Pour protéger nos enfants

Article écrit par Gérard Delépine

De grandes entreprises font la promotion de la théorie du genre et des transformations sexuelles aux enfants en espérant ainsi augmenter leur clientèle vers les minorités sexuelles et leurs bénéfices.


Le boycott est une arme efficace

La réaction populaire par le boycott à cette propagande déstabilisatrice pour nos enfants a montré son efficacité aux USA.

La firme de bière Bud Weiser avait choisi Mulvaney, une icône trans pour la représenter avec des canettes personnalisées le représentant à demi-nu, buvant du Bud Light dans une baignoire et un discours pro-LGBTQ pour commémorer qu’il était devenu «une femme» depuis plus d’un an. La firme a subi dans le mois suivant cette publicité, une chute des ventes de Bud Light et de ses actions de plus de 20%, incitant la banque HSBC à dégrader la notation d’AB InBev. La société mère de Bud Light a finalement préféré revendre la marque à ses fondateurs d’origine.

En juin 2023, mois des fiertés LGBT+, la société Target a sorti une collection aux couleurs arc-en-ciel comprenant notamment des maillots de bain pour femmes, qui permettent aux femmes transgenres n’ayant pas subi d’opérations de dissimuler leurs organes génitaux masculins. Cet affichage trans a fortement déplu à sa clientèle qui a boycotté l’enseigne, causant la chute brutale des ventes et provoquant l’arrêt de la commercialisation en ligne puis une perte de 14 milliards de dollars de sa valorisation boursière. (De 72,52 à 58,61 milliards).

Disney et les réactions à sa propagande trans

Disney a jadis fait son succès grâce à ses spectacles favorables à l’imagination et à l’innocence destinés à la famille. Mais depuis une dizaine d’années, Disney a progressivement adopté l’idéologie du genre et l’agenda LGBT+ radical.

L’engagement politique et sociétal de la firme daterait de l’arrivée à sa tête de Bob Iger en 2015, d’après Le Monde1. Démocrate, il entend défendre ses valeurs et «amener [les gens] à mieux accepter les multiples différences, cultures et races et toutes les autres facettes de nos vies et de notre peuple» notamment grâce au storytelling. Une évolution qui se traduit par la présence de superhéros noirs et homosexuels à l’écran (dans « Black Panther », « La Petite Sirène » et « Les Éternels » notamment), pour incarner les personnages imaginés par la firme. Des gay prides ont lieu dans ses parcs à thème et la promotion de l’idéologie du genre est devenue habituelle dans ses films ou dans la présentation de ses employés comme cet homme avec une robe et du maquillage à la boutique Bibbidi Bobbidi d’Anaheim, en Californie

Les avertissements imposés à certains classiques ou la polémique ridicule sur le baiser non consenti à la Belle au bois dormant, ou le choix d’une actrice noire pour représenter la petite sirène en attendant une reine des neiges noire et transgenre, détournent un large public d’un Disney qui n’est plus dans le mythe européen réenchanté.

Le 28 mars 2022, la présidente du groupe Disney, Karey Burke, a indiqué qu’elle souhaitait «plus de personnages LGBTQ et issus de minorités raciales dans les rôles principaux des productions du studio» (jusqu’à 50% des intervenants) et des intrigues amoureuses entre personnages de même genre. Elle a également indiqué que dans ses parcs, la société avait interdit l’utilisation de pronoms genrés par son personnel qui ne doit plus dire «Bonjour mesdames et messieurs, mais bonjour tout le monde ou bonjour les amis». Lors de l’assemblée 2022 des actionnaires, Bob Chapek a annoncé que Disney ferait un don de 5 millions de dollars à des associations de défense des personnes LGBTQ+, et que la firme mènera le combat contre la récente loi de Floride qui n’est pourtant pas homophobe, mais interdit simplement de mentionner les sujets LGBTQ+ à l’école primaire.

En rétorsion, le gouverneur de Floride, Ron DeSantis, a signé une loi, entrée en vigueur en juin 2023, supprimant le statut favorable dont bénéficie le parc d’attractions Disney World depuis sa création.

De nombreuses pétitions ont été émises, et des manifestations ont eu lieu devant ses parcs.

La lettre type adressée au PDG de Disney par les protestataires précise qu’il ne s’agissait pas d’une revendication homophobe ou transphobe, mais seulement d’une revendication de respect des droits des enfants :

« Je ne suis pas intolérant. Je veux simplement pouvoir regarder des films adaptés aux familles et aux enfants sans avoir à subir les effets d’une idéologie radicale, j’en ai assez de ces absurdités. »

Depuis que Disney a été boycotté pour son action en faveur des transgenres, la valeur boursière de l’entreprise s’est effondrée de 70 milliards de dollars. Ils ont licencié leur PDG et plus de 7000 travailleurs et perdu leur capacité de contrôler la gouvernance publique de leur parc à thème en Floride.

Mais les dirigeants de Disney persistent dans leur propagande transsexuelle ciblant les enfants s’exposant à un boycott renforcé ruineux pour leurs actionnaires.

Netflix aussi subit les conséquences de sa propagande woke

Netflix multiplie les films et les séries mettant en vedette des personnages issus de minorités ethniques ou sexuelles en espérant ainsi augmenter son audience.

En témoigne la série Ridley Jones, la protectrice du musée, dessin animé produit par Netflix destiné aux enfants de 3 à 6 ans qui vante son soutien à la cause LGBT que Breiz Info2 résume ainsi :

« la fillette protagoniste vit sans père, avec sa mère et sa grand-mère, une autre a deux papas qui sont ouvertement en couple. Le petit bison qui fait son coming-out non-binaire semble être le coup final de la série, tant il a été perçu comme une tentative d’endoctrinement aux théories transgenres. »

Un wokisme qui agace jusqu’aux… minorités concernées. Le Point3 rapporte le témoignage d’un adolescent noir déçu de la saison 2 de Arsène Lupin :

« Il y avait presque à chaque épisode du racisme des Blancs sur les Noirs. Ça m’énervait en tant que Noir, pas parce que c’est injuste, mais parce que ce n’est pas ça, ma vie. »

Et celui d’un ado homo :

« Ce qui me gêne, c’est quand l’info sur la sexualité tombe comme un cheveu sur la soupe. On a l’impression que c’est faux et qu’on sert juste à cocher des cases : Ça y est, on a notre perso gay », citant l’exemple dpersonnage de Robin dans « Stranger Things », dont le coming out lui paraît «inutile pour l’intrigue » : « Ils ont leur lesbienne, ils peuvent dire que leur série est inclusive, même si ça n’a aucun intérêt, et ils peuvent mettre le drapeau LGBT pour leur promo ».

Cette propagande Woke permanente est certainement en partie responsable de la baisse d’abonnés que Netflix subit4. Une première depuis dix ans, La chute de 200 000 utilisateurs payants est modeste, mais Netflix anticipait pour le même trimestre un gain de 2,5 millions. Wall Street a sanctionné l’entreprise dont le cours sur le marché hors-cote a plongé de 700 dollars (en novembre 2021) à 162 en mars 2022 (-80%) avant de remonter lentement jusqu’à 440 en juin 2023.

Le totalitarisme des extrémistes trans nuit aux féministes

De plus en plus de militants gays et de féministes constatent que la propagande extrémiste trans menace les avancées sociétales qu’ils avaient obtenues.5

Les nombreuses féministes (surnommées Trans Exclusionary Radical Feminist) considèrent qu’il ne suffit pas de s’autoproclamer femme pour pouvoir exiger d’être considéré comme telle et qu’une société ne peut pas défendre les droits des femmes et œuvrer à l’égalité homme-femme si le mot «femme» change de définition. Elles estiment que les personnes trans ne devraient pas être incluses dans les espaces réservés aux femmes et ne devraient pas être au centre de l’agenda féministe. Ces féministes rappellent que les femmes sont tout d’abord des êtres humains femelles, qu’elles ont un double chromosome X et un appareil génital qui permet la gestation, l’accouchement et l’allaitement d’un enfant.

Les caractéristiques physiques du sexe biologique sont des faits objectifs contrairement au sentiment d’appartenance à un genre qui n’est qu’un ressenti psychologique adossé à une construction sociale bancale.

Le Planning familial proclamant que «les hommes peuvent être enceints» fait passer les personnes trans avant les femmes et invisibilise ces dernières.

En France, des militantes féministes rapportent des violences d’extrémistes trans contre des féministes. Marguerite Stern ancienne Femen et créatrice des Collages contre les féminicides a ainsi témoigné à l’AFP6 :

« On a reçu des œufs dans le visage, on a été frappées parce qu’on tient cette position de dire qu’être une femme n’est pas un sentiment, c’est une réalité biologique matérielle». Il n’est «pas normal» que les personnes trans, « minoritaires », prennent « autant de place dans le débat »car cela entraîne, selon elle, « des mécanismes d’invisibilisation des femmes ».

La propagande des extrémistes trans nuit aussi aux homosexuels

En février 2022, Philippe Dubreuil, président du Forum gay et lesbien de Lyon, a provoqué un séisme parmi les militants en déclarant7 : « Le wokisme est un cancer intellectuel » et dénonçant une « dictature des minorités » au sein de la communauté LGBT+, s’exposant à être ostracisé au sein de son mouvement.

Mais il n’est pas le seul. Aux USA le président de l’association « Gays Against Groomers » pointe du doigt les organisations Trans financées par des dons de grandes sociétés pharmaceutiques comme Pfizer, Johnson & Johnson et UnitedHealth Group, qui ont un intérêt financier à transformer des générations d’enfants en patients médicaux pour leur profit.

L’association Gays Against Groomers déclare ainsi :

« Notre communauté qui prêchait autrefois l’amour et l’acceptation des autres a été détournée par des militants radicaux qui poussent maintenant des concepts extrêmes sur la société, ciblant spécifiquement les enfants ces dernières années. L’écrasante majorité des homosexuels sont contre ce en quoi la communauté s’est transformée, et nous n’acceptons pas que le mouvement politique pousse son programme en notre nom. Gays Against Groomers s’oppose directement à la sexualisation des enfants. Cela comprend des heures d’histoires de drag queen, des spectacles de drag stars impliquant des enfants, la transition et la médicalisation des mineurs et la théorie du genre enseignée en classe ».

La propagande des extrémistes trans nuit à toutes les minorités sexuelles

De la même manière que l’extrémiste des pro avortements «jusqu’au 9ème mois de la grossesse» a été responsable du revirement de la cour suprême sur le sujet, l’extrémiste trans a suscité une explosion de lois limitant les droits de minorités sexuelles jusqu’ici obtenus et largement acceptées.

Aux USA, plus de 300 lois ont été récemment votées dans près de la moitié des États américains en réaction à la propagande trans visant les enfants et certaines ont aussi restreint les droits des gays et lesbiennes8 victimes collatérales de leur inclusion dans le groupe LGBT+.

Cette efflorescence de lois limitant les droits des minorités sexuelles est observée dans beaucoup des pays soumis à la propagande pro trans : Hongrie, Pologne, Russie, Afrique.

Contrairement à ce que prétendent les extrémistes trans sexuels, leur visibilité ne favorise pas leur inclusion.

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Le gouverneur de Floride promulgue une loi qui met fin au statut favorable de Disney World

Ron DeSantis a souhaité punir le géant du divertissement pour les prises de position de son PDG sur la loi dite «Don’t Say Gay», jugée homophobe et contraire aux valeurs du groupe propriétaire du plus grand parc d’attractions de l’État.

Ron DeSantis, le gouverneur de Floride, signe la loi HB7 surnommée loi «stop woke», ainsi que la loi sur le statut spécial de Disney World, lors d’une conférence de presse au collège et lycée privé Mater Academy, à Hialeah Gardens, en Floride, le 22 avril 2022.
Ron DeSantis, le gouverneur de Floride, signe la loi HB7 surnommée loi «stop woke», ainsi que la loi sur le statut spécial de Disney World, lors d’une conférence de presse au collège et lycée privé Mater Academy, à Hialeah Gardens, en Floride, le 22 avril 2022

Selon Le Monde, le gouverneur de Floride, Ron DeSantis, a signé vendredi 22 avril une loi, qui entrera en vigueur en juin 2023, supprimant un statut favorable dont bénéficie le parc d’attractions Disney World, son propriétaire ayant défendu certains thèmes progressistes peu appréciés des élus républicains.

Avec son statut spécial, octroyé à l’époque de la construction du site de loisirs près d’Orlando dans les années 1960, Disney était exempté de la plupart des réglementations de l’État et garantissait en échange un certain nombre de services publics essentiels, comme le ramassage des ordures, les pompiers ou le traitement des eaux. Certains élus craignent que la révocation de ce statut n’entraîne un transfert de dettes aux gouvernements locaux.

Article écrit par Gérard Delépine. Source : Nouveau monde.

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