ESPHIGMENOU (suite)
Aujourd'hui, le gouvernement grec a déployé des centaines de policiers armés pour enlever de force les moines de leur monastère d’Esphigmenou. Sous la direction du ministre des Affaires étrangères Dora Bakoyannis, toutes les routes au monastère ont été fermées et plus de 200 policiers dans des engins anti-émeute sont sur le mont. Athos, avec un supplément de déploiement de 400 policiers pour aider à l’assaut. Leur plan explicite consiste à enlever de force des moines pacifiques et sans défense et leur Abbé de longue date Methodios de leur monastère, et de les remplacer par ceux qui prient conformément aux exigences du gouvernement grec. Le gouvernement a autorisé l'utilisation de la force pour résoudre un différend religieux après avoir échoué à affamer les moines pendant une période de 5 ans de blocus pour les faire quitter leur monastère. Pendant cette période, ils ont interdit aux moines les livraisons de vivres, de médicaments, le combustible pour le chauffage, et l'accès aux soins médicaux tout en les soumettant à une campagne non-stop de harcèlement et d'intimidation.
Le procureur local grec, Vasilis Floridis, a détruit les moyens d'existence de ces moines pacifiques qui cherchent à être laissés à eux-mêmes de façon à prier dans leur monastère. La semaine dernière, Floridis a envoyé une lettre aux hauts fonctionnaires du gouvernement qualifiant les moines de «menace nationale» et exigeant leur retrait. C'est le même ministère qui en Octobre 2006 a menacé de "graves conséquences" tous ceux qui osaient élever leurs voix pour protester contre ces actions.
Les moines ont demandé à plusieurs reprises le dialogue avec le gouvernement grec ainsi qu’avec le Patriarche Bartholomaios d'Istanbul pour résoudre ce différend. Le patriarche, qui a déclaré les moines "schismatiques", a refusé de contribuer à la réconciliation pacifique de ce différend. Au cours des cinq dernières années, le gouvernement des États-Unis a cité la Grèce pour son traitement des moines d’Esphigmenou dans son Rapport International sur la liberté religieuse.
Le procureur local grec, Vasilis Floridis, a détruit les moyens d'existence de ces moines pacifiques qui cherchent à être laissés à eux-mêmes de façon à prier dans leur monastère. La semaine dernière, Floridis a envoyé une lettre aux hauts fonctionnaires du gouvernement qualifiant les moines de «menace nationale» et exigeant leur retrait. C'est le même ministère qui en Octobre 2006 a menacé de "graves conséquences" tous ceux qui osaient élever leurs voix pour protester contre ces actions.
Les moines ont demandé à plusieurs reprises le dialogue avec le gouvernement grec ainsi qu’avec le Patriarche Bartholomaios d'Istanbul pour résoudre ce différend. Le patriarche, qui a déclaré les moines "schismatiques", a refusé de contribuer à la réconciliation pacifique de ce différend. Au cours des cinq dernières années, le gouvernement des États-Unis a cité la Grèce pour son traitement des moines d’Esphigmenou dans son Rapport International sur la liberté religieuse.
traduit du blog http://desniza.livejournal.com/
Commentaires
Le message que vous publiez date du 2 juin et non du 11...
Théophylactere
cependant voici ce qu'on peut lire :
" desniza (desniza) a écrit,
@ 2008-06-11 00:18:00"
je ne demande qu'à remettre en question mes informations (ce serait même réjouissant) mais je ne me suis pas trompé sur la date de parution du message paru sur le blog http://desniza.livejournal.com/
www.EsphigmenouMonastery.com et l'on m'a répondu " we're not certain what has happened since then..." Comment pourrait-on être sûr que tout est rentré dans l'ordre, c'est à dire que les forces d'intervention se sont retirées, que le blocus a cessé et que le harcèlement admnistratif programmé de longue date va s'interrompre pour faire faire place au dialogue... Dieu vous donne raison !
Par ailleurs, sur euphrosynoscafe.com, je lis de la part de Kallinikos : "This is irrelevant to this topic. Besides, two friends of mine attended Esfigmenou's feast without facing any problems. As for the police forces didn't approach the monastery closer than a mile and didn't "have shut down all roads leading to Esfigmenou" but they were there to check for valid "diamonitiria" and to prevent those who had tried last year to enter mount Athos illegally. Also the "katholikon" was pretty crowded and the food was excellent (I don't think this is a sign of starvation. Our Holy Mother of God protects them a lot, so far). It is true that two Esfigmenite monks weren't allowed to enter Athos and they were expelled, but no later than the evening of the same day they were back. Now we are waiting to see pictures of the feast and of the "police forces". " Le message est en date du 8 juin...
ps : quand il n'y aura plus du tout de forces armées dans un lieu de prière ce sera encore mieux...