Si quelqu'un, en effet, veut aimer la vie et voir des jours heureux, qu'il préserve sa langue du mal et ses lèvres des paroles trompeuses, qu'il se détourne du mal et fasse le bien, qu'il recherche la paix et la poursuive. 1 Pierre 3:10-11 Les lèvres mensongères font horreur à l'Éternel, tandis que ceux qui agissent avec fidélité lui sont agréables. Proverbes 12:22 «C'est ce qui sort de l'homme qui le rend impur. En effet, c'est de l’intérieur, c'est du cœur des hommes que sortent les mauvaises pensées, les adultères, l'immoralité sexuelle, les meurtres, les vols, la soif de posséder, les méchancetés, la fraude, la débauche, le regard envieux, la calomnie, l'orgueil, la folie. Toutes ces choses mauvaises sortent du dedans et rendent l'homme impur.» Marc 7:20-23 Un témoin fidèle ne ment pas, tandis qu’un faux témoin dit des mensonges. Proverbes 14:5 « Vous, vous avez pour père le diable et vous voulez accomplir les désirs de votre père. Il a été meurtrier dès le commencement et il ne s'est pas tenu dans la vérité parce qu'il n'y a pas de vérité en lui. Lorsqu'il profère le mensonge, il parle de son propre fond, car il est menteur et le père du mensonge. » Jean 8:44 Si les paroles distinguées ne conviennent pas à un fou, les paroles mensongères conviennent d’autant moins à un noble. Proverbes 17:7 « Écarte de ta bouche la fausseté, éloigne de tes lèvres les détours ! Proverbes 4:24 Craindre l'Éternel, c'est détester le mal. L'arrogance, l'orgueil, la voie du mal et la bouche perverse, voilà ce que je déteste. » Proverbes 8:13 « Pierre lui dit : «Ananias, pourquoi Satan a-t-il rempli ton cœur, au point que tu aies menti au Saint-Esprit et gardé une partie du prix du champ? […] Comment as-tu pu former dans ton cœur un projet pareil? Ce n'est pas à des hommes que tu as menti, mais à Dieu.»Actes 5:3-4Mais pour les lâches, les incrédules, les abominables, les meurtriers, les impudiques, les enchanteurs, les idolâtres, et tous les menteurs, leur part sera dans l'étang ardent de feu et de soufre, ce qui est la seconde mort.Apocalypse 21.8

vendredi 5 mai 2017

GUERRE à la PENSÉE CONFORMISTE et au MENSONGE

causeur.fr

Quand Le Monde désigne (mal) l’ennemi

Causeur

lemonde marine lepen ennemi


L’éditorial du Monde daté du 29 avril est exemplaire de la panique morale dans laquelle une bonne partie des macronistes, « historiques » ou fraîchement ralliés, a finalement sombré entre ces deux tours. Pensons, entre autres, à la scandaleuse instrumentalisation de la Shoah et à toutes les déclarations cherchant à relier le Front national aux « heures les plus sombres de notre histoire ». Le papier est consacré au « périlleux ni-ni de M. Mélenchon », sévèrement condamné avec le ton péremptoire et suffisant que l’on sait habituel à ce type de prêche. On lit sous la plume anonyme que « c’est une affaire de principes. Il n’est pas recevable de mettre si peu que ce soit sur le même plan un adversaire politique et une ennemie irréductible, un candidat « progressiste » et la championne d’un parti réactionnaire et xénophobe, un démocrate républicain d’un côté et, de l’autre, une candidature dont le projet remet en cause les principes mêmes de la République, à commencer par l’égalité et la fraternité. » Ce passage est non seulement une injure faite à la pensée politique mais aussi à la démocratie.

Vers la guerre civile?

Il repose sur un amalgame entre les deux sens du mot ennemis. Rappelons que ce terme peut désigner soit l’ennemi privé (echtos en grec, inimicus en latin) soit l’ennemi public (polemios/hostis). La première acception renvoie à un conflit dans des relations personnelles avec autrui. L’inimicus est l’objet de mon animosité. Lorsque l’Évangile dit qu’il faut « aimer ses ennemis », c’est bien echtos qui est utilisé. La deuxième s’emploie pour désigner l’autre en tant que membre d’un groupe constitué avec lequel le conflit, non personnel, ne peut être réglé par l’appel à un Tiers suivant des normes communes. Autrement dit, l’hostis est l’autre en tant que le possible conflit avec lui peut n’être réglé que par l’usage de la violence physique.

Affirmer que Marine le Pen est donc une « ennemie irréductible » est un appel subliminal à la guerre civile. Tel est bien l’enjeu de la rhétorique actuelle. Si elle est élue, ce sera le chaos : les banlieues se soulèveront, la bourse plongera, les syndicats paralyseront le pays, les fonctionnaires désobéiront, etc. L’appel aux « principes de la République » contribue à souligner que Marine Le Pen s’y oppose et qu’elle porte en elle des germes de sécession et de décomposition du corps politique. L’égalité et la fraternité, sorties de leur contexte politique et national, sont ainsi instrumentalisées pour disqualifier des mesures de bon sens face aux flux migratoires et à la menace du terrorisme et de l’islamisme.

Respecter son adversaire

Cet universalisme abstrait présuppose que la République n’a pas d’ennemis puisque elle est l’amie du genre humain et l’apôtre des droits de l’individu. Ce qui permet d’exclure de la République (française !) celle qui rappelle que la politique exige de facto la distinction entre l’ami et l’ennemi. Bref, Le Monde identifiant la politique à la morale refuse de voir en Marine Le Pen une adversaire politique. La nommer adversaire et non pas ennemi serait reconnaître que les différents avec elle restent inscrits dans le cadre du débat démocratique mesuré par le partage d’un même souci du bien commun et un même respect des institutions et des procédures, en l’occurrence le suffrage universel. Le Monde réitère donc ce que Chirac avait signifié en refusant de débattre avec Jean-Marie Le Pen en 2002.
Cette exclusion discursive de Marine Le Pen du champ démocratique est très dangereuse car elle risque d’engendrer ce qu’elle redoute : une fracture irréductible entre des groupes s’excluant mutuellement de la res publica. A force d’insinuer qu’elle a un projet politique contraire à la République, on fait croire que le pays est au bord de la guerre civile. Alors qu’il est en état d’urgence face un ennemi qui, lui, est bien réel.




Marine en visite en Russie

Commentaire : Aller visiter le pays qui a donné 26 millions de ses enfants pour que l'Europe soit débarrassée de la peste brune en 39-40 ne peut qu'accréditer (sans aucun doute n'est-ce pas ?) l'accusation de fascisme de cette "indigne" personne qui ne confesse pourtant pas plus que l'amour de la patrie.

LA DICTATURE DE L'HYPOCRITE, SOURNOISE, FALSIFICATRICE ET SCANDALEUSE PENSÉE UNIQUE NE PASSERA PAS ! euh… il y en a d'autres qui ont dit ça.

2 commentaires:

Maxime le minime a dit…

Que se passe-t-il dans la tête de cette femme ? Dans ce lieu ? Est-elle en prière ? Se rend-elle compte avec tristesse de l'abîme qui sépare la chrétienté perdue de l'occident de la résurrection de celle de l'orient ? Pense-t-elle désormais à sa trahison future d'un peuple qui aspirait à être défendu dans son identité culturelle et religieuse et qui espérait quelques miettes - pas plus mais au moins - de son élection. A-t-elle seulement sabordé son accession au pouvoir, tout comme l'a fait pendant des années le Parti Communiste français en son temps et qui n'avait finalement pas du tout le projet de prendre le pouvoir ? L'a-t-on menacée des suites de son éventuelle élection ? Ou bien tout cela était-il prévu de longue date ? Ou bien n'était-elle tout simplement pas apte à exercer ce pouvoir ? Le peuple aura été trompé, cocu une fois de plus.

Maxime le minime a dit…

Totus mundus agit histrionem

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