DIMANCHE DU JUGEMENT et dernier jour de viande

Il y a bien souvent chez les humains, enfants avec leurs parents ou amoureux entre eux, par exemple, un refus de renouer après un conflit, de reconnaître ses torts et la persistance obstinée de la bouderie, du refus, de la colère, du ressentiment ou... de la froideur, de l'indifférence, c'est à dire de la colère froide... malgré les appels répétés de l'autre à la réconciliation, à l'oubli, au pardon , à l'amour en bref.

C'est juste ce qui se passe avec Dieu le Père... et le jour du Jugement ne sera que le jour où le Christ accompagné de ses anges viendra sonner la fin des plaisanteries et des enfantillages... Ce sera le dernier appel, la dernière fois, la dernière chance...
Libre alors à chacun de refuser son amour et son pardon. Libre à chacun de demeurer dans la séparation irréconciliable, le refus de l'amour et l'exclusion. Libre à chacun , de cultiver son dérisoire orgueil, et comme le mauvais larron, de mépriser jusqu'au dernier moment même l'Amour crucifié. Mais cette fois sera la dernière, l'ultime session de 'rattrapage'.
Ce qu'on appelle le 'redoutable' jugement ne sera jamais que le résultat soit de l'enferrement dans l'erreur (...sed diabolicum) de s'être exclu de soi-même, d'avoir fermé les portes et d'avoir choisi la gauche du Sauveur, soit du choix du bon larron de se retrouver à la droite, celle des sauvés par l'abandon à la miséricorde divinedans une totale humilité.

Le premier choix n'aura alors pas fini de faire regretter à ceux qui l'ont fait d'avoir " boudé", quand le Père aimant et miséricordieux prendra au sérieux et à la lettre le refus du pécheur obstiné et laissera définitivement le "boudeur" à son choix entêté et alors ce sera pour le ressentimental ce que l'on appelle l'enfer...
Maxime le minime




CARNAVAL :
Le mot Carnaval si l'on en croit le dictionnaire étymologique et historique du français de Larousse, est une altération du mot Carneleva (conservé en gênois) et qui signifie enlève chair (leva carne) il n'y a évidemment pas que le mot qui a subi une altération...
Mais en même temps tout est relatif à chacun et celui qui a naturellement peu de goût voire horreur de la viande n'a pas grand effort à faire pour suivre les consignes du Carême prenant... Qu'offrira-t-il alors à son Dieu ? Son père spirituel (qui est peut-être au dedans de lui d'ailleurs) le sait.

Commentaires

Anonyme a dit…
"Et Le Verbe s'est fait chair et Il a demeuré parmi nous."

S'abstenir de la chair par respect pour la Création, puis, symboliquement, s'abstenir de notre propre chair... Par respect pour le Verbe en nous qui n'attend que de vivre...

L'attachement à ce monde peut ressembler au syndrome de Stokholm :comment aimer aussi passionnément cette prison qui nous tient loin de
Lui?

Merci beaucoup pour cet article fort et vivifiant. Demeurez dans la Paix du Sauveur, cher frère!