LET'S GO ! QU'ON SE LE DISE…
Le plaidoyer des trois Américains du Thalys contre « la passivité »
Monsieur le Président, est-ce de médailles dont nous avons le plus besoin ? |
[…] Simple instinct de survie ou réflexe de soldat entraîné au combat ? Un peu des deux, ont admis les jeunes hommes. […]
[…] « La leçon qu’on doit retenir c’est que dans un moment de crise comme ça (…) se cacher ou rester assis là où on est ne va rien donner. Lors d’un attentat terroriste comme celui-là, il faut faire quelque chose, s’il vous plaît. »
Je ne pense pas inutile de reprendre l'article que j'avais déjà fait paraître… en voici donc un extrait :
N’est-il pas venu (depuis longtemps d’ailleurs pour les plus lucides et les plus critiques…) le temps de s’occuper de nous-mêmes sans attendre la moindre sollicitude, le moindre soutien, la moindre compréhension de tous ceux qui se sont hissés à tous les niveaux jusqu’au seuil de leur incompétence ( selon le fameux « principe de Peter ») pour satisfaire, sans scrupule, leur appétit de vaine gloire, leur cupidité, leur soif de jouir de privilèges (dont on nous a fait croire qu’ils avaient été définitivement abolis) le plus tôt possible, sans le moindre souci réel d’un avenir désormais plus qu’incertain, qu’ils maquillent pour conserver leur place le plus longtemps possible (même s’ils savent que ce n’est pas pour longtemps, c’est pour eux toujours ça de pris) et qu’ils aggravent inconsidérément, sans le moindre souci d’un peuple dont ils ne connaissent rien de la vie.
N’est-il pas venu (depuis longtemps d’ailleurs pour les plus lucides et les plus critiques…) le temps de s’occuper de nous-mêmes sans attendre la moindre sollicitude, le moindre soutien, la moindre compréhension de tous ceux qui se sont hissés à tous les niveaux jusqu’au seuil de leur incompétence ( selon le fameux « principe de Peter ») pour satisfaire, sans scrupule, leur appétit de vaine gloire, leur cupidité, leur soif de jouir de privilèges (dont on nous a fait croire qu’ils avaient été définitivement abolis) le plus tôt possible, sans le moindre souci réel d’un avenir désormais plus qu’incertain, qu’ils maquillent pour conserver leur place le plus longtemps possible (même s’ils savent que ce n’est pas pour longtemps, c’est pour eux toujours ça de pris) et qu’ils aggravent inconsidérément, sans le moindre souci d’un peuple dont ils ne connaissent rien de la vie.
Certains s’occuperont d’eux-mêmes en quittant le pays avant (car ils le peuvent – parce que sans attache, ou bien suffisamment à l’aise financièrement, ou bien avec déjà de nouvelles perspectives professionnelles). Mais le peuple, lui, que fera-t-il pour prendre soin des siens – hommes, femmes, enfants et vieilles personnes ?
Eh bien il aura intérêt à se préparer au pire, s’équiper, s'informer, se former, s’entrainer et se positionner dans tout domaine pour s’organiser, résister et survivre. Chacun – selon ses compétences, ses dispositions, son tempérament, sa situation, sa localisation, le groupe social auquel il est attaché – trouvera ce qui lui convient. Il sera nécessaire de communiquer et de nouer des liens forts de solidarité entre tous.
Avoir une foi forte sera plus que nécessaire. Celui qui n’en a pas fera bien de s’y mettre… en comptant en un premier temps que l’appétit vient en mangeant et en fréquentant ceux qui pourront l’aider à l’alimenter et la conforter. De toute façon la nature a horreur du vide, tout le monde peut le constater et quand les églises se vident les minarets poussent, et pour ceux qui ont eu une mauvaise expérience de l'Église et qui ne veulent plus entendre parler de rien de religieux, il ne faut pas dire que c'est du pareil au même parce que même si les préceptes chrétiens les ont empêché de jouir comme ils le voulaient, ils peuvent constater facilement que ce qui les attend est bien pire.
Action et prière. Là où nous sommes et dès maintenant :
- Prier sans cesse dans l'action,
- agir pour nos frères et pour Dieu,
- transformer toute action en prière,
- orienter tout ce que nous faisons vers Dieu,
- prendre toute action pour prétexte à la prière,
- profiter de toute action pour s'en servir de support à notre prière
- et être certain qu'avec la prière DIEU EST AVEC NOUS.
Mourir en martyr, si Dieu veut, est une chose envisageable pour nous sans problème, voire avec gloire pour les plus ardents, mais l’empire chrétien d’orient a bien montré également qu’il n’était pas du tout interdit, en premier lieu, de se défendre quand c’était nécessaire. Fidèle en cela à l’empire romain plus antique : Si vis pacem para bellum. Rien à voir avec le militantisme, encore moins avec le djihad.
Foi et courage, vigilance et sagacité, discrétion et ténacité, solidarité et fraternité. « Aide-toi et le Ciel t’aidera » énonce le dicton. C’est bien là où nous en sommes.
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