PATMOS, île des saints : (3) St Parthène Pagkostas

St Jean le Théologien entouré des grands saints de Patmos
Vinrent les Turcs. Le monastère de Saint Jean eut des martyrs. Au début du XVII° siècle, son higoumène était Parthène Pagkostas, fils d'une honorable famille de Patmos. Propriétaire et capitaine de vaisseaux, il courut le monde, fit fortune, mais abandonna tout pour
s'approprier la perle précieuse dont parle l'Evangile. Il entra au « Grand Monastère » et ne tarda pas à être élu higoumène. Le premier, il eut l'idée, à Patmos, primitivement vouée au monachisme masculin, de fonder en 1607, une communauté de femmes. Nommé « Ζωοδόχου Πηγής » (Source vivifiante) ce monastère, situé au sud-ouest du "Grand monastère", fut dédié au Christ Sauveur et à sa sainte Mère, comme en témoigne une inscription qu'on peut lire á l'entrée de l'église. Afin que ces femmes νοuées au Seigneur soient à l'abri de toute violence, l'higoumène fit entourer l'enceinte de murs crénelés, ce qui déplut aux Turcs. La flotte ottomane ayant un jour abordé à Patmos, son amiral fit saisir Parthène et ordonna le 7 juin 1629 qu'on le jette dans une cuve d'huile bouillante. Ainsi périt en martyr cet intrépide marin, ce saint abbé. On le fête donc le 7 juin.

Le monastère en 2013
La communauté de la Source Vivifiante aujourd'hui

(sources : voir note 1° post)

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