"l’Esprit de vérité, le monde ne peut le recevoir, parce qu’il ne le voit point, et qu’il ne le connaît point. Mais pour vous, vous le connaîtrez ; parce qu’il demeurera avec vous, et qu’il sera en vous." (Jean 14:23)
Clapton donne le TON sur le V___
Obtenir le lien
Facebook
X
Pinterest
E-mail
Autres applications
Obtenir le lien
Facebook
X
Pinterest
E-mail
Autres applications
Commentaires
Anonyme a dit…
En ces temps de troubles et de restrictions des libertés, certains n'ont pas hésité à évoquer des passages de l'Apocalypse qui prennent une résonance particulière . A leur suite, pour ma part, je rappellerai ce passage d'Apocalypse,13,16-17, selon la traduction du Père Henri-Marie Féret, où, selon cet auteur, la seconde Bête rassemble tous les les habitants de la Terre en la servitude de la première Bête, "servitude de la pensée et servitude des oeuvres": " Elle fait que tous, les petits et les grands, et les riches et les pauvres, et les (hommes) libres et les serviteurs, se donnent à eux-même une marque sur leur main droite, et sur leur front; et que nul ne puisse acheter ni vendre sinon celui qui a la marque, le nom de la Bête, ou le nombre de son nom" Ainsi, commente le P. Féret "Même pour les plus humbles réalités économiques, il faut en passer par les caprices de la première Bête. On ne peut plus acheter ni vendre sans donner des gages de sa servilité à l'idole étatiste. Sachez donc désormais, dit saint Jean aux chrétiens,reconnaître aussi l'Esprit du mal à l' oeuvre derrière ces fausses doctrines et leur puissance d'égarement." J'ajoute que saint Césaire d'Arles, dans son" Exposé sur l'Apocalypse"nous donne une stimulante interprétation de ce qu'est la seconde Bête: "Il ne répugne pas à la foi que cette bête représente la ville impie, c'est-à-dire le rassemblement de tous les impies ou orgueilleux qui s'appelle Babylone et s'interprète confusion, et à laquelle appartiennent tous ceux qui auront voulu faire de actions de confusion: c'est le peuple des in fidèles, opposé au peuple fidèle et à la cité de Dieu." et d'ajouter: " Mais les justes n'adorent pas la [première] bête, c'est -à-dire ne consentent pas, ne se soumettent pas à elle; et ils ne reçoivent pas l'inscription, c'est-à-dire la marque du crime, sur le front à cause de ce qu'ils professent, sur la main à cause de ce qu'ils font". (L'Apocalypse expliquée par Césaire d'Arles, 3 Les Pères dans la Foi", traduction de dom Joël Courreau, DDB, 1989,pp. 103-104.) Petite précision: le livre du P. Féret intitulé " L'Apocalypse de saint Jean, vision chrétienne de l'Histoire"Corrêa éditeur, a été publié pendant les " heures les plus sombres de notre histoire", en 1943 et avec visa de la censure. Les agents de celle-ci n'ont sans doute pas décelé le double sens de certains passages qui auraient pu hérisser les occupants. Comme quoi le dominicain a su faire preuve de beaucoup de subtilité!
Commentaires
" Elle fait que tous,
les petits et les grands,
et les riches et les pauvres,
et les (hommes) libres et les serviteurs,
se donnent à eux-même une marque sur leur
main droite, et sur leur front;
et que nul ne puisse acheter ni vendre
sinon celui qui a la marque,
le nom de la Bête,
ou le nombre de son nom"
Ainsi, commente le P. Féret "Même pour les plus humbles réalités économiques, il faut en passer par les caprices de la première Bête. On ne peut plus acheter ni vendre sans donner des gages de sa servilité à l'idole étatiste. Sachez donc désormais, dit saint Jean aux chrétiens,reconnaître aussi l'Esprit du mal à l' oeuvre derrière ces fausses doctrines et leur puissance d'égarement."
J'ajoute que saint Césaire d'Arles, dans son" Exposé sur l'Apocalypse"nous donne une stimulante interprétation de ce qu'est la seconde Bête:
"Il ne répugne pas à la foi que cette bête représente la ville impie, c'est-à-dire le rassemblement de tous les impies ou orgueilleux qui s'appelle Babylone et s'interprète confusion, et à laquelle appartiennent tous ceux qui auront voulu faire de actions de confusion: c'est le peuple des in fidèles, opposé au peuple fidèle et à la cité de Dieu." et d'ajouter: " Mais les justes n'adorent pas la [première] bête, c'est -à-dire ne consentent pas, ne se soumettent pas à elle; et ils ne reçoivent pas l'inscription, c'est-à-dire la marque du crime, sur le front à cause de ce qu'ils professent, sur la main à cause de ce qu'ils font". (L'Apocalypse expliquée par Césaire d'Arles, 3 Les Pères dans la Foi", traduction de dom Joël Courreau, DDB, 1989,pp. 103-104.)
Petite précision: le livre du P. Féret intitulé " L'Apocalypse de saint Jean, vision chrétienne de l'Histoire"Corrêa éditeur, a été publié pendant les " heures les plus sombres de notre histoire", en 1943 et avec visa de la censure. Les agents de celle-ci n'ont sans doute pas décelé le double sens de certains passages qui auraient pu hérisser les occupants. Comme quoi le dominicain a su faire preuve de beaucoup de subtilité!