Les fachos en Ukraine... ¡No pasarán! c'est plus la mode ?
Comment se fait-il que des brigades internationales ne se forment pas et ne se mobilisent pas pour lutter contre les fascistes ukrainiens ??? Il faut dire que ceux-là sont vraiment dangereux... pas comme les prétendus fachos qui défilent contre le mariage pour tous... C'est moins facile on dirait, ce sont vraiment de grosses brutes dangereuses et armées jusqu'aux dents ceux-là... ils ne se contentent pas de te donner la nausée (peuchère!) ils t'ouvrent carrément les tripes. On va donc rester sagement à la maison et se préparer à lutter avec fermeté contre le "F-haine" nauséabond : c'est plus confortable, il n' y a pas grand risque et pour la frime, ça fait de l'effet à peu de frais.
Voyez plutôt la réalité sur le site gaideclin.blogspot.fr pour savoir ce que sont de vrais fascistes !
Ukraine 29/30.06.2014, Un nouveau journaliste russe abattu, les tortionnaires de Vlad démasqués...
Des bonnes têtes de nazis
Le ciblage systématique de tous ceux qui informent sur la situation de la guerre en Ukraine se poursuit avec l'assassinat d'un caméraman de la 1ere chaine de TV russe par la junte ukrainienne.
Pendant ce temps, les milices d'autodéfense se renforcent, recrutent et saisissent des stocks d'armes et de munitions pour se préparer à défendre leur terre et leur liberté.
Voici comment le jeune vidéaste youtubeur Vlad, 16 ans, a été traité par les nazis au service de la junte ukrainienne lors de son "arrestation". (voir journées du 27 et 28 juin)
Pavel Kirilenko, député du parti Svoboda (cagoule) et Andrey Dzindzia, activiste de la place maidan qui a mis la vidéo en ligne.
L'armée ukrainienne continue les bombardements sur la périphérie de Slaviansk. Les principales frappes ont touché les villages de Semenovka, Vostochniy et Slavkurort. Deux civils ont été tués.
Le 29 Juin, à 22h30 heure locale l'armée ukrainienne a utilisé des munitions au phosphore blanc pendant les bombardements sur Slavkurort. En conséquence, deux combattants de la milice d'autodéfense ont été intoxiqués par les émanations. L'utilisation de telles munitions dans des zones habitées est pourtant strictement prohibé par les conventions internationales de l'ONU.
Le dépôt de munitions de la base № 3037 à Donetsk, qui venait d'être prise par la milice, a pris feu. Le commandant de la Garde Nationale qui occupait la base aurait donné l'ordre de bruler le bâtiment avant de fuir selon Avakov sur sa page fb.
Un caméraman de la télévision russe, Anatoli Klian a été tué à Donetsk près d'une base militaire. Un autobus transportant des mères de soldats ukrainiens est arrivé à la base militaire № 1428 de Donetsk. Les mères ont demandé aux autorités de laisser leurs enfants rentrer chez eux, mais quand l'autobus est arrivé près de la base, il y a eu des tirs. Anatoli Klian a reçu une blessure mortelle par balle à l'estomac. La 1ère chaine russe a confirmé sa mort.
Igor Strelkov après l'attaque du checkpoint ukie près du mont Karatchoun. (S/T. Ang.)
Les dégâts terribles provoqués par les bombardements ukrainiens à Slaviansk
Commentaires
Je partage souvent votre agacement quant à la manière dont nos médias traitent de ce qui ce passe en Ukraine, en particulier l’absence d’informations sur la souffrance des populations (d’ailleurs absentes des commentaires, on ne parle que de « séparatistes »), le caractère unilatéral de ces mêmes commentaires et la propension à diaboliser Poutine. Tout cela je vous l’accorde.
MAIS… Nous n’avons pas pour autant à relayer sans discernement la propagande des mouvements pro-russes ou du Kremlin.
Par exemple, parler de génocide contre les Ukrainiens de l’Est n’a aucun sens ! Il faut revenir au sens des mots ! Il n’y a pas de génocide (qui présuppose une extermination planifiée) mais une guerre civile ou au plus des massacres.
Parler de nazis ou de fascistes au pouvoir en Ukraine n’a pas plus de sens, même s’il existe des groupes d’extrême-droite actifs. Quelle est la fiabilité des sources qui emploient ce vocabulaire ? Ce qui est évident, c’est qu’on est là dans la plus pure tradition de la rhétorique soviétique, pour laquelle tout adversaire était par nature nazi ou fasciste. C’était ainsi qu’étaient désignés les révoltés du printemps de Prague notamment. Comme quoi, l’homo soviéticus a la vie dure dans ces régions ! Ce que montrent très bien d’ailleurs les emblèmes communistes et soviétiques arborés par certains dans l’est de l’Ukraine (voir les documents que vous publiez).
Thomas
L’expérience m’a appris qu’il vaut mieux faire la différence entre ce que confessent publiquement les gens et ce qui invisiblement les meut réellement dans l’intimité de leur personne. Les gens choisissent souvent un discours assorti de déclarations, slogans, réparties, tenues, signes distinctifs voire tenues qui font partie de qui est échangeable sur le marché des idées, dans un contexte donné. Tout cela constitue une vitrine qui leur paraît de bonne apparence, recevable et reconnue par le plus grand nombre. Pourquoi cette « prise d’habit » ? Bien souvent, il faut le dire, c’est pour cacher soigneusement leurs faiblesses, (incapacités, infirmités, mal-être de toutes sortes) et leur difficulté à les vivre sans honte ou leurs intentions douteuses ( pratiques peu recommandables, tempéraments problématiques, vices cachés difficiles à contrôler et à avouer etc.) ; il s’agit de choisir - dans le cadre limité des langages que l’on connaît - de leur donner une apparence correcte, convenable, pouvant rencontrer l’approbation voire la défense et la valorisation dans un certain milieu - certes plus ou moins restreint.
Mais bien entendu il n’y a surtout pas lieu de prêter trop d’attention à toute cette démonstration et de croire ce qui nous est dit et montré sur parole.
Cette tournure d’esprit s’applique à différents domaines, pour différents projets, et pour atteindre divers objectifs. cela vaut pour ce qui est de cet « homo sovieticus » dont vous craignez la tenace survivance il n’est pas impossible que ceux qui se revendiquent ostensiblement du communisme ne soient tout simplement que des patriotes, qui se déclarent en outre quelquefois même orthodoxes, et qui utilisent un langage qui leur est familier - même s’il est désormais « has been » - pour exprimer leur désir de retrouver une terre aux dimensions (territoriales, politiques, culturelles) qu’ils ont connues naguère et de se protéger d’un ennemi bien connu également qui s’est avancé jusqu’à se trouver désormais plus loin que ses portes…