Toute guerre entre Européens est une abominable guerre civile

Franz Marc mort à Verdun -  Le destin des animaux
« Et tout être est sa propre douleur enflammée ».
« La guerre est l'une des choses les plus diaboliques pour laquelle nous nous sommes sacrifiés ». (Franz Marc, lette à sa femme 1915) 
Marc s'était porté volontaire sur le front, mais l’horrible réalité de la guerre et la mort de son ami Macke, lui font rapidement changer d’opinion.
En 1915, Marc reçoit la croix de fer et il est promu lieutenant. En février 1916, le ministère allemand des Affaires intellectuelles et de l'Éducation décide de protéger les artistes émérites qui servent dans les forces armées et de les retirer du front.
Franz Marc était sur la liste, mais avant que les ordres de réaffectation lui parviennent, il a été frappé à la tête et tué sur le coup à 36 ans par un éclat d'obus, le matin même de l’ordre d’évacuation, alors qu'il faisait une reconnaissance à cheval lors de la bataille de Verdun.
Marc meurt le 4 mars 1916, près de Verdun-sur-Meuse, France.
Le lendemain matin on l’enterra dans le jardin du château de Gussainville.
Son corps sera rapatrié à Kochel en 1917, à la demande de sa femme.

Les nationaux-socialistes après leur prise de pouvoir ont alors condamné Marc en 1937, comme étant « un artiste dégénéré », et ils ont ordonné que quelques 130 de ses œuvres soient retirées des musés allemands.
Ce qui fut fait. (source)

Le frère aîné de Franz, Paul, était expert d'art byzantin, tous deux avaient fait un voyage en Grèce et étaient allés au Mont Athos.
"En fait, sans religion, l'art n'a ni grandeur ni pureté: plus l'art a été religieux, plus il a été artistique" (Franz Marc) 

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