ST CÔME L'ÉTOLIEN - Sa vie, son œuvre -

Oui je sais une traduction du grec ce serait mieux qu'une traduction de l'anglais du grec...

Mais premièrement je n'ai pas le texte original, deuxièmement même si je l'avais je serais incapable de le traduire correctement, troisièmement que font les hellénisants distingués ? (je plaisante il y a tellement à traduire...) quatrièmement je trouve qu'on a besoin de ces textes, nous les francophones, sans trop tarder, cinquièmement il faut bien que quelqu'un s'y mette, alors voilà le travail.

Je vais commencer par la vie de St Côme (Cosme, Kosmas) et sa première prophétie, et petit à petit en livraison périodique je traduirai tout son enseignement.

Que notre saint Père Kosmas
veuille bien prendre un peu soin de moi, me donner du courage,

  et me corriger si je me trompe un peu trop.

St Côme prie Dieu pour nous les pécheurs, plongés que nous sommes
dans l'océan du monde éphémère !

« Le nouveau Hieromartyr Kosmas, "égal aux Apôtres", dans le monde Constas, est natif d'Étolie. Il a étudié d'abord sous la direction de l'archidiacre Dervisanos Ananias, puis a poursuivi ses études sur le mont Athos, à l'école de Vatopedi renommée pour ses enseignants comme Nicolas Tzartzoulios (de Metsovo) et Eugène Voulgaris (plus tard dans les années 1775-1779, l'archevêque de Ekaterinoslav et de Chersonèse)

Demeurant sur l’Athos au monastère Philotheou pour se consacrer aux travaux spirituels, il fut tonsuré moine sous le nom de Cosmas, et a été ordonné hiéromoine plus tard. Le désir de faire le bien de ses frères chrétiens, pour les guider sur la voie du salut et de renforcer leur foi, poussèrent St Cosmas à chercher la bénédiction de ses pères spirituels et aller à Constantinople. Là, il acquit la maîtrise l'art de la rhétorique et, reçut ensuite une autorisation écrite du Patriarche Seraphim II (et plus tard de son successeur Sophronius) pour prêcher le saint Évangile.

Ainsi, le saint commença à proclamer l'Évangile d'abord dans les églises de Constantinople et les villages environnants, puis dans les régions du Danube, à Thessalonique, en Verroia, en Macédoine, Chimère, Acarnanie, Étolie, sur les îles de Saint-Maure, Céphalonie et d'autres lieux.

fresque du merveilleux iconographe

Sa prédication, remplie de la grâce de l'Esprit Saint, a été simple, calme et douce. Il a apporté aux chrétiens un grand bienfait spirituel. Le Seigneur Lui-même l'a aidé et a confirmé ses paroles avec des signes et des miracles, comme Il avait confirmé la prédication des Apôtres.

 Sa prédication s’exerça dans les régions reculées de l'Albanie, où la piété chrétienne avait pratiquement disparu parmi des gens rudes et grossiers ancrés dans le péché ; St Cosmas les conduisit à une sincère repentance et l'amélioration par la Parole de Dieu.

Sous sa direction, des écoles chrétiennes ont été ouvertes dans les villes et villages. Les riches ont offert leur argent pour l'amélioration des églises, pour l'achat de livres saints (que le saint distribuait aux alphabétisés), de voiles (qu’il donnait aux femmes, les engageant à venir à l'église avec la tête couverte), de komboskinis (qu'il distribuait à tout le monde), et pour des fonts baptismaux de sorte que les enfants puissent être baptisés d’une manière correcte.

Quand les églises ne pouvaient pas accueillir tous ceux qui voulaient entendre le sage prédicateur, St Cosme avec quarante ou cinquante prêtres célébrait l’office des Vigiles dans les champs, et sur les places des villes, où des milliers de gens ont prié pour les vivants et les morts, et ont été édifiés par sa prédication. Partout où St Cosme s’arrêtait pour prêcher, les auditeurs reconnaissants érigeaient une grande croix de bois, qui maintenait cet évènement dans leur mémoire.

 Le service apostolique de St Cosme se clôtura par sa mort en martyr en l'an 1779. À 65 ans, il fut saisi par les Turcs et étranglé.

Son corps fut jeté dans une rivière ; trois jours plus tard, il fut trouvé par le prêtre Marc et enterré près du village de Kolikontasi au monastère de l'Entrée dans le temple de la Très Sainte Theotokos. Ensuite, une partie de ses reliques ont été transférée à différents endroits comme une bénédiction.

Il fut canonisé par le Patriarcat œcuménique en 1961.

Il est intéressant de noter que l'initiative de la première église à être construite à la mémoire du père Kosmas a été prise par le souverain musulman de l'Albanie, Ali Pacha, qui tenait le père Kosmas en haute estime, non seulement parce qu'il considérait Kosmas comme un saint homme, mais également parce que Kosmas lui avait prédit plus tôt un grand succès [lire à ce propos sa première prophétie ci-dessous]. En 1810, Ali Pacha est devenu maître de la ville de Berat et de ses environs. Dans les quatre ans, il est parvenu à réunir les fonds nécessaires pour construire la première église en l'honneur de saint Kosmas. En outre, il a personnellement contribué non seulement à la construction de l'église, mais a financé la fabrication d’un reliquaire en argent destiné à recevoir le crâne de Kosmas.Il a également veillé à ce que qu’un office (akolouthia) soit composé en l’honneur du saint, qui a ensuite été imprimé à Venise par l'imprimeur épirote Nicholas Glykys.»

I° Prophétie de St Cosme:

"Tu vas devenir un grand homme, tu vas conquérir toute l'Albanie, tu soumettras Preveza, Parga, Souli, Delvino, Gardiki, et le fief même de Kurt Pacha. Tu vas avoir une grande renommée dans le monde. Tu iras aussi à Constantinople, ... mais avec une barbe rouge. Telle est la volonté de la Divine Providence. N'oublie pas cependant, tout au long de ton règne, d'aimer et de défendre les chrétiens, si tu veux que tes successeurs conservent leur pouvoir. "

Cela a été dit à Tepeleni, dans l'actuelle Albanie, à Ali Pacha, et trouvé son plein accomplissement étonnant après une trentaine d'années. Il est devenu l'unique, puissant souverain d'Épire. En disant au Pacha Ali qu’irait à Constantinople, mais avec une barbe "rouge », le Saint signifiait que Ali Pacha serait décapité et sa tête à la barbe sanglante seraient envoyés dans cette ville. Cela, aussi, trouvé son plein accomplissement.

(version française par Maxime Le minime)