Schismatiques ukrainiens, la réalité : "Patriarcat de Kiev", Église orthodoxe "autocéphale ukrainienne", Église gréco-catholique d'Ukraine et consorts …





"Ces hommes-là sont de faux apôtres, des ouvriers trompeurs, déguisés en apôtres du Christ. Et cela n'est pas étonnant, puisque Satan lui-même se déguise en ange de lumière. Il n'est donc pas étrange que ses ministres aussi se déguisent en ministres de justice. Leur fin sera selon leurs oeuvres. "

(2 Corinthiens13-15)

"Patriarcat de Kiev"



L'Église orthodoxe ukrainienne du Patriarcat de Kiev (EOU-PK) a été créée en juin 1992 par le métropolite Philarète de Kiev (né Mykhailo Antonovytch Denysenko à Blagodatnoye, dans la région de Donetsk, le 23 janvier 1929), par sécession de l'Église orthodoxe russe intervenue après son retrait de la direction de la métropole de Kiev et de toute l'Ukraine du Patriarcat de Moscou, ainsi que d'une fraction de l'épiscopat de l'Église orthodoxe autocéphale ukrainienne (cf. infra) qui l’a suivi dans son mouvement rebelle contre l’église orthodoxe canonique russe .

Philarète de Kiev est un ancien ecclésiastique connu du Patriarcat de Moscou, ordonné prêtre en juin 1951. Il est parvenu au poste d'Évêque de Kiev à l'époque soviétique grâce au soutien de dirigeants du KGB qui tenaient à avoir un religieux "contrôleur" dans l'Église. D'après le dissident soviétique prêtre Gleb Yakunin, Philarète était en même temps un agent du KGB avec le nom codé "Antonov". Fort de ce soutien politique, Philarète a durement persécuté des églises et ecclésiastiques dissidents durant l'époque soviétique et il avait même déclaré que les "uniates" ne seraient jamais admis en Ukraine...

Pendant les temps soviétiques, Philarète apparaissait donc comme un fidèle inconditionnel du patriarcat de Moscou, mais il fut grandement déçu de ne pas avoir été élu successeur du patriarche russe Pimen I décédé le 03.05.1990 (remplacé en fait par le Métropolite de Leningrad Alexei, devenu patriarche Alexei II).

Après la dislocation de l'URSS et l'indépendance de l'Ukraine fin 1991, Philarète change de camp et passe aux cotés des nationalistes ukrainiens. Son objectif est de se maintenir sur le trône du patriarcat de Kiev, mais pour cela il lui faut une propre église indépendante du patriarcat de Moscou qu'il déteste car il lui a échappé. Il œuvre donc activement dans les milieux religieux à l'intérieur et à l'extérieur de l'Ukraine pour la création, sous son contrôle, d'une église orthodoxe ukrainienne indépendante du patriarcat de Moscou.

Pour cela, il s’appuie sur l'Église orthodoxe autocéphale ukrainienne (EOAU) qui est reconstituée en mai 1990 et organisée nominalement sous la direction de Mstislav Skrypnik, âgé de 94 ans. Ce dernier était le neveu de Simon Petlioura (un autonomiste puis indépendantiste ukrainien qui a lutté contre l’armée rouge et l’armée blanche durant la révolution russe de 1917 à 1920) et fut seulement ordonné en 1942 durant l’occupation de l’Ukraine par la Wehrmacht. Comme Mstislav séjournait en Amérique du Nord, Denysenko dirigeait de fait l’EOU-PK en Ukraine. Mstislav mort en 1993, Vladimir Romanyuk (un ancien indépendantiste OUN) est nommé comme premier Hiérarque. Peu après, Romanyuk et Denysenko rompent avec l'EOAU et fondent l’EOU-PK. Romanyuk meurt dans des circonstances mystérieuses en 1995 à l'âge de 70 ans, soi-disant à cause d’une crise cardiaque, mais beaucoup pensent qu'il était victime d'un complot ourdi par Denysenko.

Personnage très contesté, Philarète (contrairement à ce que son nom ecclésiastique choisi indique: en grec "Φιλάρετος" = "amoureux de la vertu"), aurait eu des relations avec des milieux non réputées par leur moralité et il serait même marié et père d'enfants, ce qui est prohibé pour un évêque en orthodoxie. En dépit de ces critiques, Denysenko parviens à survivre dans les milieux ecclésiastiques et parvient à se faire élire à la tête de l'EOU-PK en juillet 1995.

L'EOU-PK de Philarète se réclame orthodoxe canonique, ce qui n’est pas exact compte tenu du fait qu’elle ne respecte ni le rite, ni le canon, ni les dogmes de l'Eglise Orthodoxe officielle, raison pour laquelle elle n’est pas reconnue en tant que telle ni par les par les autres Églises formant la «Communion orthodoxe», ni par le patriarche orthodoxe de Constantinople. La création puis l’expansion de cette église non-canonique fut encouragée par des partis politiques nationalistes de l’Ukraine, dans le cadre de leur approche idéologique générale anti-russe. Elle forme partie de leur stratégie de forger une nouvelle identité ukrainienne fondée sur des concepts civils et religieux anti-russes.

Philarète Denysenko l'a bien compris et il s'est aligné complètement à cette nouvelle orientation politique qui convenait parfaitement à ses propres intérêts et attentes. Ainsi, le 25 août 2010, Denysenko attribua à Oleh Tyahnybok - chef de l’Union panukrainienne «Liberté» (en ukrainien, Всеукраїнське об’єднання «Свобода», Vseukrainske ob'iednannia «Svoboda»), parti ukrainien nationaliste et néonazi d'extrême droite, fondé en 1991 - la distinction de l’Ordre du Saint-Vladimir, troisième classe, en reconnaissance de «son action méritoire dans le rétablissement de la spiritualité ukrainienne et la réaffirmation de l’Église Orthodoxe Ukrainienne»...

Comme récompense à sa fidélité et services rendus aux indépendantistes, Denysenko a obtenu comme siège de son église la prestigieuse cathédrale de Saint-Volodymyr, bâtie au milieu du XIXème siècle dans le cadre de la reconstruction architectonique de Kiev, voulue par les tsars après le troisième partage de la Pologne pour redonner à la ville la splendeur et le mysticisme d’une «Jérusalem russe».

La réponse du patriarcat de Moscou aux agissements de Denysenko n'a pas tardé à venir. Philarète a d'abord été suspendu du sacerdoce pour conduite immorale (parmi les faits reprochés y figurent des relations extra-conjugales avec des femmes débauchées...), puis défroqué et excommunié en 1997 en raison de son refus de se soumettre aux décisions de l'Église et pour avoir violé les canons ecclésiastiques [3].

L’Eglise orthodoxe ukrainienne du Patriarcat de Kiev - une église non-canonique, dissidente, nationaliste et anti-russe - est présente en Ukraine très majoritairement dans la partie occidentale, et dans la diaspora ukrainienne. L’EOU-PK reste l’un des maillons les plus profonds de la résistance ukrainienne indépendantiste à l’influence russe. Le clergé de l’EOU-PK a été accusé [4] d’avoir participé à des évènements organisés par des partis d’extrême droite ukrainienne (messes à la commémoration des soldats morts de la Division Waffen SS "Galizien" et d'autres collaborateurs ukrainiens de l'Allemagne nazi) et il a soutenu activement les protestations de l’Euromaïdan.

Après le coup d’état de février 2014 et la mise sur place du nouveau régime nationaliste ukrainien appuyé par les USA et l’UE, Philarète Denysenko vise l’objectif d’hisser l'EOU-PK au niveau de l’unique église nationale ukrainienne. Il a déjà présenté aux nouvelles autorités installées à Kiev ses excuses pour son mauvais comportement vers eux durant l’époque soviétique et il les a rejoints à leur hystérique campagne anti-russe: il a ainsi récemment traité Vladimir Poutine de menteur, d’un nouveau Caïn et de quelqu’un envahi par le Satan comme Judas l’Iscariote [5]. Manifestement de tels agissements et propos calomnieux ne sont pas dignes d’un ecclésiastique, notamment compte tenu de son passé peu élogieux… De plus, Philarète Denysenko a entrepris des missions politiques de soutien en faveur du nouveau régime nationaliste de Kiev; ainsi, en février 2015, il s'est rendu aux États-Unis, où il a décoré le sénateur John McCain - tristement célèbre pour ses interventions maladroites en faveur des putschistes nationalistes extrémistes ukrainiens - d'un ordre ecclésial (faux) "pour le soutien qu'il a accordé à l'Ukraine lors des évènements du Maïdan et de l'occupation de la Crimée et du Donbass". Violant le principe théologique chrétien fondamental «aimez les uns les autres», Denysenko a même demandé aux États-Unis des armes pour l’Ukraine et ce, afin de tuer des ennemis Russes !!!.

 L'Église orthodoxe "autocéphale ukrainienne"


Une autre Église orthodoxe non canonique est l'Église orthodoxe autocéphale ukrainienne (EOAU), qui est née en 1920 d’un mouvement qui refusait le rattachement de l’Église ukrainienne à Moscou et qui déclare son origine canonique de l'Église orthodoxe de Pologne. Ayant été réprimée durant l’ère soviétique, l'ÉOAU renaît en avril 1990 en Ukraine centrale notamment suite à l’action de l’l'archiprêtre Oleg Kulik. Le 18 novembre 1990 dans la cathédrale de Sainte-Sophie à Kiev le patriarche de Kiev et de toute l'Ukraine Mstislav (Skrypnik), de la ligne épiscopale de l'Église orthodoxe polonaise, est intronisé. Depuis cette époque, Mstislav non seulement devient le premier patriarche de cet église, mais il réunifie aussi temporairement l'ÉOAU en Ukraine avec l'ÉOU aux États-Unis et la diaspora [6], auparavant seulement branche canonique de l'Église orthodoxe polonaise.

Le 26 juin 1992, l’administrateur des affaires métropolite Anthony (Masendych) conspire et appuie l'initiative du président Kravtchouk de transférer tous les biens de l'ÉOAU sous l'autorité de Philarète Denysenko. Le 11 juin 1993 le patriarche Mstsislaw décède. Se voyant mourir, le patriarche, s’estimant trahi, demande par testament que l'ÉOAU n'accueille pas l'ancien métropolite de l'ÉOR Philarète Denysenko, privé de dignité par son propre Église. Philarète Denysenko fonde alors sa propre église, l’EOU-PK, suivi par Vladimir Romanyuk et une partie de l'épiscopat de l'EOAU. Le reste de l'EOAU, qui n'a pas suivi le tandem Romanyuk-Denysenko, choisissent comme nouveau patriarche Dymytry (Yarema).

En octobre 2002 à Cleveland (Ohio, USA), se tient le Concile des archevêques de l'EOA-Sobornopravna de l'Amérique du Sud et du Nord, qui décide la chirotonie – intronisation de Mgr Velyka Moise (ex Oleg Kulik) au rang de Métropolite du Kiev et de toute la Rus-Ukraine. Le métropolite Moise est envoyé en Ukraine «pour la rénovation du Métropole de Kiev et la renaissance de l'EOAU-Sobornopravna avec le droit de l'administration complète et la tutelle spirituelle…». En 2005, l'EOAU-Sobornopravna de l'Amérique du Sud et du Nord devient l'EAOU de l'Amérique du Sud et du Nord et de la diaspora, présidée par le métropolite Michael (Yavchak-Champion), et s'unit avec l'EOAU en Ukraine, en reconnaissant le métropolite Mefodiy (Kudriakov) comme premier hiérarque. L'ÉOAU-Sobornopravna en Ukraine, présidée par le métropolite Moise acquiert alors le statut d'une juridiction indépendante. Le 18.06. 2005, le métropolite Moise est élu par son épiscopat et ses fidèles et intronisé au rang de patriarche de Kiev. L'intronisation a lieu au sanctuaire orthodoxe ukrainien, la cathédrale de Sainte-Sophie à Kiev. Son mouvement prend le nom d’EOAU-Canonique et il réclame son origine canonique de Kiev-Rus Métropole et non plus de l’ l'Église orthodoxe de Pologne. Un rapprochement avec le patriarcat orthodoxe de Constantinople est tenté. Toutefois, divisée et affaiblie, l’EOAU reste isolée car son autocéphalie autoproclamée n’est pas reconnue par les autres Églises formant la «Communion orthodoxe» (elle fut en effet reconnue par le patriarcat œcuménique de Constantinople hors des frontières de l’Ukraine, mais non reconnue en Ukraine). L’EOAU est présente majoritairement dans la partie occidentale de l’Ukraine, sans toutefois atteindre l’importance de l’EOU-PK ou de l’église gréco-catholique d’Ukraine, et aussi dans la diaspora ukrainienne. Le chef de l'Église porte le titre de Patriarche de Kiev et de toute l'Ukraine, avec résidence à Kiev (titulaire actuel: le Métropolite Méthode / Mefodiy (Kudriakov) depuis le 15.09. 2000).

L'Église gréco-catholique d'Ukraine


Une partie des orthodoxes de l’ouest d’Ukraine a rejoint l’Église de Rome, en 1596, se plaçant sous l’autorité du Pape (uniates). Ils reçurent alors au nom de «grecs catholiques» par référence à la liturgie propre qu’ils conservaient, celle pratiquée dans l’ancienne Constantinople, la capitale de l’Empire Byzantin chrétien de langue grecque, d’où ils avaient reçu la foi chrétienne bien avant le grand schisme de 1054. Cependant, les auto-proclamés «grecs catholiques» ukrainiens n’étaient pas de grecs et ils ne parlaient pas le grec non plus, puisque ils utilisaient d’abord le vieux slavon, puis l’ukrainien dans leur culte. Par ailleurs, le nom de "grecs catholiques" fut mal choisi à la lumière de la rupture survenue le 16 juillet 1054 entre l’Église de Rome et l’Église de Constantinople qui fut consommée après la mise à sac de Constantinople par les croisés de la quatrième croisade en 1204. Cela a ruiné l’Empire Byzantin et a ouvert la voie à la prise de Constantinople par les Ottomans turcs en 1453.

A la fin de la seconde guerre mondiale, l’Eglise gréco-catholique d’Ukraine, accusée d’avoir collaboré avec les Allemands nazis et encouragé les revendications nationalistes contre l’URSS pendant la guerre, sera liquidée par Staline, ses religieux et laïcs contestataires seront arrêtés ou déportés, et ses biens seront confisqués. L’Eglise dite gréco-catholique d’Ukraine ne sera pas pour autant éliminée, elle entrera dans la clandestinité qui prendra fin le 1er décembre 1989, jour de la rencontre au Vatican entre le Pape Jean Paul II et Mikhaïl Gorbatchev. L’Eglise gréco-catholique d’Ukraine retrouve sa liberté le 30 mars 1991, lorsque le Cardinal Lubachivsky rentre au pays et prend possession de la cathédrale de Lviv (Lvov). Cette Église, en raison des sévices subies sous le régime communiste sortait affaiblie, manquant de prêtres et peinant à se régénérer. A l’extérieur du pays, cependant, s’était constituée une importante diaspora gréco-catholique ukrainienne en Europe de l’ouest, mais surtout en Amérique du nord. Cette diaspora, pleine de vitalité, apparut dès le début des années 90 et s’offrit pour revivifier les structures religieuses gréco-catholiques d’Ukraine. Un conflit larvé éclate alors entre les «traditionalistes», ceux qui n’ont pas quitté l’Ukraine, et les nouveaux venus. Ces derniers, sous la direction du nouvel «exarque», l’archevêque Lubomyr Husar, tiennent en effet un discours inhabituel. Ils estiment l’autorité de Rome purement symbolique et prétendent à une semi-indépendance vis-à-vis du Pape [7]. Le 21 août 2005, le siège de l'Église a été officiellement transféré de Lvov à Kiev. Sviatoslav Shevchuk a été élu le 23 mars 2011 Archevêque Majeur de l’Eglise gréco-catholique d’Ukraine. Il réside à Kiev. L'Église gréco-catholique est, par la taille, la troisième Église d’Ukraine avec près de 8 % de la population. Il convient de noter que des prêtres de la dite Eglise gréco-catholique d’Ukraine a béni plusieurs manifestations des «banderoftsi» (nostalgiques du «héros» (?) nationaliste Stepan Bandera.



01.01.2014 : commémoration de Stepan Bandera par ses sympathisants «Banderovtsi» qui a lieu tous les ans, le 1 janvier, à Kiev. On note la participation des religieux uniates proches de Bandera (son père fut un prêtre uniate). Stepan Bandera fut un radical indépendantiste ukrainien (dirigeant de l'Organisation des nationalistes ukrainiens à tendance extrémiste dite «OUN(B)»), un dévoué collaborateur nazi (il a eu des rapports directs avec le chef de l'Abwehr Wilhelm Franz Canaris et même avec Adolf Hitler), un féroce anticommuniste, et un sanguinaire anti-polonais et antirusse impliqué dans les crimes de guerre perpétrés contre des civiles et militaires durant l’occupation de l’Ukraine par les nazis. Parmi ses victimes figure le ministre de l'Intérieur de la Pologne Bronisław Pieracki et le général russe Nikolaï Vatutin. Il est glorifié en tant que héros-surhomme parmi les extrémistes nationalistes ukrainiens !!!


Philarète à la consécration d’une chapelle de son église schismatique à l’Université Nationale Technique de Kiev, 23.07.2014. A sa gauche, un de ses chapelains tenant le produit de l’aumônière.


Kiev, 4 mars 2014. Le secrétaire d’Etat américain John Kerry et Philarète Denysenko, chef de l’Église orthodoxe ukrainienne du Patriarcat de Kiev (non-canonique), «rendent hommage» (hypocrite) aux victimes du mouvement de Maïdan qui a abouti au renversement du président Ianoukovitch avec l’aide des USA et l’implication de mercenaires étrangers qui ont tiré à la fois sur la police et la foule…




Le pseudo-patriarche non canonique excommunié Philarète Denysenko, du «Patriarcat de Kiev» autoproclamé, décerne un faux prix «Ordre du Saint Prince Vladimir 1er degré» au sénateur russophobe John McCain lors de sa visite aux États-Unis en février 2015. //02varvara.wordpress.com/tag/philaret-denisenko/



Les soutiens des responsables politiques occidentaux à Oleh Tyahnybok, chef du parti ukrainien nationaliste et néonazi d'extrême droite "Svoboda" !



Le 25 août 2010, le pseudo-patriarche de Kiev Philarète Denysenko (EOU-PK) a attribué à Oleh Tyahnybok - chef de l’Union panukrainienne «Liberté» (en ukrainien, Всеукраїнське об’єднання «Свобода», Vseukrainske ob'iednannia «Svoboda»), parti ukrainien nationaliste et néonazi d'extrême droite, fondé en 1991 - la fausse distinction de l’Ordre du Saint-Vladimir, 3ème classe, en reconnaissance de son «action méritoire dans le rétablissement de la spiritualité ukrainienne et la réaffirmation de l’Église Orthodoxe Ukrainienne»... Il convient de noter que gouvernement Iatseniouk (Yats pour les américains) nommé après le coup d'état du 26 février 2014 fut composé de plusieurs personnalités du parti«Свобода» à l'image d'Oleksandr Sych, Vice-Premier ministre; d'Andriy Mokhnyk, ministre de l'Écologie et des Ressources naturelles; d'Ihor Shvayka, ministre de l'Agriculture et de l'Alimentation; d'Andriy Paroubiy, directeur du conseil national de sécurité; d'Oleh Makhnitsky, Procureur général et d'Ihor Tenyukh ministre de la Défense !!!



Victoria Nuland, secrétaire d'État adjointe aux affaires européennes et eurasiennes dans l'administration du président Obama, pose avec Oleh Tyahnybok, chef du parti nationaliste radical "Svoboda". 




Une gaffe diplomatique majeure: le Haut représentant pour les affaires étrangères et la politique de sécurité de l'Union européenne Catherine Ashton photographiée avec Oleh Tyahnybok, chef du parti ukrainien nationaliste et néonazi d'extrême droite "Svoboda".

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