SIX AUTRES SAINTES FEMMES PROPOSÉES POUR LA CANONISATION DANS L'ÉGLISE ROUMAINE
Bucarest, le 1er juillet 2025
Nonne Platonida (Dame Despina Milița). Photo : doxologia.roSix autres saintes femmes ont été proposées pour canonisation dans l’Église orthodoxe roumaine.
L'année dernière, l'Église roumaine a canonisé 16 martyrs, confesseurs et ascètes masculins du XXe siècle, et 2026 l'a déjà été désigné en tant qu'Année commémorative des femmes saintes (porteurs de Myrrhe, martyrs, ascètes, épouses et mères).
Selon Sa Béatitude le patriarche Daniel, l'Année des Saintes Femmes sera également marquée par 16 canonisations, rapporte le Agence de presse Basilique. Elles seront probablement proclamées le dimanche des Femmes porteuses de Myrrhe. Cinq canonisations ont déjà été proposées plus tôt ce mois-ci par le Synode de la Métropole de Moldavie et de Bucovine et le Synode de la Métropole de Bessarabie.
Et lors de la session du Synode de la Métropole de Munténie et de Dobrogée, composée de dix diocèses, Pat. Daniel a présenté six autres saintes femmes pour canonisation l'année prochaine :
Dame Maria Brâncoveanu (†1729), épouse de saint Constantin Brâncoveanu
Schemanun Filofteia Antonescu du monastère de Pasărea (†1833), mère de St. Calinique de Cernica
Moniale-Martyr Evloghia Țârlea du monastère de Samurcășești (†1949)
Schemanun Elisabeta Lazăr du monastère de Pasărea (†2014)
Moniale Platonida (Dame Despina Milița) (†1554), épouse du voïvode Sainte-Neagoe Basarab
Măndalina (ou Magdalena) Milenco (†1962), un croyant digne et travailleur de la communauté roumaine de Mălainița, du Vicariat de Timoc en Serbie
Le mari et les quatre fils de Maria Brâncoveanu, Constantin, Ștefan, Radu et Matei, martyrisés par les Ottomans en 1714, ont déjà été canonisés par l'Église roumaine en 1992.
Le Patriarche Daniel a parlé de la nécessité de composer des textes liturgiques et de peindre des icônes parallèlement aux procédures de canonisation. Parlant des canonisations proclamées cette année, Sa Béatitude a noté qu'elles ont produit une grande joie dans les diocèses, dans les écoles, lors des cours de religion et lors des concours.
“C'est très intéressant de voir comment ces enfants aiment les saints et peignent leurs icônes sans les avoir vus personnellement dans la vie. Pourquoi ? Il ne s’agit pas simplement d’un acte formel, juridique et canonique, mais d’un acte doté d’une grande fécondité spirituelle et pastorale-missionnaire. Autrement dit, cela ne repose pas seulement sur le travail de l’institution, mais surtout sur l’œuvre de la grâce divine à travers les saints. C'est pourquoi le Psalmiste a dit : Dieu est merveilleux dans ses saints !”
(source)
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