QUAND L'ÉTAT, ÂPRE AU MOINDRE GAIN, EST ARRÊTÉ DANS SA CUPIDITÉ INSATIABLE…😂

sur actu.fr

Elle ramasse le ticket égaré d’un gagnant de l’Euromillions : le joueur lui verse 12 millions d’euros

L'histoire est digne d'un roman. En 2011, le deuxième plus gros gagnant français à l’EuroMillions avait perdu son ticket... C'est un badaud qui l'a retrouvé. Ils ont partagé...


Elle retrouve le billet gagnant dans la rue et réussit à partager les gains avec le (vrai) gagnant, la chance !
Elle retrouve le billet gagnant de l’Euromillions dans la rue et réussit à partager les gains avec le (vrai) gagnant : quels chanceux ! (©Illustration / Adobe Stock)

Cette histoire rocambolesque pourrait faire l’objet d’un film ! Le 13 septembre 2011, alors que la deuxième plus grosse somme gagnée à l’Euromillions tombe, soit 163 millions d’euros, le vainqueur égare son précieux sésame dans la rue… Ce dernier avait validé son bulletin dans le Calvados.

Une histoire incroyable

C’est une dame qui retrouve par hasard le fameux ticket gagnant dans la rue. Elle se rend le soir du tirage à la Française des jeux. Le (vrai) joueur s’est également rendu à la Française des jeux (FDJ) quelques jours plus tard, en indiquant avoir égaré le reçu et en fournissant toutes les précisions et justifications de nature à établir qu’il était bien l’acheteur du billet.
Face à cette situation assez incroyable, la FDJ a d’abord refusé de verser la somme à l’une ou l’autre des personnes. Dans son règlement, seul le joueur réel avec son reçu peut toucher la somme.
La FDJ leur a donc demandé de se mettre d’accord. Le 5 octobre 2011, ils y sont parvenus : le gagnant a versé 12 de ses 163 millions à la dame qui avait retrouvé le ticket.

Des gains non imposables

Cette fabuleuse histoire ne ressort qu’en ce mois de juillet 2019 grâce au Dauphiné Libéré, qui a repéré l’arrêt de la cour administrative d’appel de Paris
En effet, le 27 juin 2019, le ministère de l’action et des comptes public réclamait que la chanceuse aux 12 millions d’euros paie l’impôt sur le revenu, alors que les gains aux jeux ne sont pas imposables à ce titre, contrairement aux dons. 
La cour administrative d’appel a donné raison à l’heureuse élue, et condamné l’État à lui verser la somme de 2 000 euros. 

Cet arrêt de la CAA de Paris du 27 juin 2019 est le meilleur scénario de comédie française de l'année

View image on Twitter

73 people are talking about this

Commentaires