Si quelqu'un, en effet, veut aimer la vie et voir des jours heureux, qu'il préserve sa langue du mal et ses lèvres des paroles trompeuses, qu'il se détourne du mal et fasse le bien, qu'il recherche la paix et la poursuive. 1 Pierre 3:10-11 Les lèvres mensongères font horreur à l'Éternel, tandis que ceux qui agissent avec fidélité lui sont agréables. Proverbes 12:22 «C'est ce qui sort de l'homme qui le rend impur. En effet, c'est de l’intérieur, c'est du cœur des hommes que sortent les mauvaises pensées, les adultères, l'immoralité sexuelle, les meurtres, les vols, la soif de posséder, les méchancetés, la fraude, la débauche, le regard envieux, la calomnie, l'orgueil, la folie. Toutes ces choses mauvaises sortent du dedans et rendent l'homme impur.» Marc 7:20-23 Un témoin fidèle ne ment pas, tandis qu’un faux témoin dit des mensonges. Proverbes 14:5 « Vous, vous avez pour père le diable et vous voulez accomplir les désirs de votre père. Il a été meurtrier dès le commencement et il ne s'est pas tenu dans la vérité parce qu'il n'y a pas de vérité en lui. Lorsqu'il profère le mensonge, il parle de son propre fond, car il est menteur et le père du mensonge. » Jean 8:44 Si les paroles distinguées ne conviennent pas à un fou, les paroles mensongères conviennent d’autant moins à un noble. Proverbes 17:7 « Écarte de ta bouche la fausseté, éloigne de tes lèvres les détours ! Proverbes 4:24 Craindre l'Éternel, c'est détester le mal. L'arrogance, l'orgueil, la voie du mal et la bouche perverse, voilà ce que je déteste. » Proverbes 8:13 « Pierre lui dit : «Ananias, pourquoi Satan a-t-il rempli ton cœur, au point que tu aies menti au Saint-Esprit et gardé une partie du prix du champ? […] Comment as-tu pu former dans ton cœur un projet pareil? Ce n'est pas à des hommes que tu as menti, mais à Dieu.»Actes 5:3-4Mais pour les lâches, les incrédules, les abominables, les meurtriers, les impudiques, les enchanteurs, les idolâtres, et tous les menteurs, leur part sera dans l'étang ardent de feu et de soufre, ce qui est la seconde mort.Apocalypse 21.8

vendredi 5 mai 2017

À PROPOS DE CRIMÉE

Sur le site La lorgnette de Tsargrad

L’Aspect religieux de la Guerre de Crimée (1853-1856)

vigilyanskii1_0L’Archimandrite Vladimir Vigilianski, ancien directeur du service de presse du Patriarcat de Moscou, a écrit le texte ci-dessous, publié le 29.03.2016, sous le titre Религиозный аспект Крымской войны (1853-1856) dans les pages en langue russe du site multilingue Katehon.ru
Depuis que j’aperçus à Londres, au croisement de Regent Street et Pall Mall, la statue érigée en la mémoire des soldats anglais tombés lors de la Guerre de Crimée (1852-1856), mon intérêt pour cette guerre ne fit que croître. J’ai beaucoup lu, à propos des causes géopolitiques de cette guerre, des motifs concrets, des opérations militaires, et de la défaite de la Russie. Voici quelques conclusions que j’en ai tirées :

1. Il s’avère que les travaux scientifiques des historiens étrangers furent très semblables à ceux des soviétiques. Pour eux, ils était essentiel de masquer les faits réels et de les déformer, afin de produire une évaluation politique. A titre d’exemple, on peut se référer à la recension convaincante et dévastatrice  de la monographie de l’historien britannique Orlando Figes : «La Crimée. Dernière Croisade» (‘Crimea. The Last Crusade. Penguin Books. Londres 2011)

2. Nonobstant les affirmations de l’historiographie occidentale et soviétique, la Russie ne menaçait pas de prendre Constantinople et n’a pas déclaré la guerre à l’Empire Ottoman, ni à la France, ni à l’Angleterre, ni, encore moins, à la Sardaigne. Au contraire, un ultimatum avait été adressé à la Russie ; elle devait retirer ses troupes de Moldavie et de Valachie, qui se trouvaient sous protectorat russe, selon les termes du Traité d’Andrinople, à défaut de quoi la guerre lui serait déclarée. Elle retira ses troupes. Et on lui déclara la guerre. (Ceci offre des similitudes avec la situation actuelle en matière de ‘sanctions’)

3. La Navy britannique ne combattit ni dans le Nord ni en Extrême Orient avec des vaisseaux de guerre, mais bien avec des navires de commerce. Les marchandises des négociants étaient pillées et envoyées en Angleterre. Les Anglais pillèrent, par exemple, le Saint Monastère du Lac Onega et tentèrent de détruire le Monastère de Solovki.

4. Selon l’académicien et historien Vitali Sheremetiev, l’orientaliste Mikhaïl Yakouchev et d’autres historiens, appuyant leurs travaux sur des documents secrets uniques, récemment rendus publics, documents russes, occidentaux, arabes, turcs et kurdes, mais également sur le témoignage de prisonniers, et sur des données des services de renseignement, c’est le Vatican qui se trouva à la source du conflit. Le renforcement du monde chrétien oriental dans les Balkans et Terre Sainte et dans les anciens territoires byzantins lui paraissait inacceptable. Le Vatican, et en particulier Pie IX, exerça des pressions politiques sur l’Empereur français Napoléon III, qui avait accédé au trône avec le soutien du Vatican, et souhaitait prendre une revanche suite à la débâcle française lors de la guerre de 1812.

5. On pourrait raconter bien des choses à propos de la guerre de l’information menée par l’Occident contre la Russie à la veille du conflit et au cours de celui-ci. Les historiens considèrent que le facteur médiatique joua un rôle important dans l’issue du conflit et soulignent l’impréparation totale de la Russie dans ce domaine.

Conclusion fondamentale : il s’agissait d’une intervention européenne de conquête, impitoyable et sanglante. Elle visait à affaiblir la Russie et anéantir ses citoyens.guerre de criméeTraduit du russe.
Source.

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