chant orthodoxe
En fait, même si j'aime du fond des tripes la psaltique telle que l'on peut l'écouter dans mon "juke box", j'ai chanté pendant des années du chant orthodoxe russe en slavon non seulement à l'église en choeur mixte (le dimanche dans ma paroisse russe du patriarchat "oecuménique") et en choeur d'hommes (dans une paroisse ERHF), mais également en choeur mixte au conservatoire Rachmaninoff toutes les semaines et cela a été plus qu'un plaisir musical mais aussi un véritable engagement de ma foi, en même temps qu'un travail patient et constant de ma voix et d'entraînement à la lecture du slavon pour mieux chanter à l'église donc pour mieux prier pour moi et pour mes frères à l'église : "Qui chante prie deux fois !" dit-on. Certes chanter dans un choeur à l'église est tout autant une occasion de chute et de perdition par la colère et l'orgueil qui s'y déploient parfois que de redoublement de la prière. Bof ! Il y a longtemps que je sais qu'il n'y a pas de lieu privilégié pour devenir saint ou pour pécher.
Bien sûr, le chant grec, surtout celui que je donne à écouter sur ma page me semble le plus sacré, le plus profond, le plus pur, le plus authentiquement orthodoxe et j'aimerais bien savoir le chanter mais rien ne m'a été plus précieux que de chanter en slavon, en prenant par coeur ma partie de ténor, dans une polyphonie d'influence occidentale peut-être pas purement orthodoxe, devant l'icone "Axion Estin", à l'Agios Oros, "Dostoïno iest" de Lvov (!) en choeur d'hommes, ou bien de chanter en slavon et en polyphonie également, une pannichyde dans la crypte au monastère Saint Panteleimon devant les crânes blancs, purifiés et soigneusement rangés, des moines partis au ciel. Quel bonheur de chanter et prier ainsi pour les morts !
Bien sûr, le chant grec, surtout celui que je donne à écouter sur ma page me semble le plus sacré, le plus profond, le plus pur, le plus authentiquement orthodoxe et j'aimerais bien savoir le chanter mais rien ne m'a été plus précieux que de chanter en slavon, en prenant par coeur ma partie de ténor, dans une polyphonie d'influence occidentale peut-être pas purement orthodoxe, devant l'icone "Axion Estin", à l'Agios Oros, "Dostoïno iest" de Lvov (!) en choeur d'hommes, ou bien de chanter en slavon et en polyphonie également, une pannichyde dans la crypte au monastère Saint Panteleimon devant les crânes blancs, purifiés et soigneusement rangés, des moines partis au ciel. Quel bonheur de chanter et prier ainsi pour les morts !
Commentaires
Il doit être heureux de voir glisser sur ses lèvres la mélodie de la foi, mais je reste convaincu que celle du silence est pareille au jour radieux, et rend l'air apaisant.
Bien à vous, très amicalement, Jack.
Que votre écho soit béni !