Cuisine épiscopale et oecuménisme des fraises et des framboises
Un cuisinier (également diététicien et vendeur de fruits et légumes) reconnu comme tel (on voit bien que c’est un « vrai » cuisinier : il a le costume, la toque blanche, tout !) arrive pour faire un discours et m’expliquer ce que je dois manger et comment, pour bien me nourrir, de manière agréable et profitable et être en bonne santé.
Et il a décidé de faire une conférence sur les fraises et les framboises et voilà ce qu’il dit à peu près :
Toutes les deux sont des fruits, toutes les deux sont des baies que l’on trouve à l’état sauvage, on peut cultiver toutes les deux dans un jardin, toutes les deux sont rouges à quelques nuances près (c’est insignifiant…), toutes les deux sont utilisées pour constituer des desserts et on les consomme également en salades de fruits, en sorbets, en crèmes glacées, en sirop, en confitures, en tartes etc. Et il dit encore : on peut donc manger l’une ou l’autre, elles sont bonnes toutes les deux. Ok ! Jusque là tout va bien.
Mais voilà que dans son enthousiasme prosélyte pour montrer l’identité et l’égalité des deux fruits, il dit finalement : Mangez l’une ou l’autre, pas de différences, c’est la même chose, aucune importance !
Alors là je dis stop et vous savez pourquoi ? Parce que les fraises n’ont pas mauvais goût et même je les aimais dans mon enfance et j’en mangeais sans réticence mais maintenant, je ne peux plus, parce que j’ai expérimenté intimement et douloureusement qu’elles me font mal au ventre, que je ne les digère pas et cela jusqu’à provoquer en moi une réaction allergique si j’insiste, mais pas les framboises... Voilà !
Et il a décidé de faire une conférence sur les fraises et les framboises et voilà ce qu’il dit à peu près :
Toutes les deux sont des fruits, toutes les deux sont des baies que l’on trouve à l’état sauvage, on peut cultiver toutes les deux dans un jardin, toutes les deux sont rouges à quelques nuances près (c’est insignifiant…), toutes les deux sont utilisées pour constituer des desserts et on les consomme également en salades de fruits, en sorbets, en crèmes glacées, en sirop, en confitures, en tartes etc. Et il dit encore : on peut donc manger l’une ou l’autre, elles sont bonnes toutes les deux. Ok ! Jusque là tout va bien.
Mais voilà que dans son enthousiasme prosélyte pour montrer l’identité et l’égalité des deux fruits, il dit finalement : Mangez l’une ou l’autre, pas de différences, c’est la même chose, aucune importance !
Alors là je dis stop et vous savez pourquoi ? Parce que les fraises n’ont pas mauvais goût et même je les aimais dans mon enfance et j’en mangeais sans réticence mais maintenant, je ne peux plus, parce que j’ai expérimenté intimement et douloureusement qu’elles me font mal au ventre, que je ne les digère pas et cela jusqu’à provoquer en moi une réaction allergique si j’insiste, mais pas les framboises... Voilà !
Alors le cuisiner spécialiste reconnu, il est bien gentil, mais moi, ses fraises, il peut se les garder parce que si, lui, il veut à tout prix faire sa propagande pour non seulement me persuader qu’il n’y pas vraiment de différences entre les deux mais en plus qu’il projette de faire un hybride du genre « fraiseboise » dont il va inonder le marché, eh bien, je vous le dis tout net, je n’en consommerai pas une seule, même avec tout son baratin qui veut finalement me faire passer des vessies pour des lanternes, et je préfère me passer de dessert, je tiens à rester en bonne santé…
D’ailleurs pourquoi veut-il à tout prix vendre ses salades ce gars-là ?
Qu’est-ce que ça va lui rapporter ? Sûrement quelque chose !
Ma petite histoire n’est pas un savant traité de théologie, je vous l’accorde, et certains trouveront que c’est bien peu comme argumentation mais je me contenterai de cela pour commencer, on n’en est qu’au hors-d’œuvre finalement et pas encore au dessert…
Commentaires
Quand aux fraiboises, c'est vrai que c'est douteux... A la limite (moi qui aime bien fraises et framboises) je préfère tout à fait une tartelette aux fraises et aux framboises... (mais ni les unes ni les autres ne me rendent malades)
Quant à tout digérer, ou même tout apprécier... je n'en suis pas là, il ne faudrait pas exagérer. Disons que je me méfie un peu des "monodiètes" et autres "régimes oshawa". Je n'ai rien contre le "riz complet", mais tout aliment autre que le "riz complet" n'est pas forcément un poison. Ceci étant, je ne pratique pas non plus le "on met tout dans le saladier, on mélange et on verra bien"...