Histoire de la Mission et de la résurrection de l'Eglise orthodoxe en Albanie [2]

Anastasios de Tirana et de toute l' Albanie
La foi qui renaît dans l’Albanie post-communiste s’accompagne de nombreuses histoires fascinantes, y compris des histoires drôles dont les thèmes peuvent être "Monastères, serpents et Résurrection du Christ" , "Homards, termites ou cervelle d’agneau" et "Cigarettes, Chaos et Christ est ressuscité. " Le livre décrit l’héroïque attitude de l'Eglise pendant l'anarchie de 1997 en Albanie et la guerre du Kosovo en 1999.Une histoire raconte le revirement de la position d'une jeune musulmane vis à vis de l'église : en effet, du rejet qui lui faisait dire «Il m’est impossible de demeurer dans quelque endroit où ils font le signe de la croix. D'où je viens, la croix est associée à la violence et la mort.», elle en venue à déclarer : «Je n'ai jamais connu l'amour, comme j'ai fait dans ce camp. Je n'oublierai jamais cette expérience! Cela m'a donné une compréhension toute nouvelle du christianisme. "

L'archevêque Anastasios d'Albanie, représente certes une voix unique dans le mouvement contemporain missionnaire de l'Eglise orthodoxe, ainsi que dans le christianisme mondial. Il se décrit lui-même comme une bougie devant l'icône du Christ, mais il représente l'une des lumières les plus brillantes qui conduit les hommes à notre Seigneur.

Tout au long du livre, nous entendons sa personnalité charismatique témoignant au milieu des persécutions, des diffamations et des combats. « Nous devons être reconnaissants pour la vie et tout ce que la vie apporte, que ce soit bon ou mauvais. La reconnaissance est une vertu première dans la vie chrétienne », a déclaré l'archevêque. « Nous devons nous sacrifier et être prêts à risquer notre vie pour le Christ. Nous ne voulons pas être des gens qui tout simplement maintiennent le statu quo. Un chrétien authentique est celui qui donnera sa vie au Christ de manière abandonnée et désintéressé ! Une vie sans persécution signifie que le diable ne vous prend pas trop au sérieux. Nous avons également besoin de comprendre ce que signifie participer à la vie du Christ – à sa croix ainsi qu’à sa résurrection. Marcher avec le Christ signifie accepter avec joie les souffrances, les persécutions et les luttes de la vie. En faisant cela, nous avons non seulement nous participons à la passion même du Christ, mais nous nous unissons à Lui dans sa glorieuse résurrection... En dépit de toutes ces luttes, je peux dire que je fais l'expérience de la "liberté de la croix." On peut trouver une étonnante liberté quand on apprend à dire, «Que ta volonté soit faite. »


Avec ses paroles, "Va de l’avant " nous raconte des histoires qui se déroulent tout au long de la vie de l'archevêque. Par exemple, lorsque l'archevêque était un jeune diacre dans les années 1960, il fut confronté au grave dilemme de savoir s’il devait devenir missionnaire, ou rester dans son pays d'origine. L'archevêque Anastasios décrit ainsi ce moment critique: «Je me souviens d'un jeune clerc qui faisait une retraite prolongée sur l'île de Patmos. Assis en face de la mer, il fit face à un dilemme difficile : rester dans son beau pays européen, dans un environnement qu'il aimait, et dans lequel il était aimé, ou obéir à l’injonction finale du Seigneur, «Allez,» et partir pour l'Afrique. Cette dernière solution n'était aucunement garantie quant à l’avenir. De sa cellule simple et ascétique, le regard fixé sur l'horizon de la mer, il cherchait en lui une réponse satisfaisante à cette question qui soit en accord avec la volonté divine.
La réponse vint enfin sous la forme d'une question cruciale: «Dieu te suffit-Il ? Si oui, alors vas-y. Sinon, reste où tu es. » Mais une deuxième question, succéda à la première, la renforçant : «Mais si Dieu ne te suffit pas, en quel Dieu crois-tu ? » Une paisible décision s’en suivit, en réponse à une invitation à faire un cours novateur dans de nouvelles régions de mission. "

La nuit même de son ordination, le nouvellement ordonné Père Anastase s'est envolé pour l'Afrique et a célébré sa première Divine Liturgie à la cathédrale Saint-Nicolas, à Kampala, en Ouganda. Son voyage missionnaire interculturel avait commencé.

Ce ne sont que quelques-unes des histoires captivantes qui inspireront tous ceux qui les liront. Le but ultime de « Va de l’avant » est d'aider chaque lecteur à voir les merveilles du miracle de Dieu dans le champ de la mission et d’être prêt à dire: «Me voici, Seigneur. Envoie-moi »
(version française de Maxime le minime d'après

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