Ces médias qui entravent le fonctionnement de la démocratie

Est-ce que "rendre ce qui est à César et à Dieu  ce qui est à Dieu" signifie que l'on ne se cantonne 'sagement' à ce qui concerne uniquement le religieux dans un blog qui se veut orthodoxe ? Non car si nous ne sommes pas de ce monde nous sommes plongés dans ce monde et jusqu'au cou et nous ne sommes pas des autruches. Tout le contraire. S'agit-il pour autant de faire de la propagande politique pour un courant de pensée, un parti, un candidat à l'élection ? Non, et d'ailleurs ci-dessous le choix de la vidéo où un candidat (qui n'est plus éligible d'ailleurs) n'est pas déterminé par une préférence politique affichée mais par le souci de soutenir tout discours exigent qui défend la liberté, la vérité, la justice comme principes fondamentaux sans lesquels  ne peut s'exprimer la foi et ne peut être vécue la vie orthodoxe "dans des temps de paix" que nous demandons dans nos prières chaque Dimanche à notre Dieu. Père André Borrély a bien exposé dans sa lettre aux électeurs les limites et les bénéfices de la démocratie. Il faut aider ceux - trop peu nombreux - qui disent la vérité à se faire entendre, car ceux qui propagent le mensonge avec le faux prétexte de maintenir la paix ne font en réalité qu'alimenter dangereusement la division et la confusion (dont on coannait le père), qu'ils le fassent sciemment ou par ignorance...



«Une époque de propagande
Lorsque l’on évoque la « propagande », on pense presque aussitôt au régime nazi ou au Soviet suprême. On ne voit pas, ou on ne veut pas voir, que depuis plus de trente ans nous sommes soumis à un régime médiatique qui relève de la propagande. Dans ces conditions, parmi les Français qui iront voter s’en trouveront beaucoup qui ne pensent plus par eux-mêmes. Ils sont prisonniers de la pensée unique qui a tout fait pour détruire l’héritage français. Ils ont perdu leur liberté de pensée et de jugement.
Même si Internet prend une ampleur croissante dans l’information des citoyens, les médias traditionnels demeurent (encore) les véritables faiseurs de rois. En s’appliquant à sélectionner très soigneusement les idées, les personnes et les personnalités qu’ils souhaitent voir promues, les médias modèlent constamment l’opinion publique. Les médiacrates s’emploient à l’orienter. Ils la représentent à leur guise, à longueur de pages et d’heures d’émissions, ce qui contribue à la façonner (…) Il suffit d’observer la vie politico-médiatique de ces trente dernières années – ne serait-ce qu’à l’échelle de la dernière décennie, la chose est frappante – pour saisir l’ampleur de la régression démocratique. Les médias sont devenus de redoutables filtres actifs. Ils détiennent un droit de vie ou de mort sur les signaux émis par les élites politiques, et donc sur ces élites elles-mêmes. Ces dernières l’ont d’ailleurs intégré dans leur stratégie d’action et de communication. Voilà un poison qui paralyse l’action politique (…) La pensée libre est bâillonnée au profit de la parole de ceux qui, par ignorance ou par calcul, œuvrent à affaiblir la cohésion nationale. N’est-ce pas plus sensationnel qu’une analyse subtile ?» Malika Sorel

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