d'être géolocalisé en temps réel et d'éviter par exemple les tirs fratricides. Il faut "toujours rechercher des alternatives" à une augmentation invasive, juge Mme Parly, suivant l'avis du comité. "Cela oblige à penser l'innovation autrement", explique-t-elle à l'AFP. La puce, plutôt que glissée sous la peau, peut l'être dans l'uniforme.

Faute d'alternative, chaque augmentation doit pouvoir être "réversible", rien que pour permettre le retour du militaire à la vie civile, insiste le comité. Celui-ci fixe plusieurs "lignes rouges": interdiction de pratiques eugéniques ou génétiques à des fins d'augmentation du militaire, interdiction de porter atteinte au libre arbitre ou de diminuer son discernement ou sa maîtrise de l'emploi de la force. Autant de "risques de déshumanisation" induits par certaines substances qui "prémuniraient le militaire de tout sentiment de peur, de compassion ou de doute". Pas question donc pour le comité d'éthique que le soldat augmenté devienne "un simple technicien de la mort".


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