SUR L'ENVOI DES DONS DU SAINT-ESPRIT par le Métropolite Tryphon


"Maintenant, nous allons prier le Seigneur Dieu pour l'envoi des dons du Saint-Esprit. Nous croyons tous fermement qu'une personne ne peut pas vivre sans la grâce du Saint-Esprit, tout comme notre corps ne peut exister sans air. Par conséquent, écoutons assidûment les prières que nous lisons et prions pour nous-mêmes et pour tous. 
Une fois, tous les apôtres étaient réunis dans une pièce. Soudain, il y eut un grand bruit, comme venant d'un vent fort, et le Saint-Esprit descendit sous la forme de langues ardentes sur chacun d'eux. Tous ont été remplis de la grâce du Saint-Esprit et ont commencé à parler dans différentes langues, à prêcher les paroles de Dieu, à proclamer la résurrection du Sauveur (voir : Actes 2 :1-40 ).
 Maintenant, le Saint-Esprit n'est pas visible. Il ne descend plus sous forme de langues ardentes, nous ne voyons plus les signes du Saint-Esprit. Il y avait un signe pour tous les peuples et pour tous les temps. Maintenant, le Saint-Esprit descend sur les croyants d'une manière mystérieuse, comme le Seigneur Jésus-Christ Lui-même en parle : "Le Royaume de Dieu est en vous" ( Luc 17:21 ). La grâce de Dieu accomplit tout dans le cœur d'une personne de manière invisible pour les autres, mais les fruits de l'action de la grâce sont évidents. Une telle personne a la paix dans son âme, elle est en paix avec tout le monde, prête à aider tout le monde, prie sincèrement dans le temple de Dieu, s'appuie sur la volonté de Dieu en tout et endure les chagrins et les souffrances sans grogner. 
Prions instamment pour que la grâce du Saint-Esprit descende sur nous et sur tous les croyants. Prions pour ceux qui nous ont déjà quittés, pour nos défunts. Nous ne savons pas où ils sont, mais nous savons qu'il n'y a personne qui vivrait et ne pécherait pas. Souvent, après des jours de péché, la repentance s'installe, combinée à l'espoir de la miséricorde de Dieu, de la possibilité de correction. Mais pour les morts, tout est fini - il n'y a pas de repentir pour eux. Comme ils aspirent, peut-être, comme ils crient avec ferveur : « Je demande à tous et je prie, priez sans cesse pour moi le Christ Dieu. Et si nous devons toujours prier le Seigneur pour les défunts, alors surtout ce jour-là. Prions à la fois pour nous et pour eux, car non pas les morts, mais les vivants louent le Seigneur et lui adressent des prières."


 En la fête de la Pentecôte ( à la liturgie ) 10 juin 1907 
Métropolite Tryphon (Turkestanov)  

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