MESSAGE aux amis catholiques qui me lisent encore

De la véritable communion au lieu d'une union de pure com.


Encore une fois, mon article du 20 août ne visait pas tous les fidèles catholiques sans discernement, parmi lesquels j'ai autant d'amis que chez des personnes indifférentes à toute croyance mais qui appartiennent à la même communauté culturelle, à la même patrie que moi et dont je me sens absolument solidaire dans la vie réelle, sociale et politique de tous les jours.

Cette liste établie  des tentatives avortées du clergé catholique (qui cherche chaque fois un angle d'attaque qui n'a pour résultat que l'effondrement d'un pan de plus de l'ensemble) pour conserver voire faire revenir à l'église ses ouailles en errance vise à montrer à quel point est vaine cette stratégie, qui ne veut toujours pas analyser en profondeur les causes non seulement de l'anticléricalisme, mais de l'antichristianisme contemporains.

Certes ce qui est devenu une persécution des chrétiens constante à divers degrés est une oeuvre démoniaque de longue date (et perpétuée avec une haine tenace autant que méthodique) mais l'errance est aussi du fait humain, car le malin serait moins efficace sans la collaboration des hommes : l'orgueil, l'arrogance, la soif et l'abus de pouvoir du haut clergé  sont également à l'oeuvre. Et enfin les errances théologiques par rapport à l'orthodoxie primitive de la foi (théorie et praxis) des  premiers siècles du Christianisme (conservée précieusement jusqu'à présent et vécue expérimentalement par les saints ascètes de l'Église Orthodoxe et bien souvent par le martyre en outre) sont bien évidemment en grande partie le fondement de tout ce rejet de la foi chrétienne.

Il y a donc lieu de s'armer à la fois de courage et d'humilité pour déconstruire toutes ces fausses doctrines qui ont transformé la foi en idéologie et l'Église en institution humaine ( trop humaine) non pas pour  fragiliser encore davantage la foi des chrétiens catholiques (comme y sont d'ailleurs parfaitement parvenues avec efficacité sans aucun doute toutes ces  tentatives catholiques elles-mêmes dénoncées dans ma liste) mais pour la réorienter dans la bonne direction, et la restaurer dans la force de ses origines… au lieu de chercher à  faire adhérer à ces successives erreurs tragiques qui ont mené au bord du précipice ce qui reste de bien heureusement orthodoxe dans la Chrétienté, et ceci par la ruse, ou par la force, à la satisfaction narquoise des ennemis du Christianisme, avec en outre le concours stupidement aveugle, ou pire ambitieux et sans vergogne  d'une partie du haut clergé dit orthodoxe… complice de leur propre insignifiance à venir et de leur futures propre chute et disparition (à leur tour) - à plus ou moins long terme.

Il faut se rendre à l'évidence, paradoxalement - mais seulement si l'on conserve cette optique unioniste vaticane - plus les orthodoxes se rapprocheront de Rome (telle qu'elle se présente au monde) pour s'y unir et plus les forces démoniaques se réjouiront. Ce genre d'union ne fera pas la force du christianisme, contrairement au dicton.

Quand tout sera "catholicisé", même apparemment "enrichi" par des apports d’apparence orthodoxe, quand les orthodoxes unis seront devenus des « uniates », il n’y aura simplement que des apparences d’Orthodoxie. Tout ce que l’Orthodoxie est censée apporter de richesses liturgiques et spirituelles à l’occident chrétien défaillant sera réduit à des habillages, des présentations variées de la même institution, de la même structure, de la même hiérarchie, du même enseignement erroné et rejeté avec les mêmes effets sur le monde que ceux du Vatican.

Et par là même tout ce qui fait dénigrer notre foi par ses ennemis sera multiplié, renforcé. Notre union sur de mauvaises bases fera leur force et non la nôtre.

À quoi servirait d’augmenter le nombre de catholiques dans le monde si leur foi est variable relative, selon les régions, les époques et sans cesse fragilisée par des contradictions, des fantaisies personnelles, des divergences théologiques de différents groupes ? N’y a-t-il pas suffisamment d’embuches et de chausse-trappes tendus par l’extérieur de l’Église pour en rajouter à l’intérieur ?

Seule une foi commune, sans compromission, sans contradictions, sans ambigüité, sans hérésie aucune, sera une foi forte dont on peut être sûr alors qu’elle unira tous les chrétiens dans une totale communion.

Le Seigneur, Lui-même, l’a dit : c’est sur cette foi, la foi orthodoxe de toujours, solide comme le roc que l’Église sera inébranlable. C’est sur cette foi et non sur un homme fût-il proclamé 
« Souverain Pontife », « Vicaire du Christ », « chef spirituel des chrétiens» ou autre. 

Peu importe la personnalité de celui qui tiendra ce rôle, tout sera identifié, assimilé, avec la pire image qui soit, déjà grandement disqualifiée, même et surtout si - après avoir peu à peu tout renié -  il endosse alors l'habit du chef d'une nouvelle religion mondiale universelle.  Une religion qui n'aura plus grand chose avec la foi de nos Pères qui a porté les fruits du véritable amour divin, que l'on peut constater chez les saints authentiques et non pas cet amour de pacotille imaginaire autant que spectaculaire pour media people, qui n'est même pas réellement humain mais plutôt idéologique.

Alors faites votre choix mais de grâce ouvrez les yeux !
pour notre intérêt à tous, pécheurs que nous sommes parmi lesquels je ne suis pas le dernier…
Maxime Martinez


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