Si quelqu'un, en effet, veut aimer la vie et voir des jours heureux, qu'il préserve sa langue du mal et ses lèvres des paroles trompeuses, qu'il se détourne du mal et fasse le bien, qu'il recherche la paix et la poursuive. 1 Pierre 3:10-11 Les lèvres mensongères font horreur à l'Éternel, tandis que ceux qui agissent avec fidélité lui sont agréables. Proverbes 12:22 «C'est ce qui sort de l'homme qui le rend impur. En effet, c'est de l’intérieur, c'est du cœur des hommes que sortent les mauvaises pensées, les adultères, l'immoralité sexuelle, les meurtres, les vols, la soif de posséder, les méchancetés, la fraude, la débauche, le regard envieux, la calomnie, l'orgueil, la folie. Toutes ces choses mauvaises sortent du dedans et rendent l'homme impur.» Marc 7:20-23 Un témoin fidèle ne ment pas, tandis qu’un faux témoin dit des mensonges. Proverbes 14:5 « Vous, vous avez pour père le diable et vous voulez accomplir les désirs de votre père. Il a été meurtrier dès le commencement et il ne s'est pas tenu dans la vérité parce qu'il n'y a pas de vérité en lui. Lorsqu'il profère le mensonge, il parle de son propre fond, car il est menteur et le père du mensonge. » Jean 8:44 Si les paroles distinguées ne conviennent pas à un fou, les paroles mensongères conviennent d’autant moins à un noble. Proverbes 17:7 « Écarte de ta bouche la fausseté, éloigne de tes lèvres les détours ! Proverbes 4:24 Craindre l'Éternel, c'est détester le mal. L'arrogance, l'orgueil, la voie du mal et la bouche perverse, voilà ce que je déteste. » Proverbes 8:13 « Pierre lui dit : «Ananias, pourquoi Satan a-t-il rempli ton cœur, au point que tu aies menti au Saint-Esprit et gardé une partie du prix du champ? […] Comment as-tu pu former dans ton cœur un projet pareil? Ce n'est pas à des hommes que tu as menti, mais à Dieu.»Actes 5:3-4Mais pour les lâches, les incrédules, les abominables, les meurtriers, les impudiques, les enchanteurs, les idolâtres, et tous les menteurs, leur part sera dans l'étang ardent de feu et de soufre, ce qui est la seconde mort.Apocalypse 21.8

dimanche 26 août 2018

Les fondements spirituels de la crise écologique : un nouveau livre de Jean-Claude Larchet


Jean-Claude Larchet: Les fondements spirituels de la crise écologique
Jean-Claude Larchet, Les fondements spirituels de la crise écologique, Édition des Syrtes, Genève, 2018, 133 p., 15€.

L’écologie a déjà suscité une abondante littérature, et la dégradation de notre environnement naturel inquiète plus que jamais, d’autant qu’aucune mesure, à aucun niveau, ne l’a jusqu’à présent ralentie.
Loin des discours habituels, la réflexion que nous propose ici Jean-Claude Larchet – bien connu pour ses études sur les diverses formes de maladie et les facteurs spirituels qu’elles impliquent – aborde la question de la « maladie de la nature » et des remèdes qui peuvent lui être apportés sous un angle très original, qui renouvelle notre vision des choses quant aux causes réelles et aux solutions possibles.
La crise écologique prend, selon lui, sa source dans une perte des valeurs et des comportements spirituels qui fondaient traditionnellement les rapports de l’homme et de la nature, et ce n’est donc que dans un retour à ces valeurs et comportements spirituels qu’elle pourra trouver une solution véritable et durable.
L’ « écospiritualité » s’est certes développée ces dernières années, y compris au sein du christianisme, mais avec des dérives inspirées du New Age et menant à un néo-paganisme. Sur la base de l’Écriture et des écrits des Pères, mais en plongeant la réflexion de ceux-ci par une prise en compte des évolutions sociales et des données actuelles, J.-C. Larchet recentre la réflexion sur les principes fondamentaux du christianisme correctement compris à la lumière de la Tradition orthodoxe, concernant la place de l’homme dans la nature et sa vocation spirituelle par rapport à celle-ci.
Décrivant la situation paradisiaque initiale où les relations harmonieuses de l’homme avec la nature étaient fondées sur une attitude essentiellement contemplative et eucharistique, il explique la raison de la rupture de ces relations, et comment les évolutions de la civilisation occidentale depuis la Renaissance – fondées sur l’humanisme rejetant Dieu, l’individualisme, le naturalisme, le rationalisme et l’idéologie du progrès matériel indéfini –, ont amené à la situation catastrophique actuelle, où les menaces qui pèsent sur la nature mettent en péril l’existence même de l’humanité.
Loin de s’en tenir à ce constat pessimiste, il propose des remèdes radicaux fondés sur un retour aux principes de la cosmologie et de l’anthropologie chrétiennes, mais aussi sur les pratiques éthiques et l’expérience ascétique de la spiritualité orthodoxe.


EXTRAIT DE L’INTRODUCTION :
« De plus en plus de voix s’élèvent pour souligner que si les problèmes écologiques appellent des mesures politiques et économiques urgentes de la part des États, ce n’est que par un changement radical de mentalité et de mode de vie qu’ils pourront trouver une solution profonde et définitive, parce que les problèmes écologiques ont au fond des causes spirituelles – relatives à la façon dont l’homme perçoit et conçoit la nature, entre en relation avec elle et en fait usage – et sont donc tributaires de solutions spirituelles.
C’est là que l’Église orthodoxe, qui a une longue tradi­tion de réflexion (théologique, cosmologique, anthro­po­logique) et de pratique (liturgique et spirituelle) sur la valeur de la création et sur la façon dont l’homme doit entrer et vivre en relation avec elle, peut apporter, dans le cadre de la crise actuelle, des principes qui guident la réflexion et l’action présentes et à venir de tous ceux qui cherchent à sauver la nature.
La réflexion que je propose ici s’inscrit dans la conti­nuité de deux thèmes auxquels j’ai consacré une grande partie de mon œuvre :
— Premièrement les maladies de différents ordres et leurs thérapeutiques : d’une part, l’écologie est bien une réflexion sur les maladies de la nature et la façon de les soigner et d’en guérir ; d’autre part, ces maladies de la nature ont leur source dans les maladies spirituelles de l’homme, et la guérison de celles-là dépend au fond de la guérison de celles-ci.
— Deuxièmement la pensée de saint Maxime le Confes­seur : il est parmi les Pères de l’Église celui qui a le plus approfondi les questions de la présence de Dieu dans la nature, des relations intimes de tous les êtres créés à Dieu, de la façon dont l’homme peut entrer en relation avec les créatures et à travers elles avec Dieu, et du rôle de médiation que l’homme est appelé à exercer au sein de la création.
La synthèse de ces deux domaines permet de donner à la réflexion écologique la dimension spirituelle pertinente qu’exige son traitement en profondeur sur le plan tant théorique (théologique, cosmologique et anthropologique) que pratique (éthique d’une part, au sens étymologique de bon mode de vie, et ascétique d’autre part, au sens large de lutte contre les passions destructrices et au sens étroit de capacité d’autolimitation et de sage sobriété). »

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