GRAND MERCREDI à l'Orthros

Ton 4 
Plus que la Prostituée, Dieu bon, j'ai péché
Je ne T'ai pas offert des flots de larmes
Mais en silence, priant, je me prosterne devant Toi
et dans l'élan de mon âme j'embrasse tes pieds très purs
Souverain Maître, accorde-moi le pardon de mes fautes moi qui te crie
Du gouffre de mes œuvres, délivre moi.

Ikos 
La femme prodigue devint soudainement sage,
haïssant les œuvres infâmes du péché et les plaisirs du corps,
à la pensée de la grande honte et du jugement qui condamne aux tourments
les prostituées et les prodigues, dont je suis le premier,
et j'ai peur, mais je persiste dans le péché
insensé que je suis
La femme prostituée elle aussi eut peur,
mais elle vint vite appeler le Rédempteur en criant
Compatissant qui aimes l'homme
du gouffre de mes œuvres, délivre moi.

Laudes
Lorsque la pécheresse t'offrait la myrrhe
le disciple s'entendait avec les iniques
L'une se réjouissait de verser la précieuse myrrhe
l'autre se hâtait de vendre l'Inestimable
Elle reconnaissait son maître
lui se séparait de son maître
Elle était libérée
et Judas était devenu l'esclave de l'ennemi
Réalité terrible que la négligence !
Réalité immense que la repentance !
(…)
Ô quelle misère que celle de Judas!
Il voyait la courtisane baiser la plante de ses pieds
et méditait perfidement le baiser de la trahison
Elle dénouait sa chevelure
et lui s'enchaînait dans sa colère
portant au lieu de myrrhe
sa méchanceté fétide
C'est que la jalousie ne discerne plus le bien
Ô quelle misère que celle de Judas !
Préserves-en nos âmes, ô notre Dieu

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