QUAND LA STUPIDITÉ LE DISPUTE À L'IGNORANCE AU PROFIT DU PÈRE DU MENSONGE

Pour faire écho à l'article de l'Archimandrite Gregorios (Estephan): "LES DIACONESSES DANS L'ÉGLISE PRIMITIVE ÉTAIENT APPARENTÉES AUX FEMMES MYRRHOPHORES qu'a fait paraître Claude dans son blog 





Au nom du Christ ça suffit !


Dans le féminisme depuis quelque temps (trop longtemps) la stupidité le dispute à l’inculture, nourrissant la dissension jusqu’à la vaine guerre des sexes…

 D’abord, confondant bêtement réalité et langage, en dépit du travail des linguistes (cf  Ferdinand de Saussure) et de l’évident arbitraire du signe on “féminise“ des mots du lexique pour rétablir la justice, pour — prétend-on de façon véhémente — réparer  une injustice incroyablement scandaleuse. Ah bon ! et à quoi correspondent donc les termes de : impératrice, reine, souveraine, princesse, présidente, directrice, maîtresse etc ? dont les occurrences ne manquent pas dans notre langue, sont-ce là des mots qui démontrent la mise à l’écart, la ségrégation, la soumission et le mépris des femmes ?

Ces mots ne désignent-ils pas plutôt les sommets explicites de la puissance ? Relisez les mythes fondateurs de notre culture gréco-latine  explorés avec érudition par Robert Graves dans ses “Mythes grecs" et constatez la complexité des relations du masculin et du féminin…


À l’inverse a-t-on jamais vu de manifeste et  de manifestation des  mâles de ces animaux “injustement“ absents du lexique : Alouette (n. f.) Baleine (n. f.) Belette (n. f.) Carpe (n. f.) Chauve-souris (n. f.) Chouette (n. f.) Cigale (n. f.) Cigogne (n. f.), Coccinelle (n. f.) Gazelle (n. f.) Girafe (n. f.) Grenouille (n. f.) Guêpe (n. f.) Hyène (n. f.) Loutre (n. f.) Marmotte (n. f.) Perdrix (n. f.) Perruche (n. f.) Pie (n. f.) Pintade (n. f.) Sauterelle (n.f) etc. et j'en passe qui n’ont pas de masculin et qui sont à coup sûr victimes d’un sexisme accablant n’est-ce pas ? Cessons donc d’alimenter l’ignorance et la bêtise SVP  et encore une fois ne confondons pas langage et réalité !


Que veut-on nous faire croire,  à n'en pas douter sous l’unique et vicieuse inspiration du Diable réjoui de nos luttes intestines, du διαβολος, le diviseur en chef , celui que notre Seigneur désigne comme le père du mensonge ?  “On“ veut nous persuader que la femme a toujours été maltraitée particulièrement dans notre christianisme !

Mais depuis que le Christ est venu s’incarner sur cette terre, depuis le tout début de sa mission parmi  les hommes y a-t-il eu moins de femmes que d’hommes vénérées comme saintes, glorifiées officiellement par l’Église ?

Ici la confusion se fait entre rôle et importance à l'encontre de l'enseignement du  Christ (relire (2Cor. 4:5;  Luc 22:27 etc.Et désolé de vous le rappeler mais dans notre foi chrétienne ce ne sont sûrement pas les places et les fonctions dans les rites ni dans la hiérarchie ecclésiastique qui comptent, c’est LA SAINTETÉ ! Et nous ne manquons pas de SAINTES ! 


Les mous et les tièdes que le Seigneur vomit, et qui ont pignon sur rue en tout lieu de l'institution ecclésiastique (d'Orient comme d'Occident, merci  Dimítrios Arkhontónis et consort !) sont désormais plus préoccupés par les vaines valeurs de ce monde déchu, dont le maître est le malin, que par le cœur de notre foi qu’ils semblent oublier (sont-ils encore  vraiment chrétiens ?) et qui est — je le redis —  LA SAINTETÉ !

Et puis quoi ! N’avons-nous pas de surcroît une Reine que nous Orthodoxes particulièrement, mêlons sans cesse à nos offices et nos prières et que nous glorifions par toutes sortes d’hymnes, n’hésitant pas à la désigner comme une souveraine, aux puissantes prières, à l’invincible protection et chef des armées même.


Qu’est-ce que le père du mensonge, dont le règne s’étend de plus en plus au fur et à mesure et à proportion de la perte de la foi chrétienne, veut obtenir nous divisant et en nous dressant tous contre tous ? — Asservir à son éphémère tyrannie le plus possible les hommes (ô pardon ! les “humains“ voulais-je dire…) et les éloigner constamment non seulement de leurs semblables mais de leur Dieu dont ils portent, malgré la constante malveillance du malin et des ses esclaves, l’image divine indestructible dans leur cœur  à laquelle ils sont appelés à ressembler.

Maxime le minime





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