POUR L'AMOUR DE LA RUSSIE
Le statut d'un intellectuel russe dans Facebook:
Vassily Bourandassov:
"Les gens à qui il échoit de vivre dans une époque de transition ressemblent beaucoup à des oiseaux privés de nid.
On nous a tous chassés de nos maisons dans le froid glacial, et laissés à la merci du destin. Et nous avons peur des changements, il y en a eu trop.
Nous avons besoin d’une maison. Solide, chaude et à nous.
Là où les changements sont rares et les traditions, consacrées par la mémoire de nombreuses générations, sont saines et simples.
Chaque génération est capable de survivre à une révolution. Une fois, parce que toute révolution est une fracture de la colonne vertébrale.
Nous en avons subi eux, un changement de système et la fin de l’empire. Et nous avons derrière nous deux guerres mondiales, la révolution, la guerre civile, les répressions, les famines, les répressions, des régimes brisés, la destruction de classes entières.
En tant que nation, nous nous sommes surpassés, car nous avons survécu.
Peu l’auraient pu, mais nous avons survécu.
Le Seigneur fait quelque chose pour la Russie, nous sommes moins une leçon pour le monde qu’un ferment de quelque chose de très important pour son avenir.
Aucun peuple du XX° siècle n’a souffert autant que le peuple russe.
Et il me semble que maintenant, quand rien n’est encore terminé, quand nous nous tenons encore dans ce froid, le plus important, c’est notre sentiment de compassion les uns pour les autres.
Nous sommes tous dans la même situation.
Et nous mourrons gelés, si notre sentiment bien compréhensible d’irritation, d’inquiétude, de colère, de désarroi triomphe de notre sentiment de compassion pour ceux qui sont à nos côtés.
Essayons de ne pas geler à mort.
C’est peut-être cela qu’attend de nous le Christ.
Car il est ici. Il est toujours là où est la douleur et la peur.
C’est la douleur du peuple, la douleur de l’enfantement.
A sa suite viendra la joie.
Dieu ne châtie pas ceux qui n’ont pas d’espoir.
(Un beau texte transmis par une âme ardente comme Dieu les aime car Il vomit les tièdes : Laurence Guillon)
On nous a tous chassés de nos maisons dans le froid glacial, et laissés à la merci du destin. Et nous avons peur des changements, il y en a eu trop.
Nous avons besoin d’une maison. Solide, chaude et à nous.
Là où les changements sont rares et les traditions, consacrées par la mémoire de nombreuses générations, sont saines et simples.
Chaque génération est capable de survivre à une révolution. Une fois, parce que toute révolution est une fracture de la colonne vertébrale.
Nous en avons subi eux, un changement de système et la fin de l’empire. Et nous avons derrière nous deux guerres mondiales, la révolution, la guerre civile, les répressions, les famines, les répressions, des régimes brisés, la destruction de classes entières.
En tant que nation, nous nous sommes surpassés, car nous avons survécu.
Peu l’auraient pu, mais nous avons survécu.
Le Seigneur fait quelque chose pour la Russie, nous sommes moins une leçon pour le monde qu’un ferment de quelque chose de très important pour son avenir.
Aucun peuple du XX° siècle n’a souffert autant que le peuple russe.
Et il me semble que maintenant, quand rien n’est encore terminé, quand nous nous tenons encore dans ce froid, le plus important, c’est notre sentiment de compassion les uns pour les autres.
Nous sommes tous dans la même situation.
Et nous mourrons gelés, si notre sentiment bien compréhensible d’irritation, d’inquiétude, de colère, de désarroi triomphe de notre sentiment de compassion pour ceux qui sont à nos côtés.
Essayons de ne pas geler à mort.
C’est peut-être cela qu’attend de nous le Christ.
Car il est ici. Il est toujours là où est la douleur et la peur.
C’est la douleur du peuple, la douleur de l’enfantement.
A sa suite viendra la joie.
Dieu ne châtie pas ceux qui n’ont pas d’espoir.
(Un beau texte transmis par une âme ardente comme Dieu les aime car Il vomit les tièdes : Laurence Guillon)
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