Non pas à nous, Seigneur, non pas à nous, Mais à ton Nom donne la gloire



Poroshenko et sa clique , s‘ils avaient été de vrais chrétiens orthodoxes, n’auraient pas proclamé « Gloire à l’Ukraine ! » mais se rappelant le psaume 113 auraient clamé :

« Non pas à nous, Seigneur, non pas à nous,
Mais à ton Nom donne la gloire, 
A cause de ta miséricorde et de ta vérité :
Pour que jamais les nations ne disent :
«  Où est leur Dieu ? »
Notre Dieu est dans le ciel et sur la terre,
 Tout ce qu’il a voulu, il l’a fait.
 Les idoles des nations sont de l’argent et de l’or,
L’ouvrage de la main des hommes »

Mais de tels schismatiques réunis à la fois par un chef d’état chauvin et haineux et un chef religieux aux prétentions démesurées, n’hésitant pas à risquer de plonger tous ses fidèles dans le schisme voire l’excommunication par son refus de respecter les règles fondamentales de l’Église universelle, sans se préoccuper de l’avis du plus grand nombre de ses pairs, comme il se devrait… ceux-là, ils ne le pouvaient pas, car il leur tardait trop de glorifier ce qui leur importait d’obtenir vraiment et avant tout et qui n’était ni de Dieu ni de son Église réelle mais "l'argent et l'or"…


Extrait  de  Les bases de la conception sociale de l’Église orthodoxe russe

2.3) Le patriotisme chrétien se manifeste à la fois envers la nation comme communauté ethnique et envers la nation comme communauté des citoyens d’un même Etat. Le chrétien orthodoxe est appelé à aimer et sa patrie, dans ses dimensions territoriales, et ses frères de sang vivant dans le monde entier. Cet amour est l’un des moyens d’accomplir le commandement de Dieu sur l’amour du prochain, qui inclut nécessairement l’amour de la famille, des compatriotes et des concitoyens. 
Le patriotisme du chrétien orthodoxe doit être actif. Il le manifeste en défendant la patrie contre les ennemis, en travaillant pour le bien commun, en ayant souci d’organiser la vie du peuple, y compris en participant aux affaires de direction politique. Le chrétien doit préserver et développer la culture nationale, l’identité populaire. 
Lorsque la nation, dans son acception citoyenne ou dans son acception ethnique, est soit entièrement, soit majoritairement de confession orthodoxe, elle peut alors, dans un certain sens, être perçue comme une communauté de foi, le peuple orthodoxe. 
2.4) Les sentiments nationaux peuvent cependant devenir prétexte à des manifestations coupables, comme le nationalisme agressif, la xénophobie, l’exclusivité nationale, l’animosité inter-ethnique. Dans leurs expressions extrêmes, ces manifestations mènent trop souvent à la limitation des droits des personnes et des peuples, aux guerres et autres actes de violence.
L’éthique orthodoxe rejette toute division des peuples en meilleurs et mauvais, l’humiliation de toute nation ethnique ou citoyenne. Les théories élevant la nation à la place de Dieu ou réduisant la foi à un aspect de la conscience nationale sont d’autant plus contraires à l’Orthodoxie. 
Tout en s’opposant à ces manifestations coupables, l’Église orthodoxe remplit une mission réconciliatrice entre les nations entraînées dans des hostilités et leurs représentants. Ainsi en cas de conflits inter-ethniques s’abstient-elle de prendre parti, sauf en cas d’agression évidente ou d’injustice manifeste. […] »

Commentaires

Anonyme a dit…
Et un petit rappel de la leçon donnée dans Ecclésiastique 27, 25-29 :
«  Qui jette une pierre en l'air la jette sur sa tête,
et un coup perfide partage les blessures.
Qui fait le mal, le mal roulera sur lui,
sans même qu'il sache d'où cela lui arrive.
Le sarcasme et l'outrage sont le fait de l'orgueilleux,
mais le châtiment, comme un lion, le guette.
Ils seront pris au piège ceux que réjouit la chute des hommes pieux,
et la douleur les consumera avant leur mort ».