Si quelqu'un, en effet, veut aimer la vie et voir des jours heureux, qu'il préserve sa langue du mal et ses lèvres des paroles trompeuses, qu'il se détourne du mal et fasse le bien, qu'il recherche la paix et la poursuive. 1 Pierre 3:10-11 Les lèvres mensongères font horreur à l'Éternel, tandis que ceux qui agissent avec fidélité lui sont agréables. Proverbes 12:22 «C'est ce qui sort de l'homme qui le rend impur. En effet, c'est de l’intérieur, c'est du cœur des hommes que sortent les mauvaises pensées, les adultères, l'immoralité sexuelle, les meurtres, les vols, la soif de posséder, les méchancetés, la fraude, la débauche, le regard envieux, la calomnie, l'orgueil, la folie. Toutes ces choses mauvaises sortent du dedans et rendent l'homme impur.» Marc 7:20-23 Un témoin fidèle ne ment pas, tandis qu’un faux témoin dit des mensonges. Proverbes 14:5 « Vous, vous avez pour père le diable et vous voulez accomplir les désirs de votre père. Il a été meurtrier dès le commencement et il ne s'est pas tenu dans la vérité parce qu'il n'y a pas de vérité en lui. Lorsqu'il profère le mensonge, il parle de son propre fond, car il est menteur et le père du mensonge. » Jean 8:44 Si les paroles distinguées ne conviennent pas à un fou, les paroles mensongères conviennent d’autant moins à un noble. Proverbes 17:7 « Écarte de ta bouche la fausseté, éloigne de tes lèvres les détours ! Proverbes 4:24 Craindre l'Éternel, c'est détester le mal. L'arrogance, l'orgueil, la voie du mal et la bouche perverse, voilà ce que je déteste. » Proverbes 8:13 « Pierre lui dit : «Ananias, pourquoi Satan a-t-il rempli ton cœur, au point que tu aies menti au Saint-Esprit et gardé une partie du prix du champ? […] Comment as-tu pu former dans ton cœur un projet pareil? Ce n'est pas à des hommes que tu as menti, mais à Dieu.»Actes 5:3-4Mais pour les lâches, les incrédules, les abominables, les meurtriers, les impudiques, les enchanteurs, les idolâtres, et tous les menteurs, leur part sera dans l'étang ardent de feu et de soufre, ce qui est la seconde mort.Apocalypse 21.8

jeudi 27 décembre 2018

KOSOVO - L’armée de Hashim Thaçi

Le Parlement du Kosovo a voté le 14 décembre la transformation des forces de sécurité du Kosovo en une armée. 


Éditorial surprenant de franchise de Vincent Hervouet sur Europe 1

 Au sujet de l’annonce de la création d’une armée du «Kosovo». Il y avait longtemps qu’on n’avait plus entendu des mots d’une telle netteté et d’une telle audace sur un média de grand public français. L’envolée est digne de Victor Hugo:
«Il y a des fantômes qui viennent hanter les assassins et le Kosovo est la mauvaise conscience de l’Occident. On a fait la guerre pour le Kosovo et c’est notre échec éclatant. Le pays le plus corrompu d’Europe, le plus mafieux, celui qui a fourni le plus de djihadistes à Daech et Al Qaida. Le plus gâté aussi: 5 milliards d’euros y ont été déversés.»

Comme le dit le chroniqueur, «c’est mal vu d’en parler». C’est pourquoi il ne se prive pas d’enfoncer le clou dans ces deux minutes d’anthologie. (source)



Le président Hashim Thaçi en treillis …

Pour Philippe Migault, spécialiste des questions de Défense, elle ne dispose d'aucune légitimité.

La création d’une armée kosovare ne constitue pas un changement de paradigme sécuritaire dans les Balkans. La province serbe, qui a déclaré son indépendance en 2008, est déjà dotée depuis dix ans de forces de sécurité, les forces de sécurité du Kosovo. Celles-ci ont été portées sur les fonts baptismaux par l’OTAN. C’est la KFOR, la force de maintien de la paix déployée sur zone par l’Alliance Atlantique depuis le printemps 1999, qui a assuré la formation des personnels, la mise aux standards OTAN de cette unité afin d’assurer son interopérabilité avec les troupes occidentales. Forte de 4 000 hommes – une brigade – et de 2 000 réservistes, cette force, équipée de matériels américains, européens et turcs, possède déjà des véhicules blindés légers. Elle n’est pas autorisée à détenir des matériels lourds par le droit international. Certes, elle devrait monter en puissance avec un accroissement des effectifs à 5 000 hommes et 2 500 réservistes. Mais ce renforcement de 25% n’est pas de nature à bousculer quelque équilibre que ce soit. C’est bien davantage la nature de cette armée qui est problématique. Héritière du corps de protection du Kosovo, lui-même formé à partir de l’armée de libération du Kosovo, la tristement célèbre UçK, elle n’est pas, elle ne peut pas être une armée nationale.

D’abord parce qu’il n’y a pas plus de nation que d’Etat kosovars. Pas d’Etat parce que le Kosovo a déclaré son indépendance au mépris de la résolution 1244 des Nations unies, votée le 10 juin 1999 par son Conseil de sécurité, laquelle stipule l’appartenance de la province du Kosovo à la République fédérale de Yougoslavie (RFY), devenue depuis la Serbie et garantit l’intégrité territoriale de la RFY. Le Kosovo, Etat fantoche des Etats-Unis, n’est pas reconnu par ailleurs par de nombreux pays. Par la Serbie, bien entendu, mais aussi par plus de 45% des Etats membres des Nations unies, 88 sur 193.

Pas de nation parce que la province du Kosovo, à majorité albanaise, abrite aussi une grosse minorité de 150 000 Serbes, vivant reclus, encerclés, dans le nord de la province et dans quelques villages au sud de l’Ibar. Ces Serbes ne se sentent nullement concernés par le projet politique kosovar, qu’ils rejettent en arguant de la résolution 1 244 et de l’histoire de leur province. Et les Albanais du Kosovo ne les considèrent pas comme membres de la nation kosovare. La composition ethnique des actuelles forces de sécurité du Kosovo est sur ce point particulièrement éclairante : sur 4 000 hommes, moins de 50 appartiennent à la communauté serbe… Parce que les critères de recrutement sont trop élevés pour les Serbes ? Non. Parce que ceux-ci savent très bien ce qu’est cette armée : c’est l’UçK. L’UçK vêtue à l’occidentale, propre sur elle, institutionnalisée, mais l’UçK.

Et l’UçK, tous les Serbes connaissent son objectif. Elle n’a pas pour simple but la conquête et le maintien de l’indépendance du Kosovo. Elle vise à réaliser un nettoyage ethnique de la province, un seul peuple pour une seule terre. Elle s’est rendue coupable de crimes de guerre et de crimes contre l’humanitépendant les affrontements de 1998-1999. Ce n’est pas Belgrade qui le dit. C’est l’Union européenne. Et ce sont les chefs de cette UçK, Hashim Thaçi et Ramush Haradinaj qui dirigent aujourd’hui le Kosovo, Etat mafieux au centre des trafics de drogue et d’êtres humains en Europe, Etat dont sont partis des centaines d’hommes pour rejoindre les rangs de l’Etat islamique. Accepter l’officialisation de cette armée aujourd’hui, c’est donner un caractère légal à une milice du crime organisé.

Philippe Migault 
directeur du Centre européen d'analyses stratégiques,
 analyste, enseignant, spécialiste des questions stratégiques. (source)

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